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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

«Journal d’un témoin». Camille Gorgé, diplomate suisse dans le Japon en guerre (1940–1945) | Quaderni di Dodis

28 août 2018 by Lyonel Kaufmann

Dernier volume de la série «Quaderni di Dodis», « Journal d’un témoin», consacré aux mémoires du diplomate suisse Camille Gorgé dans le Japon de la Deuxième guerre mondiale. Pierre-Yves Donzé, Claude Hauser, Pascal Lottaz et Andy Maître ont publié ce document, de plus de 500 pages et couvrant la période du 7 janvier 1940 au 2 octobre 1945, sous la forme d’une édition thématique et critique.

Ministre de Suisse à Tokyo de 1940 à 1945, Camille Gorgé fait figure de témoin privilégié de cette période tragique de l’histoire mondiale. Ses Mémoires inédits, intitulés «Débâcle au Soleil-Levant: Journal d’un témoin», ont été rédigés dans l’immédiat après-guerre à partir de ses souvenirs, notes personnelles, rapports officiels et correspondances soigneusement mis en récit. Représentant neutre des intérêts de nombreux pays en guerre contre le Japon, Camille Gorgé a ainsi noté faits et réflexions sur son travail diplomatique quotidien et l’évolution du conflit. Ce document inédit de plus de 500 pages, couvrant la période du 7 janvier 1940 au 2 octobre 1945, est présenté ici sous la forme d’une édition thématique et critique. La sélection des extraits choisis, rédigés dans un style élégant et personnel, offre ainsi une perspective originale qui complète les sources diplomatiques habituelles portant sur les relations bilatérales entre la Suisse et le Japon et les événements dramatiques du conflit mondial vécu sur le terrain de l’Asie-Pacifique. Un document unique.

Les «Quaderni di Dodis» sont conçus comme e-book et fonctionnent selon le principe de l’Open Access. Le volume 10 peut être téléchargé gratuitement sous https://www.dodis.ch/q10 dans les formats courants e-reader ou être commandé auprès d’Amazon sous forme de livre par le biais du Print on Demand.

Source de l’information : http://www.infoclio.ch/en/quaderni-di-dodis-10-«journal-dun-témoin»

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Publications

Ce que l’enquête historique doit aux voyages et à la pratique collective

14 août 2018 by Lyonel Kaufmann

« Par le voyage se découvre la matérialité sensible de l’histoire, son âpreté et son opiniâtreté. […] C’est ce qui ma convaincu n’était pas l’histoire comme discipline, mais son enseignement comme pratique collective. […] Deux idées simples, qui emportaient mon adhésion et que je tâche depuis lors de défendre : la première est qu’enseigner l’histoire est terriblement amusant — on a pas l’air de s’en lasser de sitôt; la seconde est qu’avec l’histoire peut se transmettre et s’éprouver une pensée critique qui a souvent un effet d’émancipation — on ne perd jamais son temps à l’enseigner. »

Patrick Boucheron (2016). Pourquoi faire profession d’historien. Paris: Seuil, Points histoire, p. 74.

Voir les choses en grand ou l’enseignement de l’#histoire par grand vent. Une pratique collective. L’exemple de Georges #Duby.

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Patrick Boucheron (2016). Pourquoi faire profession d’historien. Paris: Seuil, Points histoire, p. 92-93.

enquête #pensée historienne

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications Balisé avec :Enquête, Enseignement, Georges Duby, Histoire, Patrick Boucheron, pensée historienne, pratiques historiennes

Méthodologie de l’histoire problème selon Michel Foucault

13 août 2018 by Lyonel Kaufmann

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Foucault, M. (1980). La poussière et le nuage. Perrot, M. (dir.) (1980). L’impossible prison. Recherches sur le sytème pénitentiaire au XIXe siècle, p. 32. Cité par Patrick Boucheron (2016). Pourquoi faire profession d’historien. Paris: Seuil, Points histoire, p. 69

Classé sous :Histoire savante Balisé avec :Enquête historique, pensée historienne

Pourquoi l’histoire, pourquoi le Moyen Âge ?

