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Histoire Lyonel Kaufmann

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Images de la Révolution française | Archives numériques de la Révolution française

18 décembre 2015 by Lyonel Kaufmann

Les Archives numériques de la Révolution française sont le résultat d’une collaboration entre les bibliothèques de l’Université de Stanford et la Bibliothèque nationale de France. Ces archives mettent notamment à disposition des internautes une banque d’images de la Révolution française. Une aubaine pour une utilisation en classe.

Le corpus des Images est constitué d’images numériques haute résolution correspondant à environ 14 000 documents, essentiellement des gravures, mais également des illustrations, des médailles, des monnaies et d’autres objets, représentant différents aspects de la Révolution. Ces matériaux proviennent en majorité des collections du département des Estampes et de la photographie mais ont également été sélectionnées dans d’autres départements de la BnF. Plusieurs milliers de ces images sont extraites des collections Hennin et De Vinck, sources majeures pour la période. Des métadonnées détaillées existent pour chaque image, permettant aux chercheurs de rechercher par artiste, par sujet, par genre et par lieu.

Les ANRF donnent accès à la base de données la plus complète en termes d’images de la Révolution française. Les Images de la Révolution française sont une base d’images de référence constituée par la Bibliothèque nationale de France à l’occasion du bicentenaire de la Révolution en 1989. Celle-ci avait pour but de « permettre au lecteur d’explorer les relations, les articulations, les confrontations entre les idées de la Révolution et leur représentation métaphorique, le brassage permanent d’idéologies et de faux-semblants… » Dans le cadre de ce projet, la BnF a créé plus de 38 000 vues distinctes reproduisant plus de 14 000 images, proposant des agrandissements et classant les documents dans les sections correspondantes. Les Images, initialement proposées en format analogique sur vidéodisque, étaient devenues difficilement accessibles depuis plus de dix ans, à cause de la rapidité de l’évolution technologique. Dans le cadre de ses programmes de numérisation, la Bibliothèque nationale de France a numérisé en haute résolution, à partir des originaux, près de la moitié des images du vidéodisque. Pour le reste du corpus, de nouveaux fichiers JPEG ont été créés directement à partie du vidéodisque original. Désormais, toutes ces images sont accessibles en ligne dans le cadre des ANRF.

Les images sélectionnées pour les Archives numériques couvrent uniquement la période de 1787 à 1799, des années précédant immédiatement le début de la Révolution jusqu’à l’apparition de Napoléon. Seule l’iconographie directement liée à la Révolution a été sélectionnée. Si les textes des APintéressent principalement les étudiants avancés et les chercheurs travaillant sur la période de la Révolution, ces images élargissent la portée des ANRFau grand public. Les auteurs de la première version des Images de la Révolution française avaient anticipé l’utilisation que les chercheurs en feraient à des fins d’étude et d’enseignement, mais aussi que le grand public y verrait un moyen essentiel d’en savoir plus sur cette période fondatrice pour la nation française.

Le site : Archives numériques de la Révolution française: Rechercher

Classé sous :Médias et technologies, Outils enseignement

Plateforme 14/18 est en ligne !

26 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Plateforme 14/18 s’adresse notamment aux enseignants du secondaire à leurs élèves et aux étudiants. Elle a reçu pour objectif de favoriser la compréhension des enjeux historiques de la Grande Guerre à travers le portrait des huit membres d’une famille, les Résal et de deux autres correspondants proches de la famille, portraits rédigés grâce à la correspondance échangée entre eux pendant quatre ans et demi.

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Extrait de lettre : http://www.plateforme1418.com/ressources/de-meriem-resal-a-julie-resal-10111914_542#

Le corpus privé est constitué de 3500 lettres et 300 photographies. Il est complété par des ressources issues des fonds de l’ECPAD, de la BDIC, du SHD, de la BNF. Ainsi, Plateforme 14-18 constitue un espace numérique de valorisation d’archives privées et publiques. Cet outil unique propose également des textes de cadrage dont les finalités académique, didactique et pédagogiques sont liées. Les liens sont ainsi établis entre la vie de la famille Résal, en guerre et dans la Grande Guerre, en une approche à la fois microhistorique et macro-historique, du contexte général de la guerre de 1914-1918, sous ses aspects militaires, politiques, sociaux ou bien culturels, en tenant compte des avancées de la recherche, dans leur pluralité historiographique.

