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Histoire Lyonel Kaufmann

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Québec : Les héritages de la Révolution tranquille | Histoire Engagée

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

Le mercredi 14 septembre, le site québécois Histoire Engagée a débuté la publication d’un dossier sous la direction de Marie-Andrée Bergeron et Vincent Lambert portant sur les héritages de la Révolution tranquille au Québec.

Voici l’introduction au dossier rédigée par Vincent Lambert.

« L’héritage de la Révolution tranquille n’a peut-être jamais été si problématique. D’un côté, le modèle social-démocrate et néo-nationaliste qui en est le socle est menacé par une vision économique à court terme, toute puissante; de l’autre, ses grandes images, ses grandes figures, paraissent un peu figées dans le temps, comme si elles n’étaient plus des sources d’inspirations aussi crédibles. Car la Révolution tranquille n’est pas seulement une période historique, elle est également un âge, certains diront même un âge d’or. Comme il semble parfois que les temps présents s’en distancient, ce dossier souhaite interroger son héritage culturel et littéraire, à travers ses représentations contemporaines.

Le dossier s’ouvre par deux exercices de recadrage,

  • le premier sur l’origine de l’expression « Révolution tranquille » de Jean-Philippe Warren.
  • l’autre sur sa dimension mythique avec Au-delà des faits : la Grande Noirceur et la Révolution tranquille en tant que mythistoires. Entretien avec Alexandre Turgeon.

Le dossier enchaîne avec des analyses portant sur deux repères incontournables associés à cette période, le legs de Refus global (Sophie Dubois) et l’évolution de la revue Liberté (Rachel Nadon).

Les trois articles suivants examinent l’héritage de la Révolution tranquille dans des œuvres littéraires récentes, que ce soit dans le roman (Daniel Letendre), l’essai (Vincent Lambert) ou le théâtre (Céline Philippe).

Enfin, un entretien avec Michel Biron propose un tour d’horizon de la question :

  • L’héritage ambigu de la Révolution tranquille. Entretien avec Michel Biron

Vincent Lambert propose également une recension d'ouvrage : Vincent Lambert, «Le passé québécois en ruines circulaires» et plus particulièrement de l'ouvrage de Jonathan Livernois (2014). Remettre à demain. Essai sur la permanence tranquille au Québec. Montréal : Boréal.

Le dernier article est paru le 24 janvier de cette année.

Source : Les héritages de la Révolution tranquille

Classé sous :Histoire savante, Publications

Cours à distance inspirés des jeux vidéo | Le Devoir

25 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

Le journal Le Devoir présente les démarches suivies par l’Université de Laval dans le domaine des cours à distance et plus particulièrement leur évolution vers un univers s’inspirant des jeux vidéos.

L’Université de Laval a débuté par des cours à distance via la poste. Elle a donc une longue pratique en la matière.

Aujourd’hui, les mécanismes qui font que l’on devient accro aux jeux vidéo commencent à être utilisés par des professeurs de cette université pour construire des cours à distance numériques plus intéressants, question de garder les étudiants motivés du début à la fin.

Ludification des apprentissages

Patrick Plante, professeur à l’université à distance TÉLUQ depuis moins d’un an, travaille en ce moment à bâtir un cours et une plate-forme de cours qui s’inscrivent dans la tendance à la ludification des apprentissages. «Il y a plusieurs mécanismes que l’on peut utiliser : des badges numériques quand on réussit tel ou tel exercice, une gratification avec des points ou la comparaison avec d’autres étudiants qui suivent le même cours, comme lorsqu’on joue à des jeux en ligne», explique celui qui possède un doctorat en technologie éducative.

Il faut relever cependant que cette façon de rendre le contenu des cours à distance plus amusant reste toutefois embryonnaire au Québec.

Morceler l’information

L’autre élément mis en avant dans le domaine de l’apprentissage à distance réside dans la nécessité de morceler l’information pour que le cours soit efficace. Tel est l’avis d’Éric Martel, spécialiste de la formation à distance à l’Université Laval. «L’étudiant aura le temps, sur son cellulaire dans l’autobus, de regarder une vidéo de 15 minutes sur la théorie du cours et il fera les exercices plus tard, en soirée, à son ordinateur».

