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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

Le numérique, comme paysage et culture, n’appartient en propre à personne, et surtout pas aux informaticiens | Culture numérique

21 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Michel Guillou nous propose un très intéressant et important sur la question du numérique ou devrai-je dire de la culture numérique ainsi que de l’importance de ne pas laisser cette question de la seule compétence des informaticiens concernant l’éducation numérique. Je publie inextenso sa conclusion en vous laissant lire le début de sa démonstration tout aussi intéressante et importante où il retrace ’histoire de l’utilisation du terme de numérique, de ses différentes appréciations et volonté d’appropriation. Merci Michel !

La grande majorité des chercheurs définissent aujourd’hui le numérique comme un fait social global et total qui bouscule à ce point les représentations sociales et culturelles qu’il peut être compris comme un paradigme.

Alors, bien sûr, ce numérique ne peut renier ses origines, qui sont pour l’essentiel technologiques et informatiques, les mutations sociales et culturelles évoquées ci-dessus trouvant leur source dès la fin du dernier millénaire dans l’irruption de technologies émergentes et particulièrement perturbantes. Oui l’informatique, l’algorithmique et les technologies contribuent aujourd’hui encore à bousculer davantage le fait numérique. Mais bien d’autres domaines, scientifiques ou non, apportent eux aussi régulièrement des contributions éclairantes et enrichissantes au fait numérique. Il en va ainsi des apports successifs et récents du design, de l’éthique, de l’économie, des sciences cognitives, de la sociologie, de la politique, de l’art… et de bien d’autres encore.

En ce sens, personne n’est aujourd’hui autorisé à s’approprier le numérique. Personne !

Pourtant, tous les jours, de nombreux scientifiques informaticiens continuent à penser et à dire que le numérique, c’est de l’informatique et vice-versa.

On peut se référer à l’occasion au tweet de Serge Abiteboul cité ci-dessus ou encore à l’interventionde Gérard Berry au Sénat devant la commission en charge de la consultation citoyenne en vue d’une prochaine loi sur l’école dans la société du numérique. Ce dernier, pourtant pointilleux sur le sens des mots qui concernent sa discipline scientifique, algorithmes, interfaces, données, langages, machines… est étrangement moins précis quand il s’agit de préciser les rapports entre informatique et numérique, son discours s’avérant particulièrement confus.

Gérard Berry mène un combat, celui de la reconnaissance universitaire de sa discipline scientifique, et milite ardemment pour la création d’un enseignement scientifique et de concours de recrutement de professeurs pour offrir de nouveaux débouchés à ses étudiants en informatique. Pour ce faire, il est particulièrement intolérable qu’il continue avec ses collègues à vouloir s’approprier le numérique, par ignorance ou incompréhension des mutations de ce monde ou par calcul démagogique, peu importe.

La mise en place récente au lycée, par exemple, des enseignements ou options appelés ISN (informatique et sciences du numérique) ou ICN (informatique et création numérique) est un contresens total car il ne s’agit que d’informatique et de rien d’autre, au service certes de projets créatifs dans le deuxième cas, mais si peu souvent ! Le numérique est ici mis à toutes les sauces sans autre justification que de servir de cache-sexe à l’informatique et à son enseignement.

Concernant spécifiquement le numérique, la relation entre le substantif et l’adjectif devra à terme être précisée par l’usage. Si le sens du premier a évolué dans le sens indiqué supra, le sens usuel du deuxième n’a guère évolué comme indiqué dans les premières lignes de ce billet, même s’il n’y a plus grand monde aujourd’hui pour en restreindre le sens à celui d’antonyme d’« analogique ».

Personne ne peut donc s’approprier le numérique même si, naturellement, il appartient à tout le monde. Les enjeux éthiques et politiques sont si importants, les perspectives économiques, éducatives, culturelles si prometteuses et à la fois si inquiétantes, car à l’évidence peu soucieuses de la préservation des droits et des libertés fondamentales des citoyens, que ces derniers, tous ces derniers, quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent, seront amenés à exercer leur vigilance, à donner leur avis, prendre en charge l’acculturation de leurs élus et représentants et décider des grands choix de la société et du paysage numériques.