Texte de présentation du site Plateforme 14 – 18.

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Outils enseignement Balisé avec :14-18

Les MOOC gagneraient à adopter des méthodes pédagogiques plus actives | École branchée

21 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Une étude récente a démontré que les cours en ligne, dont les MOOC, devraient faire une place plus grande à l’évaluation des apprentissages et reposer sur des méthodes actives.

Les « cours en ligne ouverts à tous », communément appelés les MOOC, ont connu une hausse de popularité importante dans les dernières années, entre autres en raison de leur accessibilité (disponibles à distance) et de leur gratuité. Malgré leur popularité et leur capacité à attirer des apprenants d’horizons variés, leurs impacts sur les apprentissages demeureraient modestes.

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université américaine Carnegie Mellon, les MOOC reposeraient trop souvent sur des méthodes pédagogiques passives, comme le visionnement de vidéos, qui ne favoriseraient pas assez les apprentissages des utilisateurs.

Lire la suite : Les MOOC gagneraient à adopter des méthodes pédagogiques plus actives | École branchée

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Les réseaux sociaux en classe? Faut il continuer?

17 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Originally posted on Ma onzième année et les suivantes…

Twitter en classe ?
J’avoue avoir douté depuis vendredi soir.
Pour être honnête, ça fait quelques mois que je doute.
Continuer à utiliser ce réseau social avec mes élèves ? Continuer à utiliser les Réseaux sociaux en pédagogie ?
Twitter ne ressemble plus à ce qu’on a connu « à nos débuts ». Ca fait un peu vieux nostalgique mais c’est un fait. Je pourrais être hypocrite et annoncer : mais si ! Mon Twitter ressemble toujours à celui de mes débuts et c’est vrai. Parce que je choisis toujours, même 6 ans plus tard, à ne subir personne sur les Réseaux Sociaux. Parce que je me désabonne ou je bloque les comptes qui ne me conviennent pas, qui polluent mon flux. Ca a toujours été pour moi une question de choix. C’est ce que j’enseigne toujours à mes élèves : choisissez, ne subissez pas.

Je pourrais donc occulter et…

Voir l’original 534 mots de plus

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement Balisé avec :Aparté

#JeSuisParis : comment en parler avec les élèves ?

15 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Depuis vendredi soir, nous sommes saisis par l’effroi de ces actes terroristes, par nature ignobles, qui ont frappé Paris et la France. Demain, les enseignants accueilleront en classe leurs élèves. Doit-on en parler, comment en parler en classe ? Quelques outils pour aborder de tels événements en classe avec les élèves. Préalablement, vous trouverez un récit des événement.

A. Le récit des événements

Les lieux des attaques de la nuit du 13 novembre 2015

Avec «A Paris, la nuit la plus longue», Mediapart propose à ses abonnés un compte-rendu chronologique des événements de la nuit.

«Ce devait être un soir de paix. Un soir de braillements pour de faux, sous les assauts des guitares canailles et sexy des Eagles of death metal, dans la salle pleine comme un œuf du Bataclan, dans le XIe arrondissement de Paris. Un soir d’affrontement sportif bon enfant, le ballon de foot filant dans les filets sous les acclamations du public français et les huées des supporteurs allemands, au stade de France (à Saint-Denis), devant François Hollande. Mais c’est l’horreur qui s’est invitée en cette soirée du vendredi 13 novembre. Des hommes ont ouvert le feu au Bataclan pendant de très longues minutes, massacrant au moins 80 personnes. Des attaques ont eu lieu dans cinq autres lieux parisiens. Et trois kamikazes se sont fait sauter au stade de France. Les autorités dénombrent au moins 120 morts, ce qui fait de ces actions simultanées les plus graves attentats jamais survenus en France depuis la Deuxième Guerre mondiale.»

Cette chronologie morbide démarre néanmoins peu avant 21h30 devant le restaurant «Le Petit Cambodge» :

«L’embardée funèbre démarre peu avant 21 h 30, devant le restaurant Le Petit Cambodge, restaurant à la mode chez les trentenaires, rue Alibert, non loin du canal Saint-Martin dans le 10e arrondissement. C’est une série de preiers tweets, comme ce message faussement rigolard qui annonce vers 21 h 30 la fusillade qui vient d’avoir lieu. Deux assaillants en voiture ont ouvert le feu sur la terrasse. Le bilan, on le saura au bout de la nuit, est déjà très lourd : 14 morts.»

