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Histoire Lyonel Kaufmann

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Des photos inédites du soulèvement du ghetto de Varsovie retrouvées 80 ans après

29 janvier 2023 by Lyonel Kaufmann

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP - Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

33 photographies prises par un pompier polonais lors du soulèvement du ghetto de Varsovie, en 1943, viennent d’être dévoilées. Contrastant avec celles produites par la propagande nazie, seules disponibles jusqu’à présent, ces images rares permettent de poser un nouveau regard sur l’événement.

Jusqu’à alors, les images que nous avions de l’insurrection de ce ghetto créé un an après l’invasion de la Pologne, en 1939, étaient celles prises par des soldats allemands et servaient la propagande du régime en guerre.

Notamment les 53 clichés en annexe du « rapport Stroop », que Jürgen Stroop, le responsable SS des opérations contre l’insurrection du ghetto de Varsovie, adressa à ses supérieurs, Friedrich Krüger et Heinrich Himmler.

Une pellicule oubliée, au fond du grenier…

Mercredi 18 janvier, le musée de l’histoire des juifs de Pologne, le POLIN Museum, a révélé 33 images inédites du soulèvement de Varsovie. Celles-ci ont été prises par Zbigniew Leszek Grzywaczewski, un pompier polonais âgé de 23 ans.

L’existence de 12 photographies de cette série était déjà connue des spécialistes de l’Holocauste. Mais elles n’existaient que sous la forme d’empreintes sur du papier de mauvaise qualité, dans un cadrage étroit.

En pleine préparation d’une exposition sur le ghetto de Varsovie, en août 2022, le musée Polin a contacté la famille du photographe de la série conservée au mémorial américain, dans l’espoir de retrouver d’autres clichés. C’est au fond d’un grenier, dans un carton abandonné depuis des années, que Maciej Grzywaczewski a retrouvé la pellicule miraculée, au milieu des archives de son père, décédé en 1993.

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP - Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP – Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

On ne trouve pas de scènes de combat sur ces images.

« Je garderai toute ma vie en tête l’image de ces silhouettes chancelantes de faim et d’effroi, sales, déchirées, écrit Zbigniew Grzywaczewski, en mai 1943, dans le journal qu’il tient pendant la guerre. Des gens fusillés massivement, et des vivants qui se prennent les pieds dans les cadavres à terre ».

« Quatre semaines sont passées comme ça. Brûler une maison à la fois est devenu la règle, on savait que, tel jour, c’était dans telle rue que les Allemands mettraient le feu. (…) Ceux qui ont été chassés ont été dépouillés, puis précipités dans la zone de rassemblement, escortés jusqu’aux chemins de fer de la rue Stawki [Umschlagplatz], et emmenés dans une direction inconnue. La rumeur veut qu’ils aient été envoyés dans un camp de concentration à Treblinka, et de là… dans l’au-delà. »

L’esposition « Autour de nous une mer de feu. Le sort des civils juifs pendant le soulèvement du ghetto de Varsovie » au musée de l’Histoire des Juifs polonais de Varsovie, sera visible à partir du 18 avril 2023. La veille du 80e anniversaire du déclenchement du soulèvement du ghetto.

Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/des-photos-inedites-du-soulevement-du-ghetto-de-varsovie-retrouvees-80-ans-apres-7891633

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J35 Musée de l’Holocauste Montréal (04.09.2022)

5 septembre 2022 by Lyonel Kaufmann

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Depuis le 1er premier août 2022, j’ai débuté un congé scientifique d’une durée de 6 mois. Durant ces six mois, je serai essentiellement au Québec pour rendre visite à mes collègues canadien•nes et à leurs étudiant•es.

Actuellement je suis à Montréal. En ce premier dimanche du mois, certains musées offrent l’entrée gratuite aux visiteurs. Cela a été l’occasion pour moi de découvrir le Musée de l’Holocauste à Montréal (https://museeholocauste.ca).

Même si pensez connaître l’histoire de l’extermination des Juifs en Europe durant la Deuxième Guerre mondiale, je ne peux que vous encourager à découvrir ce musée et cette histoire raconté par des survivant•es.

