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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

La Grève générale de 1918 à Bienne et dans le Jura bernois | Intervalles no 111

2 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Presque 100 ans jour pour jour après les manifestations de 1918, la revue Intervalles publie un numéro consacré à la Grève générale qui s’est déroulée dans toute la Suisse du 12 au 14 novembre en se focalisant plus particulièrement sur les événements survenus à Bienne et dans le Jura bernois. Cet épisode important de l’histoire suisse est resté gravé dans les esprits de notre région ouvrière. En reprenant de nombreux portraits de personnes de l’époque présentés dans le cadre de l’exposition 1918 Guerre et Paix du NMB Nouveau Musée Bienne, ce numéro 111 d’Intervalles permet aussi de découvrir qui étaient réellement les acteurs de ce mouvement social.

Intervalles NO 111 – VIEILLE VILLE DE BIENNE
Photographie policière de la vieille ville de Bienne, après les émeutes de juillet 1918. Archives de l’État de Berne.

À l’occasion du centième anniversaire de la Grève générale, la revue Intervalles a donc souhaité retracer cet événement en le plaçant dans son contexte suisse, mais aussi régional, à Bienne et dans le Jura bernois. Mais surtout, elle a voulu donner un visage à ces hommes et femmes qui ont participé à ces journées en publiant les nombreux portraits réalisés par le NMB Nouveau Musée Bienne dans le cadre de sa très belle et riche exposition 1918 Guerre et Paix, présentée de mars à décembre 2018.

Intervalles NO 111 – INTERVENTION MILITAIRE À LA CHAUX-DE-FONDS
Affiche manifestation à La Chaux-de-Fonds. Archives fédérales suisses, Berne.

Si la Suisse n’a connu qu’une seule Grève générale sur le plan national, elle a régulièrement été marquée par des conflits sociaux et des grèves confinées à des corps de métiers ou à des régions. Inscrit dans la Constitution fédérale depuis 2000, le droit de grève a davantage été utilisé ces deux dernières décennies par celles et ceux qui se battent, non plus pour avoir tout juste à manger, mais pour garder leur emploi et leur dignité. L’occasion pour la revue Intervalles de faire le point sur les grèves d’aujourd’hui et plus particulièrement celles survenues en 2004 et 2006 chez Swissmetal Boillat à Reconvillier.

Julien Steiner (éd.), La Grève générale de 1918 à Bienne et dans le Jura bernois. Intervalles. Revue culturelle du Jura bernois et de Bienne N° 111 – Automne 2018), Bienne 2018

–Pour commander le numéro de la revue : No 111 La Grève générale de 1918 – Communiqué de presse – Intervalles

Classé sous :Histoire savante, Publications

UNIGE : 10 ans après «La saveur des savoirs» de Jean-Pierre Astolfi

1 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le 27 novembre 2018 dernier, à l’Université de Genève, l’Équipe de didactique de l’histoire et de la citoyenneté consacrait sa journée d’études à un bilan critique, 10 ans après sa publication, de l’ouvrage de Jean-Pierre Astolfi «La Saveur des savoirs». Il s’agissait, sous la forme d’un bilan critique, d’en dégager son actualité et sa pertinence pour la didactique de l’histoire.

Présentation des journées :

Il y a 10 ans, Jean-Pierre Astolfi (1943-2009) publiait La saveur des savoirs. Disciplines et plaisir d’apprendre, un ouvrage de référence pour les didactiques disciplinaires. Il proposait une synthèse des connaissances en la matière et revendiquait l’importance d’une centration sur les savoirs. À travers les modes de pensée et les regards spécifiques sur le monde de chaque discipline scolaire, son projet consistait à favoriser un apprentissage par les élèves de savoirs savoureux, mais aussi rigoureux, et en fin de compte émancipateurs.

Dix ans après, dans quelle mesure la didactique de l’histoire s’est-elle emparée des propositions de cet ouvrage pour dépasser la fausse alternative entre les enjeux relatifs aux contenus de l’histoire à enseigner et ceux qui concernent les modalités de leur appropriation possible par les élèves ? S’en est-elle inspirée ou a-t-elle encore à s’en inspirer ?

