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Histoire Lyonel Kaufmann

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Opinions&Réflexions

Au-delà du fact-checking, cinq pistes pour renforcer l’éducation aux médias

28 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

Suis-je le consommateur ou le produit ? Quels sont mes biais personnels ? Les jeunes doivent apprendre à s’interroger ainsi face lorsqu’ils naviguent sur Internet. Photo en-tête : Shutterstock

Article de Seth Ashley, Boise State University

Quand on parle d’éducation aux médias, on insiste souvent sur la vérification des informations et l’aptitude à détecter des canulars. Or il semble que les établissements scolaires devraient approfondir cette culture médiatique s’ils veulent aider leurs élèves à s’épanouir dans une société démocratique.

Départager faits et fictions est une compétence essentielle à l’engagement citoyen, mais les élèves ne peuvent être de bons « fact-checkers » que s’ils ont une compréhension plus large de la manière dont les informations sont produites et consommées à l’ère numérique. Voici cinq questions qu’il faut leur apprendre à se poser.

Qu’arrive-t-il aux médias traditionnels ?

Fort heureusement, les « fake news » ne représentent qu’une petite partie des informations que consultent la plupart d’entre nous.

Mais l’information en tant que telle (où des journalistes sont payés pour produire des reportages originaux sur les populations qui les entourent) disparaît, le déclin des revenus se combinant avec une réorganisation des entreprises de presse. Beaucoup de gens n’ont pas conscience de cette évolution. Des centaines de villes et régions ont perdu tous leurs médias locaux, et les journaux, imprimés ou numériques, font face à des licenciements et à des réductions d’effectifs.

Quel avenir pour les hebdomadaires régionaux ? (France 3).

La plupart des gens disent qu’ils s’informent à travers les réseaux sociaux même s’ils ne leur font pas vraiment confiance, et des sites comme Facebook et Google absorbent la majorité des revenus publicitaires sans produire le moindre contenu original.

Il est important d’éviter les fake news, mais il est plus important encore de rechercher les bonnes informations, de les lire et de les diffuser.

Cela signifie qu’il faut se passer de l’intermédiaire des réseaux sociaux et s’en tenir aux marques de presse établies qui font leurs propres reportages, peuvent répondre de leurs erreurs et réduisent le plus possible les conflits d’intérêts.

Comment l’information est-elle produite ?

Même à son meilleur niveau, l’information est une représentation de la réalité, et non la réalité en tant que telle. Les producteurs d’information qui s’efforcent désespérément de rendre compte des différents points de vue sur un sujet peuvent alors créer des équivalences trompeuses, comme c’est arrivé dans le débat sur le réchauffement climatique où seule l’une des parties s’appuie sur des preuves concrètes. L’obsession d’un équilibre de l’information sous-entendrait qu’il y a dans chaque histoire des positions antagonistes, qu’on peut mettre sur un pied d’égalité.

Les informations sont présentées de telle sorte qu’elles influencent la manière dont nous percevons les choses. Quand il s’agit d’élections, par exemple, la couverture du sujet fait en général la part belle à la compétition entre les candidats, presque sur le mode sportif. On se concentre beaucoup en effet sur les sondages et les scandales. L’attention portée aux politiques publiques réelles est souvent insuffisante. Les cadres du récit journalistique peuvent aussi fausser les représentations des minorités, ce qui peut créer et perpétuer des stéréotypes dommageables.

Quand on veut porter un regard critique sur l’information, on peut facilement se laisser guider par le désir d’éliminer les préjugés politiques. Mais pour acquérir un vrai recul médiatique, on devrait prendre plus en compte ces habitudes de production qui influencent le contenu même des informations diffusées.

Suis-je dans une « bulle de filtres » ?

Il est tentant de considérer les géants des médias numériques comme des services d’information neutres, donnant la priorité aux nouvelles les plus importantes. Mais c’est très loin de la réalité. Véritables codes secrets informatiques chargés de prédire ce qui va vous intéresser, les algorithmes sont automatiquement intégrés aux fils d’information, aux résultats de recherche, aux recommandations d’articles et aux sujets en vogue qu’on vous présente.