Les outils eux sont nombreux pour y parvenir : vidéos, capsules PowerPoint narrées, animation graphique, tests qui se corrigent automatiquement notamment.

Former à la pédagogie numérique

Pour sa part, France Lafleur, doctorante à l’Université de Sherbrooke, croit que le grand défi du Québec dans les années à venir sera de former convenablement les professeurs pour qu’ils sachent animer de bons cours en ligne, car ceux-ci ne cessent de gagner en popularité.

Cet article est intéressant par rapport aux questions qui nous occupent actuellement dans l’UER SHS concernant la gestion des grands cours en Bachelor primaire. Nous n’en sommes cependant qu’au début…

Source : Cours à distance inspirés des jeux vidéo | Le Devoir

Classé sous :Humanités Digitales

Après avoir tué l’ordinateur de bureau, l’internet mobile bouleversera-t-il l’institution scolaire ?

25 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pour la première fois dans l’histoire, il y a plus de personnes se connectant à internet à partir de mobiles que depuis un ordinateur. Si le mobile absorbe nos usages digitaux, les ordinateurs auront-ils encore leur place sur les bureaux de l’entreprise du futur ? Et quel impact pour la classe ?

La plupart des services numériques sont devenus « mobile first » voire « mobile-only » c’est à dire conçu en priorité ou exclusivement pour des expériences mobiles. Cette domination de l’internet mobile était annoncée depuis des années. La société de suivi des usages digitaux, StatCounter, vient de l’enregistrer dans les faits. Il aura donc fallu moins d’une décennie pour qu’il y ait plus d’accès à Internet via mobile et tablette que par notre ordinateur de bureau.

StatCounter

La plupart des nouveaux internautes ne découvrant le world wide web que sous mobile, la domination du mobile va continuer à s’accroître. Les initiatives comme celle de Facebook avec Internet.org, de connecter les 4 prochains milliards de personnes à Internet, se feront avant tout, si ce n’est exclusivement, par le mobile. Par ailleurs, même aux États-Unis, 20% des 18-34 ans n’utilisent pas d’ordinateur du tout, selon une étude comScore réalisé en décembre 2015.

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La montée du BYOD (Bring Your Own Device)

Près de 74% des entreprises autorisent ou ont prévu d’autoriser les collaborateurs à apporter leurs propres terminaux technologiques au bureau et à travailler depuis ces derniers, d’après une enquête menée par Crowd Search Partners. 40% d’entre elles l’autorisent même déjà pour tous les employés.

Les entreprises, face à l’intensité de la demande de leurs collaborateurs, vont donc au-delà des craintes de failles de sécurité. Les employés y voient plusieurs avantages : une meilleure mobilité (63%), une plus grande satisfaction (56%) et davantage de productivité (47%). Les entreprises peuvent également faire des économies de coûts.

A quel rythme, l’institution scolaire devra-t-elle suivre le même chemin emprunté par les entreprises ? Comment parviendra-t-elle, dans le même temps, à éviter et même réduire les inégalités scolaires qui pourraient en résulter? L’éducation aux usages et à la citoyenneté numériques devra être au cœur d’une telle transformation de l’institution scolaire.

A cet effet, l’institution scolaire devrait déjà prendre en compte les propositions de Michel Guillou concernant l’exercice de la publication en ligne permettant aux élèves d’exercer leur liberté d’expression.

Publier pour exercer sa liberté d’expression

Dans un billet récent, Michel Guillou interpelle l’Education nationale (mais la même interpellation pourrait être faite en Suisse romande aux Départements de l’éducation) :

que fait-elle pour permettre aux élèves qu’elle est censée accompagner et former d’exercer leur liberté d’expression. Ce droit fondamental est donné à tous les lycéens par la loi et l’importance de son exercice est rappelée dans tous les textes récents relatifs à l’éducation à la citoyenneté et à l’éducation aux médias et à l’information. En revanche, si « publier » est une compétence parfois rappelée dans les programmes, ne cherchez pas dans les référentiels du socle commun de compétences, de connaissances et de culture, le mot n’y est pas. Bon, il y a d’autres mots et phrases qui signifient la même chose mais c’est très dommage que leurs concepteurs, entravés par leur vision utilitaire du numérique, n’aient pas pris la mesure des enjeux à ce sujet.

