Les oeuvres rassemblées sur ce site sont des dessins réalisés par des artistes contemporains de la Grande Guerre qui furent pour certains également combattants.
Ces dessins sont accompagnés de textes de journaux de tranchées, de témoignages écrits d’anciens soldats ou d’extraits d’oeuvres littéraires traitant du conflit.
Le site présente environ 80 dessins.
Ils ont été regroupés en galeries thématiques illustrant la vie des soldats durant la guerre : la tranchée, le répit, le feu…
L’entrée Les dessins donne accès à une visualisation exhaustive où le trait et le plume se cotoient tandis que Les croquis propose une sélection de quelques oeuvres autour de thèmes choisis visibles à l’aide d’une navigation rapide.
La plupart de ces dessins sont, suivant la législation en vigueur, encore protégés.
La Grande Guerre en dessins est un site de particulier.
Les dessins présentés sont issus d’ouvrages anciens. Ils ont été numérisés et traités avec soin.
Comme tout site amateur, le contenu sélectionné peut paraitre incomplet ou non représentatif.
Médias et technologies
RÉDACTION MANUSCRITE OU NUMÉRIQUE : IMPACT SUR LA COMPÉTENCE À ÉCRIRE ET SON ÉVALUATION
Dans le cadre de ses études doctorales en sciences de l’éducation, Luc Diarra a traité de l’authenticité des tâches d’écriture en contexte scolaire. Y aurait-il actuellement un hiatus entre les pratiques réelles d’écriture, où l’ordinateur est souvent utilisé, et la production de textes manuscrits en situation d’évaluation à enjeu critique? Selon M. Diarra, si. Extrait de l’entrevue accordé Dominique Fortier de la revue Correspondance (janvier 2015).
Dans le cadre de votre recherche, avez-vous observé chez les élèves une plus grande aisance à rédiger des textes à l’ordinateur plutôt qu’« à la mitaine »?
L. D. – L’ordinateur présente plusieurs avantages pour la production de textes : des outils d’aide à la rédaction, en l’occurrence les fonctionnalités telles que copier, couper, coller, déplacer, insérer, supprimer, etc., de même que des dictionnaires électroniques et d’autres outils d’aide à la révision tels les correcticiels, Antidote ou ceux intégrés dans les logiciels de traitement de texte (Microsoft Word ou autres). Ces outils peuvent expliquer l’aisance dans la rédaction de textes à l’ordinateur pour qui sait les utiliser. Dans ma recherche, j’ai relevé chez la plupart des participants une plus grande habileté dans la production de textes à l’ordinateur que dans la rédaction manuscrite. […]
D. F. – Les élèves sont-ils plus motivés à écrire des textes à l’ordinateur qu’à la main?
L. D. – Oui, c’est l’un des aspects les plus soulignés dans les études. Écrire à l’ordinateur a un effet positif sur la motivation pour l’apprentissage de l’écriture. Cela serait encore plus vrai chez les élèves en difficulté d’apprentissage.
L’entier de l’entrevue : RÉDACTION MANUSCRITE OU NUMÉRIQUE : IMPACT SUR LA COMPÉTENCE À ÉCRIRE ET SON ÉVALUATION
Classe inversée : faire créer collectivement le cours d’histoire par les élèves
Au lycée Kastler de Guebwiller, les élèves utilisent des tablettes, Moodle et Dropbox pour créer, ensemble, le cours. Un travail collaboratif qui les rend acteurs et producteurs de leur propre savoir.

Marc Schumacher est professeur d’histoire- géographie au lycée Alfred Kastler de Guebwiller, près de Strasbourg. Depuis 2012, il utilise quotidiennement des tablettes numériques avec sa classe de seconde. « Il s’agit d’un projet pédagogique collectif, à l’initiative de l’établissement : ils s’en servent aussi dans les autres matières, toute l’année », note l’enseignant, qui a présenté son mode de travail original lors des dernières Net Journées, en mars 2015.
Marc Schumacher a mis en place des séances d’histoire-géographie « dans l’esprit de la classe inversée » – mais en présentiel. L’idée : faire créer le cours par les élèves, lors du temps de classe, via leurs tablettes.