Au même moment, à 21h40, une explosion se fait entendre tout près du Stade de France. Elle a été précédée d’une première explosion à 21h20. Comme le 11 septembre 2001,

«les terroristes n’ont pas frappé au hasard. Ils ont agi sous le nez des caméras de TF1 qui retransmettaient un match de l’équipe de France, qui reste un des derniers vecteurs de ferveur collective et populaire ; et au cœur de l’Est parisien, repaire d’une bonne partie de la jeunesse parisienne, et lieu de vie d’innombrables journalistes. Certains étaient au Bataclan, d’autres, nombreux, dans les bars, restaurants et appartements tout proches qu’ils ont l’habitude de fréquenter. La nuit la plus longue du XXIe siècle parisien a donc laissé des dizaines de milliers de traces numériques sur les écrans mobiles d’une population hyperconnectée, qui a vécu les attaques en quasi-direct.»

Dès 21h50, Benoît Tabaca, un des responsables de la communication de Google Europe, est devant le Bataclan et témoigne de très nombreux tirs ainsi que de la panique à la sortie de secours de la salle. A l’intérieur du Bataclan, mille cinq cents spectateurs assistent au concert du groupe américain Eagles of Death Metal, un groupe décrit musicalement comme peace and love (Eagles of Death Metal, un groupe peace and love dans l’enfer du Bataclan | Slate).

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«Pour résumer la philosophie des Eagles of Death Metal qui se produisaient ce vendredi 13 novembre 2015 au Bataclan à Paris lors de l’attaque la plus meurtrière de la soirée, leur premier album sorti en 2004 s’intitule Peace, Love, Death Metal. Ce supergroupe rock formé autour de Josh Homme, subtil leader et songwriter des Queens of The Stone Age, et Jesse Hughes, personnalité plus extravertie et flamboyante, se démarquait plus par son humour volontairement grivois ainsi que ses poses et riffs sexys que par une quelconque agressivité.»

Ainsi, à partir de 22h00, les témoignages d’autres attaques commencent à affluer sur les réseaux sociaux principalement sur Twitter.

«On se retrouve avec une fusillade au nord de République au Petit Cambodge, une fusillade au sud de République au Bataclan, et une explosion à Saint-Denis», résume un internaute sidéré.

Ce n’est cependant pas tout, car un scène smilaire se déroule devant le café «La Belle Equipe», 90 rue de Charonne tout près de l’ancienne rédaction de Charlie Hebdo. D’autres fusillades suivront encore dans le Xe ou dans le XIe, rue de la Fontaine-au-Roi (5 morts, selon le bilan de la Préfecture de police samedi à l’aube) et le long du boulevard Voltaire (un mort), ou encore à proximité de la place de la République. Paris est une zone de guerre.

Peu avant minuit, Hollande s’exprime en direct à la télévision et annonce les mesures d’urgence qu’il va prendre quelques instants plus tard, au cours d’un conseil des ministres extraordinaire.

https://www.youtube.com/watch?v=cekbNbzPTEw

Peu avant son intervention, il été précédé par Barack Obama parlant lui d’une attaque contre l’Humanité et apportant son soutien à la France (VIDEO. Obama s’exprime en français après les fusillades à Paris | Huffington Post).

Entre 0h30 et 1 heure du matin, l’assaut est donné au Bataclan. Avant l’assaut, le bilan provisoire des victimes au Bataclan est d’une quarantaine de tués et de plusieurs dizaines de blessés. Après l’assaut, on comprend qu’il y aura en tout plus de cent victimes… Alors qu’au stade de St-Denis, le bilan est de six morts, dont 3 kamikazes.