À chaque étape historique, les objets et les témoignages de survivants ajoutent une dimension humaine à la présentation de l’Histoire.


Etiqueté

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Pour moi, le premier object poignant a été ce « bout de tissu », triangle jaune et triangle noir, porté par un déporté vers 1938. Sa matérialité, même derrière la vitrine, dit tout.


La vie des Juifs dans l’Allemagne nazie

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J’ai découvert aussi en réponse à l’exclusion qui les frappe toute l’énergie et la richesse que la communauté juive allemande déploie pour résister et continuer à vivre dans un environnement de plus en plus hostile.

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L’adieu d’une mère, novembre 1943

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Il y a aussi cette lettre griffonnée à la hâte bouleversante d’une mère à sa fille.

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L’application qu’il est possible de télécharger à l’accueil fourni le tout aussi bouleversant témoignage de Sara Schichter, sa fille, les sanglots dans la voix à l’évocation de ce message (https://mobileguide.io/mhm/fr/2589626238/1).


L’accueil au Canada

Le Musée rend également compte des difficultés d’accès au Canada pour les Juifs, les campagnes antisémites, mais aussi les marques de soutien.

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Et tant d’autres choses encore…

Prévoyez deux heures pour la visite lors de votre passage à Montréal pour ce musée. Adresse :

Musée de l’Holocauste

Montréal

5151, ch. de la Côte-Sainte-Catherine

H3W 1M6 Montréal

#canada🇨🇦 #québec #montréal #musée #Holocauste #Shoah #histoire #39-45 #roadtrip #roadbook

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Le Danemark veut protéger ses données et bannit Google de ses écoles

1 août 2022 by Lyonel Kaufmann

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Alors que Google vient de subir une amende record en Russie, la journée n’est décidément pas bonne pour l’entreprise californienne. Le moteur de recherche vient en effet de voir ses Chromebooks et son application Google Workspace bannis de certaines écoles danoises. Le gouvernement du pays scandinave a pris cette décision historique, lui qui craint pour la sécurité des données informatiques des jeunes étudiants.

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Tout a commencé la semaine dernière lorsque l’agence de protection des données personnelles du pays, Datatilsynet, a rendu son verdict concernant les outils Google utilisés dans les salles de classe du pays. Selon l’agence d’État, les outils de Google Workspace, c’est-à-dire Google Docs, Drive, Calendar ou Gmail ne respectent pas les prérequis demandés par la loi européenne sur les RGPD.

Du côté de Google, l’entreprise essaye de gagner du temps et elle promet que des outils de traçage des données et de « souveraineté » seront donnés à l’Europe d’ici à la fin de l’année. Ces services devraient permettre d’avoir un meilleur contrôle sur les transferts de données qui se font chaque seconde.

Source : Le Danemark veut protéger ses données et bannit Google de ses écoles

Classé sous :Humanités Digitales, Outils enseignement

La cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg reconstruite dans Minecraft – rts.ch – Fribourg

1 août 2022 by Lyonel Kaufmann

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À Fribourg, l’association d’e-sport Noetic propose à des adolescents de reconstruire la cathédrale Saint-Nicolas dans l’univers virtuel de Minecraft. Le camp vise à accompagner les jeunes dans une pratique adaptée des jeux vidéo.

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Cathédrale St-Nicolas de Fribourg. Source : Wikipedia

Construire une cathédrale en 2022, aussi virtuelle soit-elle, demande du temps aux apprentis bâtisseurs.

« Nous sommes d’abord allés à la cathédrale pour prendre des photos. Puis on a tout recopié sur des plans, et on a aussi fait des recherches sur internet », explique Matis, 12 ans.

Le camp est organisé par l’association d’e-sport Noetic, qui accompagne les jeunes dans une pratique adaptée des jeux vidéo à travers des cours théoriques et pratiques.

L’année prochaine, l’association compte reproduire l’entier de la ville de Fribourg dans le jeu vidéo.