Mario Tedeschini Lalli avait ainsi raison de proposer de s’affranchir de l’influence trop importante des ingénieurs et des informaticiens. En fait, l’enjeu est bien celui de faire comprendre à tous, et, s’il faut évoquer les enjeux propres à l’école, à tous ses acteurs, que le numérique concerne toutes les disciplines et pas particulièrement et seulement les disciplines scientifiques ou technologiques. Ainsi, les fameuses compétences numériques attendues de tous les citoyens, quel que soit leur âge, et des élèves en classe ne sont pas seulement, loin de là, techniques ou scientifiques, elles concernent tous les champs de la citoyenneté et de son exercice.

Tous.

Michel Guillou @michelguillou

Source : Le numérique, comme paysage et culture, n’appartient en propre à personne, et surtout pas aux informaticiens | Culture numérique

Crédit photo : Pixabay.

Classé sous :Opinions&Réflexions

Lecture : Embarquement pour la Scandinavie du haut Moyen Âge – Nonfiction.fr

21 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Professeur à l’Université de Yale (États-Unis), Anders Winroth compte parmi les plus éminents spécialistes de l’histoire de la Scandinavie du haut Moyen Âge. Ses travaux portent principalement sur les religions et la culture nordiques, particulièrement étudiées dans son The Conversion of Scandinavia (2014). En 2014, il a également publié une synthèse, The Age of the Vikings, portant sur l’histoire du phénomène viking entre la fin du VIIIe et le milieu du XIe siècle. C’est précisément cet ouvrage, rebaptisé Au temps des Vikings, que les éditions de La Découverte ont décidé de faire paraître avec le concours de Philippe Pignarre qui en a assuré la traduction. Préfacé par Alban Gautier, le livre d’Anders Winroth est donc désormais accessible au public français.

L’avis de nonfiction.fr

Au bout du compte, l’auteur propose une synthèse stimulante sur l’épopée viking. Recourant à de nombreuses sources de nature variée (chroniques, archéologie, numismatique, poésie scaldique, inscription runique …), Anders Winroth offre panorama original et scientifique. Plus qu’une histoire du « temps des Vikings », sentence qui – tel un leitmotiv – rythme (un peu trop ?) la narration, l’ouvrage constitue une bonne introduction à l’histoire des peuples scandinaves en général. Les quelques illustrations qui le parsèment permettent de mieux apprécier certaines explications et développements. De même, les nombreux échos avec l’actualité rendent sa lecture stimulante qui ne manquera pas d’intéresser tout type de public. Tordant le cou aux idées reçues qui firent des Vikings des surhommes animés par la fureur de vivre, l’auteur fait justice à son sujet d’étude. Rédigé de manière plaisante, Au temps des Vikings peut se lire comme un roman, ce qui en fait un ouvrage de vulgarisation au sens le plus noble du terme.

Une bonne idée de lecture pour l’été !

Le compte-rendu : Embarquement pour la Scandinavie du haut Moyen Âge – Nonfiction.fr

Classé sous :Publications

Les archives numériques : Un lieu d’apprentissage à l’école

19 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les projets de numérisation dans les humanités ont démocratisé l’accès aux sources au cours des dernières années. Les musées, les bibliothèques et les archives placent leurs fonds de textes, de films et d’images sur le scanner et les mettent en ligne – à la disposition de tous. Cependant, dans une tribune récente de Public History Weekly de John Anke, ce processus coûteux n’a de sens que si l’enseignement des compétences nécessaires à l’histoire à l’ère digitale suit le rythme des évolutions technologiques. Extraits traduits. 

Le constat de John Anke

Ces dernières années, la numérisation a progressé de manière beaucoup plus dynamique dans de nombreuses institutions de conservation de collections que dans le système éducatif allemand. La plupart de leurs efforts visent à développer de nouveaux services éducatifs intégrés à des plates-formes d’apprentissage et des manuels scolaires numériques. En revanche, leurs politiques de libre accès reçoivent peu d’attention lorsqu’il s’agit de l’apprentissage historique dans un monde numérique. 

