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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

États- Unis : le commissariat aux archives au temps de Trump

20 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann

Dans des systèmes politiques où l’histoire adopte une géométrie variable, et au fur et à mesure que se dévoilent traîtres, agents de l’étranger, ennemis du peuple et autres renégats, l’image fixe est toujours en retard d’une purge ou d’une révision. D’où la tentation de la falsifier. En 1987, Alain Jaubert en détaillait les techniques (retoucher, détourer, découper, effacer) dans un ouvrage intitulé Le Commissariat aux Archives. Les photos qui falsifient l’histoire.

En 2020, dans son blog consacré à la politique américaine. Richard Hétu nous apprend que l’Administration nationale des archives et des documents américaine présente sous son toit une exposition sur le centenaire du mouvement des suffragettes qui inclut des photos de la marche des femmes organisée à Washington au lendemain de l’investiture de Donald Trump, le 21 janvier 2017.

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Or, comme le révèle le Washington Post, certaines des photos ont été modifiées pour obscurcir le nom de Trump sur des affiches critiquant le président ou des mots, y compris chatte et vagin, employés dans divers messages. D’aucuns ont trouvé le procédé indigne d’une institution comme les Archives nationales et plutôt digne de la Chine ou de la Corée du Nord.

Dans un premier temp, les responsables de l’agence ont justifié leur décision en faisant valoir qu’ils ne voulaient pas entrer dans la «controverse politique actuelle». Puis elles ont reconnu que c’était une erreur :

We made a mistake.

As the National Archives of the United States, we are and have always been completely committed to preserving our archival holdings, without alteration. pic.twitter.com/VTWOS4R7GY

— US National Archives (@USNatArchives) January 18, 2020

Source : La Photo du jour | Le blogue de Richard Hétu

Crédit photo : Photos Getty Images

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Le monde vu par « Le Monde » : quels pays ont fait la « une » depuis 1944 ?

2 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann

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DÉCRYPTAGESLes Décodeurs ont analysé les 23 315 « unes » du quotidien pour afficher, mois après mois, les pays qui ont le plus fait l’actualité, retraçant soixante-quinze ans d’histoire.

Il y a soixante-quinze ans, le 18 décembre 1944, paraissait le premier exemplaire du journal Le Monde, tout juste créé par Hubert Beuve-Mery sous l’impulsion du général de Gaulle. Un quotidien du soir résolument tourné vers la couverture des événements internationaux, comme la rédaction le montrera dès le premier numéro, sur lequel on lit que « la France et l’U.R.S.S. ont conclu un traité d’alliance et d’assistance mutuelle ».

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Ce sont trois quarts de siècle d’histoire de la planète, de conflits, de soulèvements populaires et de politique internationale que le journal a quotidiennement raconté à ses lecteurs. L’infographie ci-dessous retrace, mois par mois et année après année, les pays les plus mentionnés dans les titres des 23 315 « unes » du journal publiées depuis ce 18 décembre 1944.

A voir : Le monde vu par « Le Monde » : quels pays ont fait la « une » depuis 1944 ?

Classé sous :Publications, sur le web

Mickaël Bertrand : Porter l’histoire sur Instagram

20 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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 » Depuis quelques années, les ventes des manuels scolaires s’effondrent en France comme à l’étranger…. A l’inverse, la production de stories sur Instagram a été multipliée par 5 en seulement 2 ans et demi. Le nombre de stories publiées au mois de janvier 2019 a dépassé les 500 millions et l’application a désormais détrôné Snapchat auprès des adolescents ». Fort de cette réalité, Mickaël Bertrand, professeur d’histoire géographie  au lycée de Semur en Auxois (Côte d’Or) réalise des stories interactives d’histoire géographie sur Instagram. Son projet sera présenté au 11ème Forum des enseignants innovants à Paris le 23 novembre.

blankMickaël Bertrand aurait pu s’en tenir à son site, Historicophiles, d’une extraordinaire richesse. Développé au fil des années et totalement intégré à ses cours, Historicophiles propose des cours complets, des activités préparatoires aux chapitres du programme, et des modules de révision. Cerise Historicophiles propose aussi des analyses sur l’actualité. « Comme professeur d’histoire-géo, je suis persuadé que cela permet de monter que ces disciplines permettent de mieux comprendre le monde. Souvent les élèves ont des questions mais en classe on n’a pas forcément le temps d’y répondre si c’est hors programme ».