D’autant plus, poursuit-il que «les jeunes, les élèves, n’ont pas attendu qu’on leur demande de le faire pour commencer à mettre en ligne articles, commentaires, poèmes, tweets, photos, vidéos, dessins, animations… de manière massive et ce depuis longtemps».

Après le constat, Michel Guillou formule trois propositions très concrètes pour y parvenir :

  1. la création d’une plateforme de publication de vidéos ou de séquences audios, une sorte d’Édutube à la disposition de la communauté éducative, professeurs mais aussi élèves ;
  2. la création d’une plateforme de blogues, une sorte d’Édublog à la disposition des projets d’établissement, de classe ou individuels des professeurs et des élèves mettant à disposition un ou des systèmes de gestion de contenu libres (WordPress, par exemple, à cause du nombre de contributeurs et d’auteurs) ;
  3. la création d’une plateforme de médias photographiques, une sorte d’Éduphoto, qui pourrait s’inspirer de Wikimédia.

Pour Michel Guillou, l’institution doit privilégier des outils sous licences libres. Non seulement pour des questions de cours, mais également pour favoriser une culture des Communs, le partage, les échanges, la coopération et la collaboration…

Compte-tenu du contexte global évoqué en première partie ainsi que par Michel Guillou, il y a urgence à prendre les choses en main.

Sources :

  • Comment l’internet mobile est en train de tuer l’ordinateur de bureau
  • 2017… et toujours pas de plateforme éducative pour publier…

Poursuivre la lecture avec :  Comment retenir l’attention de l’apprenant moderne ?

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Comment la Russie réécrit l’histoire de la Seconde Guerre mondiale

25 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pour appuyer ses offensives, idéologiques comme territoriales, le régime de Vladimir Poutine opère une relecture très personnelle du pacte germano-soviétique et de la «Grande Guerre Patriotique».

La «photo de famille» du pacte germano-soviétique d'août 1939: de gauche à droite, le ministre allemand des Affaires étrangères Joachim Von Ribbentrop, le juriste allemand Friedrich Gaus, Joseph Staline et, tout à droite, le ministre soviétique des Affaires étrangères Vyacheslav Molotov. AFP.
La «photo de famille» du pacte germano-soviétique d’août 1939: de gauche à droite, le ministre allemand des Affaires étrangères Joachim Von Ribbentrop, le juriste allemand Friedrich Gaus, Joseph Staline et, tout à droite, le ministre soviétique des Affaires étrangères Vyacheslav Molotov. AFP.

Comment expliquer le pouvoir d’attraction qu’exerce la Russie de Vladimir Poutine sur une bonne partie de la classe politique française? Le chercheur Olivier Schmitt s’attaque à la question dans Pourquoi Poutine est notre allié? Anatomie d’une passion française (Hikari Éditions, 128 pages, 9,90 euros). Dans cet ouvrage, il décrypte quatre arguments souvent avancés pour justifier un rapprochement: le fait que Poutine serait un «vrai dirigeant», l’existence de valeurs communes entre la France et la Russie ou d’un intérêt de la France à un rapprochement, et enfin l’argument selon lequel l’alliance avec la Russie vaudrait bien celle avec les États-Unis.