Le reportage de la RTS : La cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg reconstruite dans Minecraft – rts.ch – Fribourg

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Une base de données historique sur les personnages célèbres dans le monde (de 3500 avant JC à 2018)

23 juillet 2022 by Lyonel Kaufmann

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Source : Morgane Laouenan, Palaash Bhargava, Jean-Benoît Eyméoud, Olivier Gergaud, Guillaume Plique, Etienne Wasmer (2022) A cross-verified database of notable people, 3500BC-2018AD, Scientific Data, volume 9, juin 2022.

Les auteurs de cet article paru dans la revue Nature en juin 2022 ont recueilli une quantité massive de données provenant de diverses éditions de Wikipédia et de Wikidata. La base de données contient plus de 2 millions d’individus ; elle peut être utilisée à des fins de recherche. En utilisant des techniques de déduplication des sources qui se chevauchent partiellement, ils ont pu vérifier chaque information. Cette stratégie aboutit à une base de données vérifiée de 2,29 millions d’individus uniques dont 30% proviennent de 6 éditions non anglaises de Wikipédia, une amélioration significative par rapport aux travaux antérieurs qui se concentraient uniquement sur la version anglaise de cette encyclopédie gratuite. 

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Figure 2 : Part des individus présents dans la base de données, répartition par domaine d’influence.

En recourant à des éditions en 7 langues de Wikipedia et Wikidata pour assembler une liste de 4 678 040 personnes, cela a permis de réduire considérablement le biais anglo-saxon, mais pas entièrement. Deux inconvénients majeurs subsistent pour les auteurs. Premièrement, ils n’ont pas exploité les éditions en langues non occidentales pour vérifier par recoupement les informations sur les caractéristiques des individus. Deuxièmement, ils n’ont pas collecté le nombre de mots au-delà de ces 7 éditions linguistiques : ils entrent dans l’indice de notabilité, mais cet indice ne peut être considéré comme global, ce qui entraîne un biais du monde occidental dans les mesures de notabilité. Ceci est toutefois partiellement compensé par l’utilisation du nombre total d’occurrences pour toutes les éditions de Wikipédia et non seulement 7, dans leur mesure de notabilité agrégée.

La collecte des données est guidée par des questions spécifiques de sciences sociales sur le genre, la croissance économique, le développement urbain et culturel. Les personnages historiques les plus célèbres peuvent par exemple être répartis par période et par sexe, mais aussi par aires géographiques ou domaines d’activités. 

L’ensemble complet de données est disponible sur un site web dédié (https://medialab.github.io/bhht-datascape). Les données sont disponibles au format .csv et Stata (.dta). La base de données restreinte a fait l’objet d’une vérification croisée. Elle est soumise à la licence CC-BY-SA. Les fichiers intermédiaires ainsi que la base de données exhaustive n’ont pas fait l’objet d’une vérification croisée et ne doivent pas être utilisés directement ou sous l’entière responsabilité des utilisateurs.

Il est ainsi possible d’explorer en partie la base de données et de faire ses propres recherches pour établir ses propres constats.

Globalement, c’est un exemple intéressant de « big data » mis à la disposition du public et potentiellement des élèves à travers de la lecture de l’article de Nature et de l’ensemble complet des données disponibles, les deux sont sous licence libre.

Repéré via : Cartographie numérique: Une base de données historique sur les personnages célèbres dans le monde (de 3500 avant JC à 2018)

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Photogrammar : un laboratoire d’érudition numérique sur la Grande Dépression

3 juillet 2022 by Lyonel Kaufmann

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Né en 2010 d’une collaboration entre Lauren Tilton et Taylor Arnold, Photogrammar fournit une plate-forme de visualisation basée sur le Web pour explorer les 170 000 photographies prises par les agences FSA et OWI du gouvernement fédéral américain entre 1935 et 1943. La Farm Security Administration-Office of War (FSA-OWI) employait des photographes documentaires parmi les plus influents du siècle, tels que Dorothea Lange, Walker Evans et Gordon Parks. Ils ont produit des photographies emblématiques de la Grande Dépression, souvent à l’appui de l’État du New Deal. Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, ils ont tourné leur regard vers la construction de l’image d’une nation riche et forte, prête pour la guerre (Stange 1986) (Trachtenberg et al. 1988).