A ce site Historicophiles, Mickaël Bertrand ajoute maintenant un compte Twitter et des comptes sur Instagram et Snapchat. Ces deux applications appartiennent au continent numérique des adolescents et sont très peu explorés par les adultes.

-A lire : FEI11 : Mickaël Bertrand : Porter l’histoire sur Instagram

Photo : Café pédagogique

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Bruno Devauchelle : Soft Skills, une chanson douce (et numérique)…

20 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Une excellente chronique du non moins excellent Bruno Devauchelle que je vous invite à glisser sous le sapin (la chronique donc!) et dans les lectures pour bien démarrer 2020. Son introduction : 

Une des questions principales posées à tout système éducatif c’est son adéquation avec « la vraie vie ». Ainsi l’avenir des jeunes est-il à la base des questions que se pose tout responsable éducatif qui va se demander ce qu’il est, mais surtout comment faire en sorte de permettre aux jeunes d’y parvenir dans les meilleures conditions. Après une liste de savoirs, sont arrivés les référentiels de compétences qui désormais prennent le pas pour définir ce à quoi il convient de préparer les jeunes. La crainte du futur est parfois davantage présente chez les parents que chez les jeunes eux-mêmes. C’est pourquoi nombre d’adultes, poussés par les milieux professionnels, en particulier ceux des ressources humaines (développer l’employabilité), tentent de définir les compétences qui seront nécessaires dans les années qui viennent. Les grandes organisations internationales n’échappent pas à cette vague de publications sur le sujet. Aussi le monde de l’école, les enseignants, s’interrogent-ils sur leur place et leur rôle dans ce devenir.

— Lire sa chronique du Café pédagogique :  Bruno Devauchelle : Soft Skills, une chanson douce (et numérique)…

Crédit image en-tête : Pixabay License.Free for commercial use. No attribution required

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Publications

Aux Game Awards, victoire surprise de “Sekiro” avec son Japon féodal de fantasy

13 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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La cérémonie des Games Awards, avec ses prix décernés par un jury de médias et de critiques spécialisés, avait lieu le 12 décembre à Los Angeles.

”C’est un lauréat inattendu qui a arraché la victoire à la dernière minute, façon ninja”, s’amuse Kotaku. Sekiro : Shadows Die Twice, des studios japonais FromSoftware, a remporté le titre de “jeu de l’année” (ainsi que celui de “meilleur jeux d’action/aventure”).

Sekiro avait séduit les critiques depuis sa sortie en mars dernier, avec son Japon féodal de fantasy et ses mécanismes de combats fins et ardus. Mais la concurrence était rude, puisque le favori de cette édition était la création d’Hideo Kojima qui a tant fait parler d’elle : Death Stranding.

Source : Aux Game Awards, victoire surprise de “Sekiro” et succès pour “Disco Elysium”

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Comprendre les troubles de l’information

8 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Claire Wardle, chercheuse et directrice de First Draft, propose une classification minutieuse de ce qu’elle appelle le « trouble de l’information ». Cette expression désigne toute sorte de contenu mensonger qui pullule sur la toile: un écosystème complexe que le terme « fake news » n’arriverait plus à capturer.

Pour Claire Wardle, le premier pas pour combattre la pollution de l’information est d’en comprendre la grande complexité. Tel est l’objectif de son guide « Understanding information disorder ».

Ne les appelez pas « fake news »

Sur toutes les lèvres depuis son apparition médiatique en 2016, le terme « fake news » « n’arrive plus à capturer notre nouvelle réalité », explique Wardle. Les contenus mensongers qui circulent sur internet sont trop différents pour être réunis sous ce terme générique.

L’âge du « trouble de l’information »

Claire Wardle propose d’utiliser le terme information disorder, ou « trouble de l’information ». Cette expression permet de désigner toute sorte de contenu mensonger qui pullule sur la toile : propagande, mensonges, conspirations, rumeurs, canulars, contenus hyperpartisan, mèmes, vidéos et médias manipulés.