13 août 2018 by Lyonel Kaufmann

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Et vous ?
Patrick Boucheron (2016). Pourquoi faire profession d’historien. Paris: Seuil, Points histoire, p. 61

Classé sous :Histoire savante

A la rencontre de celui qui préserve la mémoire du canton de Vaud – Helvetia Historica

6 août 2018 by Lyonel Kaufmann

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Helvetia Historica a eu l’excellente idée de réaliser un entretien de Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales vaudoises, qui partira à la retraite l’an prochain. Il revient sur son parcours et sur sa vision du métier d’archiviste, une profession qui joue un rôle déterminant dans la préservation de la mémoire collective.

Dans l’extrait suivant, Gilbert Coutaz s’exprime sur l’évolution qu’ont connue les fonctions sociales de l’archiviste ainsi que sur les effets de l’informatisation des archives.

Quelles sont à votre sens les fonctions sociales de l’archiviste? Ont-elles toujours été les mêmes ou percevez-vous une évolution en la matière?

Selon moi, la profession d’archiviste est fondée sur un certain nombre de convictions. Au début de ma carrière, l’érudition jouait un rôle important. L’archiviste devait être un grand connaisseur du passé pour être à la hauteur des historiens, de façon aussi à être reconnu comme un chercheur.

Avec l’informatique, j’ai vu le métier se modifier. Les supports d’écriture ont évolué. En 1994 déjà, je me suis demandé dans un article si l’informatique ne serait pas le fossoyeur de la mémoire, en prenant conscience qu’un défi considérable serait à relever au cours des années suivantes. Dans le domaine de l’archivistique, l’érudition a par conséquent cédé la priorité à des compétences de gestion.

Bien entendu, cela ne s’est pas passé sans quelques contestations. Lorsque nous avons mis en place des filières professionnelles visant à former des archivistes, des historiens n’ont pas compris que la paléographie ou la chronologie ne seraient pas enseignées. Pourtant, cela ne correspondait plus au marché. Peu à peu, la dimension historique a donc perdu de sa superbe et je me suis aperçu que la valeur refuge de l’archiviste n’était plus le XIIIe siècle, mais des facultés en gestion.

Le rôle de l’archiviste ne se résume pas, selon moi, aux heures de bureau. Il s’agit d’une manière de vivre. Cela ne me demande d’ailleurs pas d’effort particulier, puisque j’éprouve toujours du plaisir à être dans l’action. Cette profession offre de grandes potentialités, à plus forte raison aujourd’hui.

Aux Archives cantonales vaudoises, nous organisons ainsi désormais chaque année une exposition thématique. L’archiviste n’est plus un introverti étrange, mais un extraverti qui doit prendre la parole et communiquer avec l’extérieur. Il est un garde-fou, puisqu’il conserve des documents qui permettent de valider ou de contredire le discours historique. Il doit aussi faire preuve de pédagogie. N’oublions pas que le citoyen participe à la construction de la mémoire.

Les Archives répondent aussi à certaines demandes de la société, en ce qui concerne par exemple le rôle de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale, la stérilisation des handicapés, le placement extrafamilial des enfants. Le politique s’est rendu compte que les archives avaient une utilité dans ces questions, en raison des problèmes qui se posaient. En effet, certains documents avaient été détruits, ce qui rendait difficile la possibilité d’apporter des réponses. Nous avons donc dû remettre en cause notre politique d’évaluation, notamment nos critères d’élimination.

Parallèlement, nous sommes passés d’une histoire officielle à une histoire cantonale, qui intégrait d’autres voix que celle de l’autorité. Il m’a toujours paru nécessaire d’accorder de l’espace à des archives privées, afin de disposer d’une pluralité de points de vue.