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Grandmother of twenty-two children living in Kern County migrant camp. California. Dorothea Lange. Décembre 1936. Lien : https://www.photogrammar.org/photo/fsa2000000771/PP

Photogrammar : le projet

Le projet est géré par le Digital Scholarship Lab (DSL) et le Distant Viewing Lab (DV Lab) de l’université de Richmond. Lauren Tilton est la directrice du projet. Taylor Arnold dirige la conservation et l’analyse des données. Rob Nelson développe et maintient l’application web. Nathaniel Ayers a conçu le site et Justin Madron a fourni une assistance SIG. Laura Wexler a géré les subventions. Le projet a été soutenu par des subventions du National Endowment for the Humanities (NEH). Les archives de la FSA-OWI sont conservées à la Library of Congress, qui a numérisé et entretient la collection, y compris les détails sur les droits et les restrictions.

En 2016, Photogrammar a reçu une subvention d’extension numérique pour placer les photographies du FSA-OWI dans le cadre de l’effort fédéral plus vaste visant à documenter l’Amérique pendant la Grande Dépression. La subvention comprenait des fonds pour développer plusieurs composants, y compris l’ajout du projet Southern Life Histories du Federal Writers’ Project (SLHP) de la Southern Historical Collection de l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill.

Southern Life Histories du Federal Writers’ Project (SLHP)

L’objectif du SLHP était de saisir les histoires de vie des Américains de tous les jours à partir de leurs propres perspectives. Couch (1939) voyait dans ces histoires de vie un moyen de recueillir des récits précis et authentiques des difficultés de la vie pendant la Dépression, en accordant une attention particulière aux voix marginalisées telles que les Afro-Américains, les femmes et les personnes de la classe ouvrière. Pour lui, le Sud était confronté à de nombreux problèmes qui devaient être résolus, mais les données sociologiques qui se concentraient sur les données et les chiffres masquaient les réalités de la vie et ne parvenaient pas à inciter le grand public à adopter les changements nécessaires. Au lieu de cela, il pensait que les histoires réelles racontées par des personnes réelles constituaient le type de preuve qui avait le pouvoir de créer le changement.

Cependant, comme d’autres formes de documentation qui prétendent à l’authenticité, les histoires de vie en disent autant aux lecteurs sur leurs créateurs, dans ce cas les écrivains fédéraux, que sur les personnes interrogées. De plus, l’utilisation par les auteurs de pratiques de représentation démontre souvent comment le racisme, le sexisme et l’inégalité ont été perpétués dans les histoires du quotidien. En raison de leur composition complexe, ils servent de compagnon important aux photographies du FSA-OWI qui ont été prises à la même période. Les deux projets ont cherché à documenter l’expérience américaine et à négocier les désirs et les besoins de ceux qui documentaient, de ceux qui étaient documentés et des agences de financement.

Lors de la réalisation de la première version de Photogrammar, le projet a grandement bénéficié des décennies de travail de la Librairie du Congrès pour numériser les photos et créer les métadonnées étendues qui les accompagnaient. Cela n’a pas été le cas pour les histoires de vie.

Comme de nombreux autres projets impliquant des documents d’archives, la couche des histoires de vie a nécessité la création, le catalogage et l’organisation de métadonnées à partir du matériel d’archives, ainsi que le marquage et le nettoyage des documents individuels avant que le matériel ne soit prêt à être intégré à la plate-forme Photogrammar. Dans ce cas, les métadonnées étaient centrées sur les noms, les races et les sexes des auteurs et des personnes interrogées pour chaque histoire de vie, afin d’optimiser la fonctionnalité de recherche dans la collection et de générer des visualisations qui analysent la collection de manière nouvelle. Bien que ce processus puisse sembler simple, il s’est avéré assez obscur car les métadonnées ont dû être extrapolées à partir d’histoires créées par l’interprétation d’un écrivain de la vie d’une personne interrogée, souvent écrite comme une conversation qui ne se déroule pas dans une progression linéaire.

