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Histoire Lyonel Kaufmann

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Pas encore 20 ans mais déjà deux crises mondiales: comment s’informent les jeunes? Heidi.news

31 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

«Lire le journal? Même s’il traîne sur la table au milieu du salon, je ne vais pas le faire», confie Nora du haut de ses 19 ans. Pour autant, n’allez pas croire que la lycéenne genevoise ne s’intéresse pas à l’actualité. Comme une majorité de jeunes Suisses, Nora préfère simplement aller chercher l’information du côté d’internet. Une pratique plus complexe qu’il n’y paraît, relèvent deux experts des médias et de la communication.

Ancrés dans le digital. L’étude JAMES, menée par le département de psychologie de l’Université de Zurich, dresse un tableau des façons qu’ont les jeunes Suisses entre 12 et 19 ans d’utiliser les médias. La dernière enquête se penche sur l’année 2020. Elle révèle qu’à l’image de Nora, les jeunes délaissent bel et bien le format papier pour se tourner vers le numérique.

Photo de Lisa Fotios provenant de Pexels

Selon Florence Van Hove, il est trop tôt pour tirer des constats clairs quant au rôle des médias dans l’information des jeunes sur la guerre en Ukraine. Néanmoins, des tendances — similaires à celles observées lors de la pandémie — semblent émerger:

«Lorsque la situation est jugée grave, les jeunes sont à la recherche d’informations plus détaillées. Surtout, ils ont envie qu’elles soient crédibles et dignes de confiance.

Comme le reste de la population, ils ont besoin de mettre en perspective ce qui se passe. Pour ce faire, il vont se tourner vers des sources et des plateformes plus traditionnelles.»

Source : https://www.heidi.news/apprendre-travailler/pas-encore-20-ans-mais-deja-deux-crises-mondiales-comment-s-informent-les-jeunes

Source : https://www.heidi.news/apprendre-travailler/pas-encore-20-ans-mais-deja-deux-crises-mondiales-comment-s-informent-les-jeunes

Photo en-tête : Photo de Negative Space provenant de Pexels

Classé sous :Médias et technologies

Comme un Romain en Helvétie | Musée national suisse

31 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Comment les Romains approvisionnaient-ils les grands centres de leur époque tels que Vitudurum (Oberwinterthur), Aquae Helveticae (Baden) ou Vindonissa (Windisch)? En grande partie grâce aux villae implantées dans la région, nous explique le blog du Musée national suisse.

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Maquette d’une villa romaine à Winkel, près de Bülach. Musée national suisse

Les villae romaines étaient le plus souvent construites le long des axes routiers essentiels à la survie des provinces. Lorsqu’il y avait des ressources naturelles à proximité, comme du calcaire, de l’argile ou du minerai de fer, on y produisait aussi, outre des denrées alimentaires, des objets usuels comme des tuiles ou des outils. À la fois habitation et salle d’apparat, la villa rustica, pièce maîtresse du domaine, était d’une opulence délibérée. La pars rustica qui lui était rattachée, en revanche, était principalement constituée de bâtiments agricoles et d’étables. D’après les estimations des archéologues, le canton de Zurich comptait à lui seul près de 120 villae romaines, dont beaucoup dorment encore dans le sol. Pour une raison toute simple: c’est dans la terre que ces trésors archéologiques sont le mieux conservés. Lorsque les terrains ont été fouillés, c’est là encore, la plupart du temps, pour une raison toute simple: la sauvegarde avant l’exécution de projets de construction. On sait malgré tout beaucoup de choses sur le rôle et le fonctionnement de ces villae.

Lire la suite : Comme un Romain en Helvétie | Musée national suisse

Pour d’autres articles du Musée national suisse relativement à l’Antiquité classique en Suisse : https://blog.nationalmuseum.ch/fr/category/antiquite-classique/

Légende image d’en-tête : Reproduction d’une villa rustica à l’aide de figurines d’étain. Limesmuseum Aalen

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Les musées suisses font face au passé, parfois trouble, de leurs collections – rts.ch

27 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

Le thème de l’art spolié par les nazis a fait les gros titres à maintes reprises en Suisse. Par exemple, la collection d’Emil Bührle – marchand d’armes ayant commercé avec l’Allemagne nazie – continue d’embarrasser le Kunsthaus de Zurich. Mais le plus grand musée d’art de Suisse n’est pas le seul à devoir faire face au passé de sa collection.