Mésinformation, désinformation et malinformation. Source: First Draft (https://firstdraftnews.org/latest/information-disorder-the-techniques-we-saw-in-2016-have-evolved/)
Mésinformation, désinformation et malinformation. Source: First Draft (https://firstdraftnews.org/latest/information-disorder-the-techniques-we-saw-in-2016-have-evolved/)

Claire Wardle décline ces troubles de l’information en en trois catégories, classifiées en fonction de leur degré de fausseté et de volonté de nuire :

  • la « mésinformation » (misinformation),
  • la « désinformation » (disinformation)
  • et la « malinformation » (malinformation).

Désinformation et mésinformation peuvent être divisées en sept différentes sous-catégories :

Source : First Draft (https://firstdraftnews.org/latest/information-disorder-the-techniques-we-saw-in-2016-have-evolved/)
Source : First Draft (https://firstdraftnews.org/latest/information-disorder-the-techniques-we-saw-in-2016-have-evolved/)

Pour aller plus loin et source de cet article : Cinquante nuances de désinformation

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Publications

Au-delà du fact-checking, cinq pistes pour renforcer l’éducation aux médias

28 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Suis-je le consommateur ou le produit ? Quels sont mes biais personnels ? Les jeunes doivent apprendre à s’interroger ainsi face lorsqu’ils naviguent sur Internet. Photo en-tête : Shutterstock

Article de Seth Ashley, Boise State University

Quand on parle d’éducation aux médias, on insiste souvent sur la vérification des informations et l’aptitude à détecter des canulars. Or il semble que les établissements scolaires devraient approfondir cette culture médiatique s’ils veulent aider leurs élèves à s’épanouir dans une société démocratique.

Départager faits et fictions est une compétence essentielle à l’engagement citoyen, mais les élèves ne peuvent être de bons « fact-checkers » que s’ils ont une compréhension plus large de la manière dont les informations sont produites et consommées à l’ère numérique. Voici cinq questions qu’il faut leur apprendre à se poser.

Qu’arrive-t-il aux médias traditionnels ?

Fort heureusement, les « fake news » ne représentent qu’une petite partie des informations que consultent la plupart d’entre nous.

Mais l’information en tant que telle (où des journalistes sont payés pour produire des reportages originaux sur les populations qui les entourent) disparaît, le déclin des revenus se combinant avec une réorganisation des entreprises de presse. Beaucoup de gens n’ont pas conscience de cette évolution. Des centaines de villes et régions ont perdu tous leurs médias locaux, et les journaux, imprimés ou numériques, font face à des licenciements et à des réductions d’effectifs.

Quel avenir pour les hebdomadaires régionaux ? (France 3).

La plupart des gens disent qu’ils s’informent à travers les réseaux sociaux même s’ils ne leur font pas vraiment confiance, et des sites comme Facebook et Google absorbent la majorité des revenus publicitaires sans produire le moindre contenu original.

Il est important d’éviter les fake news, mais il est plus important encore de rechercher les bonnes informations, de les lire et de les diffuser.

Cela signifie qu’il faut se passer de l’intermédiaire des réseaux sociaux et s’en tenir aux marques de presse établies qui font leurs propres reportages, peuvent répondre de leurs erreurs et réduisent le plus possible les conflits d’intérêts.

Comment l’information est-elle produite ?

Même à son meilleur niveau, l’information est une représentation de la réalité, et non la réalité en tant que telle. Les producteurs d’information qui s’efforcent désespérément de rendre compte des différents points de vue sur un sujet peuvent alors créer des équivalences trompeuses, comme c’est arrivé dans le débat sur le réchauffement climatique où seule l’une des parties s’appuie sur des preuves concrètes. L’obsession d’un équilibre de l’information sous-entendrait qu’il y a dans chaque histoire des positions antagonistes, qu’on peut mettre sur un pied d’égalité.

Les informations sont présentées de telle sorte qu’elles influencent la manière dont nous percevons les choses. Quand il s’agit d’élections, par exemple, la couverture du sujet fait en général la part belle à la compétition entre les candidats, presque sur le mode sportif. On se concentre beaucoup en effet sur les sondages et les scandales. L’attention portée aux politiques publiques réelles est souvent insuffisante. Les cadres du récit journalistique peuvent aussi fausser les représentations des minorités, ce qui peut créer et perpétuer des stéréotypes dommageables.