La construction des données dans un projet d’humanités numériques

Cette phase de construction des données est souvent l’épine dorsale des projets de DH, en particulier ceux qui utilisent la visualisation et l’analyse de texte. Bien que ce processus soit d’une importance cruciale, c’est souvent la partie du projet qui reçoit le moins d’attention et d’attribution. Ce manque d’attention est probablement dû au fait que les données sont souvent comprises comme étant données, ou comme existant déjà [Rosenberg 2013]. On entend souvent un spécialiste en DH parler de  » son corpus  » de livres, de photographies ou de matériel d’archives. Pourtant, rendre ces sources exploitables sur le plan informatique est une entreprise considérable. Transformer le PDF d’un écrit en texte propre et clair peut nécessiter des logiciels coûteux et des personnes qui corrigent manuellement les erreurs. L’organisation des sources en ligne ou pour l’analyse implique souvent la création d’une base de données tabulaire ; un processus qui nécessite la création de métadonnées.

Attirer l’attention sur le caractère construit du processus est l’une des raisons pour lesquelles Johanna Drucker a plaidé pour l’utilisation de capta, ce qui est capturé, plutôt que du terme données (Drucker 2011). En réalité, la création d’un corpus nécessite d’innombrables décisions sur ce qui compte réellement comme données et sur la manière de créer ces données. Par conséquent, en faisant référence au « corpus », tant les décisions interprétatives dans la création des données que le travail qui rend les données disponibles (en particulier ceux qui collectent, stockent et préservent ces sources) sont obscurcis par la singularité du terme. De plus, la construction des données n’est qu’un élément du réseau complexe de travail des projets numériques. En réponse aux travaux d’universitaires tels que Amy Earhart, Miriam Posner et Roopika Risam, Spencer Keralis explique :

Le réseau de travail nécessaire à la production de projets numériques est complexe, allant du travail physique de maintenance du matériel et de l’infrastructure essentielle à ces projets, au travail hybride  » dans lequel les machines se combinent aux humains pour exécuter des tâches  » dans les logiciels ou avec les appareils, aux tâches scénarisées exécutées automatiquement dans les systèmes, à l’écriture de ces scripts, au travail de connaissance qui sert de base intellectuelle à un projet, au travail instrumentalisé des travailleurs qui exécutent des tâches répétitives qui ne peuvent pas être scénarisées (Keralis 2016, 4).

Bibliographie :

  • Couch, W. T. (ed.) (1939). These Are Our Lives. University of North Carolina Press.
  • Drucker, J. (2011). Humanities Approaches to Graphical Display. Digital Humanities Quarterly, 5 (1), Lien : http://www.digitalhumanities.org/dhq/vol/5/1/000091/000091.html.
  • Keralis, S. (2016). Labor. Digital Pedagogy in the Humanities: Concepts, Models, and Experiments. MLA Commons.
  • Rosenberg, D. (2013). Data before the Fact. In Gitelman, L. (éd.) (2013). Raw Data is an Oxymoron. Cambridge: MIT Press.
  • Stange, M. (1986). Symbols of Ideal Life: Technology, Mass Media, and the FSA Photography Project. Cambridge University Press.
  • Trachtenberg, A., Fleischhauer, C., Brannan, B. W & Levine, L. W, (1988). Documenting America, 1935-1943, 2. University of California Press.

Source et adaptation (traduction) de Courtney, R., Taylor, A. & Tilton, L. (2019). Building Pedagogy into Project Development: Making Data Construction Visible in Digital Projects. DHQ: Digital Humanities Quarterly, Volume 13 Number 2. Lien : http://digitalhumanities.org:8081/dhq/vol/13/2/000419/000419.html

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Musée national suisse : Anne Frank et la Suisse | Exposition du 09.06. au 06.11.2022

31 mai 2022 by Lyonel Kaufmann

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Le livre Le Journal d’Anne Frank est mondialement célèbre. Mais ce que peu de gens savent, c’est que la diffusion de cette œuvre dans le monde entier a pour origine la Suisse. Tandis qu’Anne, sa sœur et sa mère ont péri dans un camp de concentration, le père d’Anne est le seul membre de la famille à avoir survécu à l’holocauste. Dans les années 1950, Otto Frank s’est installé chez sa sœur Leni à Bâle. Là, il s’est donné pour mission de porter en pleine lumière les notes de sa fille et de préserver son message en faveur de l’humanité et de la tolérance pour les générations futures.

