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Histoire Lyonel Kaufmann

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Résultats de la recherche pour : Génocide

DOSSIER – Le génocide arménien, 1915-2015

4 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

En octobre 2015, nonfiction.fr consacrait un dossier au Genocide arménien commis il y cent ans. Trois articles qu’il convient de lire.

  

Le dossier : http://www.nonfiction.fr/article-7754-dossier__le_genocide_armenien_1915_2015.htm

Le génocide des Arméniens en perspective

  

Cent ans après le premier génocide du XXe siècle, Mikaël Nichanian dresse un bilan de l’état actuel des connaissances sur le génocide arménien. Il s’interroge plus largement sur le processus génocidaire, sa construction dans la durée, ses conséquences à moyen et long termes tout en évoquant les difficultés de l’historien dans l’appréhension de tels faits. À l’heure du négationnisme, cet ouvrage rappelle que le génocide a touché la quasi-totalité des deux millions d’Arméniens de l’Empire ottoman, et qu’il est le seul belligérant de la Première guerre mondiale à être directement l’instigateur de la mort de deux tiers des victimes civiles sur son propre territoire.

La suite de l’article : http://www.nonfiction.fr/article-7704-le_genocide_des_armeniens_en_perspective.htm

Plaidoyer pour un peuple assassiné

  

1915 : le génocide arménien fait près de 1,3 million de morts. La date, le chiffre, et les mots sont connus, mais l’histoire l’est-elle vraiment ? C’est la question que l’on se pose en refermant le livre de Michel Marian. L’histoire du génocide arménien est plus complexe que celle connue par le grand public. La déportation et le massacre des Arméniens par les Jeunes-Turcs pendant la Première Guerre mondiale constitue le commencement d’une douloureuse histoire mémorielle entourée d’indignation, de silence, d’oubli, de négation, d’espoir.
La suite de l’article : http://www.nonfiction.fr/article-7705-plaidoyer_pour_un_peuple_assassine.htm

ENTRETIEN – Le génocide arménien en Bande Dessinée – avec Laurent Mélikian

   

 En 2015, 100 ans après le déclenchement de l’extermination des Arméniens dans l’empire ottoman, sont parus deux albums sur le sujet. Dans cet entretien publié en version illustrée par notre partenaire Cases d’Histoire, Laurent Mélikian, qui a dirigé l’un de ces livres, revient sur la représentation du génocide dans la bande dessinée. Journaliste et critique de bandes dessinées, il a collaboré à L’Événement du Jeudi, BoDoï, L’Écho des Savanes. Français d’origine arménienne par son grand-père paternel, il est cofondateur d’un festival de bande dessinée en Arménie.
L’interview : http://casesdhistoire.com/le-genocide-armenien-en-bd-dialogue-avec-laurent-melikian/

Classé sous :Histoire active, Histoire savante

Reconnaissance du génocide arménien, une histoire en marche | Slate

12 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Femme arménienne | American Committee for Relief in the Near East via Wikipedia Commons License

Dans son essai, Michel Marian, philosophe d’origine arménienne et partisan du dialague arméno-turc, retrace le parcours des Arméniens dans la nommination du génocide. Il y mélange regard personnel et expérience de tout un peuple. Slate nous offre le compte-rendu de cet essai.

En cette année de commémoration du centenaire, publications, colloques et émissions retracent cette histoire longtemps oubliée, aujourd’hui encore mal connue. Michel Marian ne propose pas de retracer l’histoire du génocide arménien en faisant un récit des événements, mais en présentant une réflexion sur l’ensemble des débats, des questionnements et des controverses qui l’entourent. En ce sens, il s’adresse à tous ceux qui veulent partager cette «mémoire outragée», selon l’expression utilisée par le sous-titre de l’ouvrage.

A lire : Reconnaissance du génocide arménien, une histoire en marche | Slate

Classé sous :Histoire savante, Publications

Le génocide arménien en BD : dialogue avec Laurent Mélikian | Cases d’Histoire

1 septembre 2015 by Lyonel Kaufmann

100 ans après le déclenchement de l’extermination des Arméniens dans l’empire ottoman, il convenait de réfléchir à sa représentation dans la bande dessinée. La publication récente de deux albums sur le sujet est l’occasion pour Laurent Mélikian, qui a dirigé l’un de ces livres, de répondre aux questions de Cases d’Histoire. Journaliste et critique de bandes dessinées, il a collaboré à L’Événement du Jeudi, BoDoï, L’Écho des Savanes. Français d’origine arménienne par son grand-père paternel, il est cofondateur d’un festival de bande dessinée en Arménie.

