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Revue de presse : Les Raisins de la colère en version restaurée au cinéma dès aujourd’hui
Le film américain Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath), réalisé par John Ford en 1940 sera en salles en version restaurée dès le 20 avril 2016. Sorti sur les grands écrans français le 31 décembre 1947, ce film est une adaptation du roman éponyme de John Steinbeck du même nom, publié en 1939 et récompensé du prix Pulitzer l’année suivante.
via Actualitté : Les Raisins de la colère en version restaurée, au cinéma dès aujourd’hui
85.000 films historiques gratuits et disponibles
https://www.youtube.com/watch?v=XjFnVTxteDs
Après le succès des 700 films rares et gratuits disponibles ici, nous avons trouvé un nouveau trésor, offert à tous, encore une fois. Ce trésor renferme rien de moins que 85000 films historiques offerts par Pathé British. On peut trouver par exemple le bombardement d’Hiroshima, la marche de Neil Armstrong sur la lune, l’enterrement de la reine Victoria, le vol transatlantique de Lindbergh ou encore le premier discours de Hitler en devenant le chancelier allemand en 1933.
Autrement dit, les archives vont de 1896 à 1976 et c’est une mine d’images, contenant des films représentants les moments les plus importants de ces 100 dernières années.
Revue de presse : Les Inrocks – « Les victimes de l’histoire en appellent plus à la connaissance qu’à la reconnaissance »
Un extrait de « Shoah » de Claude Lanzmann
Grand historien de la seconde guerre mondiale, auteur d’essais décisifs sur la mémoire de Vichy – Le syndrome de Vichy de 1944 à nos jours, Vichy, un passé qui ne passe pas -, Henry Rousso s’interroge aujourd’hui sur les usages actuels de l’histoire et les politiques de mémoire en France. Son livre important, Face au passé, essai sur la mémoire contemporaine (Belin) tente de comprendre le sens d’un investissement collectif inédit pour prendre en compte, les séquelles des traumatismes du passé. Un plaidoyer vif pour la connaissance du passé, intégrant elle-même la question du silence des victimes.
L’entretien d’Henry Roussy par les Inrocks : Les Inrocks – « Les victimes de l’histoire en appellent plus à la connaissance qu’à la reconnaissance »
Revue de presse : Voyages au front (La France en guerre 1914-1915), Edith Wharton | LA GRANDE GUERRE EN DESSINS
Le 1er août 1914, Edith Wharton, installée en France depuis 1907, est à Paris. « L’air est lourd de rumeurs », les nouvelles de la veille sont mauvaises. Elle décrit cette matinée avec « partout l’atmosphère [qui] s’alourdit d’une appréhension grandissante ».
Dans l’après-midi, elle observe les badauds devant les affiches de « Mobilisation générale », calmes et peu nombreux. C’est un bouleversement pour une nation entière mais aussi pour cette femme libre, aimant profondément la France, américaine de naissance et sensible à la beauté des arts et de la littérature du vieux continent.
Lorsque la guerre éclate, Edith Wharton a 52 ans. Elle est l’auteure à succès d’une œuvre décrivant le monde qu’elle connait le mieux : le sien. En 1913, elle a gagné définitivement sa liberté au prix d’un divorce, peu courant pour l’époque.
Durant la guerre, elle effectuera 6 voyages sur le front qui sont présentés par LA GRANDE GUERRE EN DESSINS
Voyages au front (La France en guerre 1914-1915), Edith Wharton | LA GRANDE GUERRE EN DESSINS
Revue de presse : La classe inversée en Histoire pour « redonner à l’élève le plaisir de travailler » » VousNousIls
Alexandre Balet a mis en place une forme originale de classe inversée. Les élèves ont le choix des « blocs d’apprentissage ». Pour « retrouver le plaisir de travailler ».