Quand on veut porter un regard critique sur l’information, on peut facilement se laisser guider par le désir d’éliminer les préjugés politiques. Mais pour acquérir un vrai recul médiatique, on devrait prendre plus en compte ces habitudes de production qui influencent le contenu même des informations diffusées.

Suis-je dans une « bulle de filtres » ?

Il est tentant de considérer les géants des médias numériques comme des services d’information neutres, donnant la priorité aux nouvelles les plus importantes. Mais c’est très loin de la réalité. Véritables codes secrets informatiques chargés de prédire ce qui va vous intéresser, les algorithmes sont automatiquement intégrés aux fils d’information, aux résultats de recherche, aux recommandations d’articles et aux sujets en vogue qu’on vous présente.

Les algorithmes basés sur la popularité peuvent amplifier des entreprises de désinformation de toutes sortes et une rhétorique extrémiste qui ne font qu’induire en erreur, semer la confusion, la colère et la division.

Les algorithmes reflètent aussi nos propres biais et peuvent renforcer nos préjugés – même ceux qui sont sans fondement – en nous présentant des discours plus radicaux que les nôtres. Les craintes au sujet des « bulles de filtres » créées par les algorithmes ont peut-être été exagérées, mais il est nécessaire de continuer à se méfier des biais de confirmation, où nous favorisons les informations qui correspondent à nos croyances.

Le web et la bulle de filtres (Reportage sur Arte Journal).

Suis-je le consommateur ou le produit ?

Dans l’économie numérique actuelle, la compétition pour attirer votre attention, la retenir et la convertir en argent se joue entre des entreprises valant plusieurs milliards de dollars, comme Facebook et Google. Vendre très cher de l’espace à des annonceurs est un modèle d’affaires centenaire, mais Internet donne un aspect pittoresque à la publicité de l’ère pré-numérique.

La traînée de données que vous laissez derrière vous en ligne et hors ligne vous rend aujourd’hui très précieux. Certains spécialistes du marketing numérique prétendent disposer de près de 5 000 données sur l’Américain moyen, comme nous l’a appris le scandale de Cambridge Analytica.

« Le business des données : combien vous coûterait Facebook sans publicité ? » (Les Echos).

On dit souvent que les données sont devenues une denrée bien plus précieuse que le pétrole et qu’elles sont utilisées pour manipuler nos comportements par le biais d’annonces commerciales ou de messages politiques.

Voilà qui est très loin des idéaux démocratiques des débuts d’Internet et une bonne culture des circuits de l’information implique de connaître ces coûts cachés, si l’on veut mûrir ses décisions et choisir à quoi nous accordons notre attention.

Comment contribuer à une société mieux informée ?

Comme me le demandent mes étudiants, pourquoi est-il si ardu d’obtenir des informations fiables ? C’est quelque chose qu’on a du mal à se représenter. Tels des poissons dans l’eau, nous sommes plongés dans un univers d’information, ce qui complique la simple réflexion à des alternatives. Mais avec un peu d’« imagination sociologique », nous pouvons faire un pas de côté et nous demander ce que nous voulons pour nous-mêmes et notre société. A quoi ressemblerait un environnement idéal à l’information ?

En considérant l’information comme un bien public, à l’instar de l’air ou de l’eau, on peut facilement voir en quoi nous pourrions tous bénéficier d’un écosystème d’information qui serait protégé, au moins en partie, des pressions commerciales toxiques. Investir dans des médias indépendants, publics et non partisans, ou à but non lucratif, concourt à une citoyenneté plus engagée. Beaucoup de gouvernements ont aussi accru leur surveillance des réseaux sociaux pour cibler la désinformation et protéger la vie privée.

L’éducation aux médias n’est pas la panacée mais, par quelques questions simples, nous pouvons déjà nous assurer que chaque citoyen dispose du bagage nécessaire pour naviguer dans le paysage médiatique et remplir ses missions de citoyen.