Musée national suisse : Anne Frank et la Suisse | Exposition du 09.06. au 06.11.2022

En collaboration avec Anne Frank Fonds, Basel (www.annefrank.ch), et Familie Frank Zentrum im Jüdischen Museum Frankfurt (www.juedischesmuseum.de/sammlung/familie-frank-zentrum)

Des visites guidées d’une heure au travers de l’exposition pour les classes du Secondaire I (cycle 3 Harmos) et le Secondaire II sont proposées par le Musée national suisses. Des visites guidées pour les groupes scolaires sont possibles, aussi en dehors des heures d’ouverture. L’entrée et les visites guidées pour les classes suisses sont gratuites. 

Informations : https://www.landesmuseum.ch/fr/expositions/temporaire/2022/anne-frank/anne-frank

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Musée d’Histoire de Berne – Le mythe du samouraï 4.11.2021 – 5.6.2022

21 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

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L’exposition

Les samouraïs : durant sept siècles, ces guerriers légendaires ont marqué l’histoire et la culture du Japon. Les récits mythiques célèbrent leur bravoure, leur loyauté, leur pouvoir, mais racontent aussi leurs intrigues. Leur éthique de combattants et la beauté de leurs armures n’ont pas cessé de fasciner jusqu’à nos jours. « Le mythe du samouraï. La collection Ann & Gabriel Barbier-Mueller » présente l’histoire des samouraïs à travers leurs armes défensives et offensives, qui reflètent les évolutions sociales, militaires et artistiques, depuis le début du régime des guerriers, tout au long de la domination mouvementée de l’aristocratie militaire et jusqu’aux traces laissées par les samouraïs dans la culture populaire moderne.

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Le cœur de l’exposition est constitué par des objets en prêt de la célèbre collection privée Ann et Gabriel Barbier-Mueller à Dallas (États-Unis). La présentation est complétée par de magnifiques armes de la collection du Musée d’Histoire de Berne.

Pour les écoles

«Le Mythe du Samouraï»: cette exposition raconte l’histoire mouvementée des samouraïs et explique leur culture dans le contexte de l’histoire japonaise. Certes, l’histoire du Japon ancien ne figure pas dans nos plans d’étude, mais l’exposition peut néanmoins offrir de nombreux liens avec divers thèmes des branches ensei- gnées. Elle permet d’une part de se familiariser avec les traits essentiels d’une civilisation non européenne, et donne d’autre part de nombreuses occasions de réflexion sur les réalités sociales et politiques de différentes époques et civilisations.

Depuis très longtemps déjà, la civilisation japonaise exerce une forte fascination sur les enfants et les adolescents, et par les mangas, le cinéma, les séries et les costumades, elle s’est maintenant fait une place dans notre mode de vie occidental. Quelques exemples de la culture populaire suffiront à s’en convaincre : Hello Kitty, Pokémon (Go), Détective Conan, Naruto, One Piece, Attack on Titan.

L’offre pédagogique en rapport avec l’exposition s’adresse à tous les niveaux scolaires. Le « mythe du samouraï » est traité comme un thème interdisciplinaire qui peut se relier aux domaines «sciences humaines et sociales» et «éthique et cultures religieuses». Mais il est aussi possible d’en tirer profit pour l’enseigne- ment des langues et pour les activités créatrices.

Dossier didactique 

Le dossier didactique s’adresse aux classes du cycle 3 et du degré secondaire II, et ouvre diverses perspectives sur le sujet.

Le dossier comportant des textes sur l’exposition, des idées pour la préparation et le suivi de la visite ainsi que des cartes d’exercices pour la visite autonome peut être téléchargé gratuitement: Documents didactiques / Documents à imprimer

Langues : allemand, français

Source : www.bhm.ch

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Le projet JADIS pour ajouter des données sur des cartes historiques géolocalisées. L’exemple des plans de Paris (1760-1949)

20 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

L’application en ligne JADIS permet de replacer des cartes historiques automatiquement géolocalisées sur une carte actuelle avec d’autres couches comme par exemple des îlots vectorisés ou la trame viaire. L’exemple proposé concerne la ville de Paris (plans urbains de 1760 à 1949).