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Laurent Mélikian voit la BD comme un outil pédagogique :

Par ailleurs je crois à la bande dessinée en tant qu’outil pédagogique. Varto, Le fantôme arménien et d’autres œuvres peuvent être utilisés par des enseignements pour aborder le génocide des Arméniens en classe. À ce chapitre, j’ai participé avec le scénariste Laurent Galandon et l’historienne Laure Piaton à l’exposition itinérante « Surtout n’en oubliez aucun, regards dessinés sur les génocides », produite par le Centre du patrimoine arménien de Valence. À partir d’un corpus d’une vingtaine de bandes dessinées, l’exposition explique les spécificités et les points communs de l’élimination des Juifs, Tsiganes, Arméniens, Cambodgiens et Tutsi. Tous les jours nous voyons malheureusement à quel point il est urgent de mieux informer particulièrement les jeunes sur ces drames.

(Via Le génocide arménien en BD : dialogue avec Laurent Mélikian | Cases d’Histoire)

Classé sous :Médias et technologies, Outils enseignement, sur le web

Il y a cent ans : le génocide des Arméniens (24 avril 1915)

26 avril 2015 by Lyonel Kaufmann

Trois régimes, entre la fin du XIXe siècle et le début des années 1920, ont œuvré à la destruction du peuple arménien : le sultanat ottoman, le gouvernement des Jeunes-Turcs et le pouvoir kémaliste. Mais c’est au cœur de la Première Guerre mondiale, en 1915, que débute véritablement le premier génocide du XXe siècle. Le point sur les publications de ces derniers jours consacrées au Génocide des Arméniens.

Morgenthau336

Cadavres d’Arméniens : photo prise par l’Église apostolique arménienne et transmise à Henry Morgenthau, 1915, près d’Ankara. Publiée en 1919 dans Mémoires de l’ambassadeur Morgenthau, l’ambassadeur américain écrit en légende : « Ceux qui sont tombés sur le chemin. Des scènes similaires étaient chose commune à travers toutes les provinces arméniennes, au printemps et à l’automne 1915. La mort dans toutes ses formes – massacres, famines, épuisement – détruisit la grande partie des réfugiés. La politique turque était l’extermination sous couvert de déportation. »

« Morgenthau336 » par Henry Morgenthau — Ambassador Morgenthau’s Story Doubleday, Page p314, (http://net.lib.byu.edu/estu/wwi/comment/morgenthau/images/Morgen50.jpg). Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons – http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Morgenthau336.jpg#/media/File:Morgenthau336.jpg.

Le 24 avril 1915 marque le début du génocide avec l’arrestation de plusieurs centaines d’intellectuels, de notables et de dirigeants politiques arméniens à Constantinople et leur déportation et exécution dans des conditions absolument inouïes de terreur et de violence. Jusqu’à un million et demi de personnes ont alors péri, soit près des deux tiers des Arméniens vivant sur le territoire de la Turquie.

Les origines du génocide des Arméniens

Instruction of the Ministery of the Interior on april 24

La circulaire 3052 du 24 avril 1915 signée par le ministre de l’intérieur Talaat Pacha ordonne aux autorités militaires et aux administrations de l’ensemble de l’Empire ottoman d’arrêter les élites arméniennes locales. C’est l’acte fondateur du démarrage des massacres de masse et le 24 avril 1915 est très rapidement retenu comme date du début des opérations

« Instruction of the Ministery of the Interior on april 24 » par Mehmed Talat (1874–1921) — Ottoman Archives. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons – http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Instruction_of_the_Ministery_of_the_Interior_on_april_24.png#/media/File:Instruction_of_the_Ministery_of_the_Interior_on_april_24.png

La Vie des Idées a interrogé Vincent Duclert, historien qui enseigne à l’EHESS. Il vient de faire paraître, chez Fayard, La France face au génocide des Arméniens (2015).