— À lire sur helvetiahistorica.org/2018/08/05/gilbert-coutaz-archives-cantonales-vaudoises/amp/

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Sac de plage : L’histoire de Gerda Blachmann, passagère du SS Saint Louis

4 août 2018 by Lyonel Kaufmann

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GERDA BLACHMANN (née le 24 avril 1923 à Breslau (Allemagne)

Si la plupart des passagers du SS Saint Louis (voire notre précédent article) connurent un destin tragique après leur retour en Europe, quelques autres eurent plus de chance à l’exemple de Gerda Blachmann. Durant la guerre, déguisée en fermière, elle put passer en Suisse, fut internée dans un camps de réfugiés en Suisse durant deux ans et put émigrer aux Etats-Unis en 1949. L’Holocaust Encyclopedia nous fournit les indications suivantes concernant son passage et son séjour en Suisse :

« 1940-44: Disguised as farm women, my mother and I drove a hay wagon past the German border patrol to a farm on the French-Swiss border. We walked down a small ravine, crossed a stream and then slipped under a barbed-wire fence that marked the official border. But we were apprehended by Swiss border guards and held overnight. The next day, we were put on a train with other refugees. No one told us where we were going or what was going to happen to us.

Gerda was interned in a refugee camp in Switzerland for two years, and then worked in Bern in a blouse factory until the end of the war. She emigrated to the United States in 1949. »

Après la guerre, elle apprendra que son père est mort durant la déportation. En 1989, elle décrira pour le musée de l’Holocauste, l’état d’esprit des passagers en apprenant le refus de Cuba de les accueillir :

Voir aussi avec la transcription: https://www.ushmm.org/wlc/en/media_oi.php?ModuleId=10005267&MediaId=1135 et en français https://www.ushmm.org/wlc/fr/media_oi.php?ModuleId=0&MediaId=2608

Crédit photo d’en-tête : Passagers bloqués au port de La Havane, Wikipedia.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Sac de plage : Evian, juillet 1938: la conférence honteuse sur les réfugiés juifs

2 août 2018 by Lyonel Kaufmann

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Depuis les lois raciales de Nüremberg (1935) qui faisaient des Juifs des citoyens de seconde zone et les privaient de leurs droits, toute l’Europe sut que ceux-ci étaient menacés dans leur existence. Des centaines de milliers d’entre eux tentèrent de fuir le Reich, en particulier après l’Anschluss de l’Autriche. A la demande des Etats-Unis, une conférence fut convoquée pour examiner la question. A Evian, en juillet 1938. Une certaine Golda Meir, nommée «observateur juif de Palestine», devenue plus tard Première ministre d’Israël, n’oublia jamais cette humiliation. Jacques Pilet, pour Bon pour la tête, revient sur ce moment honteux de l’histoire qui résonne dans l’actualité.

« C’est donc dans le bel hôtel Royal d’Evian que les délégués de 27 pays se réunirent du 6 au 15 juillet 1938. Ce fut un festival d’hypocrisie. Chacun dit sa préoccupation devant le sort des Juifs mais tous expliquèrent que malheureusement, il ne leur était pas possible d’accepter des réfugiés. Chacun avait sa raison. Le représentant helvétique, Heinrich Rothmund, du département fédéral de la police, invoqua la surpopulation étrangère en Suisse (9% à l’époque). Le chantre du combat contre la «Überfremdung» et la «Verjüdung» (judaïsation) était habitué à ce discours. C’est lui qui avait fait demander à l’Allemagne d’apposer le timbre «J» (pour Jude) sur les papiers des réfugiés juifs échappés d’Allemagne. Ce dont le président de la Confédération Kaspar Villiger s’excusa en 1995. »

Source et lire la suite (réservé aux abonnés) : Evian, juillet 1938: la conférence honteuse sur les réfugiés juifs – Bon pour la tête