Slate.fr a reproduit un extrait du chapitre consacré aux «valeurs communes», sur la façon dont la Russie réécrit l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

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Voici l’extrait relatif aux deux conceptions russes de la lecture du pacte de non-agression Molotov-Ribbentrop :

Deux interprétations de la Seconde Guerre mondiale ont toujours coexisté en Union soviétique puis en Russie, puisque l’URSS s’est trouvée des deux côtés durant la guerre: initialement dans le camp des agresseurs puis dans la grande alliance avec les Etats-Unis après qu’Hitler eut trahi Staline. Pendant longtemps, la glorification de la guerre défensive (1941-1945) a prévalu sous la forme de la «grande guerre patriotique», et permettait de présenter l’URSS comme l’épicentre de la résistance aux forces fascistes. Dans la glorification de cette période, le pacte Molotov-Ribbentrop devait être passé sous silence non pas tant pour ses conséquences (permettre le début de la Seconde Guerre mondiale), mais parce qu’il représentait une erreur de la part de Staline: le pacte laissa les troupes allemandes s’approcher des frontières de l’URSS bien avant l’invasion de 1941, permit à l’Allemagne de devenir la puissance européenne qui faillit s’emparer de Moscou et donna au dictateur soviétique une illusion de sécurité qui lui fit nier les renseignements selon lequel l’Allemagne se préparait à l’attaquer, le prenant complètement par surprise.

En revanche, réhabiliter le pacte Molotov-Ribbentrop revient à mettre en avant la période d’agression de 1939 à 1941, durant laquelle l’URSS entreprit l’invasion de la Finlande (une «guerre d’hiver» qui se révéla très coûteuse pour l’agresseur), mais aussi des pays baltes, où des référendums bidons furent organisés pour justifier et soutenir l’agression. Le climat politique russe actuel, qui glorifie les agressions contre la Géorgie et contre l’Ukraine, incite évidemment à valoriser une période de l’histoire qui présente des similitudes troublantes avec la Russie contemporaine. Entre 1939 et 1941, la propagande soviétique présenta l’Allemagne nazie comme un État ami, les dirigeants parlant du «camarade Hitler» et appelant au «triomphe du fascisme international», et des swastikas apparaissant sur les bâtiments publics.

Au final pour Olivier Schmitt :

La réhabilitation officielle du pacte Molotov-Ribbentrop par le régime russe actuel crée ainsi une mémoire du conflit alternative à celle répandue en Europe occidentale, en valorisant la guerre d’agression et la confusion idéologique entre extrême-gauche et extrême-droite. Cette orientation idéologique est finalement tout sauf surprenante, car elle correspond à l’alignement tactique qu’a entrepris la Russie avec les extrême-droites européennes.

Nous vivons vraiment un moment très particulier de notre histoire. Rien de très encourageant à vrai dire.

Lire l’article complet : Comment la Russie réécrit l’histoire de la Seconde Guerre mondiale | Slate.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Avez-vous vraiment envie de faire un selfie devant un camp de concentration ?

22 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Mis en ligne cette semaine, le projet Yolocaust.de, une contraction de l’expression “Yolo” (“You only live once”) et du mot Holocauste, rassemble quelques uns des innombrables clichés pris par les millions de touristes qui visitent chaque année le Mémorial aux juifs assassinés d’Europe. Toutes ces photos ont en commun d’illustrer le manque de respect dont font preuve beaucoup de visiteurs, qui dans leur extase architecturale semblent passer totalement à côté de la solennité qu’impose le lieu, et voient dans cet impressionnant labyrinthe de béton au mieux un décor graphique pousse-au-selfie, au pire une aire de jeu ou de pique-nique, comme en témoigne le paquet de photos de touristes perchés sur les stèles de béton du mémorial qui traîne sur Instagram.

Lire la suite : Avez-vous vraiment envie de faire un selfie devant un camp de concentration ? | Les Inrocks

Image : Capture d’écran Yolocaust.de

Mise à jour (10.02.2017) : Yolocaust : Shahak Shapira supprime les photos de son site

Les utilisateurs de Twitter avaient massivement réagi en remerciant Shahak Shapira tout en soulignant la brutalité de la démarche, quand le site diffusait encore les clichés.

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L’artiste qui a mis en évidence l’indécence de certains au mémorial de la Shoah a retiré ses montages de sa page Internet. Les personnes concernées lui ont toutes envoyé un message lui demandant de le faire, quand d’autres personnes ont salué l’initiative.