Cette journée d’études centrée sur la didactique de l’histoire et la pensée historienne intégrera aussi dans une table ronde les points de vue d’autres didactiques disciplinaires.

Personnellement, il ne m’a pas été possible d’assister à la séance du matin, centrée sur les autres didactiques disciplinaires. Par contre, l’après-midi, deux interventions étaient spécifiquement centrées sur la didactique de l’histoire :

  • Bénédicte Girault (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines/ École supérieure du professorat et de l’éducation de Versailles) : La place des gestes de l’historien dans la saveur des savoirs
  • Sabrina Moisan (Université de Sherbrooke) : Conceptions de la pensée historienne dans l’espace nord-américain¨

Bénédicte Girault : La place des gestes de l’historien dans la saveur des savoirs

Dans un premier temps, Bénédicte Girault s’est interrogée concernant la situation de la didactique de l’histoire en France :

2008-2018 : que s’est-il passé en France ?

Reprenant un article publié et le constat dressé par Nicole Lautier et Nicole Allieu-Mary en 2008 ((Nicole Lautier et Nicole Allieu-Mary, « La didactique de l’histoire », Revue française de pédagogie [En ligne], 162 | janvier-mars 2008, mis en ligne le 01 janvier 2012, consulté le 02 décembre 2018. URL : http://journals.openedition.org/rfp/926 ; DOI : 10.4000/rfp.926)) d’une didactique de l’histoire objet d’indifférence et de mépris dans le monde de l’histoire académique, Bénédicte Girault indiquait que ce constat n’avait pas changé alors que la didactique de l’histoire, didactique « jeune », avait produit entre le début des années 1990 et 2009 un certain nombre de travaux significatifs parmi lesquelles Bénédicte Girault signalait ceux d’Henri Moniot (1993 et 1996), Nicole Tutiaux-Guillon (1998), Didier Cariou (sur l’écriture de l’histoire en 2003) et Sylvain Doussot (sur la problématisation en 2009).

Pour sa part, l’année 2008 marque également une réforme des programmes d’histoire (« expliquer en histoire-géographie) et de la formation (masterisation). Les premières menaces de disparitions concernant l’INRP se font jour et aboutirons à sa disparition en 2010. Or, Jean-Pierre Astolfi a conduit en premier lieus ses recherches à l’INRP, avant de les poursuivre à l’université de Rouen, où il était professeur de sciences de l’éducation. Il est à noter également que «La saveur des savoirs» constitue un aboutissement de ses travaux de recherche plutôt qu’un point de départ dans l’espace français.

Si globalement, la didactique de l’histoire rencontre l’indifférence, voire le mépris, de l’histoire scientifique, quelques historiens français, principalement en histoire médiévale, proposent d’éclairer, de développer la méthode historique utilisée dans leurs travaux :

  • en 2007, Jacques Dalarun avec Vers une résolution de la question franciscaine. La Légende ombrienne de Thomas de Celano (Paris: Fayard) ce livre s’attaque à un texte souvent négligé : la Légende ombrienne. Pour analyser le sens et la postérité de ce texte, Jacques Dalarun propose trois scénarios. Quelle que soit l’hypothèse retenue, Thomas de Celano n’atteignit pas son objectif, mais il contribua à construire l’imbroglio hagiographique de la « question franciscaine ». L’ouvrage est aussi une leçon de méthode historique (recension : https://www.lhistoire.fr/vers-une-résolution-de-la-question-franciscaine-la-légende-ombrienne-de-thomas-de-celano).
  • en 2008, Didier Leff avec Un procès de canonisation au Moyen Âge. Essai d’histoire sociale (Paris: PUF) publie son Habilitation à Diriger des Recherches soutenue en 2006 et développe, autour d’un objet historique extrêmement précis, le procès de canonisation de Nicolas de Tolentino, une analyse centrée sur l’étude de la production des documents historiques. Son travail propose une approche micro-historique qui aboutit au final à élaborer une véritable histoire totale d’un fait social. Au final, il propose une leçon de méthode «montrant concrètement et rigoureusement l’utilisation bénéfique que l’historien peut faire des grilles de lecture fournies par la sociologie et l’anthropologie» (citation : https://journals.openedition.org/chrhc/1367).
  • en 2009, Joseph Morsel avec La noblesse contre la ville ? : comment faire l’histoire des rapports entre nobles et citadins (en Franconie, vers 1500) ? (mémoire inédit d’habilitation) se propose de présenter son corpus sous l’angle de sa constitution, de sa transmission et de son usage.