Au fil du temps, le projet d’A. Balet finit par dépasser le simple visionnage en amont d’une vidéo. L’enseignant a créé un système basé sur des “blocs d’apprentissage”.
Un bloc d’apprentissage correspond à une séance. Ensemble, plusieurs blocs forment une séquence pédagogique (chapitre). “Dans chaque bloc, il y a 3 étapes : ‘avant la classe’, ‘pendant la classe’ et ‘après la classe’. Pour chaque étape, il y a des activités à réaliser’”, décrit A. Balet.
“L’originalité tient dans le choix donné aux élèves : ils vont pouvoir faire ces blocs d’apprentissage dans l’ordre qu’ils souhaitent, et non suivant un plan linéaire. Ce qui les motive énormément”, indique l’enseignant.
Dans chaque bloc, “les activités sont également au choix. Ce sont des ‘parcours’ qui permettent de travailler les mêmes compétences, mais avec des niveaux de difficulté et des thèmes différents”.
Un exemple ici convaincant de classe inversée et en histoire.
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Revue de presse : Le site L’Histoire par l’Image offre une nouvelle version plus lisible, plus intuitive et plus connectée à l’écosystème RMN-GP
Dans la continuité de la refonte des différents sites internet de la galaxie ‘‘Grand Palais’’ engagée depuis 2013, L’Histoire par l’Image se renouvelle à son tour dans une version dévoilée le mercredi 13 avril 2016. Dans un souci de modernisation et d’ergonomie, le site a été totalement refondu et réactualisé afin de correspondre aux nouveaux usages du web.
La refonte concerne à la fois la technologie utilisée pour gérer l’interface, l’ergonomie du site qui facilite la prise en main par l’utilisateur, et l’identité même du site, grâce à un nouveau design et à un nouveau logo. La lisibilité des études se voit donc améliorée, les outils de navigation sont optimisés, la richesse du contenu, toujours grandissant, est plus largement mis en avant en renforçant l’offre cross-média. Le site s’en trouve donc plus simple d’accès et plus intuitif et est désormais adapté aux interfaces mobiles (responsive design).
De plus, L’Histoire par l’image renouvelé s’intègre plus facilement dans l’écosystème numérique de la Rmn-GP, permettant à un autre site de la galaxie de récupérer tout ou partie des informations.
Service public entièrement gratuit, L’Histoire par l’image s’adresse à tous, famille, amateur d’art et d’histoire, enseignant, élèves, étudiants… pourvu que l’on désire accroître ses connaissances historiques et artistiques, en découvrant les collections des musées et des fonds d’archives. Mis en ligne en novembre 2001, le site propose à ce jour plus de 1 335 études portant sur 2 466 œuvres des collections nationales, accompagnées de 119 animations audiovisuelles. Il compte plus de 3,2 millions de visites par an et pour tout lire, il faudrait 5 308 heures, soit 221 jours complet !
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Des manuels scolaires au service du Sonderfall helvétique (1911-2011) | Revue des sciences de l’éducation de McGill
Dans le cadre de mon travail de thèse, j’ai eu l’occasion en 2012 de participer à un colloque à l’Université de Laval consacré aux didactiques de l’histoire et de la géographie. Ce colloque a ensuite donné lieu à un appel à contribution auquel j’ai répondu (en 2014 si ma mémoire est bonne). L’article soumis a été accepté par le comité de lecture. Ce numéro a été mis en ligne fin mars 2015. Mon article ainsi que celui des autres participants à ce numéro est consultable en ligne. Bonne lecture !
Dans le dernier quart du 19e siècle, les forces politiques bourgeoises au pouvoir en Suisse construisent une conception du monde helvétique évacuant la conflictualité de classe. Pour leur part, les manuels d’histoire du primaire et du secondaire du canton de Vaud offrent un laboratoire privilégié concernant le fonctionnement et la construction de ce discours. Ce Sonderfall helvétique (exception suisse) trouvera sa forme canonique à la fin des années 1930. Remis en cause brièvement, dans les manuels scolaires, à partir de la fin des années 1970, il retrouvera de la vigueur dès le début des années 1990. L’étude des légendes nationales permet d’observer le fonctionnement de ce discours, vecteur important de notre psyché collective qui nous empêche d’aborder sereinement nos rapports avec le monde extérieur.