Dans le même temps, les enseignants allemands sont très sceptiques quant aux avantages éducatifs des médias numériques : selon l’actuel « Digital Education Monitor » de la Bertelsmann Stiftung (2017), seul un enseignant sur quatre estime que les médias numériques contribuent à améliorer l’apprentissage des élèves. D’autre part, la majorité des élèves sont intéressés par les changements apportés dans les écoles. Quatre-vingt-deux pour cent recommandent à leurs enseignants « d’essayer quelque chose de nouveau avec les médias numériques plus fréquemment ». Alors, que diriez-vous de tenir une classe dans les archives numériques ou la bibliothèque numérique ?

L’avis de John Anke 

L’accès aux collections numériques complète de manière significative le traitement des sources dans les manuels d’histoire ou les documents scientifiques. Les sources numérisées créent une plus grande proximité avec l’original et sont donc propices à la transmission historique d’une manière critique des sources et des traditions. 

Dans ses séminaires universitaires et dans le cadre d’un projet pilote dans deux lycées, John Anke a également constaté que la recherche dans les archives d’images numériques amène les étudiants universitaires et les gymnases (lycéens) à s’interroger sur le contexte dans lequel les sources sont nées et ont été transmises. Cela ouvre la discussion sur la présence et la sélection des photographies ou des sources dans leurs manuels scolaires ou les médias.

Pour John Anke, travailler avec des sources numérisées permet aux étudiants de développer  les compétences nécessaires à la recherche de sources et au développement d’une compréhension critique de l’histoire même si l’accès aux archives physiques représentera toujours un plus indéniable.

L’article original et complet : The Digital Archive: An In-school Place of Learning

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Que reste-t-il du logiciel libre ? | Du Grain à moudre

14 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Microsoft vient de racheter la plateforme de création collaborative de logiciels Github. Est-ce vraiment une bonne nouvelle pour le logiciel libre ? Et quelles conséquences pour les utilisateurs ? La philosophie du libre a-t-elle gagné ou s’est-elle fait manger ? Une émission de France culture.

Le logiciel libre va-t-il disparaître au profit du logiciel propriétaire ?

Le logiciel libre va-t-il disparaître au profit du logiciel propriétaire ? • Crédits : Priscila Zambotto – Getty

Si vous n’êtes pas vous-même développeur informatique, sans doute n’avez-vous jamais entendu parler de GitHub. GitHub, c’est une plateforme à laquelle participe des millions de développeurs. Sa particularité : elle appartient au monde du logiciel libre, c’est-à-dire qu’elle est collaborative. Chaque projet qui y est développé peut être étudié, modifié, copié…en toute liberté. Plus qu’un outil technique, une véritable philosophie.

Or il se trouve que GitHub va être rachetée.  Et pas par n’importe qui : par Microsoft. Le géant mondial de l’informatique l’a annoncé la semaine dernière. La vente n’est pas encore finalisée mais le prix est connu : 7.5 milliards de dollars.

Dans le monde du logiciel libre, cette annonce suscite l’inquiétude. Car s’il est une entreprise qui symbolise la démarche inverse, à savoir des logiciels fermés, propriétaires, c’est bien Microsoft. Sa suite Windows en est l’exemple le plus emblématique.

Ce rachat est-il le signe d’un rapprochement entre deux mondes antagonistes, désormais complémentaires ? Ou plutôt celui de la fin d’une utopie ?

« Que reste-t-il du logiciel libre ?

Source : Que reste-t-il du logiciel libre ?| France culture

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Hors-série 5 – Kaamelott, un livre d’histoire | Passion Médiévistes

13 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les hors-séries de Passion Médiévistes vous montrent comment le Moyen Âge vit aujourd’hui d’une façon différente des épisodes habituels du podcast, à travers des rencontres hors les murs avec des historiens de tous horizons. Dans ce quatrième hors-série la doctorante en littérature médiévale Justine Breton nous parle de l’ouvrage “Kaamelott, un livre d’histoire”, qu’elle a coordonnée avec Florian Besson.

Ce livre publié en avril 2018 (éditions Vendémiaire) est issu d’un colloque organisé en mars 2017 à l’Université Paris-Sorbonne. De nombreux universitaires se sont réunis pour parler sérieusement et analyser la série Kaamelott, des historiens bien sûr mais aussi des sociologues, des musicologues, mais aussi plus largement des spécialistes de la culture geek contemporaine.