Bénédicte Girault signale également les travaux de Patrick Boucheron et plus particulièrement Léonard et Machiavel (2008) et Le Monde au XVe siècle (dir, 2009) et ceux d’Etienne Anheim (« La lumière des étoiles lointaines. Réflexivité et science de l’homme au XXIe siècle », Quel avenir pour les sciences humaines et sociales au XXIe siècle ? Congrès des Maisons des Sciences de l’Homme, Caen, 6-7 décembre 2012, Réseau des MSH, 2015, p. 75-82).

D’une manière générale, ces travaux font entrer l’histoire scientifique dans l’ère de la réflexivité, appelle à un changement de posture et refusent un discours unifié et surplombant de la part de l’historien.

Cependant, on assiste depuis 2015 en France à une offensive de l’histoire identitaire portées par des personnes telles que Jean Sévillia, Dimitri Casalli ou Michel De Jaeghere auquel s’oppose un auteur comme Etienne Anheim :

«Pour le chercheur comme pour l’élève, l’histoire doit être un problème intellectuel» (et non une solution rassurante pour distinguer le bien du mal) (Le Monde, septembre 2016)

Récemment, Patrick Boucheron est l’initiateur de deux initiatives intéressantes. Avec son ouvrage collectif « Une histoire mondiale de la France», Boucheron propose un récit polyphonique, met en scène le travail de l’historien et offre à son lecteur un répertoire lui permettant d’étudier les gestes de l’historien. Certains de ces textes sont même accessibles pour les élèves. Dans «Quand l’histoire fait dates » (2018), Boucheron nous propose d’observer les variations des périodisations.

En dernier lieu, Bénédicte Girault nous propose d’observer un très intéressant travail de la bande-dessinée Philippe Auguste (Scénario : Mathieu Gabella. Dessin : Michael Malatini ) et de la présentation du récit de la bataille de Bouvines (1214) par le clerc Guillaume Le Breton. Cette BD prend appui sur les travaux de Dominique Barthélémy et offre en image une critique de la source de ce récit par l’entremise de Philippe Auguste lui-même. Il est à noter que le conseiller historique de cette BD n’est autre qu’Etienne Anheim lequel est associé à Valérie Theis.

Bénédicte Girault termine son intervention avec quelques lignes de fuite en rapport avec «La Saveur des savoirs»

  • existe-t-il un autre récit, intégrant une polyphonie, qui pourrait s’opposer au récit de l’histoire identitaire (univoque);
  • la prise de risque, par rapport à cette histoire identitaire, représentée par la « Saveur des savoirs ».

Sabrina Moisan (Université de Sherbrooke) : Conceptions de la pensée historienne dans l’espace nord-américain¨

D’entrée, Sabrina Moisan indique que, dans l’espace nord-américain, on ne trouve pas de référence à Jean-Pierre Astolfi. Dans les trois espaces que sont les Etats-Unis, le Canada et le Québec et concernant la pensée historienne, l’influence est celle du modèle britannique. Sa présentation s’attache aux principales réflexions concernant le concept de pensée historienne.

La pensée historienne : une pensée «contre-nature»

En premier lieu, la pensée historienne est une pensée « contre-nature », c’est-à-dire quelle va à l’encontre du sens commun qui voit l’histoire comme une vérité objective et qui est perçue comme telle dans le grand public.

Cette pensée du sens commun s’oppose à l’histoire considérée comme une construction sociale, une interprétation. Cette pensée historienne doit donc être enseignée formellement en classe.