Les algorithmes basés sur la popularité peuvent amplifier des entreprises de désinformation de toutes sortes et une rhétorique extrémiste qui ne font qu’induire en erreur, semer la confusion, la colère et la division.

Les algorithmes reflètent aussi nos propres biais et peuvent renforcer nos préjugés – même ceux qui sont sans fondement – en nous présentant des discours plus radicaux que les nôtres. Les craintes au sujet des « bulles de filtres » créées par les algorithmes ont peut-être été exagérées, mais il est nécessaire de continuer à se méfier des biais de confirmation, où nous favorisons les informations qui correspondent à nos croyances.

Le web et la bulle de filtres (Reportage sur Arte Journal).

Suis-je le consommateur ou le produit ?

Dans l’économie numérique actuelle, la compétition pour attirer votre attention, la retenir et la convertir en argent se joue entre des entreprises valant plusieurs milliards de dollars, comme Facebook et Google. Vendre très cher de l’espace à des annonceurs est un modèle d’affaires centenaire, mais Internet donne un aspect pittoresque à la publicité de l’ère pré-numérique.

La traînée de données que vous laissez derrière vous en ligne et hors ligne vous rend aujourd’hui très précieux. Certains spécialistes du marketing numérique prétendent disposer de près de 5 000 données sur l’Américain moyen, comme nous l’a appris le scandale de Cambridge Analytica.

« Le business des données : combien vous coûterait Facebook sans publicité ? » (Les Echos).

On dit souvent que les données sont devenues une denrée bien plus précieuse que le pétrole et qu’elles sont utilisées pour manipuler nos comportements par le biais d’annonces commerciales ou de messages politiques.

Voilà qui est très loin des idéaux démocratiques des débuts d’Internet et une bonne culture des circuits de l’information implique de connaître ces coûts cachés, si l’on veut mûrir ses décisions et choisir à quoi nous accordons notre attention.

Comment contribuer à une société mieux informée ?

Comme me le demandent mes étudiants, pourquoi est-il si ardu d’obtenir des informations fiables ? C’est quelque chose qu’on a du mal à se représenter. Tels des poissons dans l’eau, nous sommes plongés dans un univers d’information, ce qui complique la simple réflexion à des alternatives. Mais avec un peu d’« imagination sociologique », nous pouvons faire un pas de côté et nous demander ce que nous voulons pour nous-mêmes et notre société. A quoi ressemblerait un environnement idéal à l’information ?

En considérant l’information comme un bien public, à l’instar de l’air ou de l’eau, on peut facilement voir en quoi nous pourrions tous bénéficier d’un écosystème d’information qui serait protégé, au moins en partie, des pressions commerciales toxiques. Investir dans des médias indépendants, publics et non partisans, ou à but non lucratif, concourt à une citoyenneté plus engagée. Beaucoup de gouvernements ont aussi accru leur surveillance des réseaux sociaux pour cibler la désinformation et protéger la vie privée.

L’éducation aux médias n’est pas la panacée mais, par quelques questions simples, nous pouvons déjà nous assurer que chaque citoyen dispose du bagage nécessaire pour naviguer dans le paysage médiatique et remplir ses missions de citoyen.


Traduit de l’anglais par Aurélie Djavadi.The Conversation

Seth Ashley, Associate Professor of Journalism and Media Studies, Boise State University

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Le destin de 10 millions de victimes du nazisme désormais en ligne

21 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Les archives Arolsen viennent de mettre à disposition sur leur site environ 850 000 documents concernant 10 millions de personnes persécutées par les nazis. Ce fonds situé à Bad Arolsen, dans le centre de l’Allemagne, et en partie classé par l’Unesco, est le plus complet sur ces persécutions.