Septante-sept ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la question de l’art spolié à l’époque du national-socialisme est encore ouverte dans les musées suisses.

Pour preuve, sur les 18 projets de recherche sur la provenance d’œuvres d’art soutenus par l’Office fédéral de la culture – à hauteur de 1,6 million de francs – douze projets concernent des biens culturels en lien avec l’art spolié entre 1933 et 1945 (lire aussi encadrés).

L’enquête de la RTS par musée en Suisse : https://www.rts.ch/info/culture/arts-visuels/12960512-les-musees-suisses-font-face-au-passe-parfois-trouble-de-leurs-collections.html?rts_source=rss_t

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale »

25 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Sociologue et professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8, Fabien Granjon a étudié les usages de l’informatique connectée dans les classes populaires. Le constat est sans appel. Comme dans toute pratique sociale ordinaire, les usages du numérique connecté n’échappent à la règle. Le capital culturel a un impact direct sur ces derniers. Loin d’être une solution miracle pour une démocratisation de l’accès à la culture, le numérique aggrave les inégalités. Le Café pédagogique l’a interviewé à l’occasion de son ouvrage Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Extraits.

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Sur l’origine des inégalités numériques

D’abord il me paraît très important de rappeler que les inégalités numériques n’ont précisément rien de numérique. Elles sont fondamentalement des inégalités sociales qui s’imposent à la pratique du numérique, pratique dont on ne voit pas pourquoi elle échapperait à la dynamique inégalitaire qui traverse nos sociétés de part en part. Il est important de considérer que les écarts de pratique sont constitutifs d’inégalités sociales qui déterminent, certes, des conditions d’accès et d’usages, mais plus foncièrement encore, ces inégalités façonnent chez les individus des aptitudes, des envies, des dispositions qui cadrent leurs modes d’appropriation des TNIC. Prendre au sérieux ce fait invite à prêter attention aux conditions de possibilité de développement des pratiques de l’informatique connectée, mais également aux logiques sociales déterminant l’actualisation des usages.

Sur le rôle de l’école relativement à ces inégalités

les pratiques du numériques sont des pratiques culturelles. Il n’est donc pas étonnant de constater que plus les individus sont éloignés de la culture scolaire et n’ont pu bénéficier, lors de leur prime socialisation d’un entourage disposant d’un capital culturel conséquent, plus ils semblent avoir quelque difficulté quant à l’usage de l’informatique connectée.

Fabien Granjon tient également pour responsable le rôle que jouerait l’éducation numérique elle-même dans l’établissement de ces inégalités

La part prise par le numérique au sein de la sphère éducative vient renforcer ces distorsions, c’est une évidence. La bonne maîtrise des TNIC dans un cadre scolaire est fortement indexée au milieu social. Savoir chercher, hiérarchiser, classer, synthétiser, ranger, etc. sont des compétences spécifiques qui n’ont pas grand-chose à voir avec celles qui consistent à assurer une présence sur les réseaux sociaux numériques. Les usages scolaires du numérique nécessitent des compétences et des dispositions qui avantagent les élèves qui évoluent au sein de familles favorisées.

A très largement méditer… au-delà même concernant l’école la question du numérique en son sein.

L’ouvrage : Granjon, F. (2022). Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Paris: Presses des Mines.

L’interview dans son intégralité : Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale » | Le Café pédagogique (25.03.2022).

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Numérique à l’école: ce que la pandémie a changé – Heidi.news

17 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Le 13 mars 2020, il y a deux ans, c’est la stupéfaction en Suisse: le Conseil fédéral annonçait la fermeture des écoles pour freiner la pandémie de Covid-19. Avec la mise en place dans l’urgence des cours à distance, le numérique s’est alors retrouvé au centre de l’attention. Comment son usage dans les classes a-t-il évolué depuis? La crise sanitaire a servi d’accélérateur.