Interface de consultation de l’application en ligne JADIS (plans de Paris – 1760-1949)

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Le projet JADIS est issu d’une collaboration scientifique entre la Bibliothèque nationale de France (BnF) et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Les buts du projet sont les suivants:

  • Développer un algorithme permettant de géolocaliser et réaligner automatiquement les collections cartographiques avec une précision au niveau de la rue.
  • Réaligner les résultats sur la base de données des noms de rues historiques pour permettre la fouille des cartes de Paris par les noms de rues d’époque.

La part du projet visible en ligne correspond principalement au second objectif. L’essentiel du projet consiste cependant à développer un algorithme permettant de géolocaliser automatiquement les cartes, en faisant appel à des technologies avancées d’intelligence artificielle, telles que les réseaux de neurones. Ce développement s’inscrit dans le cadre de la recherche expérimentale en humanités digitales et géospatiales. Le programme développé est entièrement disponible en libre-accès.

Les données utilisées par le site web, en particulier les couches d’information des cartes sont disponibles en libre-accès sur Github Pages.

L’algorithme développé pour géolocaliser les cartes automatiquement et pour créer les couches d’information est disponible en libre-accès sur Github.

Source : cartonumerique.blogspot.com

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Exposition MUNAE (Rouen) : 75 ans d’enseignement de la seconde guerre mondiale (1945-2020) 18.12.2021 au 20.05.2022

18 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

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Le Musée national de l’Éducation (Munaé), à Rouen, propose jusqu’au 20 mai 2022 une découverte de l’évolution de l’enseignement de la Seconde Guerre mondiale sur les huit décennies qu’il recouvre : ce conflit trouve place dans les programmes du cycle primaire (cours élémentaire et moyen) dès 1945, puis il intègre ceux du secondaire (collège, lycée) entre 1959 et 1969. Ces textes officiels sont le reflet d’un discours que l’on souhaite adresser à la jeunesse afin de lui transmettre un ensemble de connaissances et de valeurs jugées utiles à sa formation citoyenne.

 L’apport de la recherche historique, des productions culturelles et des grands débats de socIété

De 1945 aux années 1970, l’historiographie révèle une forte adhésion à l’idée d’une France « héroïque » qui aurait résisté à l’occupant, dans les rangs des mouvements gaulliste ou communiste, entraînant une importante répression marquée par la déportation vers les camps de concentration ou les centres de mise à mort, un sujet présenté dans sa globalité, sans spécifier les différentes catégories de vic- times, les Juifs notamment. Par ailleurs, le régime de Vichy est fortement occulté, à l’initiative de De Gaulle, qui est présenté comme l’incarnation, depuis Londres, d’une République qui « n’aurait jamais cessé d’être ».

À l’inverse, à partir de 1970, le discours évolue peu à peu vers une vision « pessimiste » d’une France occupée attentiste, voire complice du régime de Vichy et de l’occupant. Cette vision est nourrie par de nouveaux travaux d’historiens menés dans le sillage de Robert Paxton, ou de représentations comme celles développées dans le film Le Chagrin et la Pitié, de Marcel Ophüls (1971).

Parallèlement, l’histoire et la mémoire du génocide des Juifs reviennent progressivement au premier plan, en réaction aux prises de position négationnistes, dans les médias notamment. Cette évolution aboutit à une intense production de travaux historiques qui complètent ou renouvellent la connaissance des faits. La Seconde Guerre mondiale entre aussi très largement dans l’actualité ; l’opinion publique s’empare désormais du sujet, particulièrement sous les présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac. Peu à peu, la période 1939-1945 est enseignée sous tous ses aspects.

 Un enseignement sans cesse renouvelé dans son contenu, ses supports pédagogiques et ses productions

À partir de sources variées, l’exposition présente ce qui fut enseigné sur la guerre au fil des époques. De 1945 jusqu’aux années 1970, la Libération, la Résistance et les souffrances de la déportation restent les thèmes dominants dans le discours des enseignants, comme en témoigne la création, en 1961, du Concours national de la Résistance et de la Déportation proposé aux élèves des collèges et lycées. À partir de 1980, les effets conjugués de travaux historiques novateurs et d’études sur le génocide des Juifs – mais aussi de l’impact de certains films grand public – contribuent à enrichir le discours scolaire sur la guerre.