La pensée historienne : une pensée subjective

Dans ce cadre-là, les travaux de deux historiens revêtent d’une importance certaine dans le monde anglo-saxon.

En premier lieu, dans les année 1960, David Carr, philosophe de l’histoire, est à l’origine du concept d’agentivité qui prend en considération l’individu comme un être historique, développant un rapport personnel au passé alors que l’historien construit un rapport thématique par rapport à ce même passé.

Pour sa part, dans son ouvrage The Past is a Foreign Country, David Lowenthal, développe les concepts d’altérité et d’empathie historique.

Le processus de la pensée historienne peut être schématisé de la manière suivante :

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La pensée historienne : une pensée investigatrice

On retrouve ici le paradigme de l’histoire-problème de Marc Bloch, d’Henri-Irénée Marrou et de l’Ecole des Annales au Québec.

Il s’agit ici d’un passage du rapport empirique au rapport scientifique du monde (clin d’oeil de Sabrina Moisan à Jean-Pierre Astolfi).

Après avoir posé ces éléments, Sabrina Moisan s’est attachée à décrire les trois configurations de la pensée historienne dans l’espace nord-américain.

La pensée historienne : l’influence britannique en Amérique du Nord (1970-1980)

Il s’agit ici concernant le monde britannique des travaux du School History Project et du CHATA (Shemill, Lee, Ashby, Dickinson).

Dans ses travaux, les auteurs s’attachent à comprendre la nature de la discipline historique (Historical Understanding). L’accent est porté sur le travail sur les sources historiques pour appuyer ses affirmations. Le mode d’explication en histoire est fondé sur l’analyse causale.

A la suite de ces travaux, les concepts utilisés relativement à l’enseignement de l’histoire sont les suivants : changement, continuité, causes, conséquences, similitude, différence, signification (Lee & Ashby, 2000).

Etats-Unis : S. Wineburg et al. – la littérature historienne

Samuel Wineburg est issu de la psychologie. L’influence de la psychologie et du cognitivisme (Historical cognition) est patente.

Par ailleurs, il s’agit pour l’élève de lire les sources comme un historien. Un fort accent est mis sur la lecture et l’écriture.

Pour mener l’enquête à partir de sources historiques, il s’agit pour les élèves de mener l’enquête pour répondre à des questions telles que « Pourquoi le boycottage d’un autobus de Montgomery a été un (tel) succès en 1955 ? (Rosa Parks):

Canada anglophone : P. Seixas – la pensée/conscience historienne

Les premiers travaux de P. Seixas sont marqué par l’influence de S. Wineburg, son directeur de thèse.

On y retrouve donc une centration sur les documents historiques et le cognitivisme. Il s’y ajoute une forte influence des études britanniques.

Il centre son travail sur les usages de l’histoire par les élèves.

Il a développe le modèle des 6 concepts de la pensée historienne (The Historical Thinking Project) :

  1. Historical Significance (établir la pertinence historique)
  2. Evidence (utiliser des sources primaires)
  3. Continuity and Change (définir la continuité et le changement)
  4. Cause and Consequence (analyser les causes et les conséquences)
  5. Historical Perspectives (adopter une perspective historique)
  6. The Ethical Dimension (comprendre la dimension éthique des interprétations historiques)

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Dans les différents modèles de la pensée historique, il faut noter que P. Seixas est le seul à introduire la dimension éthique. Elle fait d’ailleurs débat.

Diapositive de la présentation de Sabrina Moisan
Diapositive de la présentation de Sabrina Moisan

Si le modèle de Seixas est repris par l’ensemble des gouvernements provinciaux du Canada anglophone, il faut souligner que ce dernier concept est généralement évacué des programmes.

Pour chacun des concepts, dans son ouvrage « The Big Six » conçu avec Peter Morton, Seixas propose des activités en lien avec chacun des concepts qui jouent le rôle d’organisateur des connaissances.

Québec : Robert Martineau – la pensée historienne, un raisonnement scientifique

Robert Martineau cherche à mettre en place une démarche scientifique en classe d’histoire.

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Elle s’éloigne du modèle anglo-saxon.