Pour Marc Schumacher, devenus acteurs, « les adolescents sont davantage motivés, plus autonomes. Ils retiennent mieux ce qu’ils ont eux-mêmes produit, et les résultats s’en ressentent ». Le rôle de l’enseignant change, conclut-il : « je deviens un chef d’orchestre. Je les accompagne, je les guide, mais ce sont eux qui produisent l’oeuvre finale ».
Lire l’ensemble de la démarche : Enseigner l’histoire en seconde avec les TICE : le prof devient un « chef d’orchestre » » VousNousIls
Le fils de Saul : Un film coup de poing sur Auschwitz | Le Devoir
Décembre 2015, K-Classrom réalisait une séquence pédagogique à partir du film Le fil de Saul (voir Entrer dans la guerre d’anéantissement : le Fils de Saul -exprimer des émotions, raconter, se poser des questions.). Aujourd’hui, je vous présente la critique du film d’Odile Tremblay dans Le Devoir.
Le fils de Saul, premier long métrage (après plusieurs courts remarqués) du Hongrois László Nemes, révélation du dernier Festival de Cannes où il a remporté le Grand Prix du jury, présélectionné pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère où il devrait remporter la mise, est une oeuvre-événement. À voir, à souffrir, à méditer.
https://www.youtube.com/watch?v=2M00zf2FYEc
Ce film constitue une sorte de réponse à Shoah de Claude Langman, cinéaste ayant affirmé partout que l’enfer de l’Holocauste ne pouvait être représenté, seulement évoqué par lieux et témoignages interposés comme dans ses films.
Ce qui n’a pas empêché cette Shoah de rebondir sans cesse au cinéma. Sans beaucoup renouveler le thème pour autant. Ça prenait un cinéaste hongrois, assistant du grand Béla Tarr sur L’homme de Londres, admirateur de Tarkovski, d’Antonioni et de Kubrick, pour nous plonger en apnée dans l’enfer d’Auschwitz, chez les damnés de la terre, sans nous laisser le loisir de reprendre notre souffle. Nous voici chez les prisonniers juifs des Sonderkommandos chargés de préparer leurs congénères pour les chambres à gaz, puis récupérer les dents en or, nettoyer les lieux, brûler les corps.
Lire la suite : Un film coup de poing sur Auschwitz | Le Devoir
Lomics : apprendre avec la bande dessinée?
https://youtu.be/ikZVb1UAS0A
Lomics permet de créer facilement des présentations sous forme de BD. Elle correspond à cette génération d’étudiants qui ont grandi dans un environnement dans lequel ils interagissent et consomment les médias de toutes sortes de façons visuelles et immédiates.
Lomics pourraient notamment aider les élèves ayant des difficultés d’audition pour apprendre le contenu des cours de manière plus efficiente et efficace. La longueur d’un Lomics et la taille des notes sont presque illimitées. Dès lors, les conférences peuvent être enregistrés avec un maximum de détails. Lomics peut aussi être utile pour les personnes qui ont des difficulté à se concentrer avec les méthodes d’enseignement traditionnelles : «Apprendre en jouant» ou dans ce cas précis « apprendre avec la bande dessinée ».
Lomics est une manière intéressante de faire produire du contenu par les élèves eux-mêmes et plus particulièrement pour les élèves rencontrant des difficultés à écrire : compte-rendus, explication d’une règle ou d’une théorie, exposés, etc.
Le processus de fabrication avec Lomics est un incroyablement simple. Voici en trois étapes la réalisation d’une bande dessinée avec un smartphone:
- Enregistrez la vidéo en disant ce que vous voulez et de commenter ce que vous faites.
- Lomics sélectionnera les moments les plus intéressants, reconnaîtra ce que vous avez dit et combinera le tout automatique sous forme de bande dessinée et en direct. Le cas échéant vous êtes en mesure de vérifier la vidéo et le son associé à chaque cadre et ajuster les vignettes ou ajouter vos propres commentaires ou notes.
- Ensuite, vous pouvez partager vos Lomics via un court message sur Facebook, Instagram ou Twitter. Il sera ainsi possible de discuter ou de voter sur la production réalisée.