Justine nous parle de comment les créateurs de la série ont fait attention aux détails historiques au fur et à mesure des saisons, des sources littéraires de la série, de la géographie du “royaume de l’Ogre”, mais aussi des personnages féminins et de leur traitement.

Extraits diffusés pendant l’épisode :
– Kaamelott, Livre IV, épisode 95
– Kaamelott, Livre III, épisode 50

Source : https://soundcloud.com/fannycomo/hors-serie-4-kaamelott-un-livre-dhistoire

Présentation du livre par l’éditeur : Besson, F.  & Breton, J. (dir.) (2018). Kaamelott, un livre d’histoire. Paris: Vendemaire.

Le Graal pourrait-il être un bocal à anchois ? Comment Perceval connaît-il la Poétique d’Aristote ? Merlin tient-il du démon ou de la pucelle ? Les règles du sloubi seraient-elles inspirées de celles du trut ? Les dragons étaient-ils des anguilles ? Recrutait-on les chevaliers à la taverne ? Pourquoi le casque du Viking est-il cornu ? S’est-on rendu compte à Kaamelott que l’empire romain avait pris fin ?

La série télévisée Kaamelott qui met en scène le roi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde a marqué le public par son humour décapant, ses personnages loufoques et ses répliques devenues cultes. Mais faut-il prendre au sérieux la façon dont elle réécrit aussi bien la légende arthurienne qu’une période historique charnière, entre Antiquité tardive et Moyen Âge ? C’est le pari qu’a fait une équipe de jeunes chercheurs : montrer que, au-delà des anachronismes qui font toute la saveur de la série, Kaamelott produit un discours riche d’enseignement. Tant il est vrai que chaque génération réactualise ses mythes, les parodiant ou les réinventant pour mieux se les approprier.

En réunissant, sous la direction de Florian Besson et Justine Breton, les contributions d’universitaires spécialisés en littérature et en histoire mais également en sciences politiques, en sociologie, en musicologie, en histoire de l’art ou encore en culture geek contemporaine, cet ouvrage mêle l’excellence académique au divertissement, pour mieux mettre en lumière l’incroyable richesse du monde de Kaamelott.

Articles et interviews consacrés à l’ouvrage :

  • Histoire & Images médiévales (interview des deux auteurs) : https://www.him-mag.com/kaamelott_livre_histoire/
  • « Kaamelott, un livre d’histoire » : les médiévistes et universitaires à l’assaut des légendes arthuriennes à la façon d’Alexandre Astier | Moyen Age Passion

Classé sous :Histoire active, Histoire savante

Comment La Chaux-de-Fonds a construit des logements populaires au début du 20e siècle

13 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une visite guidée présentait samedi passé le développement urbain autour du quartier des Crêtets, en particulier pour offrir des logements pour les ouvriers au début du 20e siècle. Dans le cadre de l’actuelle exposition temporaire «18-68, quelle histoire!?», le Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds organisait samedi une visite guidée, animée par l’historien Marc Perrenoud sur le développement du logement ouvrier et bourgeois autour de 1918.

Pour en savoir plus, le musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds propose jusqu’en janvier 2019 une exposition intitulée « Quelle histoire!? » consacrée, au travers d’objets du quotidien, à la vie à la Chaux-de-Fonds, de 1918 à 2028.

Au départ, il s’agissait pour le musée de marquer les cent ans de la fin de la Première Guerre mondiale. Le concept a été élargi pour « proposer un voyage en étapes à travers le temps, pour faire ressortir les constantes, les ruptures, voire les répétitions», explique dans ArcInfo Sylvie Pipoz, médiatrice culturelle du Musée. Quatre dates ont été choisies comme autant de reflets de la vie quotidienne à La Chaux-de-Fonds: 1918, 1968, 2018 et 2068.

Concrètement, l’exposition présente différents objets représentatifs de chacune de ces époques, selon quatre thèmes: loisirs, quotidien, travail et politique. Le musée envisage également l’avenir, en se posant une question: «Que restera-t-il de 2018 en 2068?». 

Au final, l’exposition parle aussi, entre les lignes, de l’histoire et de la manière dont elle s’écrit. 

Informations pratiques : Exposition temporaire « 18-68 Quelle histoire!? » au Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds, jusqu’au 27 janvier 2019. Programme: www.mhcdf.ch.