V. D. : Il y a dans l’Empire ottoman – très clairement à partir de 1913, avec le coup d’État des Jeunes-Turcs autoritaires qui prennent le pouvoir – une volonté d’extermination des Arméniens ottomans. Plusieurs raisons expliquent cette volonté et, ensuite, cette planification, qui sera menée à son terme dans le cadre de la guerre, qui va aider à la réalisation de l’extermination.

Il y a d’abord des raisons idéologiques, puisque, dès la fin du XIXe siècle, les Arméniens deviennent l’ennemi intérieur : il y a un vocabulaire issu du darwinisme social désignant les Arméniens comme des « microbes », des éléments à rejeter, à détruire. Il y a aussi le fait que le peuplement arménien est concentré dans les vilayets (provinces) du centre de l’Anatolie. Or ce sont ces provinces que l’élément turc de l’Empire ottoman veut reprendre à son compte, pour régénérer l’Empire par la « turcification ». Il s’agit de mobiliser les forces turques pour transformer l’Empire en une forteresse turque, notamment contre les attaques des puissances européennes qui tentent de soumettre l’Empire ottoman à leur profit.

Il y a le fait que les Arméniens sont une population vulnérable, une population loyale, qui n’a pas de capacité de résistance à cette persécution sans fin qui commence au milieu du XIXe siècle. Il y a enfin, dans l’Empire ottoman, une sorte d’« acculturation » au processus d’extermination des Arméniens. Il faudra l’élément décisif, c’est-à-dire la volonté politique de mettre en œuvre une Organisation spéciale destinée à exterminer les Arméniens – soit sur les routes de la déportation, soit dans des camps de concentration – pour aboutir au premier génocide du XXe siècle.

(Source : 1915 : le génocide des Arméniens – La Vie des idées)

Ce que les puissances européennes et les autres savaient dès 1915

Un mois après ce qui est considéré comme le début du génocide, c’est-à-dire le 24 avril 1915,

les trois puissances de l’Entente – Russie, France, Angleterre – émettent une déclaration solennelle attestant du fait qu’un crime « contre l’humanité et contre la civilisation » (c’est la première fois qu’on emploie cette expression) est en cours dans l’Empire ottoman. Et, puisqu’il y a crime, les puissances de l’Entente annoncent qu’elles poursuivront en justice les responsables unionistes de ce crime contre l’humanité.

Il y a donc très clairement une connaissance par le monde et par les belligérants de ce qui se passe. Les Allemands, qui sont les alliés de l’Empire ottoman, connaissent très précisément l’ampleur de la déportation et les massacres qui se déroulent sur les routes de la déportation. Tous les observateurs présents de nations neutres, comme les États-Unis et la Suisse, ainsi que des diplomates et missionnaires allemands qui défient leur gouvernement, révèlent cette mise en œuvre de l’extermination, mais il n’y a pas d’objectif de guerre visant le génocide, le sauvetage des rescapés, par exemple. La France ne mène qu’une seule opération, celle du Musa Dagh, qui sera connue ensuite parce que le grand romancier allemand Franz Werfel en fera un roman, intitulé Les Quarante jours du Musa Dagh (1933).

(Source : 1915 : le génocide des Arméniens – La Vie des idées)

Qui reconnaît aujourd’hui le génocide des Arméniens ?

Une vingtaine de pays, dont la France et la Russie, reconnaissent aujourd’hui le génocide arménien (voir la liste exhaustive des pays et institutions internationales reconnaissant le génocide des Arméniens).

En Suisse, le Conseil national (contre l’avis du Conseil fédéral) a reconnu le génocide arménien en 2003, tout comme le Canton de Genève et le Grand Conseil vaudois ultérieurement.

Pour la première fois, à l’occasion des commémorations, l’Allemagne a reconnu le ‘génocide’ arménien par la voix de son président Joachim Gauck, lors d’une cérémonie religieuse à Berlin,100 ans jour pour jour après les massacres.

«Nous devons également, nous Allemands, faire notre travail de mémoire», a déclaré Joachim Gauck. Il a évoqué «une coresponsabilité, et même, potentiellement, une complicité (de l’Allemagne) dans le génocide des Arméniens».