Il l’avait annoncé. L’auteur des photos montages contre les comportements déplacés au mémorial de la Shoah a retiré ses photos de son site Yolocaust. Shahak Shapira avait découpé leur silhouette pour les placer dans d’autres décors. On les voyait tout sourire dans des fosses ou des camps de la mort. Il a maintenant réactualisé son site en faisant part des effets de l’expérience. «La semaine dernière j’ai lancé un projet appelé YOLOCAUST […] Le site a été vu par plus de 2,5 millions de visiteurs. La chose folle, c’est que le projet a atteint les douze personnes que j’avais montrées. Presque tous ont compris le message, se sont excusés et ont décidé de retirer les clichés de leurs réseaux sociaux», explique l’artiste sur son site.

Source : Yolocaust : Shahak Shapira supprime les photos de son site | Le Figaro

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Une rubrique dans un tableur : évaluer plus efficacement les élèves | Site de François Jourde

19 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Les enseignants cherchent à rendre les évaluations moins chronophages et plus utiles pour les élèves.

L’intérêt des grilles est ici connu : elles encadrent la subjectivité de l’évaluateur et réduisent la portée de certains biais de jugement, elles améliorent la fidélité et la stabilité des évaluations, elles ont généralement la faveur des apprenants, elles génèrent des traces d’apprentissages, elles améliorent la rapidité de l’évaluation (voir ce qu’en dit l’Université de Genève).

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Voici une proposition d’utilisation de grilles d’évaluation avec un tableur en ligne. Elle est l’oeuvre de François Jourde. L’outil choisi ici est Google Sheets. Ce dispositif est bien entendu adaptable à différentes situations d’évaluation, pour différents niveaux scolaires et différentes matières.

Lire l’article : Une rubrique dans un tableur : évaluer plus efficacement les élèves | Site de François Jourde

Classé sous :Didactique, Outils enseignement

Joyeux anniversaire : Le projet Photo Normandie a dix ans

18 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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PhotosNormandie est un projet collaboratif qui a pour but d’améliorer les légendes de plus de 3900 photos et 300 films historiques de la bataille de Normandie.

Lancé fin janvier 2007 sur Flickr, PhotosNormandie a dix ans, et c’est un projet toujours actif – le nombre total de photos en ligne sera ainsi porté à plus de 5000 durant l’année 2017.

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Carentan (Manche), entre le 15 et le 20 juin 1944. Allongé dans l’herbe près de sa tente, un parachutiste lit le numéro de juin 1944 de Sparkler Comics. Réf. LC001826. Life Photo Collection via Google Cultural Institute.

Patrick Pecatte nous propose sur son blog une version actualisée et complétée de la FAQ du projet rédigée … il y a cinq ans.

Merci à lui pour ce magnifique et enthousiasmant travail.

La suite de l’article :Le projet PhotosNormandie a dix ans – Déjà Vu

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Une carte sur une pierre, vieille de 5000 ans, découverte au Danemark

16 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Une mystérieuse pierre découverte dans un fossé sur l'île de Bornholm par des étudiants archéologues au cours de l'été dernier, s'est révélée être une carte vielle de 5000 ans.
La pierre a été mise au jour lors des fouilles archéologiques du tombeau du néolithique de Vasagård.
Une carte en pierre vieille de 5000 ans découverte au Danemark
La pierre a été étudiée par les chercheurs du Musée National du Danemark.

Lire la suite : Une carte sur une pierre, vieille de 5000 ans, découverte au Danemark | Découvertes archéologiques

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Les Confessions de Nat Turner et l’histoire noire américaine

15 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Un nouveau, voire un contre-récit national américain : c’est ce que visent des textes qui paraissent en France cet hiver, et qui sont autant de « contrenarrations ». C’est notamment le cas pour Les Confessions de Nat Turner, dont s’inspire bien mal le film de Nate Parker, The Birth of a Nation. Extrait de l’article de Mediapart L’histoire noire américaine est devenue un sujet littéraire | Mediapart.

Les éditions Allia publient pour la première fois en français les Confessions de Nat Turner, fort bien traduites et commentées par Michaël Roy. Ce texte, écrit par un avocat blanc de la défense, est le témoignage qu’il a rédigé à partir de ce que lui a relaté Nat Turner, le soir, dans sa prison, pendant le procès au terme duquel l’accusé et d’autres rebelles seront exécutés, en 1831.

