Now, with digital tools available and a climate hostile to the “factory-system of schooling”, the capacity to convert “personalized” learning into daily school work has spread.
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Pour Hélène Dufour, présidente d’Inversons la Classe:
«La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit. Ce n’est pas une révolution pédagogique, dans la mesure où les principes qui la sous-tendent existent depuis longtemps. On la retrouve dans les courants de pédagogie nouvelle du début du XXe siècle.
En revanche, ce qui est révolutionnaire, c’est la diffusion “virale” de la classe inversée, qui se fait par les acteurs de l’éducation, sur le terrain. C’est une révolution de l’éducation, au sens où ce sont les acteurs, dans les classes, qui s’en emparent et la partagent – sans que cela soit imposé par l’Education nationale. Des pratiques se diffusent entre enseignants. Par la rapidité de ce mouvement de terrain, c’est vraiment une révolution.»
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« La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit » » VousNousIls

« La mémoire constitue sans nul doute le grand mythe contemporain des sociétés démocratiques modernes, une forme de conjuration contre la répétition des catastrophes de l’histoire récente dont on commence à voir les limites » (Henry Rousso)
L’ouvrage se présente sous la forme d’un recueil d’articles. Le « je » y est omniprésent, non pas à des fins narcissiques, mais dans une logique d’autocritique. Le propos remet en question les missions que nous octroyons à la mémoire. Souvent pessimiste, il ouvre cependant des pistes intéressantes, notamment pour en faire une question transnationale, puisqu’en nous concentrant sur nos mémoires nationales, nous risquons de créer les nouvelles causes d’un conflit.
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Henry Rousso : les itinéraires de la mémoire – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

Dans cet autre article du Figaro consacré aux commémorations de la bataille de Verdun, Stéphane Audoin-Rouzeau revient sur une bataille qui, dès 1916, a représenté un véritable mythe pour la nation française. Il y regrette particulièrement que, contrairement aux propositions de la Mission du centenaire, le pouvoir politique n’ait pas commémoré conjointement les batailles de Verdun et de la Somme :
Les deux batailles sont pourtant étroitement liées: les Allemands abandonnent l’offensive sur Verdun dès lors que commence le bombardement allié sur la Somme, lors de la dernière semaine de juin 1916. En outre, la Somme – qui fut la bataille la plus internationale de la guerre du fait du rôle majeur du Royaume-Uni et des troupes des Dominions de l’empire britannique – ne le cède en rien à l’horreur de Verdun: en un temps plus court (cinq mois contre dix), les pertes s’y révèlent plus importantes encore, signalant ainsi un nouveau franchissement des seuils de violence. Surtout, là où les conséquences stratégiques de la bataille de Verdun sont inexistantes, celles de la Somme sont immenses: le nouvel Etat-Major allemand ayant pris conscience, sur place, de l’écart en train de se creuser au bénéfice des Alliés, mettra tout son poids dans la balance pour obtenir la fatale décision de guerre sous-marine à outrance, prise début 1917, au risque de provoquer en avril l’entrée en guerre des Etats-Unis. Le XXème siècle commence alors vraiment. Le «siècle des Américains».
L’article du Figaro : Audoin-Rouzeau : «À Verdun, le devoir de mémoire l’a emporté sur le devoir d’histoire


Alors que le dimanche 29 mai, les Français commémoreront le centenaire de la bataille de Verdun, Le Figaro interviewe l’historien allemand Gerd Krumeich, spécialiste de la Première Guerre mondiale. Ce dernier a publié en novembre dernier Verdun 1916 (Tallandier), avec l’historien français Antoine Prost. Deux extraits de cet interview.
La France et l’Allemagne vont commémorer le centenaire de la bataille de Verdun. Quelle place occupe cette bataille dans l’histoire allemande?
La bataille de Verdun n’a pas la même place dans la mémoire allemande que dans celle de la France. Depuis les années 1920 et encore aujourd’hui, Verdun est perçue comme un carnage absurde, où plus de 140.000 soldats sont tombés pour rien. Ils ont combattu malgré la stratégie insensée du général Falkenhayn et se sont sacrifiés pour l’Allemagne. Cet aspect a été utilisé ensuite par la propagande nazie. Après la Deuxième Guerre mondiale et ses horreurs, la bataille est tombée dans l’oubli. Puis Verdun est devenu un lieu de rencontre entre vétérans allemands et français. La compréhension franco-allemande s’y est développée au fur et à mesure et Verdun s’est transformé en lieu de réconciliation.
Comment la bataille de Verdun est-elle enseignée dans les écoles allemandes?
Elle l’est très peu. On évoque les morts et son inutilité. La photo de la poignée de mains entre Kohl et Mitterrand, en 1984, est reproduite dans tous les manuels. Verdun cŽest le symbole d’une histoire commune et d’un deuil commun. Verdun nous rappelle que l’entente franco-allemande est essentielle pour que vive l’Europe.
L’article du Figaro : Vu d’Allemagne : «Verdun, un carnage inutile»