Traduit de l’anglais par Aurélie Djavadi.The Conversation

Seth Ashley, Associate Professor of Journalism and Media Studies, Boise State University

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Alix redonne vie aux pages charnières de l’histoire helvète – 24heures.ch

24 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Les auteurs ont su associer les ingrédients qui ont fait le succès de la série, avec des vues parfois inédites et spectaculaires de nos sites archéologiques, ici la Villa romaine d’Orbe-Boscéaz. Image: JACQUES MARTIN – Casterman 2019 CASTERMAN 2019
Les auteurs ont su associer les ingrédients qui ont fait le succès de la série, avec des vues parfois inédites et spectaculaires de nos sites archéologiques, ici la Villa romaine d’Orbe-Boscéaz. Image: JACQUES MARTIN – Casterman 2019 CASTERMAN 2019

Après Astérix qui y cherchait un edelweiss, un autre héros sorti tout droit de l’Antiquité césarienne vient désormais risquer sa peau en Helvétie : Alix.

Deux nouvelles BD font voyager chez nos ancêtres le jeune Gaulois de Jacques Martin, aujourd’hui repris par Marc Jailloux et Mathieu Bréda. Une épopée dans laquelle Alix et son ami Enak arrivent en ambassadeurs de César dans un Plateau et des montagnes suisses encore loin d’être sous le joug de la pax romana.

«C’est une période pour laquelle nous manquons encore de repères, avance l’archéologue Christophe Goumand, conseil d’un des albums et auteur du deuxième opus de vulgarisation scientifique qui l’accompagne. Il reste un trou dans nos connaissances sur la façon dont la région s’est romanisée. On suppose que ça s’est fait de manière relativement pacifique, mais on voit aussi apparaître les peuples du Valais sur la liste des victoires d’Auguste… Là, Alix nous permet d’avoir une visualisation de ce qui a pu se passer, même si cela reste une démarche d’artistes.»

Démarche saluée des professionnels. Le Musée romain d’Avenches consacre d’ailleurs sa nouvelle exposition temporaire au voyage d’Alix. Des planches originales permettent de se plonger dans le processus de création, face aux artéfacts archéologiques et aux connaissances scientifiques.

«ALIX EN HELVÉTIE» : A voir au Musée romain d’Avenches du 01.11 au 15.03. www.aventicum.org

Source : Culture: Alix redonne vie aux pages charnières de l’histoire helvète – 24heures.ch

Classé sous :Médias et technologies, Publications

L’éducation aux médias… pour qui? Pourquoi?

23 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

rtsww-a-d.rts.ch/la-1ere/programmes/medialogues/2019/medialogues_20191123_standard_l-education-aux-medias-pour-qui-pourquoi_10768182-0ccc-4d77-9547-78f8822c5f2a-128k.mp3

La seizième édition de la semaine des médias battra son plein en Suisse romande, du 25 au 29 novembre 2019. Des milliers d’écoliers en profiteront pour consacrer quelques heures d’études aux médias, aux images, au numérique. Il s’agit aussi de « mettre en œuvre les objectifs MITIC du Plan d’études romand », selon le site internet e-media, le site romand de l’éducation aux médias. La conseillère d’Etat vaudoise Cesla Amarelle explique dans Médialogues pourquoi elle a fait de cette éducation au numérique une de ses priorités, tandis que Tatjana Bapst et Ajda Budak, deux collégiennes fribourgeoises de St-Michel, racontent leurs manières de s’informer.

Classé sous :Médias et technologies

Les séries, cette culture populaire qui nous éduque

19 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Les séries sont une nouvelle école de philosophie. C’est la thèse soutenue par la philosophe Sandra Laugier dans son ouvrage « Nos vies en séries ». Un livre qui place ce genre au cœur de la culture populaire d’aujourd’hui.

Selon Sandra Laugier, la série, qui a longtemps été considérée comme un sous-genre un peu débilisant, est devenue LE cœur de la culture populaire et en tant que tel une source essentielle d’éducation morale, sociale et politique. Il a même supplanté le cinéma pour Sandra Laugier.

Ce qui fait des séries des outils d’éducation politique et morale, c’est aussi qu’elles donnent des rôles majeurs aux minorités: qu’elles soient de genre, de sexualité, raciales ou sociales.

L’ouvrage : « Nos vies en séries, Philosophie et morale d’une culture populaire », Sandra Laugier (Editions Flammarion).

La chronique culturelle de La Matinale : Les séries, cette culture populaire qui nous éduque – rts.ch

Crédit photo : Photo par Tina Rataj-Berard sur Unsplash

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