Fiche d'un prisonnier du camp de concentration de Buchenwald. Un des nouveaux très nombreux documents des archives Arolsen désormais disponibles en ligne. Crédits : *Archives Arolsen, photo : Andreas Greiner-Napp*
Fiche d’un prisonnier du camp de concentration de Buchenwald. Un des nouveaux très nombreux documents des archives Arolsen désormais disponibles en ligne. Crédits : Archives Arolsen, photo : Andreas Greiner-Napp

Depuis ce mardi, la base unique au monde des archives Arolsen est très largement enrichie. Elle propose un nouvel accès à des centaines de milliers de documents après une première mise en disposition en mai dernier. Il suffit de rentrer un nom dans le moteur de recherche de ce fonds (anciennement appelé « ITS ») pour obtenir le détail des persécutions nazies sur des millions de personnes. Avec notamment la présentation des fiches jaunies correspondant aux dates de l’arrestation d’une personne déportée, son enregistrement en camp de concentration ou son exécution. Les descendants des victimes de la Shoah peuvent ainsi, de l’autre bout du monde, connaître la destinée tragique de leurs aïeux.

-A lire : Le destin de 10 millions de victimes du nazisme désormais en ligne | France Culture

Crédit photo en-tête : L’index central des noms est la clé des archives Arolsen et a été pendant plusieurs décennies l’outil le plus important dans la recherche d’indices. Crédits : Archives Arolsen, Photo : Cornelis Gollhardt

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, Publications

Les séries, cette culture populaire qui nous éduque

19 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Les séries sont une nouvelle école de philosophie. C’est la thèse soutenue par la philosophe Sandra Laugier dans son ouvrage « Nos vies en séries ». Un livre qui place ce genre au cœur de la culture populaire d’aujourd’hui.

Selon Sandra Laugier, la série, qui a longtemps été considérée comme un sous-genre un peu débilisant, est devenue LE cœur de la culture populaire et en tant que tel une source essentielle d’éducation morale, sociale et politique. Il a même supplanté le cinéma pour Sandra Laugier.

Ce qui fait des séries des outils d’éducation politique et morale, c’est aussi qu’elles donnent des rôles majeurs aux minorités: qu’elles soient de genre, de sexualité, raciales ou sociales.

L’ouvrage : « Nos vies en séries, Philosophie et morale d’une culture populaire », Sandra Laugier (Editions Flammarion).

La chronique culturelle de La Matinale : Les séries, cette culture populaire qui nous éduque – rts.ch

Crédit photo : Photo par Tina Rataj-Berard sur Unsplash

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Conférence : L’enseignement des SHS est-il soluble dans les Humanités numérique ? Et inversément.

14 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Le 5 septembre dernier à l’occasion de la 2ème journée romande des didactiques SHS. Penser les SHS pour la “génération Z”… et au delà ? à la HEPVS, Saint-Maurice, je suis intervenu relativement à la question des rapports et rapprochements possibles entre un enseignement des SHS et les Humanités numériques. Désormais la vidéo de mon intervention a été mises en ligne sur YouTube.

Préalablement, voici le texte de présentation de mon intervention :

« Au niveau romand comme au niveau international, c’est le branle-bas de combat pour une éducation numérique ou à l’ère du numérique. Au niveau vaudois et à ce sujet, le projet d’éducation numérique du DFJC comporte même comme premier objectif cette question des Humanités numériques. Le projet parle également de trois piliers de l’éducation numérique (science informatique, usage des outils numériques et éducations aux média). Mais que sont ces fameuses Humanités numériques et quelles peuvent-être les manières de les décliner dans l’enseignement des disciplines des Sciences humaines dans le cadre du PER? Quelles plus-values les SHS ont-elles à apporter à cette éducation dite numérique? Quels peuvent être les liens entre la démarche d’enquête des SHS et la résolution de problèmes en lien avec la pensée computationnelle? Voici quelques questions qui seront abordées lors de ce TedEx.»

Le plan de celle-ci :

  1. Pourquoi enseigner les SHS (quand elles sont déjà sur votre portable) ?
  2. La didactique de l’enquête en SHS (PER)
  3. Les technologies à l’école : continuité sans ruptures ?
  4. L’ère des Big Data et les Humanités numériques
  5. Machine Learning ou l’appétit de géant des algorithmes
  6. Un cadre conceptuel : sociologie du numérique
  7. Démarches d’enquête prospectives et analytiques
  8. Anciens territoires, nouvelles questions ? Et inversément
  9. Des “sciences molles” résistant aux lieux communs
  10. Bibliographie

Le lien vers le support de présentation : https://hackmd.io/lY8z5tHASq2ZR1JBwEmw9Q?view

La présentation intégrale :

Le programme et le résumé des autres interventions : http://www.hepvs.ch/2eme-journee-romande-des-didactiques-shs

Crédit image : Pixabay. Free for commercial use. No attribution required

Classé sous :Didactique, Humanités Digitales, Opinions&Réflexions, Publications

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne.