Pour Christophe Cattin, le président de la Commission pour l’éducation numérique, un organe de la Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP) «La pandémie a permis de démystifier le numérique» :

«D’un côté, les peurs sont tombées. De nombreux enseignants qui ne voulaient pas s’y mettre ont réalisé que Microsoft Teams ou Educlasse, la plateforme des cantons de Berne et du Jura, n’étaient finalement pas si compliqués et pouvaient même être très utiles. A l’inverse, ceux qui pensaient que le numérique à l’école allait tout résoudre ont adopté un discours plus nuancé. On a vu que le numérique ne rendait pas forcément l’apprentissage meilleur ou plus rapide, et que le distanciel exacerbait les inégalités. L’expérience des deux dernières années a permis de poser certaines limites.»

Si le numérique s’impose dans la classe, il n’est pas forcément au coeur des activités des élèves, mais plutôt dans l’accompagnement et l’augmentation de l’activité de l’enseignant ainsi que l’illustre l’exemple suivant dans l’article d’Heidi,news :

«Mon prof de math, par exemple, fait son cours sur un beamer puis le partage en ligne. C’est très utile, par exemple si la correction d’un exercice en classe va trop vite. Mon prof de philo, qui a pourtant 64 ans, y met les PowerPoint qu’il présente, des consignes d’exposés. Désormais, les devoirs et les évaluations doivent même obligatoirement être annoncés sur Classroom. Il y a vraiment un avant et un après.»

Dans ce cadre, le numérique reste alors largement à la périphérie de l’activité et des pratiques pédagogiques elles-mêmes. Olivier Solioz, vice-président du Syndicat des enseignantes et enseignants de Suisse romande (SER), exprime bien les questions et les doutes concernant l’utilisation à proprement parler pédagogique du numérique :

«Il y a des réflexions sur l’optimisation du temps de travail en classe, avec l’adoption de modèles de type “classe inversée”. Mais aussi sur le développement de moyens d’enseignements plus interactifs. Parmi les sites et les applications que les enseignants ont utilisées ces dernières années, il convient désormais d’opérer un grand tri et de déterminer ce qui apporte un vrai plus à l’enseignement.»

Il reste donc bien du chemin à faire…

Source : Numérique à l’école: ce que la pandémie a changé – Heidi.news

Classé sous :Enseignement à distance, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Ludovia#CH22 (11-13.04.2022): ouverture des inscriptions en ligne

11 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Du 11 au 13 avril 2022, la quatrième édition de LUDOVIA#CH revient à Yverdon-les-Bains. 

Avec son thème « Vivre et apprendre dans un monde num’éthique », cette édition pose la question des comportements et des usages numériques responsables et éthiques dans notre utilisation de ces outils au quotidien et dans une perspective citoyenne.

Vivre à l’ère des réseaux sociaux, des objets connectés, des voitures autonomes, ou des robots, nécessite ainsi l’adoption d’un certain nombre de comportements responsables et notamment chez les jeunes comme les moins jeunes. En d’autres termes, il s’agit pour tout citoyen•ne de comprendre que ses actes “virtuels” ont ou auront des répercussions “réelles” sur sa vie et sur celle des autres.

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LUDOVIA#CH, c’est sur deux jours et demi plusieurs formats d’échanges pour mieux interagir et partager : 

  • une conférence inaugurale le lundi soir par la Prof. Divina Frau-Meigs, Université Paris III, Education aux Médias et à l’Information: plus qu’un signal éthique;
  • cinq sessions d’ateliers sur deux jours (mardi/mercredi) couvrant la scolarité obligatoire jusqu’aux Hautes Écoles;
  • 12 communications dans le cadre du colloque scientifique du lundi au mercredi;
  • une session spéciale mémoires – jeunes chercheurs le mercredi après-midi avec les contributions d’étudiant•es de la HEP-VD et de la HEIG-VD;
  • un Séminaire Établissements numériques (mercredi matin) plus particulièrement dédié aux directions d’établissement consacré cette année à la question du leadership au service de la citoyenneté numérique et au stratégie de développement et de mise en œuvre de cette éducation dans les établissements scolaires;
  • deux événements associés le mardi, le premier consacré à la formation des personnes-ressources numériques et le second intitulé Enseigner l’histoire à l’ère des Humanités digitales;
  • une conférence du Prof. Cédric Fluckiger consacrée à « L’éducation numérique confrontée aux usages des élèves, suivie d’une table ronde sur le développement des pratiques num’éthique au quotidien avec des étudiant•es de la HEP-VD et de la HEIG-VD (mardi après-midi); 
  • un OFF le mardi soir avec son Auberge espagnole et sa séance Pechakucha sur le thème Mon école num’éthique.