(Source : Le président allemand reconnaît le génocide arménien – rts.ch – Monde)

Le mercredi 22 avril 2015, le parlement autrichien a également reconnu symboliquement le génocide. Le Parlement européen l’a fait en 1987 déjà et a encore appelé cette semaine la Turquie à le reconnaître. (Source : Centenaire du génocide arménien : C’est quoi un génocide? – Monde – tdg.ch)

L’attitude de la Turquie

Au début de cette année 2015, le gouvernement turc a envoyé des invitations annonçant que la Turquie célèbrerait avec un jour d’avance le centenaire de la grande bataille de Gallipoli, commémorée en Australie tous les 25 avril. Pour Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris et grand connaisseur de la Turquie.

«Faire coïncider ces deux dates ne doit évidemment rien au hasard. Pour le président Erdogan, célébrer Gallipoli le même jour que les commémorations du génocide arménien est une manière de vider ce dernier de son sens. Pour les Arméniens, c’est évidemment une insulte insupportable.»

Reste que, selon Hamit Bozarslan, la société turque d’aujourd’hui n’est pas monolithique dans le refus de reconnaître le génocide arménien :

«En fait, la population est divisée en trois groupes très inégaux à ce sujet. D’abord, il y a une petite minorité libérale et intellectuelle très courageuse qui reconnaît le génocide. Puis il y a une majorité de Turcs qui sait ce qui s’est passé mais ne veut pas en parler. Enfin, il y a l’establishment politique qui assume ce qui s’est passé, mais refuse de reconnaître le génocide: c’est le courant négationniste.»

(Source : 24 avril 1915: La bataille des Dardanelles occulte le génocide arménien – Monde – tdg.ch)

Pour aller plus loin : http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web

Le premier génocide contemporain a-t-il eu lieu à Sotchi, avec le massacre des Circassiens le 21 mai 1864? | Slate.fr

8 février 2014 by Lyonel Kaufmann

A l’occasion des Jeux de Sotchi vous entendrez peut-être parler de la cause circassienne. Il ne s’agira pas de revendications de gens du cirque. Les Circassiens, ou encore Tcherkesses (selon l’étymologie arabe), sont des guerriers montagnards dont le premier royaume fut établi au IVe siècle avant JC dans une région de 100.000 km², aujourd’hui éclatée entre les Etats russe et géorgien. Et, à la veille des JO, la diaspora circassienne compte bien faire entendre son combat pour la reconnaissance du massacre de son peuple, perpétré il y a cent cinquante ans à l’endroit même où se dérouleront les Jeux d’hiver en Russie.

Les Montagnards quittant l’aoul, Pyotr Nikolayevich Gruzinsky (1872) via Wikimedia Commons

Après un siècle de résistance à l’impérialisme tsariste, au prix de la vie de 800.000 des leurs, les douze tribus circassiennes sont en partie exterminées à Sotchi, par Alexandre II, le 21 mai 1864. Un million d’entre eux sont alors poussés à l’exode vers l’Empire ottoman, parmi lesquels 200.000 vont mourir de faim, de maladie ou de fatigue.

La suite : Le premier génocide contemporain a-t-il eu lieu à Sotchi, avec le massacre des Circassiens le 21 mai 1864? | Slate.fr.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Les enfants dans la Shoah, 1933-1945, au cœur du génocide

2 août 2012 by Lyonel Kaufmann

See on Scoop.it – histoire

Un million et demi d’enfants juifs de moins de 15 ans ont été assassinés en Europe durant la Shoah. Le fondement de cette mise à mort des victimes ne repose que sur le crime d’être né et sur lui seul. Heinrich Himmler dans un discours prononcé à Posen en octobre 1943 déclare : « Je ne me sentais en effet pas le droit d’exterminer les hommes […] et de laisser grandir les enfants qui se vengeraient sur nos enfants et nos descendants. Il a fallu prendre la grave décision de faire disparaître ce peuple de la terre. » De ces enfants, il nous est parvenu des lettres, récits, journaux, dessins, témoignages intimes et spontanés.
See on enfants-shoah.memorialdelashoah.org

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Turquie : on commémore le début du génocide arménien

27 avril 2011 by Lyonel Kaufmann

Pour la deuxième année consécutive, des manifestations ont commémoré, en Turquie, le «24 avril 1915», début du génocide des Arméniens de l’Empire ottoman. Mais cette année, ces manifestations ne sont pas restées circonscrites à Istanbul, cinq autres villes (Ankara, Bodrum, Bursa, Diyarbakır et Izmir), ont accueilli des commémorations similaires.