Source : http://www.fractuslearning.com/2016/01/13/lomics-digital-storytelling-app/
L’application : https://lomics.co/
Tablettes : leur «juste, prescription et utilisation
Une méta-étude récente commandée par le Commonwealth of Learning confirme ce que soupçonnaient déjà de nombreux enseignants. Un total de 27 études quantitatives sur l’utilisation de comprimés dans les écoles datant de 2010 ont été analysées et la principale conclusion était que les outils sont plus efficaces lorsqu’ils sont utilisés dans une pédagogie centrée sur l’élève plutôt que dans des dispositifs d’apprentissage magistro-centré (centré sur l’enseignant) (Tamim et al, 2015a). Ces résultats sont corrélés par un autre méta-étude portant sur plus de 41 rapports qualitatifs durant la même période, qui ont montré que les tablettes et les appareils mobiles sont les plus efficaces lorsqu’ils sont utilisés dans des contextes de pédagogie active. (Tamim et al, 2015b).
Clairement, les tablettes et les outils mobiles ont été conçus pour être utilisés comme des outils personnels, et en tant que tel ils peuvent être mieux utilisé dans le cadre d’apprentissage personnalisé, où les étudiants peuvent travailler à leur propre rythme, et dans un endroit et l’heure qui convient à leurs besoins. Ce qui rend ces résultats si intéressants réside dans les implications pour la pédagogie. Si les enseignants souhaitent maximiser la puissance des tablettes et des outils mobiles, ils doivent créer des environnements dans lesquels les étudiants sont encouragés à être proactifs dans leur étude, à prendre du recul et à faciliter plutôt que de dicter le processus. Comme avec toutes les ressources d’apprentissage,l’important n’est pas dans ce qu’ils sont, mais de quelle manière les tablettes son utilisées.
Le texte anglais original : Tablets: The correct prescription
«A recent meta-study commissioned by the Commonwealth of Learning confirms what many teachers already suspected. A total of 27 quantitative studies on the use of tablets in schools dating from 2010 were analysed and the major finding was that the tools are most effective when used in student centred learning, rather than within teacher controlled environments (Tamim et al, 2015a). These findings are supported by another, larger meta-study of 41 qualitative reports from the same period, which showed that tablets and mobile devices are most effective when used in student-active contexts (Tamim et al, 2015b).
Clearly tablets and mobile devices were designed to be used as personal tools, and as such can be best used for personalised learning, where students can work at their own pace, and in a place and time that suits their needs. What makes these findings so interesting are the implications for pedagogy. If teachers wish to maximise the power of tablets and mobile devices, they should create contexts in which students are encouraged to be proactive in their study, and to stand back and facilitate rather than dictate the process. As with any learning resources, it’s not what they are, but how tablets are used that is important.»
References
Tamim, R. M., Borokhovski, E., Pickup, D., Bernard, R. M. and El Saadi, L. (2015a) Tablets for Teaching and Learning: A Systematic Review and Meta-Analysis. Commonwealth of Learning: Burnaby.
Tamim, R. M., Borokhovski, E., Pickup, D. and Bernard, R. M. (2015b) Large-Scale, Government Supported Educational Tablet Initiative. Commonwealth of Learning: Burnaby.
Les humanités numériques transforment-elles notre manière d’apprendre et de penser ?
Le numérique est-il seulement un outil ou dépasse-t-il ce cadre-là ? Transforme-t-il notre manière d’apprendre et de penser ? Doit-il nous amener à changer de pédagogie ? Dans le prolongement de récents billets, la contribution de Sébastien Stasse est une importante contribution à cette réflexion.
Ainsi qu’il l’indique, lors des 20 dernières années, les différents outils technologiques venaient supporter une démarche et dans cet état de fait, on pouvait très bien parler d’outil comme d’un « moyen d’action » sur du contenu. La technologie supportait la démarche pédagogique. Or, et je partage de plus en plus le point de vue de Sébastien Stasse,
«Je dois aujourd’hui constater que l’évolution rapide de cette technologie me porte à questionner le terme outil pour qualifier l’usage de cette technologie qui s’infiltre dans l’ensemble des aspects de notre vie, mais surtout d’une technologie qui supporte de plus en plus une partie virtuelle importante de cette vie.»
Cette évolution concerne tous les aspects de nos existences. Elle s’intègre partout, «y compris de l’acte naturel d’apprentissage et d’enseignement».