Précision personnelle : C’est la démarche qui se rapproche le plus de la démarche d’enquête proposées et mise en oeuvre dans le Plan d’études romand (PER)

Diapositive de Sabrina Moisan
Diapositive de Sabrina Moisan

Quelle saveur des savoirs ?

Pour terminer son intervention, Sabrina Moisan a relié ces démarches anglo-saxonnes à la Saveur des savoirs d’Astolfi. Elle note que ces différentes démarches se focalisent sur les savoirs disciplinaires, mettent très fortement sur des éléments de méthodes, éclaircissent le processus de construction des savoirs historiques et développent une multiperspectivité.

Par contre, l’usage des documents historiques n’est pas problématisé et non argumentée. On assiste à une application très mécanique de la méthode qui débouche sur des savoirs peu savoureux. La prédominance du cognitivisme amène à évacuer la dimension sociale de l’histoire.

Les contenus historiques (savoirs historiques) sont peu interrogés par ces modèles. L’interaction entre mémoire et histoire apparaît peu exploitée. Les enjeux actuels sont peu explorés (les Premières nations, le post colonialisme, les rapports de pouvoir, …); il en est de même concernant le travail sur les narrations et les usages de l’histoire. A travers ces différents éléments critiques, un travail de conceptualisation reste largement à faire.

Indications bibliographiques :

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Diapositive de Sabrina Moisan

.Crédit photo d’en-tête : Jean-Pierre Astolfi (1943 – 2009). © Centre de recherche sur l’intervention éducative (Université de Sherbrooke).

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions

Des jeunes au bord de l’illettrisme numérique – Libération

30 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les nouvelles générations seraient capables d’utiliser de façon intuitive les outils du Web. Ce mythe menace les plus défavorisés.

« Philippe Marchal, qui a récemment conduit une étude sur ces Français déconnectés, met en avant ce qu’il appelle des «abandonnistes». Ce sont des personnes qui, par manque de maîtrise, renoncent à faire une démarche administrative sur Internet, à envoyer un mail important ou à faire un achat. L’abandon est encore plus ou moins permis aujourd’hui, il ne le sera plus avec la dématérialisation rampante.

Ils sont d’ailleurs 21 % de soi-disant digital natives à être des abandonnistes, selon cette même étude. Preuve, s’il en fallait encore, que des spécificités telles qu’un effet de génération ne sauraient supplanter d’autres déterminants sociologiques aussi puissants que l’appartenance sociale. «Chaque génération possède un million de visages et autant de voix», disait l’article du Time. C’est toujours aussi vrai, et l’oublier revient à fermer les yeux sur un fléau qui promet, aux jeunes les plus fragiles, l’extension du domaine de leur exclusion sociale.»

— À lire sur www.liberation.fr/debats/2018/11/21/des-jeunes-au-bord-de-l-illettrisme-numerique_1693449

Crédit photo : Photo par Headway sur Unsplash

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Ouvrage : Mademoiselle Mengele par Viola Stern Fischerová

29 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Viola Stern Fischerová est une survivante du pire. Elle a survécu aux expériences du médecin sadique d’Auschwitz et témoigne sur le mal absolu mais aussi sur sa volonté de survivre dans Mademoiselle Mengele, un récit terrible et très documenté.

« Aux salauds qui ne voient dans les camps d’extermination qu’un point de détail de l’Histoire, Mademoiselle Mengele apporte, s’il en était encore besoin, des preuves de la folie nazie. Aidée par une reporter de la télévision slovaque, Veronika Homolová Tóthova, Viola Stern Fischerová raconte comment, jeune fille juive de Slovaquie, elle a connu l’enfer avec la montée du nazisme et l’annexion de son pays en 1938. De ghetto en camp de passage, la jeune Viola finira à Auschwitz  où elle devra sa « survie », contrairement à d’autres membres de sa famille, au fait d’avoir été repérée par le docteur Mengele qui se réserve, à l’arrivée des convois, ceux qui serviront à ses expériences dignes d’un malade mental. Ironie du sort, cet « Ange de la mort », comme l’Histoire l’a surnommé, n’avait rien du mythe aryen si cher aux sbires de Hitler. Elle écrit : « Josef Mengele avait les cheveux bruns, les yeux marron, un espace entre les incisives supérieures et faisait environ un mètre soixante-dix. Il avait cependant l’air bien plus grand et il était terrifiant. il l’était d’autant plus que le chaos de la sélection ne semblait absolument pas l’atteindre. Il attendait avec patience de pouvoir se consacrer à ce qu’il aimait le plus. À de nouvelles expériences.».»