« D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée créative et démarche réflexive», explique Grégory Thonney, chargé de projet au SCMS. Ce créateur de Qvotidie a aussi fondé l’association Ars Ludendi, qui organise des événements pour explorer les différents potentiels des jeux de rôle. Il s’avère que l’aspect ludique stimule l’élève, qui «maintient souvent sa concentration de façon plus soutenue et s’autorise à se tromper parce que c’est «pour de faux», détaille la professeure de la HEP Vaud Anne Clerc-Georgy. Sa collègue Florence Quinche confirme que l’aspect ludique intensifie la participation des élèves, «ce qui ouvre une façon différente d’apprendre, complémentaire aux cours classiques: en expérimentant». »

Le Service culture et médiation scientifique (SCMS) de l’Université de Lausanne animait, en septembre dernier, le jeu de rôle Qvotidie auprès d’une classe de culture antique. Les vacances d’automne terminées, il propose de nouveau cette animation aux établissements scolaires.

—A lire :  A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

La reine Marie-Antoinette, nouvelle icône pop | Le Monde

4 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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La souveraine guillotinée connaît un regain de popularité auprès des artistes. Quelque 200 œuvres que la reine a inspirées sont exposées jusqu’en janvier 2020 à Paris, à la Conciergerie qui fut sa dernière demeure.

Il est peu de personnages historiques dont les légendes concurrentes, noire et dorée, accusent un contraste aussi fort que celles de Marie-Antoinette. Dernière reine de France, l’épouse de Louis XVI incarne à la fois la mère outragée lors d’une parodie de procès, devenue par sa mort sur l’échafaud une figure de martyr, et la princesse dépensière qui joue à la bergère au Trianon, creuse le déficit des finances publiques et méconnaît la situation réelle du pays jusqu’à être surnommée « Madame Veto ».

Deux siècles plus tard, la vision de la reine n’a plus guère de rapport avec celles livrées par la guerre, entre propagande monarchiste et stigmatisation révolutionnaire. C’est cette métamorphose que présente, à travers 200 œuvres, l’exposition proposée par la Conciergerie à Paris.

-A lire : La reine Marie-Antoinette, nouvelle icône pop | Le Monde

Crédit photo : « Queen Marie-Antoinette in a Court Dress by Elisabeth Vigée Le Brun. Self-portrait », de Kimiko Yoshida, 2010. KIMIKO YOSHIDA

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

MakerEd Workshop : ma deuxième journée Maker au LINE Nice (23 octobre)

1 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Du mardi 21 au mercredi 22 octobre, j’ai participé à un atelier sur le Maker en éducation organisé dans le cadre de la semaine internationale du LINE à Nice. Une belle occasion de vivre de l’intérieure une initiation aux possibilités du Maker en éducation. Margardida Romero, dans une publication sur Facebook, a très bien résumé le travail réalisé par des équipes d’étudiant.e.s (et moi également) durant ces deux jours:

De l’improvisation à la création #makered en passant par l’atelier de deux jours avec Jorge Sanabria-z, Saint-Clair Lefèvre, Inna Artemova, Lyonel Kaufmann, Marina Rafalskaya. M.Sc. Smart Ed Tech – Les étudiants de l’Université Côte d’Azur sont fiers de présenter leurs prototypes de type arduino pour résoudre @UN #GlobalGoals

Au niveau organisationnel, Jorge Sanabria-Z, professeur-chercheur en innovation à l’Université de Guadalajara au Mexique1, et Saint-Clair Lefèvre, coordinateur pédagogique du SmartTech de Nice ont conduit ces deux journées. Gustavo Calderon De Anda, étudiant SmartEdTech a également participé à la réalisation de cet atelier. Voici le compte-rendu de la première journée.