Plus tard, sur Reddit, on pourra lire le témoignage bouleversant d’Afrofagne :

«Le jeu de l’attente.
Un silence plus que pesant dans la salle interrompu ponctuellement par des coups de feu. Pas de timer, de logique, rien. Juste, de temps en temps, un coup de feu. Et on se demande si le prochain coup est pour soi-même.
Attendre que la police arrive, sans aucune notion du temps (pas de montre, portable inaccessible). Sentir des gens se lever pour se faire abattre aussitôt. Et encore. Et encore…»

A 1h30, le conseil des ministres prend fin et l’état d’urgence est décrété. Monte alors des réseaux sociaux, la litanie des appels à témoignages pour connaître le sort d’un proche… Pour le journal suisse Le Temps, la proclamation de l’état d’urgence sur tout le territoire «transforme l’Hexagone en champs de bataille contre le terrorisme» (Analyse: la France est en guerre | Le Temps).

«Paris en état de siège. Une nuit d’horreur. Un pays entier face à l’effroi du terrorisme. Plus qu’une crise, une guerre. François Hollande n’a pas parlé, ce soir, en chef d’Etat soucieux d’éviter l’escalade et de rassurer ses concitoyens. C’est une déclaration martiale, nouée par l’émotion, que le président français a prononcé alors que le bilan de plus de 120 morts tétanise la population.»

A ce moment-là, les chiffres avancés parlent d’environ 140 morts. Dimanche soir, le bilan s’élevait à 132 morts et près de 350 blessés.

A huit heures du matin, Slate (Attentats du 13 novembre: le 11-Septembre français) explique en quoi l’analogie de ces attentats avec ceux du 11 septembre 20101 est cette fois-ci valable :

«Comme le 11 septembre 2001 à New York (pas à Washington), les terroristes ne visaient pas des objectifs militaires, des ennemis religieux désignés par une fatwa, à l’image de Charlie Hebdo, ou même des juifs devenus avec une banalité insupportable les cibles répétées du terrorisme islamiste et arabe depuis quarante ans. Il s’agissait de faire un carnage pour instaurer la crainte, pour montrer sa capacité à frapper fort, pour galvaniser son camp. L’objectif est bien politique: traumatiser les sociétés frappées et leurs dirigeants, affaiblir leur détermination et infléchir leur politique.
Autant la comparaison avec le 11 septembre 2001 n’avait pas de sens après les attentats de janvier contre Charlie Hebdo, Porte de Montrouge et l’Hyper Cacher, autant cette fois elle est incontestable. Il s’agit d’une déclaration de guerre à la France et à ses dirigeants.»

Slate relie également ces attentats à d’autres attentats aussi meurtriers : 2.973 morts à New York et Washington, 191 morts à Madrid (2004), 56 morts à Londres (2005), 173 morts à Bombay (2008).

Pour leur part, le Huffington Post et Le Monde (Attaques à Paris : les spécialistes du terrorisme s’attendaient à un nouvel attentat) parlent d’un scénario-cauchemar attendu et craint de la part des services antiterroristes : des attaques simultanées, une prise d’otages, menées par plusieurs tireurs et au moins un kamikaze. Pour Le Monde,

«Depuis les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, à Paris, les 7 et 9 janvier, le dispositif antiterroriste a été largement remodelé : loi renseignement en juin, état-major opérationnel de prévention du terrorisme (EMOPT) placé directement auprès du ministre de l’intérieur en juillet. Mais, face à la détermination de l’Etat islamique et à l’imprévisibilité de certains islamistes radicalisés, aucun policier ni responsable du ministère de l’intérieur n’a jamais cru au « risque zéro ».

« Chaque jour, nous procédons à la mise hors d’état de nuire d’individus désireux de frapper notre pays. La fragilité psychologique, voire psychiatrique, de certains d’entre eux facilite le passage à l’acte. Et il peut y avoir des gens qui passent à travers les mailles du filet. C’est pourquoi nous les resserrons davantage en confortant nos services », assurait le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, dans L’Express, le 1er juillet.

Depuis janvier, dans cinq dossiers terroristes, les mis en examen ont reconnu un projet de frapper la France, dont des salles de concert. Dernier cas en date, à Toulon, il y a quelques jours.»

B. Comment en parler en classe ?

Le site « Les Outils Tice » propose un ensemble de ressources, publiées au moment des attentats contre Charlie Hebdo en janvier de cette année (Dire l’indicible. Comment parler des attentats avec vos élèves).