—Lire la suite Survivante des nazis – LE DIT DES MOTS

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Annonce : Littérature 2.0 en contexte scolaire. Recherches et pratiques enseignantes | HEP VAUD

28 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le vendredi 7 décembre, l’UER Didactique du français de la HEP Vaud organise, avec le soutien de la Société suisse pour la recherche en éducation, une demi journée d’études sur l’impact du numérique sur la littérature en contexte scolaire.

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Cliquez pour télécharger le flyer

 

La recherche et les observations des pratiques enseignantes reconnaissent aujourd’hui unanimement que l’entrée du numérique dans les classes ne se limite pas à une simple transformation des outils, mais qu’elle implique une évolution des gestes et des objets d’enseignement, de la posture d’élève, ainsi que de l’accès au savoir. Le numérique constitue aujourd’hui un champ d’intérêt pluridimensionnel en didactique du français et dans les études littéraires, à l’heure où les pratiques renouvelées d’écriture, de lecture et de communication expérimentent de nouvelles formes de sociabilité et interrogent les contours de notre identité et de notre vie privée. Dès lors, qu’en est-il, dans la recherche et les pratiques enseignantes, de la discipline «littérature» et de son lien au numérique?

Un cadre pour une réflexion didactique

Cette demi-journée d’étude se propose d’offrir un cadre à une réflexion prioritairement didactique: comment des enseignants, des didacticiens, des critiques littéraires et des écrivains s’emparent de ces questions dans leur contexte professionnel? Quels projets construit-on autour de l’enseignement et du numérique? En poursuivant quels objets d’apprentissage? Les objets littéraires numériques influencent-ils les dispositifs d’enseignement? Et plus encore, appellent-ils à une «re-définition» de la littérature? En conclusion de la journée, il s’agira également d’évaluer les plus-values didactiques et pédagogiques inhérentes aux innovations numériques et de questionner l’influence de la technologie sur le renouvellement des pratiques enseignantes.

Programme

8h15 – 8h25      Sonya Florey, UER Didactique du français, HEP Vaud : Mot de bienvenue

8h25 – 9h05        Serge Bouchardon :  «Pourquoi enseigner la littérature numérique?»

9h05 – 9h45        Caroline Duret :  «L’invention du quotidien à l’école du XXIème ou l’art de
faire de la littérature autrement
»

9h45 – 10h          Pause

10h – 10h40        Delphine Regnard : «Pratiques pédagogiques avec le numérique au service d’une appropriation vivante de la littérature»

10h40 – 11h10    Albertine Meunier : «Présentation de quelques oeuvres»

11h10 – 11h45 Table ronde modérée par Noël Cordonier avec la participation de
Magali Brunel et de Romain Badouard

Informations pratiques et inscriptions

Vendredi 7 décembre 2018
8h15 à 11h45
Salle C33-620

Accéder au formulaire d’inscription
Entrée libre mais inscription obligatoire

Renseignements: uer-fr(at)hepl.ch

Aucune place de parc disponible
Bus 1 ou 25 direction Maladière: arrêt Beauregard
Métro M2 direction Ouchy: arrêt Délices

Source :  HEP VAUD | Littérature 2.0 en contexte scolaire – Actu HEP – Actualités et agenda

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

La classe inversée : Une nouvelle vague? Une nouvelle mode? – PédagoTIC

28 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans un récit billet (22 novembre), Patrick Giroux, professeur au département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et directeur du LiNumLab (Laboratoire de formation et de recherche sur la littératie numérique) s’interroge, à la lecture du résumé des communications au colloque AUPTIC-EDUCATION,  sur l’importance des interventions relatives à  la classe inversée dans l’espace scientifique européen et la pertinence de cette thématique du point de vue de la recherche en éducation. Son avis sur la question est relativement tranché :

« Il me semble que la classe inversée en tant que mécanisme pédagogique, même si elle est intéressante, ne mérite pas une trop grande mobilisation des ressources. D’autres sujets/questions comme l’évaluation des compétences, la littératie numérique et médiatique et son aussi importante.»