Pour le blog Observatoire de la Vie Politique Turque :

«Cette évolution est sans doute le résultat des mutations politiques qui se sont produites au cours de la dernière décennie, et qui ont vu la société turque remettre en cause ou tout au moins questionner un certain nombre de tabous de l’Histoire officielle.»

Et on ne peut que s’en réjouir.

viaLe « 24 avril 1915» commémoré pour la deuxième année consécutive en Turquie. | Observatoire de la Vie Politique Turque.

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Génocide juif et école: visiter Auschwitz n’est pas forcément l’idéal

17 octobre 2010 by Lyonel Kaufmann

Je ne suis pas convaincue de l’importance décisive de ces voyages à Auschwitz pour les lycéens, mais si on tient à les faire, que ce soit dans des conditions de fort soutien des jeunes, avec du temps pour penser, discuter, exprimer des émotions et des pensées. Avec des groupes réduits de 20 à 30 personnes et un accompagnement solide et dense d’adultes bien préparés. L’important, dans un tel voyage, c’est de rencontrer une écoute et une parole humaines, qui puissent structurer des émotions tumultueuses et les canaliser dans un sens qui ne soit pas désespérant. Mais je m’inscris en faux contre cette conviction, qui a rendu le voyage à Auschwitz incontournable, au point d’en faire un rite d’initiation pour les grands adolescents. Il existe toutes sortes d’autres possibilités, qui permettent des parcours cognitifs et sensibles plus consistants. Un cycle de films peut être plus dense qu’un voyage, une visite dans un Musée de la résistance et de la déportation permet de bénéficier de services pédagogiques.

Génocide juif et école: visiter Auschwitz n’est pas forcément l’idéal

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Comment, le 7 avril 1994, une faction a-t-elle décidé et engagé le génocide tutsi ? Le livre d’

29 septembre 2010 by Lyonel Kaufmann

Comment, le 7 avril 1994, une faction a-t-elle décidé et engagé le génocide tutsi ? Le livre d’André Guichaoua enquête sur les stratégies étatiques génocidaires mises en œuvre par un gouvernement extrémiste après qu’il eut éliminé les autorités légitimes.

André Guichaoua, Rwanda, de la guerre au génocide. Les politiques criminelles au Rwanda (1990-1994), Paris, La Découverte, 2010, 622 p., 29 €.

L’ouvrage qu’André Guichaoua consacre au génocide tutsi, perpétré en 1994, est l’aboutissement de quinze années d’enquêtes, menées notamment au Rwanda dans le cadre du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Le principal mérite de cette somme est d’avoir établi comment le génocide a été décidé et organisé, en quelques jours, par une faction d’autorités politiques et militaires qui s’était emparée du pouvoir.

Rwanda : la marche au génocide – La vie des idées

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Rwanda : de la guerre au génocide

29 septembre 2010 by Lyonel Kaufmann

Comment, le 7 avril 1994, une faction a-t-elle décidé et engagé le génocide tutsi ? Le livre d’André Guichaoua enquête sur les stratégies étatiques génocidaires mises en œuvre par un gouvernement extrémiste après qu’il eut éliminé les autorités légitimes.

André Guichaoua, Rwanda, de la guerre au génocide. Les politiques criminelles au Rwanda (1990-1994), Paris, La Découverte, 2010, 622 p., 29 €.

L’ouvrage qu’André Guichaoua consacre au génocide tutsi, perpétré en 1994, est l’aboutissement de quinze années d’enquêtes, menées notamment au Rwanda dans le cadre du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Le principal mérite de cette somme est d’avoir établi comment le génocide a été décidé et organisé, en quelques jours, par une faction d’autorités politiques et militaires qui s’était emparée du pouvoir.

Le compte-rendu : Rwanda : la marche au génocide – La vie des idées.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Génocide, Rwanda

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