Pour Mediapart :

lire ce texte, c’est prendre la mesure de sa force, dès lors qu’il est débarrassé des fantasmes sexuels que lui avait greffés William Styron dans sa version romancée (Les Confessions de Nat Turner, Gallimard), et rendu à une complexité dont le dépouille cruellement le film de Nate Parker.

En 48 heures, Nat Turner et les esclaves de plus en plus nombreux qu’il entraîne vont massacrer les familles des fermiers blancs alentour – hommes, femmes, enfants – «pour satisfaire notre soif de sang». Le récit est saisissant parce qu’il est factuel, ne témoigne d’aucun sentiment, ne s’occupe guère d’explications.

Source : L’histoire noire américaine est devenue un sujet littéraire | Mediapart

Classé sous :Publications

Humanités digitales : « Une histoire française du Web… », historiographie, objets, réflexions et enquêtes

13 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Spécialiste de l’histoire des télécommunications, Valérie Schafer est interrogée par Inaglobal sur l’histoire du Web français et plus largement sur les recherches en histoire autour du web. De ce très riche et intéressant interview, je tiens à retenir ici des éléments en lien avec la question de l’histoire dans levcontexte des Humanités digitales, des questions en lien avec la formation aux usages numériques et le concept de révolution numérique.

Je vous invite ardemment à lire l’entier de l’article. Vous y retrouverez les renvois à des liens accompagnant ses propos. La richesse du propos et des recherches entreprises dans ce domaine est impressionnante. J’ai et vous apprendrez plein de choses nouvelles et stimulantes.

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Valérie Schafer est chargée de recherche au CNRS, à l’Institut des sciences de la communication, Docteur en histoire contemporaine et habilitée à diriger des recherches, lauréate du prix de l’Inathèque.

Comment fait-on cette histoire du Web : quelles en sont les sources ? Y a-t-il déjà des courants, des approches, des historiographies ?

Valérie Schafer : Il existe aujourd’hui des tendances qui se dessinent dans l’histoire du Web et des interrogations d’ordre méthodologique et épistémologique entre des approches qui seraient plutôt quantitatives, outillées par les outils des humanités numériques, et des approches plus qualitatives comme celles que j’ai adoptées au départ. Ceci étant, les historiens ne se font pas la guerre pour défendre l’une ou l’autre de ces approches et peuvent passer de l’une à l’autre et les croiser. Ian Milligan, un chercheur canadien, incarne plutôt la première voie par ses travaux tournés vers la reconstruction, par exemple, de GeoCities (et de son vaste univers de pages personnelles), ou encore des noms de domaines au Canada.

Cela a-t-il été facile, pour les historiens du Web, de légitimer cet objet comme objet de recherche?

Valérie Schafer : C’est une histoire balbutiante et les chercheurs, en ce domaine, sont répartis aux quatre coins du monde et constituent une communauté relativement étroite, mais très soudée et en échange constant. Il existe des approches très originales. Outre les travaux de Ian Milligan ou Niels Brügger évoqués précédemment, je citerai ceux d’une néerlandaise, Anne Helmond qui s’interroge notamment sur ce que représente un hyperlien à travers le temps, comment le sens et l’usage de celui-ci a évolué au cours de l’histoire courte, mais déjà dense, de la Toile. Une autre approche stimulante est celle d’Anat Ben-David qui a reconstruit, par exemple, le défunt .yu de l’ex-Yougoslavie. Ce sont des approches originales de l’histoire du Web. Mais on voit aussi des approches plus classiques, qui passent par Ted Nelson et Xanadu, puis par le Cern, Tim Berners-Lee et Robert Cailliau, par la création de Wikipédia, etc., et sont souvent centrées, donc, sur les États-Unis.

Il s’agit surtout de se décentrer d’une vision exclusivement tournée vers les géants du Web états-uniens et de s’intéresser aux contextes nationaux.