Vidéo, blog, bande dessinée… Les supports de vulgarisation scientifique fleurissent sur le Web. Mais comment s’y retrouver ? Éléments de réponse, avant le forum des Nims (Nouvelles initiatives en médiation scientifique) à suivre en direct sur Internet le mardi 31 mai. Il y a peut-être matière à s’inspirer pour l’éducation…
(« Un chercheur et son article », de Charlotte Arene et l’équipe de Julien Bobroff, prix « Le gôut des sciences » 2015)
Depuis plusieurs années, la plateforme vidéo de Google semble être le terrain de jeu privilégié des médiateurs. Pourtant, bon nombre de ces vidéastes ne sont pas chercheurs. « En histoire, on trouve le meilleur comme le pire », souligne Manon Bril. « YouTube fait un travail de vulgarisation abandonné depuis des années par la télévision », ajoute Julien Bobroff. Si cet outil numérique peut faire peur aux chercheurs, il a pourtant l’avantage de toucher toutes les cibles et particulièrement les plus jeunes. « Si les chercheurs n’investissent pas la médiation sur Internet, elle se fera quand même, mais sans nous ! Les spécialistes doivent s’en emparer, intervenir comme experts », conseille la doctorante.
Lire l’article : Réinventer la médiation à l’heure du numérique | CNRS Le journal

Dans la section Cannes Classics, la Cinémathèque suisse présente le fameux film de Leopold Lindtberg, une œuvre marquante de la cinématographie helvétique.
La Cinémathèque suisse travaille à la restauration des grands classiques de 1930 à 1960. Son directeur, Frédéric Maire, était heureux de présenter Die Letzte Chance à Cannes, septante ans, enfin soixante-dix après sa projection lors de la première édition du festival, où il remporta un Grand Prix, prélude à un succès mondial. Produite par Praesens Film, l’œuvre est signée de Leopold Lindtberg. Né à Vienne, en 1902, il fuit le nazisme en 1933.
L’action de Die Letzte Chance se situe en Italie du Nord, en 1943. Deux officiers prisonniers, un Anglais et un Américain, s’évadent et essayent de passer en Suisse. Le récit picaresque glisse vers la tragédie dans une petite paroisse montagnarde abritant une quinzaine de réfugiés juifs. Ils désespèrent de passer le col qui les sépare de la Suisse. Les officiers décident de guider les migrants, auxquels se joignent des orphelins italiens. Passer la frontière est une épreuve; il en est encore une, plus redoutable peut-être car elle dépend de la bureaucratie: la Suisse est un petit pays qui ne peut pas accueillir tout le monde…
Pour Antoine Duplan, Die Letzte Chance pose des questions morales toujours actuelles.
Source : Le Temps «Die Letzte Chance»: la barque n’était pas tout à fait pleine – Le Temps
En complément de cet article du Temps, j’ajoute l’analyse, toujours pertinente, faite en 1987 par Rémy Pithon en rapport avec les dernières scènes du film :
«Le dernier aspect de cette production cinématographique que nous jugeons utile de signaler encore concerne les films de la fin de la guerre et de l’immédiat après-guerre. Le film suisse va alors insister fortement sur le thème de la Suisse, asile de tous les malheureux. Esquissé déjà, comme nous l’avons vu, dans FUSILLER WIPF à propos de 1914-1918, […] [ce sujet] est traité deux fois par Lindtberg : dans MARIE-LOUISE en 1944 et dans DIE LETZE CHANCE en 1945. Le cinéma suisse contribue donc pour une très large part à la diffusion d’une image positive de la Suisse, refuge de tous les déshérités et les sans patrie. DIE LETZE CHANCE fut durablement l’œuvre de référence à cet égard, et cela non seulement en Suisse même, mais aussi à l’étranger, car le film connut une carrière internationale absolument exceptionnelle. Or si on le revoit maintenant, on remarque que son message n’est pas aussi linéaire : lorsque les réfugiés parviennent enfin en Suisse, après mille péripéties, ils demeurent un certain temps dans l’incertitude : va-t-on les accepter ou les reconduire à la frontière, c’est-à-dire les condamner à mort ? Finalement la décision officielle tombe : l’asile est accordé. La réalité a souvent contredit la fiction cinématographique; nous le savons maintenant, mais il n’était pas courant de le dire à ce moment-là. Aussi à l’époque, cette inquiétante séquence fut-elle reçue comme un élément de suspense à valeur strictement dramatique. Ce que l’on retint avant tout fut l’édifiant discours final des rescapés militaires, et les images de colonnes de réfugiés sauvés par la Suisse.»
Référence : Pithon, R. (1987). Le cinéma Suisse et les mythes nationaux (1938-1945). In Crettaz, B., Jost, H.-U., Pithon, R. (1987). Peuples inanimés, avez-vous donc une âme? Images et identités suisses au XXe siècle. Lausanne : Histoire et société contemporaines, 6/87, p. 58
Le savoir-faire est souvent lié exclusivement à la pratique que réalise un apprenant en atelier ou en laboratoire. Le savoir-faire comporte deux mots, savoir et faire. On peut faire sans savoir et on peut savoir sans être capable de faire. L’assemblage de ces deux mots fait en sorte de nous guider dans la façon de…
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