Mercredi 23 octobre

Après une première journée de mise en bouche, cette deuxième journée va nous permettre de mettre en oeuvre une démarche de Design Thinking et de de réaliser en équipe un projet.

La journée débute cependant par un récapitulatif de notre journée d’hier. Ensuite, nous passerons par les étapes suivantes du Design Thinking :

  1. Idéation
  2. Croquis
  3. Protoyage rapide
  4. Prototypage
  5. Présentation de notre réalisation

Devant les problèmes techniques rencontrés, chaque membre de notre équipe rejoint une autre équipe. Mon équipe du jour vient d’horizon très différent : Chine, Nigéria, Ghana et Suisse.

Notre projet doit pouvoir répondre à un besoin concret et trouver une solution en recourant à l’un ou plusieurs des éléments suivants travaillés hier : température/humidité, son ou lumière.

Nous allons devoir nous mettre d’accord sur le problème à résoudre, les solutions à trouver et réaliser un prototype.

Les idées principales qui émergent de notre groupe au final seront les suivantes :

  • il s’agit de résoudre un problème industriel de production de plantes;
  • le réchauffement de la planète pose des problèmes de régulation de leur croissance et de variation de température, lumière et humidité;
  • la main d’oeuvre manque et il faut automatiser l’ensemble du processus;
  • le dispositif doit atteindre la neutralité carbone.

Pour nous accompagner dans notre démarche, nous disposons de l’outil de travail ci-dessous :

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Notre équipe devant sont projet (prototype rapide) en compagnie de Jorge Sanabria-Z :

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Rapide bilan

L’intérêt de la démarche proposée par Jorge Sanabria-Z réside dans la mise en situation consistant à résoudre un problème concret à l’aide notamment de l’Arduino.

La démarche de Design Thinking proposée est une démarche de projet ressemblant par de nombreux aspects à d’autres démarches de projet. Elle est comporte plus particulièrement une phase de prototypage d’une réalisation d’un ou plusieurs objets. Un passage par le faire.

L’outil de travail accompagnant le travail du groupe était fort utile et intéressant.

Ce passage par le concret (maquette, objet, etc.) pour résoudre un problème peut être introduit dans le cadre d’une démarche d’enquête en histoire. Elle se situerait après une phase de recherche d’information (sources et documents) et s’intégrerait ensuite dans la phase de mise en commun de la démarche d’enquête en histoire.

Par contre, la force de notre réalisation ne réside pas dans la programmation de l’Arduino. Pour plusieurs raisons dont principalement, le temps à notre disposition et nos limites en matière de programmation. De manière générale, les groupes qui ont réussi cette partie-là intégrait une personne plus particulièrement à l’aise en matière de programmation.

L’Arduino ne se révèle pas forcément des plus intuitifs pour initier à la programmation. Par contre, le logiciel de simulation fourni s’avére utile.

A noter que la démarche proposée était volontairement limitée et centrée de résoudre un problème à l’aide de l’Arduino. Dans un MakerSpace, les matériaux à dispositions sont plus nombreux et ne se limitent pas à des objects de nature numérique. D’ailleurs, nous avons réutilisé un carton de machine à café, trouvé des petits pots et avons été cherché de la verdure pour rendre concret notre projet.

L’implication des participant.e.s et la dynamique de groupe sont à relever. Il est à souligner que les membres se retrouvaient pour la première fois en présentiel. La belle diversité des parcours de chacun a été un enrichissement de ce séminaire.

Merci à Jorge Sanabria-Z, Anne-Louise Davidson, Margarida Romero, toute l’équipe du LINE et les étudiant.e.s en mobilité pour ces deux excellentes et riches journées passées en leur compagnie. A refaire !