A suivre…

Photo : Difficile de rester enfermé à se taper des discours, lorsque toutes les activités qu’offre Evian se trouvent à l’extérieur. Crédit : Quai Evian. Pixabay CC0 Creative Commons. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Sac de plage : Hommage connecté des auteurs suisses à Ferdinand Hodler à l’occasion de la Fête nationale

1 août 2018 by Lyonel Kaufmann

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L’année 2018 marque le centenaire de la première guerre mondiale, mais aussi de la mort du peintre suisse Ferdinand Hodler, décédé le 19 mai 2018. En ce 1er août, à l’occasion de la fête nationale suisse, des auteurs se retrouvent sur twitter pour un fil en forme d’hommage avec des textes forts en 140 caractères…

16 écrivaines et écrivains trament un réseau de mots contre l’esprit souvent trop nationaliste avec lequel on aime s’approprier le génie du peintre, notamment durant cette année qui marque le centenaire de sa mort.

« Quand Hodler peignait Mönch Eiger et Jungfrau, il ne disait pas Je peins la Suisse éternelle, mais Je peins un paysage PLANÉTAIRE. »

Daniel de Roulet

Video 1 | Video 2 | Video 3 | Video 4 |

Les textes des tweets en PDF

Source : Home – Art et politique

Crédit tableau : Ferdinand Hodler, autoportrait, 1912

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Sac de plage : Grande Guerre et Révolution Russe : « une révolution » des femmes, pour les femmes ?

24 juillet 2018 by Lyonel Kaufmann

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1917, la Russie débute sa révolution le jour de la célébration de la Journée internationale des Femmes. À la fin de la guerre, dans les plus hautes sphères politiques d’un pays en pleine guerre civile, des femmes participent à l’élaboration d’un nouvel équilibre mondial – et attisent l’intérêt de la presse française -, chronique de l’été par l’historien Nicolas Offenstadt sur France Inter et RetroNews. Dans sa chronique du 22 juillet 2018, il s’intéressait plus particulièrement à Alexandra Kollontaï (1872-1952).

Intellectuelle, militante de la première heure, exilée après la Révolution de 1905, Alexandra Kollontaï est une des grandes figures du bolchévisme, comme le souligne L’Humanité socialiste en 1919 :

« […] La Kollontaï est l’une des figures les plus importantes de la Révolution russe. […] À l’origine de la Révolution, elle avait largement contribué à développer l’indiscipline dans les troupes russes et à faire naître l’ardente volonté de paix qui a conduit les bolcheviks au pouvoir […] ; elle accepta même, en 1918, de partir en Europe avec Kamenev pour exposer aux socialistes anglais et français le point de vue bolchéviste sur la question de la paix. […]

Rien d’étonnant à ce que le gouvernement des Soviets lui ait confié cette importante mission. Contrainte à l’exil sous l’ancien régime, comme la plupart des militants russes, elle a dû faire de longs séjours hors de Russie. Elle parle certainement avec aisance et souplesse aux étrangers. »

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Journée internationale de la femme célébrée à Petrograd en 1917, au début de la révolution de février – Source Wikicommons

Surtout, elle devient la première femme ministre de l’histoire en s’occupant sous Lénine des affaires sociales et de la santé, participant à l’élaboration d’une législation progressiste en la matière. Après s’être éloignée des choix de Lénine lors de la paix de Brest-Litovsk, elle occupera différents postes diplomatiques.

C’est aussi une des premières fois dans l’histoire contemporaine qu’une femme occupe une telle fonction dans une conférence internationale. Quelques années après, Kollontaï devient représentante de l’URSS en Norvège avant d’occuper d’autres postes diplomatiques. Voici « l’Ambassadrice des Soviets », suscitant l’indignation à la fois genrée et anticommuniste de la presse conservatrice :

« Mme Kollontaï a dû être une fort belle femme. Elle a conservé un teint frais, des yeux doux et vifs, un petit nez, un ovale à peine alourdi, une voix suave […]. On comprend que naguère encore tant d’existences masculines – dont celle du ministre, l’aspirant Kryslenko – aient voulu vivre en satellites de ce bel astre carminé… Mais surtout l’ambassadrice est femme et sait s’habiller.