La méthode historique et les Humanités digitales

Valérie Schafer : Mais votre question portait aussi sur la légitimité de l’objet. Académiquement, est-ce reconnu ou légitime de s’intéresser à l’histoire de l’internet et du Web ? C’est un sujet qui est de plus en plus reconnu, même si on doit parfois rappeler que nous sommes bien des historiens, bien qu’on travaille sur le très récent, le très contemporain : on « périodise », on travaille sur le temps, on croise les sources, on les étudie minutieusement. Certains disent que dix ans de Web valent plusieurs décennies d’évolution dans d’autres domaines historiques, je ne sais pas s’il faut poser le problème ainsi, mais je peux confirmer que les choses évoluent très rapidement dans l’histoire du numérique, même si on pense autant les ruptures que les continuités… Le fait de travailler dans un institut interdisciplinaire, l’Institut des sciences de la communication, et d’avoir des interlocuteurs de différentes disciplines, ont aussi été un avantage pour moi, parce que l’histoire du Web touche à des contenus qui intéressent d’autres disciplines, telles que les sciences de l’information et de la communication ou encore la sociologie de l’innovation.

Les luttes et les questions centrales sur le Web

Valérie Schafer : Les luttes qui concernent, aujourd’hui, les libertés sur le Web, relèvent à peu près des mêmes thématiques que dans les années 1990 Les luttes qui concernent, aujourd’hui, les libertés sur le Web, et qui se poursuivent depuis vingt ans, relèvent à peu près des mêmes thématiques que dans les années 1990, bien sûr renouvelées par l’apparition de nouveaux acteurs. Mais il s’agit toujours de questions de censure, de filtrage, de responsabilité des intermédiaires. Au début du Web, l’État était accusé de ne rien y comprendre. D’être juste un acteur qui était là pour pénaliser, pour essayer d’imposer des lois d’un autre âge, pour contrôler les libertés sur un cyberespace qui cherchait, lui, à dépasser des frontières, à créer un espace de liberté.

L’apprentissage de l’Internet et au numérique

Valérie Schafer : Tout cela a un vrai coût, qu’on oublie… on a l’impression qu’Internet et le Web, aujourd’hui, c’est quasiment gratuit. À l’époque, il n’y pas avait cette impression-là… Il y a eu un apprentissage progressif, au bureau, dans les cybercafés. Il y eut aussi toutes ces bornes, comme les cyberpostes dans les lieux publics. Le rôle de l’école et de l’université a été également très important.

(…)

Je vais prendre un exemple très personnel. J’ai découvert le Web assez tardivement, par rapport à d’autres, lorsque j’étais en formation à l’IUFM, en 1999, au moment où je devenais enseignante. Je n’étais pas une pionnière, loin s’en faut ! Le formateur s’était contenté de montrer qu’on pouvait surfer sur le Web, comment on y accédait, etc. Je me souviens qu’à l’époque, je n’étais pas la seule à découvrir un univers qui nous était resté jusque-là étranger. Les universités ont joué un rôle de médiation.

Le système éducatif a vraiment un rôle à jouer et encore aujourd’hui, évidemment : on parle d’apprentissage du code et de l’informatique à l’école. Au-delà l’école a un vrai rôle d’éducation aux médias, notamment au numérique, à poursuivre et même à renforcer, même si des formations existent déjà depuis plusieurs années. La dextérité des jeunes sur les smartphones et tablettes ne veut évidemment pas dire qu’ils aient la capacité de comprendre et d’analyser l’information, et si les parents dans certains cas assument également pleinement ce rôle d’apprentissage, ce n’est pas toujours le cas.

Il y a une notion que vous interrogez, celle de « révolution numérique »

Valérie Schafer : C’est un terme qui fait débat, de même qu’on ne parle pratiquement plus de « révolution industrielle », mais d’industrialisation. On est confronté à un problème identique avec la révolution numérique. Le terme de révolution est connoté comme un moment de basculement brutal, alors qu’en fait, ces événements s’étendent dans le temps et ne se font pas au même rythme pour tous.