Dès lors, et c’est la conclusion de Sébastien Stasse,
«quand un élément s’intègre ainsi à un ensemble de pratiques, ne faudrait-il pas plutôt en parler comme d’un véhicule ou d’un vecteur puisqu’il permet non seulement de réaliser une tâche, mais d’en supporter le résultat et sa diffusion. Parler de la technologie en terme d’outil me semble aujourd’hui beaucoup trop réducteur et a pour effet, en éducation, à reléguer son usage à un rôle de soutien plutôt que de voir cette technologie comme une partie intégrante et inhérente à une démarche d’enseignement et d’apprentissage.»
Si tel est le cas, et je penche à suivre ces propos de Sébastien Stasse, le numérique modifie l’acte et la manière d’apprendre, jusqu’à nos opérations et structures mentales. Au même titre, que l’a fait l’imprimerie. A terme, ce sera un pléonasme que de parler de littératie numérique.
En outre, l’évolution du terme de «TIC» à celui de «numérique» indique bien un changement de nature et d’intensité dans l’évolution en cours. Il est en de même avec l’apparition de la notion d’humanités numériques. Cette dernière indique bien que nous avons dépassé en la matière la notion de simple outillage technologique. En effet, les humanités numériques modifient la manière de poser des questions et d’y répondre. Elles modifient également les procédures et la composition des équipes scientifiques qui désormais réunissent chercheurs issus des Sciences humaines et socilaes et ceux des Sciences de l’ingénierie informatique ((A titre d’exemple : Écoutez le Paris du XVIIIe siècle | CNRS Le journal)). Nous sommes bien en présence d’une rupture au sens de Thomas Kuhn.
A lire : Sébastien Stasse Les TIC peuvent-elles encore être vues comme des outils ? » In scholam – Pédagogie, technologie et administration scolaire
Références :
- Thomas Kuhn (trad. Avram Hayli), La Révolution copernicienne, Paris, Librairie Générale Française, coll. « Livre de poche., Biblio essais » (no 15), (1re éd. 1957).
- Thomas Kuhn (trad. Laure Meyer), La structure des révolutions scientifiques [« Structure of scientific revolutions »], Paris, Flammarion, coll. « Champs / 791 », (1re éd.1962), 284 p.
Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford
Le numérique est-il seulement un outil ou dépasse-t-il ce cadre-là ? Transforme-t-il notre manière d’apprendre et de penser ? Doit-il nous amener à changer de pédagogie ?
Cette fois-ci pas de vidéo, mais une nouvelle de l’Université de Standford concernant les résultats d’une étude récente d’une équipe de chercheurs (2013). Ces résultats vont à l’encontre des démarches actuelles de classe inversée préconisant de commencer par des apports théoriques sous forme notamment de capsules vidéos consultées à domicile avant de réaliser des activités et exercices d’application en classe. Il remet en cause le dispositif traditionnel d’enseignement avec un apport théorique du professeur précédant des activités d’élèves.
Cette nouvelle étude de la Stanford Graduate School of Education renverse la notion que les élèves apprennent mieux en ayant comme première approche une première lecture des vidéos en ligne ou des textes avant de venir en classe pour participer à des projets pratiques. Dans leur étude, les chercheurs de Stanford ont montré que lorsque l’ordre a été inversé, les performances des élèves sont nettement améliorées.
Bien que l’étude a de larges implications sur la meilleure façon d’utiliser les technologies d’apprentissage interactifs, elle met aussi l’accent spécifiquement sur l’enseignement des neurosciences et souligne l’efficacité d’un nouvel environnement d’apprentissage, appelé BrainExplorer, qui a été développé par des chercheurs de Stanford GSE pour améliorer l’enseignement en neurosciences. BrainExplorer est un outil de table qui simule la façon dont le cerveau humain traite les images visuelles (voir la photo d’en-tête).
Les résultats ont été présentés dans le numéro d’Avril-Juin 2013 IEEE Transactions on Learning Technologies.
«Nos résultats suggèrent que les étudiants sont mieux préparés à comprendre une théorie après avoir exploré d’abord par eux-mêmes, et que les interfaces utilisateur tangibles sont particulièrement bien adaptées à cette fin», a déclaré Bertrand Schneider, étudiant diplômé GSE qui a dirigé la recherche sous la direction de Paulo Blikstein, professeur adjoint en éducation.