Les principes de base ont été édictés par Eduscol, le Portail national des professionnels de l’éducation (Liberté de conscience, liberté d’expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves)

  • Moduler son attitude pédagogique selon l’âge des élèves : à l’école maternelle, du début à la fin de l’école élémentaire, au collège…
  • Accueillir l’expression de l’émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;
  • Rassurer les élèves : l’école est un espace protégé ; l’évènement s’est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;
  • Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l’évènement : certains élèves peuvent n’en avoir aucune connaissance ; d’autres ne disposer que d’éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Il faut aider à clarifier les termes entendus et répétés, pour que les enfants ne restent pas enfermés dans un présent dominé par la peur.
  • Respecter la sensibilité des élèves (le sentiment de peur, d’incompréhension, d’injustice, de révolte…) ;
  • Respecter l’émotion de la communauté éducative et s’appliquer à la mettre à distance ;
  • Construire une réflexion problématisée, par-delà le seul évènement, qui s’inscrive dans le cadre des programmes d’enseignement (enseignement moral et civique, littérature, histoire, arts…) ; définir en équipe pédagogique les actions envisagées, en prenant appui sur tous les acteurs de la communauté éducative.
  • Informer les responsables légaux, pour les élèves les plus jeunes, des actions pédagogiques entreprises.

A signaler également, le dossier de Géoconfluences (Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015) qui intéressera tout particulièrement les professeurs d’histoire-géographie. Il s’agit d’une sélection de ressources universitaires publiées par des spécialistes de géographie et de géopolitique pour contribuer à l’analyse. Sont privilégiées les ressources en ligne, en accès libre ou via le portail cairn.info. Si les auteurs sont majoritairement des géographes et des géopoliticiens, ils peuvent être aussi des politistes, anthropologues, sociologues, historiens. Les liens sont valides au 14 novembre 2015. Ce dossier vise à être enrichi.

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« Liberté, égalité, fraternité »… plus que jamais les valeurs de la République devront être à l’honneur dans les établissements scolaires en France comme ailleurs dans le monde.

Classé sous :Didactique, Outils enseignement Balisé avec :#JeSuisParis, attentats, terrorisme

Hacker l’auteur?! Auteur et autorité dans la culture digitale

3 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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A l’ère du numérique et du partage accéléré de l’information, qu’advient-il de notions comme celles d’auteur et de propriété intellectuelle? C’est l’une des questions qui seront abordées lors du cycle de conférences organisé par la Formation continue HEP Vaud-UNIL, du 29 octobre au 3 décembre 2015.

Hacker l auteur 200

Cliquez sur l’image pour télécharger le flyer

A l’ère du numérique et du partage accéléré de l’information, qu’advient-il de notions comme celles d’auteur et de propriété intellectuelle? Quelle autorité possède encore un auteur sur ce qu’il produit une fois sa production diffusée? Quels sont les défis que pose le copier-coller aux institutions de formation? Existe-t-il encore une place pour la copie, pratique fondamentale dans l’histoire de l’écrit et des arts? La rédaction de textes et projets collectifs sonne-t-elle le glas de la création individuelle des idées ou, au contraire, favorise-t-elle son essor? Et à l’école, comment se présente la question de l’auteur, de l’autorité, et de l’originalité des idées?

Un grand nombre d’orateurs aborderont la question de l’auteur.

Cette formation, faisant intervenir un grand nombre d’orateurs, abordera la question de l’auteur dans différents domaines: celui de l’histoire et des cultures, celui des logiciels libres et propriétaires, celui du plagiat et de la propriété intellectuelle, celui de l’enseignement et des apprentissages et, enfin celui de nos existences privées sur Internet, avec cette question: à l’heure où nos faits et gestes sont captés via nos smartphones et autres objets connectés, sommes-nous encore auteurs de nos vies numériques?

