100 ans après le déclenchement de l’extermination des Arméniens dans l’empire ottoman, il convenait de réfléchir à sa représentation dans la bande dessinée. La publication récente de deux albums sur le sujet est l’occasion pour Laurent Mélikian, qui a dirigé l’un de ces livres, de répondre aux questions de Cases d’Histoire. Journaliste et critique de bandes dessinées, il a collaboré à L’Événement du Jeudi, BoDoï, L’Écho des Savanes. Français d’origine arménienne par son grand-père paternel, il est cofondateur d’un festival de bande dessinée en Arménie.
Laurent Mélikian voit la BD comme un outil pédagogique :
Par ailleurs je crois à la bande dessinée en tant qu’outil pédagogique. Varto, Le fantôme arménien et d’autres œuvres peuvent être utilisés par des enseignements pour aborder le génocide des Arméniens en classe. À ce chapitre, j’ai participé avec le scénariste Laurent Galandon et l’historienne Laure Piaton à l’exposition itinérante « Surtout n’en oubliez aucun, regards dessinés sur les génocides », produite par le Centre du patrimoine arménien de Valence. À partir d’un corpus d’une vingtaine de bandes dessinées, l’exposition explique les spécificités et les points communs de l’élimination des Juifs, Tsiganes, Arméniens, Cambodgiens et Tutsi. Tous les jours nous voyons malheureusement à quel point il est urgent de mieux informer particulièrement les jeunes sur ces drames.
(Via Le génocide arménien en BD : dialogue avec Laurent Mélikian | Cases d’Histoire)
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