Ludovia#CH est co-organisé par la HEIG-VD et la HEP Vaud.

Le programme et les informations pratiques : https://www.ludovia.ch

Pour s’inscrire : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Cours GDH : Une nouvelle histoire des techniques et leurs imaginaires, approche transpériodique (12-13.05.2022)

8 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Les journées annuelles de formation continue du GDH (Groupe d’étude de la Didactique de l’Histoire de la Suisse romande et du Tessin) auront lieu avec la HEP-Vaud à Lausanne : ce cours fait partie des cours de formation continue attestée.

Le GDH propose, à l’occasion de son 24ème cours de formation un questionnement. À l’heure de mutations techniques fortes, voire de mutations anthropologiques, comme l’intelligence artificielle et la robotisation de nos environnements quotidiens, sociaux, qu’en est-il des discours, des enjeux et des représentations que les époques antérieures ont connu face à ces bouleversements : le monde antique et la disparition de l’esclavage en Europe chrétienne ; le monde médiéval et l’essor des énergies renouvelables ; le monde industriel et les énergies fossiles pour prendre quelques grands moments de basculements technologiques et énergétiques.

Jusqu’à récemment, l’histoire des techniques était plutôt une histoire positive, une histoire de ce qui avait « marché », ce qui avait été accepté, plus ou moins de bon gré, dans les cadres économiques, sociaux et mentaux des sociétés. Mais qu’en est-il des usages de la technique ? Les techniques les plus connues sont-elles toujours les plus efficaces ? On s’aperçoit alors que les technologies sont très ancrées dans les enjeux sociaux forts et puissants des rapports de force, des contextes socio- historiques donnés. De même, comment l’Occident s’est-il attribué d’autres savoirs techniques, pour ensuite, exporter, imposer son univers technologique dans le cadre extra-européen, celui du monde colonial ?

C’est à partir de ce questionnement que le cours proposera des études de cas historiques, des réflexions didactiques et des pistes d’exploitation en classe.

Le délai d’inscription est fixé au 8 avril 2022. Le cours est gratuit pour les enseignant·e·s vaudois·e·s, il vous suffit de demander congé à votre direction d’Établissement qui devrait vous l’accorder puisque la validation de cette formation est certifiée par la HEP Vaud.

Les collègues des autres cantons établissent leur procédure habituelle.

De plus, hors formation, mais en lien avec la thématique, le GDH organise une conférence-débat le mercredi 11 mai à 19h30 sur « Qu’est-ce qu’une révolution technologique ? » au Palais de Rumine entre Jean-Paul Demoule, préhistorien et Rémy Rieffel, sociologue du numérique. Cet événement est public et gratuit.

Pour les deux journées de formation les 12 et 13 mai 2022 inscrivez-vous (délai 8 avril) avec le lien HEP suivant :

https://is-academia.hepl.ch/imoniteur_ISAHEP/docs/!itfHEPFiches.pdf/21- SHS141.pdf?id=700956778 

Classé sous :Didactique

La propagande nazie et la « guerre des cartes » | visionscarto

8 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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La cartographie a été un instrument important de la propagande nazie. Bien que principalement destinée à la population allemande, elle a aussi été massivement diffusée à l’étranger. Visionscarto propose d’explorer ici un atlas de guerre allemand publié en 1941 aux États-Unis, dans lequel sont exposés et justifiés les points de vue nazis sur le déclenchement et les débuts de la Seconde Guerre mondiale.
Visionscarto s’attarde à la fois sur les types d’informations utilisés et les principaux procédés graphiques mis en œuvre. Il souligne aussi que cet atlas conduisit les chercheurs américains aux premières réflexions théoriques sur les cartes comme moyens de communication.