Source : Comment La Chaux-de-Fonds a construit des logements populaires au début du 20e siècle et La vie à la Chaux-de-Fonds, de 1918 à 2028

Photo : Lors de la visite guidée autour des logements populaires avec l’historien Marc Perrenoud devant l’immeuble rue du Commerce 95-99 à La Chaux-de-Fonds. CHRISTIAN GALLEY.

Classé sous :Histoire active, Histoire savante

Bibliographie des premières histoires de la Révolution (1789-1814) – Littérature et Révolution

12 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Y a-t-il eu des histoires de la Révolution avant 1815 ? Oui. Une cinquantaine, pour la plupart publiées ou au moins commencées avant le début de l’Empire. Il est vrai qu’elles ont été critiquées dès le moment de leur publication et que les études consacrées plus tard à l’historiographie de la Révolution n’en ont pas fait grand cas. Elles existent pourtant et aucun critère solide ne permet de les exclure en bloc. Je leur ai consacré un chapitre de ma thèse, devenue un livre (Les Métaphores naturelles de la Révolution, p. 227-260). Olivier Ritz a écrit plusieurs articles que l’on peut lire en ligne, par exemple sur les épigraphes de ces premières histoires, sur ce qu’elles ont de tragique, ou encore sur une année particulièrement féconde, l’an IX.  Mais il publie pour la première fois ici la liste des histoires de la Révolution publiées entre 1789 et 1815.

Olivier Ritz a classé les ouvrages par année et, à l’intérieur de chaque année, par ordre alphabétique. Il a numéroté chaque nouvelle histoire, de façon à pouvoir faire des renvois pour signaler les rééditions. Ce système est peu satisfaisant : pour introduire un nouveau titre, il faudrait revoir toute la numérotation. En attendant, cela permet de se faire une idée de la production de chaque année, en incluant les rééditions ou les volumes ajoutés à des histoires commencées précédemment.

Source et lecture de la suite: Bibliographie des premières histoires de la Révolution (1789-1814) – Littérature et Révolution

Classé sous :Histoire savante, Publications

Nathalie Germinal : « La scénarisation des acteurs historiques en lycée professionnel : un outil pour développer l’esprit critique des élèves » #AIRDHSS #Paris

9 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Du 6 au 8 juin 2018 a eu lieu à l’Université Paris-Diderot la 4ème Conférence de l’Association Internationale de Recherche en Didactique de l’Histoire et des Sciences Sociales (AIRDHSS). Le thème était «  Citoyenneté, identité et altérité «. L’intervention de Nathalie Germinal relativement à la rédaction de lettres donnant le point de vue d’un acteur précis (Français d’Algérie, Armée ou FLN) a propos de la Toussaint Rouge.

Le résumé de son intervention :

«  Au lycée professionnel, la question de l’identité est présente, en CAP dans la thématique : se construire, s’insérer dans la cité ou s’insérer dans le groupe. En Terminale dans identité et diversité. De même, l’altérité est présente dans les questions d’histoire guerres et confits contemporains en CAP, le monde après 1989 ou encore Inde Algérie, colonisation, décolonisation en baccalauréat professionnel. Lors de ses recherches en didactique réalisées entre 2013 et 2015, Nathalie Germinal a analysé les représentations des élèves sur la Toussaint Rouge, mais aussi l’impact d’une pédagogie de projet pour développer l’esprit critique.
L’analyse curriculaire, la place du récit en histoire ont déterminé le choix pédagogique d’un scénario où l’élève représente un acteur historique. Il rédige une lettre qui donnait le point de vue d’un acteur précis (Français d’Algérie, Armée ou FLN). Une approche bivalente a été menée en lettres; la notion de métissage, de transmission a été analysée avec des supports variés (théâtre, romans, poésie).
Comment la citoyenneté est-elle envisagée en lettres-histoire alors qu’on ne veut pas, à part en EMC, de débat en classe ? Comment construire alors un savoir commun, une identité partagée quand on élude le débat, la variété des points de vue en classe? » 

Il faut souligner la riche séquence alliant enseignement du français et d’histoire autour d’une question socialement vive à propos de la Guerre d’Algérie entreprises avec des élèves de lycée professionnel pour éduquer à la citoyenneté et au respect de l’autre :

  • Mise en place notamment d’un jeu de rôle,
  • corpus documentaire réalisée par l’enseignante,
  • travail en îlot des élèves,
  • débat
  • évaluation/intégration au travers d’une tâche complexe de rédaction d’une lettre.