Alors, on peut dire qu’il n’y a pas une « révolution numérique » brusque, même s’il y a bien évidemment des ruptures, dans nos façons de travailler, dans nos temporalités, dans nos identités, dans tous les domaines de la société, c’est indéniable. Apparaissent des changements que l’on peut ancrer dans un temps plus long. Et on voit aussi des continuités, des échos, des évolutions, dans les pratiques de communication, dans les écritures, je pense ici au livre de Clarisse Herrenschmidt, par exemple, Les Trois Écritures : langue, nombre, code.

Donc, « révolution numérique » n’est pas un terme que j’emploie. Par contre, c’est un terme qui m’intéresse en tant qu’historienne pour situer comment cette notion est véhiculée, quels acteurs l’utilisent, à quel moment elle apparaît, est contestée, etc.

Propos recueillis par Isabelle Didier, François Quinton, Philippe Raynaud

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Crédit photo : Didier Allard – Ina

Lire l’article et retrouver les liens : « Une histoire française du Web… » | InaGlobal

Classé sous :Humanités Digitales

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

Tirés de nos archives

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Revue de presse : Deux nouveaux blogs suisses sur l'histoire numérique | infoclio.ch

19 avril 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Deux nouveaux blogs rédigés par des chercheurs suisses ont vu le jour ces dernières semaines sur la plateforme de carnets de recherche hypotheses.org et sont présentés brièvement par Enrico Natale. Deux nouveaux blogs suisses sur l’histoire numérique | infoclio.ch

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Le blog comme outil pédagogique, notes | Le Clin de l'œil

29 février 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Depuis février 2011, Audrey Leblanc donne des cours à Paris 3 Sorbonne Nouvelle à un groupe de 35 étudiants en moyenne, ayant commencé leur spécialisation dans l’image au premier semestre de cette deuxième année de licence.  Par commodité, elle a ouvert un blog comme support de ce cours (Le Coin de Censier). Un an après, il […]

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UNHCR

21 décembre 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Envers et contre tout » est un serious game développé par le Haut Commissariat aux réfugiés. Destiné aux jeunes, il propose aux joueurs de se mettre dans la peau d’un réfugié. Divisé en trois étapes, il va falloir dans un premier temps réussir à s’enfuir de sa ville et passer la frontière puis trouver un refuge dans le pays d’accueil et enfin essayer de s’y intégrer. Réalisé de façon très intelligente, le jeu est parsemé d’informations sur la vie d’un réfugié. Une bibliothèque virtuelle est également disponible avec de nombreux témoignages. Un espace est également réservé aux enseignants." Source : France Inter, émission Un jour sur la toile. Lien: http://www.enversetcontretout.org/

Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

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Octobre 2018 : sortie d’Assassin’s Creed Odyssée

12 juin 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Assassin’s Creed : Odyssée emmènera les joueurs dans un voyage en Grèce antique dans le prochaine épisode de la série qui sortira le 5 octobre prochain. Ce nouvel épisode paraît s’inspirer des systèmes RPG remaniés du Assassin’s Creed Origin. The Verge note le retour du combat naval de la série, d’abord introduit de nouveau avec Black […]

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Duc Tue Dang et l’investigation historique: « La propagande régnait au détriment de la vérité » | SoKiosque

2 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La France a mis beaucoup d’encre dans cette défaite. Curieusement, du coté des vainqueurs, c’est le silence. Nous, les générations suivantes, on ne savait presque rien à part quelques héros de nos manuels scolaires, et on ne sait même pas si c’est conforme. A part les mémoires officielles du général Jap, nous avons constaté un […]

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Aux armes, historiens | Le Monde

11 octobre 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Aux armes, historiens ! Vendredi 4 octobre, dans l’une des innombrables émissions de télévision où il s’emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : « Envahisseurs ». Sans que ce terme suscite de […]

Privé : Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne

6 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne https://ift.tt/2WPpp2E Par Pierre Breteau Publié aujourd’hui à 10h36, mis à jour à 14h02 DécryptagesSur les revenus, le chômage, la démographie ou les résultats électoraux, la frontière est toujours visible entre les deux Allemagnes. Trente […]

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