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Couverture de la version anglaise de l’atlas The War in Maps 1939/40 de Giselher Wirsing (dir.) avec Albrecht Haushofer, Wolfgang Höpker, Horst Michael et Ulrich Link, publiée à New York en 1941 par la German Library of Information (Bibliothèque allemande d’information). Ce n’était pas très courant à l’époque, mais il y a aussi les noms des dessinateurs cartographes (Ernst Adler et Alois Moser).

La publication de The War in Maps (et de quelques autres cartes insérées par exemple dans Facts in Review) a des conséquences immédiates aux États-Unis, mais pas celles qu’espéraient les auteurs : elle fait prendre conscience de l’importance des cartes comme outils de communication et de propagande. La cartographie devient un média de masse, qui peut déformer la réalité et transmettre non seulement des faits, mais aussi des idées, des doctrines, des politiques, des visions de l’avenir. Les années 1940 sont un tournant pour la discipline cartographique : de nombreux articles sont publiés aux États-Unis entre 1941 et 1949, abordant le thème de l’usage des cartes par la propagande (Quam, 1943 ; Boggs, 1947 ; Thomas, 1949). Le premier et le plus célèbre est celui qu’écrit en 1941 Hans Speier, un sociologue allemand qui a émigré à New York en 1933. Son article, intitulé « Géographie magique » est une réponse directe à l’atlas The War in Maps.

La propagande nazie et la « guerre des cartes » – Gilles Palsky – Visionscarto

L’atlas en version anglaise – The War in Maps 1939/40, publié par la German Library of Information à New York (1941) – est téléchargeable en bonne définition sous la forme d’un fichier pdf sur le site de l’université du Texas (Perry-Castañeda Library Map Collection).

La version allemande de 1942 – Der Krieg 1939/41 in Karten est disponible sur le site de la collection cartographique David Rumsey.

Lire l’article : La propagande nazie et la « guerre des cartes » – Gilles Palsky – Visionscarto

Classé sous :Histoire savante, Publications

Un voyage à travers la Suisse en 1608 – Musée national – Blog sur l’histoire suisse

4 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Consommation d’alcool, bains publics, mode, rapport à la mort: les étonnantes observations de Thomas Coryate (1577 – 1617), explorateur anglais qui visita la Suisse au début du XVIIe siècle.

La Suisse n’a pas toujours été une destination touristique prisée. Avant qu’aux XVIIIe et XIXe siècles, les amoureux de la nature puis les touristes ne déferlent en masse dans les Alpes, l’ancienne Confédération était davantage considérée comme un lieu de transit assez pénible. Rien d’étonnant puisqu’autour de 1600, notre pays n’avait aucune curiosité majeure à offrir aux visiteurs: point de cour princière, des villes plutôt petites… Quant à la traversée des Alpes, elle était réputée dangereuse et difficile. De toute façon, le voyage en soi pour le plaisir de la découverte de nouveaux lieux et la rencontre de personnes différentes étaient quasiment inconnu à l’époque.

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Il y avait cependant déjà quelques pionniers qui, mus par la curiosité et la soif d’aventure, partaient explorer des pays étrangers. C’est le cas de l’Anglais Thomas Coryate (1577 – 1617), que ses pérégrinations à travers l’Europe amenèrent à visiter la Confédération en 1608. Un bref compte rendu de voyage, pittoresquement intitulé Coryats crudities: Hastily gobled up in five moneths travells […] (en français, «Les crudités de Coryate: avalées à la hâte au cours d’un voyage de cinq mois […]»), nous livre ses observations. Publié en 1611, cet opuscule était dédié à son protecteur, le prince anglais Henry Frederick.

— Lire la suite : blog.nationalmuseum.ch/fr/2022/02/un-voyage-a-travers-la-suisse-en-1608/

Classé sous :Publications

« Comment écrire l’histoire aujourd’hui ? » – Un cycle de conférences à (ré)écouter et (re)voir

2 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Le Service histoire du département Philosophie, histoire, sciences de l’homme de la BnF a proposé de septembre à décembre 2021 un cycle de conférences intitulé : _Comment écrire l’histoire aujourd’hui ?_Reconstruire le passé entre faits et interprétation.

Ce cycle a été élaboré en partenariat avec Denis Forest, Professeur de philosophie et d’histoire des sciences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il invitait historiennes et historiens à exposer leurs méthodes et outils de travail, afin d’interroger la façon dont ils écrivent l’histoire, entre faits et interprétation.