Il faut noter également que l’élément qui interrogeait Nathalie Germinal résidait dans l’incapacité des élèves de transférer leurs compétences à analyser une lettre dans le cadre de l’enseignement du français dans les leçons d’histoire quand il s’agissait d’analyser une source épistollaire.

Pour Nathalie Germinal, le travail sur la lettre a permis aux les élèves algériens d’opérer une prise de distance et de parvenir à une diminution de l’affect par rapport tant au sujet que de la tâche. Les élèves ont également pu sortir d’une vision manichéenne de l’histoire (bien vs pas bien).

Cette stimulante démarche sera réinvestie par Nathalie Germinal réinvestira l’année prochaine dans le cadre de la nouvelle organisation des lycées professionnels. 

Bibliographie :

Ricœur, P. (2000). La Mémoire, l’Histoire, l’Oubli, Paris, Point Seuil.
Bonafoux, C., De Cock Pierrepont, L., Falaize, B. (2007). Mémoires et histoire à l’école de la
République, Paris, Armand Colin.
Borne, D., Nembrini, J-L., Rioux, J-P. (2002). Apprendre et enseigner la guerre d’Algérie et le
Maghreb contemporain : Actes de l’université d’été, Paris, 29-31 août 2001. CRDP de l’Académie
de Versailles.
Ledoux, S. (2013). Enjeux d’une écriture historienne du devoir de mémoire, CVUH.
Thénault, S. (2014). La guerre d’indépendance algérienne. Mémoires françaises. Historiens et
Géographes, n° 425, février 2014, pp. 75-90.

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire

Alexandre Lanoix : « Agentivité, consommation, critique et enseignement de la fiction historique : le cas du jeu vidéo historique Assassins’ Creed » #AIRDHSS #Paris

8 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Du 6 au 8 juin 2018 a eu lieu à l’Université Paris-Diderot la 4ème Conférence de l’Association Internationale de Recherche en Didactique de l’Histoire et des Sciences Sociales (AIRDHSS). Le thème était «  Citoyenneté, identité et altérité «. L’intervention d’Alexandre Lanoix relativement la recherche effectuée avec l’utilisation du Discovery Tour d’Ubisoft.

La réalisation de ce travail a été effectuée au moment de la sortie du Discovery Tour d’Ubisoft, prolongement de l’épisode Origin de la série « Assassin’s Creed » . Lors de sa présentation, Alexandre Lanoix souligne le mode très transmissif de ce Discovery Tour.

Les conditions de la recherche étaient les suivantes :

  • 9 écoles de la région de Montréal, une seule école publique qui réunissent 285 élèves (201 garçons, 85 filles)
  • Etude faite sur une base volontaire de 40 élèves. 
  • Un groupe-témoin, un groupe expérimental. 
  • Une séquence d’enseignement d’une 12 de minutes sur la bibliothèque d’Alexandrie réalisé par Marc-André Ethier pour le groupe-témoin.
  • Le groupe expérimental utilise le Discovery Tour.

Il faut souligner que dans les programmes québécois, les élèves ne reçoivent pas d’enseignement sur l’Egypte et encore moins sur la bibliothèque d’Alexandrie.
Pour la recherche, un pré-test sur les connaissances des élèves relativement à l’Egypte antique et la bibliothèque d’Alexandrie a été effectué ainsi qu’un post-test sur l’acquisition de connaissances, immédiatement après la séquence. Il manque une vérification des connaissances a posteriori éloignée dans le temps. D’autant que des études réalisées dans les années 1980 ont mis en évidence qu’à plus long terme les élèves retiennent d’avantage des connaissances s’appuyant sur des éléments visuels.

En interrogeant les élèves après la séquence, l’équipe de recherche à noter une augmentation de l’intérêt des élèves pour la série des jeux vidéos. L’intérêt pour l’étude de l’Egypte antique est moindre. Globalement, la visite a été appréciée.