  1. Enseignant-chercheur au sein du Système Virtuel de l’Université de Guadalajara (UDG). Spécialiste dans l’utilisation des technologies pour l’apprentissage et dans la formation de formateurs dans des environnements d’apprentissage basés sur la fabrication numérique. Ses axes de recherche ont pour objectif le développement des compétences du 21e siècle en utilisant une approche interdisciplinaire STEAM, grâce à la mise en place d’un réseau de laboratoires de fabrication numérique dans les lycées. Il a également mis au point une formation aux techniques techno-créatives pour les enseignants basée sur la Méthode d’Immersion Graduelle (Sanabria, 2016). ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

MakerEd Workshop : ma première journée Maker au LINE Nice (22 octobre)

27 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Du mardi 21 au mercredi 22 octobre 2019, j’ai participé à un atelier sur le Maker en éducation organisé dans le cadre de la semaine internationale du LINE à Nice. Une belle occasion de vivre de l’intérieure une initiation aux possibilités du Maker en éducation. Margardida Romero, dans une publication sur Facebook, a très bien résumé le travail réalisé par des équipes d’étudiant.e.s (et moi également) durant ces deux jours:

De l’improvisation à la création #makered en passant par l’atelier de deux jours avec Jorge Sanabria-z, Saint-Clair Lefèvre, Inna Artemova, Lyonel Kaufmann, Marina Rafalskaya. M.Sc. Smart Ed Tech – Les étudiants de l’Université Côte d’Azur sont fiers de présenter leurs prototypes de type arduino pour résoudre @UN #GlobalGoals

Au niveau organisationnel, Jorge Sanabria-Z, professeur-chercheur en innovation à l’Université de Guadalajara au Mexique1, et Saint-Clair Lefèvre, coordinateur pédagogique du SmartTech de Nice ont conduit ces deux journées. Gustavo Calderon De Anda, étudiant SmartEdTech a également participé à la réalisation de cet atelier. Voici le compte-rendu de la première journée.

Mardi 22 octobre

En ce mardi 22 octobre, cette première journée constitue une initiation au Maker en éducation. Une trentaine d’étudiant.e.s internationaux participent à ces journées (Amérique latine, Asie, Afrique, Europe, Australie).

The Maker Movement

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Manifeste des Makers

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Hackerspace vs Makerspace vs FabLab

Une référence : Makezine

 

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Source : http://mushroom.jobs/blog/makerspace-hackerspace-fablab-les-lieux-ou-linnovation-se-cree/

Hackerspace

Un hackerspace, hacklab ou media hacklab est un lieu où des gens avec un intérêt commun (souvent autour de l’informatique, de la technologie, des sciences, des arts…) peuvent se rencontrer et collaborer. Les Hackerspaces peuvent être vus comme des laboratoires communautaires ouverts, où des gens (les hackers) peuvent partager ressources et savoir.

Beaucoup de hackerspaces utilisent et participent à des projets autour du logiciels libres, du hardware libre, ou des médias alternatifs.

Makerspace

Maker, c’est avant tout un état d’esprit, à mi-chemin entre la tradition du faire soi-même, héritée du passé, et les nouvelles technologies qui offrent une multitude de possibilités pour créer et inventer. Trois motivations poussent les individus à s’inscrire dans ce mouvement. D’abord, une envie personnelle, celle de se faire plaisir, de faire quelque chose d’amusant et de créatif. Ensuite, l’envie de partager, de participer à un projet social. Et enfin, pour certains, un enjeu commercial.

Fablab

Un fab lab (contraction de l’anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d’objets.

Pour être appelé fablab, un atelier de fabrication doit respecter la charte des fablabs, mise en place par le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Pour être identifié en tant que « fab lab MIT », il faut passer une certification et des formations, mais un fablab n’est pas nécessairement affilié au MIT. Les fablabs sont réunis en un réseau mondial très actif, d’après son initiateur Neil Gershenfeld.

Introduction Arduino

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Durant l’après-midi, et en équipe, nous découvrons Arduino.

Nous disposons d’un kit, le « Elegoo Super Starter Kit for UNO »2, mais nous débutons par un outil de simulation en ligne de l’Arduino (Tinkercad)3

Nous pourrons ensuite passer aux expériences pratiques.