[…] L’ambassadrice sort pour de nouveaux discours sur le terre-plein où sont massés sous la pluie, près de feux de la Saint-Jean – Pardon ! de la Saint-Lénine – les scouts rouges et les camarades du dehors. […] Vous avez bien senti, n’est-ce pas, au cours de ce récit, à quel point les Soviets ont bouleversé la nature humaine, comment ils ont supprimé la hiérarchie, le capital, l’armée, la diplomatie, les toilettes, le protocole, les toasts… Ah ! »

Dans quelles mesures ce destin est-il emblématique ? À vrai dire, comme le souligne Alain Blum((A. Blum, « En trompe-l’oeil. La part des femmes », in Ajam, Carole, Blum, Alain, Coeuré Sophie, Dullin Sophie (dir.), Et 1917 devient Révolution…, Paris, Seul/BDIC, 2017, p. 41-42)), les femmes sont très peu présentes dans les organes dirigeants du mouvement bolchévik et peu aussi à l’Assemblée constituante. Plus généralement la question d’une guerre « émancipatrice » fait encore débattre les historiens et la réponse dépend en partie de la focale choisie.

Source :  Retronews

Crédit photo en-tête : Alexandra Kollontai, révolutionnaire russe, théoricienne sociale et femme d’État (1872-1952), en 1910. © Getty / Sovfoto / UIG

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Evernote, IFTTT

Sac de plage : Margaret Hamilton, la femme qui a fait atterrir l’Homme sur la Lune

23 juillet 2018 by Lyonel Kaufmann

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C’est grâce à une femme que l’Homme a pu marcher sur la Lune. Longtemps méconnue, Margaret Hamilton est à l’origine du succès de la mission Apollo 11, mais aussi du développement des logiciels informatiques.

Sans elle,  Neil Amstrong et Buzz Aldrin  n’auraient sans doute pas marché sur la Lune. Son nom est pourtant resté longtemps méconnu, il a d’ailleurs fallu 47 ans au gouvernement des Etats-Unis pour récompenser Margaret Hamilton de ses services… En aidant à développer les logiciels de la mission Apollo 11, elle a posé les bases de ce que sera l’informatique moderne.

En 2003, 27 ans après son départ de la NASA, l’agence spatiale lui remettra enfin un « Exceptionnal Space Act Award » pour l’ensemble de ses contributions scientifiques et techniques au programme Apollo. Le Dr Paul Corto, qui l’a nommée pour la récompense se déclare « surpris de découvrir qu’elle n’avait jamais été officiellement reconnue pour ses travaux pionniers. Ses concepts de logiciel asynchrone, de programmation des priorités, de tests de bout en bout et de capacité de décision humaine, comme l’affichage des priorités, ont posé les bases de la conception de logiciels ultra-fiables ». Non seulement Margaret Hamilton a créé les fondements de ce qu’est l’informatique moderne, mais elle est même l’origine du nom de sa discipline, le « software engineering », pour « génie logiciel ».

Quelques années plus tard, en 2017, elle reçoit la Médaille présidentielle de la liberté, remise par Barack Obama, la plus haute distinction aux Etats-Unis. Elle sort alors un peu plus de l’ombre. Elle n’était pourtant pas la seule femme, parmi les 400 personnes qui travaillaient sur le logiciel Apollo, comme le rappelait le roman Les Figures de l’ombre, de Margot Lee Shetterly, adapté au cinéma en 2016 :

A lire : Margaret Hamilton, la femme qui a fait atterrir l’Homme sur la Lune

Crédit image : Margaret Hamilton durant le programme Apollo.• Crédits : NASA

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

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