La conclusion de l’étude suggère que le modèle actuel de la classe inversée devrait être lui-même retourné à l’envers. Les chercheurs préconisent la «classe inversée renversée», dans lequel les vidéos viennent après l’exploration et pas avant.
L’étude étaye ce que beaucoup de chercheurs en éducation et sciences cognitives ont affirmé depuis de nombreuses années (numérique ou pas numérique) : le modèle «exploration d’abord» est une meilleure façon d’apprendre.
L’article en anglais : Classes should do hands-on exercises before reading and video, Stanford researchers say | Stanford News Release
Quelle pédagogie à l’heure du numérique ?
Le numérique est-il seulement un outil ou dépasse-t-il ce cadre-là ? Transforme-t-il notre manière d’apprendre et de penser ? Doit-il nous amener à changer de pédagogie ? Voici deux ressources vidéos qui traitent à leur manière de ces questions.
Jean François Ceci, changer de pédagogie à l’ère du numérique :
Doit-on changer de pédagogie à l’ère du numérique ? | Edupronet
En marge de l’ICT4ALL 2015, salon international des TIC de Hammamet (Tunisie), s’est tenue la première conférence TED organisé autour de l’éducation TEDux, plus particulièrement sur le thème des « pratiques pédagogiques innovantes ». Cet événement a vu se succéder sur scènes des spécialistes en pédagogie et en utilisation des TICE.
Au cours de son intervention, Jean François Ceci a tenté de répondre à la question que de nombreux enseignants ayant intégré les TICE dans leur enseignement se posent : « Faut-il changer de pédagogie à l’ère du numérique ? ». Même si il ne propose pas de réponse nette est tranchée, l’enseignant universitaire en communication et usages du numérique, apporte quelques pistes de réflexion : sortir du cadre, rendre l’apprentissage plus actif, améliorer le taux de rétention via les pairs, individualiser l’apprentissage, différencier.
Vanessa Lalo : le numérique pour accompagner les apprentissages et « favoriser la prise en compte des intelligences multiples »
Dans cette série autour du sujet de la jeunesse et du numérique, Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialisée dans les jeux vidéo et les usages du numérique, décrypte pour nous les codes et les pratiques numériques chez les jeunes ; elle nous invite à savoir les « détourner » ou les « exploiter » au profit des apprentissages et tout simplement à comprendre comment le numérique fonctionne dans notre société. Une série à suivre sur ludomag.com.
Pour Vanessa Lalo :
«L’espace-temps de la classe va subir des changements au même titre que le numérique modifie notre perception de l’espace-temps : des temps courts, des temps longs adaptés à nos usages actuels et des espaces modifiables, modulables, proposant plusieurs lieux en un espace de classe, contribuant et cadrant tant l’individualité que le collectif (collaboration, temps d’échanges et de partage, temps de recherche ou de réflexion personnel).»
Source: La classe à l’heure du numérique : vers de nouvelles postures d’enseignement ? – Ludovia Magazine
Écoutez le Paris du XVIIIe siècle | CNRS Le journal
La musicologue Mylène Pardoen a reconstitué l’ambiance sonore du quartier du Grand Châtelet à Paris, au XVIIIe siècle. Présenté au salon de la valorisation en sciences humaines et sociales, à la Cité des sciences et de l’industrie, son projet associe historiens et spécialistes de la 3D.
Paris comme vous ne l’avez jamais entendu ! C’est l’expérience que propose la musicologue Mylène Pardoen, du laboratoire Passages XX-XXI, à travers le projet Bretez. Un nom qui n’a pas été choisi par hasard : la première reconstitution historique sonore conçue par ce collectif associant historiens, sociologues et spécialistes de la 3D, a en effet pour décor le Paris du XVIIIe siècle cartographié par le célèbre plan Turgot-Bretez de 1739 – Turgot, prévost des marchands de Paris, en étant le commanditaire, et Bretez, l’ingénieur chargé du relevé des rues et immeubles de la capitale.
Lire la suite : Écoutez le Paris du XVIIIe siècle | CNRS Le journal