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© MUNAE

Si le cours de type magistral prédomine, il est de plus en plus accompagné d’outils pédagogiques en constant renouvellement, planches murales, disques vinyles, diapositives, films, jusqu’aux dernières ressources numériques. D’autre part, les enseignants ont aujourd’hui à leur disposition de très nombreuses ressources pour enseigner la guerre de 39-45, offertes par les nombreux organismes (liés aux ministères des Armées ou de l’Éducation nationale, fondations, amicales, associations) soutenant la recherche et le travail de mémoire sur cette période. Par ailleurs, au-delà du Mémorial de la Shoah, à Paris, et du Mémorial de Caen, la plupart des musées sur la Seconde Guerre mondiale possèdent également des services pédagogiques de médiation en direction du public scolaire. Des travaux d’élèves témoignent aussi des changements dans la démarche d’apprentissage : certains professeurs n’hésitent pas à proposer de réaliser des expositions sur la guerre ou à solliciter la parole de témoins, invités à venir dans les classes.

S’appuyant sur les vastes collections du Munaé qui couvrent l’ensemble de l’univers éducatif, l’exposition montre enfin que, parallèlement au cadre scolaire, des jeux, des jouets ou des ouvrages de loisir ont contribué à faire découvrir la période 1939-1945 à la jeunesse.

A propos du MUNAÉ
Service de Réseau Canopé, héritier du Musée pédagogique créé par Jules Ferry en 1879 et labellisé « musée de France », Munaé est chargé de la valorisation scientifique, patrimoniale et documentaire des fonds liés à l’éducation scolaire et familiale, à travers des animations et expositions proposées tout au long de l’année, dans une double implantation à Rouen :

– Centre d’expositions 185, rue Eau-de-Robec
– Centre de ressources 6, rue de Bihorel

Horaires d’ouverture du centre d’expositions
En raison de problématiques liées au bâtiment, les horaires sont temporairement modifiés : Tous les jours (sauf le mardi) de 13 h 30 à 18 h 15.
Fermé les mardis ainsi que les 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre, 24, 25 et 31 décembre.

© Réseau Canopé – Munaé – 2021

Source de l’information et pour en savoir plus sur le MUNAÉ : https://www.reseau-canope.fr/musee/fr/connaitre/les-expositions/exposition/75-ans-denseignement-de-la-seconde-guerre-mondiale-1945-2020.html

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Patrimoine scolaire

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Lyonel Kaufmann

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Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025

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11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

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9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

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Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

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Stéphanie Demers : Les pratiques éducatives sont des pratiques humaines et sociales qui ne répondent pas aux algorithmes

6 septembre 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Que nous apprennent les batteries d’évaluations nationales sur l’efficacité d’un système éducatif ? Pas grand chose et surtout rien d’essentiel, répond Stéphanie Demers, professeure à l’Université du Québec en Outaouais. Dans cet entretien donné au Café pédagogique elle montre non seulement les retombées négatives de ces système d’évaluation mais aussi leur incapacité à évaluer réellement […]

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Un excellent article de Pierre Frackowiak que n’aurait pas renié Larry Cuban. A intégrer à ses bonnes résolutions pédagogiques pour 2012. Tout d’abord le constat : «Surprenant quelques auditeurs convaincus que le seul fait d’utiliser les technologies nouvelles est un progrès, j’ai posé la question « qu’est-ce que ça change ? ». J’évoquai le saint exercice bled réalisé […]

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Revue de presse : Que retenir du XIXème siècle ? Au-delà des clichés, les possibles. | aggiornamento hist-geo

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Québec : Enseignement de l’histoire au secondaire: la réforme est reportée

13 mai 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec et du Canada au secondaire n’aura pas lieu à l’automne prochain comme prévu, a confirmé le ministère de l’Éducation, jeudi. Au lieu de cela, le ministère effectuera des changements au programme pour qu’il reflète mieux les minorités culturelles et linguistiques de la province, selon une source au […]

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