Il est à noter que si la thèse est consacrée aux manuels publiés dans le canton de Vaud de 1938 à 1998, le travail a été étendu jusqu’à la dernière collection utilisée dans le canton de Vaud depuis 2011.
17.000 œuvres d’art à découvrir sur le site du musée Boijmans de Rotterdam
Depuis le 7 avril 2016, plus de 17 000 œuvres d’art de la collection du Musée Boijmans Van Beuningen sont présentées dans un nouveau portail collection totalement remanié et enrichi. Ce portail sera progressivement enrichi de nouvelles oeuvres parmi les 145 000 amassées par le musée depuis sa création en 1849.
Le Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam dispose d’une collection riche et diverse constituée depuis plus de 165 ans. Cette collection contient plus de 145 000 objets, mais seulement 8% d’entre eux (11 600) sont exposés dans les galeries du musée. En ligne, les internautes et mobinautes du monde entier peuvent dorénavant accéder à 11.7% de cette collection.
En savoir plus : http://www.club-innovation-culture.fr/archeovision-3d-amarna-cite-disparue–crowdsourcing/
Nicolas Werth et la révolution russe
En 1997, Nicolas Werth a publié dans la collection «Découvertes Gallimard» La Russie en révolution. L’idée fondamentale de Werth est de montrer la multiplicité des révolutions qui agitent le pays tout au long de l’année, sans lire l’ensemble du processus à la lumière de sa conclusion bolchevique. Dans La Révolution russe, une histoire française, Eric Aunoble pose le jugement suivant sur cet ouvrage :
«Pour la première fois, on sort totalement de la scansion en deux temps – Février/Octobre – qui rythmait tous les récits, pour redécouvrir le foisonnement de discussion et d’organisation qui avait saisi toute la société russe, faisant de l’ex-empire des tsars «le pays le plus libre du monde». Le vent libertaire qui souffle dans certaines pages de sa Russie en révolution donne corps à l’affirmation qui ouvre son chapitre dans le Livre noir (du communisme, 1997 également).
Il se présente comme un de ces historiens «qui refusent le schéma simpliste de l’historiographie libérale aujourd’hui dominante» et, sans adhérer à «la vulgate marxisante», il se réclame plutôt de la démarche de Marc Ferro et ne se situe pas du tout dans la filiation d’une analyse réactionnaire. C’est sans doute une des raisons de la tempête provoquée par le Livre noir : les auteurs font la critique du communisme «parce qu’ils demeurent ancrés à gauche», selon les mots de Courtois.
Dans le Livre noir, la démonstration de Nicolas Werth qui suit cette déclaration de principes est d’autant plus implacable. Comme Marc Ferro avant lui, il montre le décalage entre ce que les soldats, les paysans, les ouvriers ou les allogènes mettent derrière le «pouvoir aux soviets», derrière les slogans de Paix, de Terre, de Contrôle ouvrier et de Droit des peuples, et le contenu qu’en donnent les bolcheviks. Seule force réellement organisée dans un pays qui se délite, ils prennent le pouvoir grâce à ce malentendu et s’y maintiennent par la force.
Après quinze pages de révolution, suivent quatre-vingt-dix pages de répression en tout genre (notamment contre les protestations ouvrières) qui amènent le lecteur jusqu’en 1922. Les citations sont nombreuses et l’érudition difficile à prendre en défaut.»
La Révolution russe, une histoire française par Eric Aunoble, La Fabrique, 264 p., 14 euros
Source : Peut-on encore célébrer la Révolution russe? – Bibliobs – L’Obs