Sur la nature de ce phénomène européen (francophone?), il a ensuite interrogé un collègue européen qui explique cette mode à l’impact de Marcel Lebrun et de ses collaborateurs, chercheur particulièrement actif en regard de ce sujet.

Revenant en Europe en 2019, P. Giroux compte approfondir la question.

A suivre…

Source : Une nouvelle vague? Une nouvelle mode? – PédagoTIC

Crédit photo en-tête : Wells Cathedral, Wells, United Kingdom.  Photo de Annie Spratt sur Unsplash

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

CAN@BAE Histoire-Géographie – 8 idées pour utiliser les jeux-vidéo en classe (infographie)

28 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre du numéro 1 de la revue Can@bae consacrée aux enjeux de l’enseignement de l’Antiquité, Pascal Mériaux, IAN d’Histoire-Géographie, propose 8 idées pour utiliser le jeu vidéo en classe d’Histoire-Géographie.

  1. Utiliser les teasers des jeux vidéo
  2. Analyser des vidéos extraites des jeux vidéo
  3. Confronter les jaquettes de jeux vidéo
  4. Retracer l’histoire de jeux vidéo
  5. Etudier les réflexions des historienset des profs d’histoire -géographie
  6. Jouer avec des versions éducatives
  7. S’inspirer des ressources existantes
  8. Une console de jeu au labo d’histoire ?

—A lire sur CAN@BAE Histoire-Géographie – 8 idées pour utiliser les jeux-vidéo en classe (infographie)

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Robespierre. L’homme qui nous divise le plus, de Marcel Gauchet

27 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Certains se souviennent certainement de la polémique autour de la présentation de Roberspierre dans Assassin’s Creed Unity. Cette polémique avait amené les deux historiens consultés par Ubisoft sur cet opus à rédiger un ouvrage (Martin, J.-C., Turcot, L. (2015). Au coeur de la Révolution. Les leçons d’histoire d’un jeu vidéo. Paris : Vendémiaire), puis Jean-Claude Martin publiait en 2016 une biographie de Robespierre (Robespierre. La Fabrication d’un monstre). Aujourd’hui, c’est au tour du philosophe Marcel Gauchet de proposer un nouvel éclairage sur Robespierre. Le journal Le Monde propose un recension de cet ouvrage ainsi qu’un portrait de la trajectoire intellectuelle de l’auteur. Doublement intéressant.

« Penseur de la démocratie, le philosophe Marcel Gauchet entretient une passion de toujours pour la Révolution française et son histoire. Depuis les années 1980, dans le contexte d’un bicentenaire qui a fini par prendre l’aspect d’une cérémonie des adieux aux espérances révolutionnaires, il cherche à repérer quelles lignes de force persistent quand même entre la période 1789-1799 et nous. Ni la Terreur ni la fin du communisme, qui pensait accomplir, dans la réalité, les promesses des révolutionnaires, ne les ont, selon cet homme marqué par 1968 et qui rejette l’étiquette de « néoconservateur » qu’on tente parfois de lui accoler, définitivement rejetées dans un passé lointain.

Il consacre, pour le montrer, son dernier ouvrage à la figure controversée et énigmatique de Robespierre (1758-1794), moins pour tracer un portrait de l’orateur que pour établir à quel point autour de ce personnage se cristallisent déjà les crises que nous lègue la rupture avec la monarchie et la difficulté de concilier l’édification d’une société des droits de l’homme avec l’exercice du pouvoir. Peut-être ce portrait plutôt bienveillant pour l’« Incorruptible » contribuera-t-il à reclasser son auteur à gauche. »

Robespierre. L’homme qui nous divise le plus, de Marcel Gauchet, Gallimard, « L’esprit de la cité », 280 p., 21 €. Lire un extrait sur le site des éditions Gallimard.