Programme

Jeudi 29 octobre 2015 La figure de l’auteur à travers le temps et les cultures De 18h30 à 20h30 Philippe Bornet (UNIL, Lettres), Claire Clivaz (SIB/VITAL-IT), Nicole Durisch Gauthier (HEP Vaud), Etienne Honoré (HEP Vaud), Martine Ostorero (UNIL, Lettres)

Animation: Florence Quinche (HEP Vaud)

Jeudi 5 novembre 2015 Les logiciels libres: une révolution sociale? De 18h30 à 20h30 Sébastien Broca (Université Paris 8, Vincennes-Saint-Denis), Frédéric Schütz (UNIL, Swiss Institute of Bioinformatics)

Jeudi 12 novembre 2015 Internet, droit d’auteur et plagiat De 18h30 à 20h30 Ivan Cherpillod (UNIL, Droit), Hélène Maurel-Indart (Université François-Ra- belais de Tours, Lettres)

Jeudi 19 novembre 2015 L’école: entre création et reproduction des gestes et des savoirs De 18h30 à 20h30 Clara Périssé (HEP Vaud), Lyonel Kaufmann (HEP Vaud), François Ottet (HEP Vaud)

Jeudi 26 novembre 2015 L’auteur peut-il résister à la vague numérique? De 18h30 à 20h30 Véronique Taquin (Paris, écrivain), Frédéric Young (Bruxelles, SACD et SCAM)

Jeudi 3 décembre 2015 (table ronde publique à l’UNIL, Amphimax 415) Sommes-nous auteurs de nos vies numériques? De 18h30 à 20h30 Olivier Glassey (UNIL, SSP), Frédéric Kaplan (EPFL, DHLAB), Isaac Pante (UNIL, Lettres), Solange Ghernaouti (UNIL, HEC) Modération: Alain Kaufmann (UNIL, Interface sciences – société) Soirée organisée en partenariat avec l’Interface sciences – société de l’UNIL

Lien : HEP VAUD | Formation continue: Hacker l’auteur?! – Actu HEP – Actualités et agenda

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Dipity : outil en ligne pour créer des lignes du temps

2 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Le site : Dipity

Une des forces de la solution Dipity, c’est l’intégration poussée des fonctions de partage. Mail et réseaux sociaux sont à la fête et permettent de partager un ou plusieurs élement d’une frise ou la frise toute entière. Chaque création peut être par ailleurs publique ou privée. Le site Dipity propose d’ailleurs une galerie contenant des centaines de timelines crées par des utilisateurs. Votre frise multimédia peut aussi être intégrée sur un site ou un blog.

L’autre point fort de Dipity ce sont ses fonctions de création en mode collaboratif. C’est un veritable plus. Vous pouvez ainsi créer une frise ou une chronologie multimédia en groupe.

Dernier point mais il n’est pas anecdotique, Dipity fonctionne sur votre ordinateur mais aussi sur la tablette iPad. Le service est gratuit.

Source : Dipity. Creer des timelines interactives.

Classé sous :Outils enseignement

Schlump – Hans Herbert GRIMM – Romans historiques et Aventure

2 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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blank« Anti-nationaliste, anti-héroïque, humaniste […]. Un livre lumineux écrit à une époque sombre. »Frankfurter Allgemeine ZeitungSchlump n’a pas dix-sept ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Malgré son jeune âge, il se porte volontaire. Envoyé en France dans une petite commune occupée par les Allemands, il est chargé d’administrer la vie de plusieurs villages.

Mais la guerre n’a pas seulement besoin de bureaucrates. Schlump doit rejoindre le front. Crasse, maladie, désespoir, déluge de feu… Le jeune soldat découvre l’enfer des tranchées, l’hôpital, puis les séjours plus paisibles dans les campagnes françaises. Il y croise des filles en mal d’amour, des planqués, des profiteurs, mais aussi des compagnons de misère qui tentent de survivre alors que l’armistice tarde à venir.

Paru en 1928, peu de temps avant A l’Ouest rien de nouveau d’Erich Maria Remarque, Schlump a été d’emblée considéré comme un ouvrage pacifiste, d’une immense valeur littéraire et humaine. Brûlé par les nazis dès 1933, puis tombé dans l’oubli, sa redécouverte est aujourd’hui fondamentale.

Source : Schlump – Hans Herbert GRIMM – Romans historiques et Aventure

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Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires

24 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Dans un article intitulé Homework is a Social Justice Issue – Hybrid Pedagogy, Kris Shaffer revient sur la question des devoirs à domicile à l’ère du BYOD (Bring Your Own Device) et de la classe inversée et sur la question de l’égalité des chances (justice sociale) à l’école. Il en arrive rapidement au constat que ces technologies et ces approches pédagogiques renforcent les inégalités scolaires au profit des élèves et étudiants déjà privilégiés socialement et financièrement. Cela ne l’empêche pas de recourir à la classe inversées, mais en introduisant un nouveau paramètre de justice sociale à la taxonomie de Bloom.