En quoi la reconstruction du passé peut-elle avoir une prétention «[explicative » ? De quel type d’explication s’agit-il ? Histoire croisée, apport des sciences expérimentales, histoire contrefactuelle, histoire environnementale… Ce cycle a été l’occasion de présenter une diversité de méthodes et disciplines utilisées aujourd’hui pour écrire l’histoire.

LA BNF propose de retrouver sur sa page « Médiathèque » de la BnF l’ensemble des conférences en audio ou vidéo.

Pour regarder les conférences en ligne :

Soirée inaugurale : 29 septembre 2021
« Écrire l’histoire aujourd’hui : Quels sources et objectifs dans la reconstruction du passé ? »

Avec Anne Cheng, professeure au Collège de France, Mathilde Larrère, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Gustave Eiffel, et Benjamin Stora, professeur des universités et ancien président du Conseil d’orientation du Musée de l’immigration.
Soirée animée par Jean Lebrun, agrégé d’histoire, chroniqueur et producteur à France Inter.

2e conférence : 13 octobre 2021
« L’histoire croisée. Sources, données et témoignages d’après l’exemple franco-allemand »

Avec Claire Gantet, professeure d’histoire moderne à l’université de Fribourg (Suisse), et Mareike König, directrice adjointe de l’Institut historique allemand à Paris.

3e conférence : 20 octobre 2021
« « Et si ..? ». Introduction à l’histoire contrefactuelle et à l’étude des possibles du passé »
Avec Quentin Deluermoz, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris, et Pierre Singaravélou, professeur d’histoire contemporaine au King’s College London et à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

4e conférence : 1er décembre 2021
« Quand la médecine et l’archéologie explorent l’histoire : L’apport des sciences expérimentales pour comprendre le passé »
Avec Philippe Charlier, médecin, anthropologue, archéologue, directeur du département de la recherche et de l’enseignement au musée du Quai Branly – Jacques Chirac ; et Jean-Paul Demoule, archéologue, préhistorien, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris 1 et ancien président de l’Inrap.

5e conférence : 1er décembre 2021
« D’autres récits en histoire ? Introduction à l’histoire environnementale »
Avec Grégory Quenet, professeur en histoire de l’environnement, université UVSQ-Paris Saclay et titulaire de la chaire Laudato si’ «[Pour une nouvelle exploration de la Terre[» au Collège des Bernardins.

6e conférence : 15 décembre 2021
« Qu’est-ce qu’une explication historique ? Whewell, Hempel et nouse»
Avec Denis Forest, professeur de philosophie et d’histoire des sciences à l’université Paris 1 et membre statutaire de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques.

Source de l’information : histoirebnf.hypotheses.org

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions

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03. Résolution de problèmes par coopération

8 mars 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Durant les activités de résolution de problème, les élèves/étudiantEs forment des groupes hétérogènes en compétences, genre et travaillent à la résolution de problèmes. Chaque membre du groupe se voit assigner un rôle précis tel qu’illustrateur/trice, secrétaire, modérateur/trice. Dans ces phases, l’enseignantE fonctionne comme personne-ressource. À l’issue de leur travail, chaque groupe présentera le résultat de […]

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Thèse de Ruth Fivaz-Silbermann sur les Juifs refoulés durant la Deuxième Guerre mondiale : apports et limites selon Hans Ulrich Jost | infoclio

6 juin 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La presse se fait l’écho du débat sur les refoulements aux frontières suisses durant la Deuxième Guerre mondiale, débat relancé par la thèse récente de l’historienne Ruth Fivaz-Silbermann. Le coeur du débat porte principalement sur deux points: le nombre de refoulés aux frontières suisses durant la guerre et le rôle joué par Heinrich Rothmund, alors […]

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Antiquité et cinéma : 1. Egypte 2. Rome

5 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le blog « L’Antiquité au cinéma » nous promet trois billets sur cette thématique. Les deux premiers sont déjà publiés et méritent le détour. Le premier est consacré à l’Egypte antique et le deuxième à Rome. A consommer sans modération. Le cinéma s’est très vite emparé de sujets historiques, et pourtant faire revivre des temps lointains n’est […]

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