—A lire sur  Avec « Robespierre », Marcel Gauchet revient à la Révolution | Le Monde

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications

« Rome Reborn » : Un projet fait renaître la Rome antique en réalité virtuelle

25 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

« Rome Reborn » (« Renaissance de Rome ») est un projet qui a débuté il y 22 ans. Aujourd’hui le projet est accessible au public au travers de trois modules. Il est ainsi possible de découvrir Rome en l’an 320.

« Rome Reborn » (« Renaissance de Rome ») est le premier projet à proposer à ses utilisateurs n’importe où dans le monde d’observer plus de 7000 bâtiments et monuments sur 14 km2 tels qu’ils étaient en l’an 320, à l’aide de lunettes de réalité virtuelle ou d’un simple ordinateur. A l’origine, il y a Bernard Frischer, archéologue numérique de 69 ans.

Pour l’instant, le visiteur peut survoler la Rome de l’an 320 et explorer deux sites: le forum, coeur de la Rome antique, et la basilique voisine de Maxence et Constantin. Sur ces deux sites conçus en collaboration avec une équipe d’archéologues, il est possible d’alterner entre les monuments tels qu’ils étaient à l’époque et des vues des ruines actuelles.

Chaque module coûte entre 2.- et 7.- concernant l’AppleStore. Il est possible de les acheter.

D’autres modules pourraient être proposés par la suite tel le Colisée et le Panthéon.

Flyover Zone, la société derrière le projet, entend aussi ressusciter Athènes au temps de Socrate et Jérusalem au temps de Jésus.

Source : Un projet fait renaître la Rome antique en réalité virtuelle | La Liberté

Crédit image en-tête : Une vue de la Rome antique virtuelle « Rome Reborn » (« Renaissance de Rome ») © HANDOUT / ROME REBORN VIRTUAL REALITY PROJECT / FLYOVER ZONE PRODUCTIONS / AFP

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Québec : l’Histoire revue, corrigée, critiquée et peut-être recorrigée | Le Devoir

25 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le ministre québécois de l’Éducation, Jean-François Roberge, n’écarte pas l’idée de modifier le contenu du matériel didactique du cours d’Histoire du Québec et du Canada à la lumière des critiques découlant du retrait d’une terminologie et d’une iconographie autochtone jugée stéréotypée.

Le rappel et la réimpression des ouvrages ont coûté 1,6 million de dollars. L’opération a permis l’ajout de « nuances sur la perception des Autochtones face à l’exploration invasive de Jacques Cartier » et l’ajout d’un « texte sur l’appropriation du territoire par les Français ». On a également éliminé toute référence à l’appellation « Amérindiens » au profit de « Premières Nations » et « Autochtones ».

Le cas Champlain

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Photo: Wikipedia La gravure de la bataille remportée en 1609 par Champlain et ses alliés autochtones contre les Iroquois est un exemple des stéréotypes véhiculés dans les manuels scolaires, estime Bruno Rock du Conseil en éducation des Premières Nations. Il s’agit de la seule représentation connue du fondateur de Québec qui s’est dessiné au centre de l’action.

Appelé à donner un exemple des stéréotypes toujours véhiculés dans les manuels, M. Rock, conseillé du Conseil en éducation des Premières Nations (CEPN), montre du doigt la célèbre gravure de la bataille remportée par Samuel de Champlain et ses alliés algonquins, hurons et montagnais contre les Iroquois, le 29 juillet 1609. « Champlain se sent menacé. Le jeune qui voit cette représentation-là, ça peut biaiser sa pensée. Faut au moins que ce genre d’image là, qui est très forte, soit expliquée. De là à demander qu’elle soit retirée, ça, je ne sais pas. »

—A lire sur L’Histoire revue, corrigée, critiquée et peut-être recorrigée | Le Devoir

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