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Le microcontrôleur peut être programmé pour analyser et produire des signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme la domotique (le contrôle des appareils domestiques — éclairage, chauffage…), le pilotage d’un robot, de l’informatique embarquée, etc. C’est une plateforme basée sur une interface entrée/sortie simple. Il était destiné à l’origine principalement mais pas exclusivement à la programmation multimédia interactive en vue de spectacles ou d’animations artistiques (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arduino)

Quelques éléments de base à retenir d’Arduino :

  • la carte se compose d’un élément d’entrée (input) et d’un élément de sortie (output);
  • il est possible de composer soit de manière analogique ou digitale;
  • la carte est en mesure de réagir : aux sens, au son / à la musique musique, aux ultrasons, à la pression, à la réflection de la lumière, aux couleurs, aux mouvement, à la température, à l’humidité.
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Nous découvrons les éléments relatifs à la lumière, à la température et à l’humidité. Notre équipe rencontre des problèmes techniques, à chaque fois spécifique et liés à nos ordinateurs. Nous pouvons néanmoins compter sur l’aide soit de Jorge et de Saint-Clair ou des membres des autres groupes. Nous sommes ainsi directement plongé dans l’esprit Maker en éducation4.

Et la lumière fut…
Et la lumière fut…

Matériel

  • Arduino
  • MakeMakey: une alternative à Arduino

A 17h00, il est temps de ranger nos affaires et de faire un premier bilan de l’atelier. La plus-value a été pour moi de vivre de l’intérieur la démarche. Elle s’apparente à d’autres démarches de projets collaboratifs. Il a fallu faire connaissance créer les équipes et orienter sur le domaine des Maker. L’après-midi était plus de type « main à la pâte ». Nous avons été confrontés à plusieurs problèmes comme les schémas proposés comportaient des bugs ou nos propres ordinateurs étaient en usb C (ou manque d’ordinateur ou de courant). Il a, plus ou moins, été possible de les résoudre par le groupe. Je note que l’aspect technique reste facilement un obstacle. Nous avons néanmoins acquis quelques compétences sur le fonctionnement de l’Arduino et du code programme.

A suivre…

Crédit photo d’en-tête : Image parTayeb MEZAHDIA de Pixabay

  1. Enseignant-chercheur au sein du Système Virtuel de l’Université de Guadalajara (UDG). Spécialiste dans l’utilisation des technologies pour l’apprentissage et dans la formation de formateurs dans des environnements d’apprentissage basés sur la fabrication numérique. Ses axes de recherche ont pour objectif le développement des compétences du 21e siècle en utilisant une approche interdisciplinaire STEAM, grâce à la mise en place d’un réseau de laboratoires de fabrication numérique dans les lycées. Il a également mis au point une formation aux techniques techno-créatives pour les enseignants basée sur la Méthode d’Immersion Graduelle (Sanabria, 2016). ↩
  2. On en trouve pour une quarantaine de dollars sur internet. ↩
  3. Pour télécharger le logiciel Arduino (Mac) : Software MacOs ↩
  4. En discutant ensuite avec Anne-Louise Davidson, celle-ci m’explique que c’est spécifique à la démarche de Jorge ou qu’elle souhaite développer. Généralement les sessions Maker, hors éducation, sont plutôt une mise en concurrence des différentes équipes. L’esprit collaboratif n’est pas forcément présent. ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions Balisé avec :éducation

Les écrans rendent-ils crétins ? « Non, c’est l’usage que l’on en fait »

25 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Séverine Erhel, maîtres de conférences en psychologie cognitive à Rennes 2 bat en brèche les discours alarmistes sur l’usage des écrans pour les enfants.

Les écrans sont-ils dangereux pour la santé ? Leur multiplication dans notre quotidien engendre-t-elle « une décérébration à grande échelle », comme l’affirme le neuroscientifique Michel Desmurget, directeur d’une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale au CNRS, dans son ouvrage La Fabrique du crétin digital, les dangers des écrans pour nos enfants (ed. Seuil) ? Depuis des années, le ‘danger des écrans » est un sujet qui passionne aussi bien le monde scientifique que les médias et le grand public quitte à, parfois, glisser vers un « catastrophisme » facile que regrette Séverine Erhel, maître de conférences en psychologie cognitive et ergonomie à l’Université Rennes 2. Selon elle, la règle est simple : le problème ne vient pas de l’écran, mais de l’usage que l’on en fait. Extrait

Des discours alarmistes qui s’inscrivent dans une longue histoire lors de l’apparition d’un nouveau dispositif technique et dont se saisit les jeunes.