Homework

En introduction, Kris Shaffer pose quelques questions élémentaires que tout enseignant devrait se poser avant d’assigner des devoirs à domicile :

When a teacher assigns homework, she makes some big assumptions about students’ home lives. Do they have the requisite supplies? A quiet place to study? Supportive parents or guardians who will motivate them to work? Knowledgable guardians who can assist with challenging problems?

A ce sujet, il rappelle la situation de l’école publique américaine et le fait que la majorité des élèves vivent en situation de pauvreté. Ceci avant même de parler de technologies à disposition de ces élèves soit amenées en classe, soit à disposition à domicile.

Cette situation ne peut évidemment que s’aggraver si l’on recoure alors à la stratégie du BYOD, mais également en fournissant du matériel identique à tous les élèves et en leur assignant du travail à domicile. En effet, une fois rentré à la maison, les élèves ne disposent pas d’un accès équitable à une connection internet de qualité. Certains élèves des écoles publiques n’ont même pas d’accès internet à la maison. Sans parler de l’expertise technologique des parents à la maison et de leur capacité à aider leurs enfants à faire leurs devoirs.
[Lire plus…] à proposQuand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires

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Animer un grand groupe : quels outils ? | Thot Cursus

19 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Animer un grand groupe : quels outils ? | Thot Cursus:

Les grands groupes nous contraignent-ils nécessairement à une approche « magistrale » et à une technique pédagogique basée sur les exposés et les diaporamas ? 

Cet article présente quelques techniques et des ressources qui montrent que des alternatives existent. Basées ou non sur des solutions numériques, elles créent d’autres formes d’interactions que celles qui prévalent dans les petits groupes et permettent un véritable apprentissage.

grand groupes : outils

Lire la suite sur cursus.edu

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

Tirés de nos archives

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Exposition Ibn Khaldoun (lien)

4 décembre 2007 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La figure d’Ibn Khaldoun Site de l’exposition consacrée en 2007 à Ibn Khaldoun qui a été l’un des plus grands intellectuels musulmans et appartenait à une famille hispano-musulmane établie dans la province de Séville. (tags: Histoire IbnKhaldoun)

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Sac de plage : Le goût de l’archive à l’ère numérique | Projet éditorial

15 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Clavert (frederic.clavert@uni.lu) et Caroline Muller (caroline.muller@univ-reims.fr) nous présente l’objet de leur projet éditorial dont vous pouvez suivre la passionnante élaboration en ligne. Concernant l’origine du projet, voici la discussion collective initiale autour d’un tweet. Un passionnant working progress qui se lit comme un roman policier. A tester à la plage ?! « En 1989, Arlette Farge publie […]

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Un général, des généraux : les coulisses du putsch d’Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d’opéra-bouffe

14 juin 2022 Par Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Le retour aux affaires de l’Homme du 18-juin a perdu depuis longtemps son aura providentielle. Le scénario d’Un général, des généraux bâti par Nicolas Juncker se fondant strictement sur les faits, il fallait trouver un angle saillant pour conter l’arrivée du messie de Colombey à l’Elysée, précédée du grand cirque de ses apôtres algérois et […]

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“Avec cette lettre cesse le jeu et commence l’indéfendable. Supprimer la formation des maîtres, placer ces nouveaux maîtres “dans des classes”, attendre que certains d’entre eux s’effondrent, et leur signifier par courier hiérarchique que “les élèves ont le droit d’avoir devant eux des enseignants compétents” et que le cas échéant ils feraient mieux “de démissionner”, est une stratégie managériale ayant effectivement déjà fait ses preuves, et dont l’avantage est de révéler à ceux qui l’ignoreraient encore l’étymologie du mot “cynisme”. Comme des chiens. Vous avez, “messieurs qu’on nomme grands”, merveilleusement contribué à l’enrichissement de l’horizon sémantique du cynisme : ce qui était au départ le seul mépris des convenances sociales, désignera désormais également le total et absolu mépris de l’humain.”

14 octobre 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lettre à Laurence |OWNI

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne. « D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée […]

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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