« En 1931, lorsque le flipper est sorti aux États-Unis, une panique morale s’est instaurée – le jeu était suspecté de favoriser la fainéantise – jusqu’à ce qu’il soit interdit. Si on remonte un peu moins loin, le jeu de rôle Donjon et Dragon a longtemps été accusé de rendre violent et de favoriser les suicides. Plus récemment, il y a évidemment la télévision et surtout les jeux vidéo qui, depuis la fusillade de Columbine aux États-Unis, en 1999 les deux tueurs étaient joueurs, NDLR sont souvent incriminés. Cette panique se prolonge avec Internet, les réseaux sociaux et donc les écrans. Il est pourtant nécessaire d’avoir un discours nuancé sur ce sujet, sous peine de se retrouver avec des personnes qui activent des paniques morales et qui, je pense, ne sont pas désintéressées. »

Source image en-tête : Photo par Konstantin Dyadyun sur Unsplash

-A lire : Les écrans rendent-ils crétins ? « Non, c’est l’usage que l’on en fait » | L’Express

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Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

La Culture Maker avec ou contre les Humanités numériques ? | LINE 21 octobre 2019

25 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann

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En ce début de semaine, j’ai eu la chance de participer au Séminaire de recherche international du LINE à Nice et à l’invitation de Margarida Romero. La thématique du lundi 21 octobre était la suivante Techno-créativité: des espaces aux activités d’apprentissage. L’entier du programme de cette journée est consultable ici : : http://bit.ly/2F9BbNv.

Ma contribution du jour concernait les liens possibles entre la Culture Maker et les Humanités numériques. En voici l’orientation :

Orientation de ma présentation

« Alors que les TICE ont historiquement constitué le paradigme structurant pour le monde éducatif français, son allant de soi est aujourd’hui contesté par le paradigme anglo-saxon. Les EdTech ont une ambition mondiale clairement hégémonique (…). De ce point de vue, les Humanités Numériques pourraient permettre à certains acteurs de trouver des ressources et des modalités curriculaires alternatives à la fois aux TICE et aux EdTech, qu’il s’agisse de logiques de production, de rapport aux savoirs ou encore de propriété intellectuelle. » (Mondes Sociaux, 15.07.2019)

L’idée que le monde éducatif doive évoluer avec les technologies n’a en soi rien de nouveau.

En 1997, dans la Revue Recherche et Formation, le Prof. Larry Cuban titrait : « Salle de classe contre ordinateur. Vainqueur la salle de classe ». Relativement à la place des ordinateurs à l’école, trois scénarios possibles pour les dix ans à venir étaient présentés. Le scénario des « optimistes prudents » prévoyait que les approches nouvelles qui étaient apparues avec la présence de l’ordinateur deviendraient banales et provoqueraient alors une transformation des situations pédagogiques. On attend toujours…

En 2019, l’institution scolaire est-elle toujours aussi différente fondamentalement des entreprises commerciales ou industrielles ainsi que d’autres organismes ? La culture Maker comme les Humanités numériques connaîtront-ils le même sort que leurs prédécesseurs ? Y aura-t-il une lutte entre la culture Maker et les Humanités numériques ? Sont-elles au contraire compatibles et à quelles conditions ?

Mise en garde : cette intervention vous fera courir le risque de susciter en vous plus de questions et de doutes que de réponses et de certitudes.

Le support de ma présentation est lui consultable à l’adresse suivante : https://frama.link/maker_histoire. Bonne lecture.

Je reviendrai plus tard relativement à ma participation au MakerEd Workshop toujours au LINE Nice des 22 et 23 octobre 2019.

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Crédit image : Porte de Brandebourg – dimanche 13 octobre 2019 © Lyonel Kaufmann

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