Les limites de la recherche:

  • connaissances à mémoriser simples et avec peu d’intérêt didactique,
  • malgré leur exotisme, il reste à vérifier la mémorisation à long terme,
  • l’influence des JVH sur l’imaginaire et la mémoire des élèves n’a pas été prise, notamment sur les types sociaux et politiques, l’agentivité, etc.
  • Aucune mesure du développement de l’esprit critique

Questions laissées sans réponse :

  • Le tour serait-il plus efficace dans un mode hybride ((jeu et enseignement plus traditionnel) ?
  • De quels savoirs les enseignants ont-ils besoin ?

La présentation d’Alexandre Lanoix :

Bibliographie
Boutonnet, V. (2016). Historical agency and videogame play: a case study of Assassin’s Creed 3.
Dans J. Wojdon (dir.), E-Teaching History (p. 115-133). Newcastle Upon Tyne, Angleterre : Cambridge Scholars Press.
Boutonnet, V. (2018). Jeux vidéos et interprétations historiques : étude d’Assassin’s Creed. Dans
M.-A. Éthier, D. Lefrançois et F. Audigier (dir.), Pensée critique, pensée historienne et enseignement de l’histoire et de la citoyenneté (p. 163-179). Belgique : De Boeck.
Boutonnet, V., Joly-Lavoie, A. et Yelle, F. (2014). Intégration des jeux vidéo : entre jeux sérieux et
jeux traditionnels. Dans M.-A. Éthier, D. Lefrançois et S. Demers (dir.), Faire aimer et apprendre l’histoire et la géographie au primaire et au secondaire (p. 293-312). Sainte-Foy, Québec : Multimonde.
Chapman, A. (2016). Digital Games as History. How Videogames Represent the Past and Offer
Access to Historical Practice. New York, États-Unis : Routledge.
Yelle, F. et A. Joly-Lavoie. (2017). Exploiter l’univers cinématographique d’Assassin’s Creed en
classe d’histoire. Enjeux de l’univers social, 13(1), 19-22.

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Carla Peck : A call for a research program : Does history education have an effect on citizenship practices ? #AIRDHSS #Paris

8 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Du 6 au 8 juin 2018 a eu lieu à l’Université Paris-Diderot la 4ème Conférence de l’Association Internationale de Recherche en Didactique de l’Histoire et des Sciences Sociales (AIRDHSS). Le thème était «  Citoyenneté, identité et altérité «. La conférence inaugurale était assurée par Carla Peck de University of Alberta (twitter : @cpeck3). 

Le résumé de son intervention dans le livret du congrès : 

«  L’éducation à la citoyenneté, dont l’objectif central est la création de « bons » citoyens, est, depuis très longtemps, une justification centrale de l’enseignement de l’histoire. Les politiciens, les experts et les éducateurs déplorent régulièrement le manque (perçu) d’engagement des jeunes dans des activités citoyennes comme le vote et la participation à des activités politiques formelles, et désignent souvent les déficiences de la connaissance historique des jeunes comme une cause centrale de ce désengagement. Mais, quelle preuve existe-t-il que « plus d’histoire » mène en fait à de « bons » citoyens ? Certaines approches de l’enseignement de l’histoire pourraient-elles être plus efficaces que d’autres pour promouvoir l’engagement critique et actif des citoyens ? Et si oui, comment pourrions-nous le savoir ? » 

Le résumé du live tweet de la conférence : https://twitter.com/lyonelkaufmann/status/1004281611154804736?s=20

Quelques points saillants de sa conférence :

En premier lieu concernant nos connaissances sur ce que les jeunes connaissent à propos de leur «  histoire nationale »  : « We don’t actually know what youth know about their nation’s history ». Cependant, cette absence de données sur ce que savent les jeunes aujourd’hui de leur « histoire nationale »  n’empêchent pas les journaux de se lamenter régulièrement que les jeunes ne savent rien. Un exemple : « Our ignorant kids don’t know how history got us to where we are today ». Il en découle une demande de « plus d’histoire » de la part des médias. Pour Carla Peck, cette demande illustre leur mauvaise compréhension de ce qu’est l’histoire, vue par les médias et le monde politique comme une accumulation de faits plutôt qu’une discipline vivante engagée dans des démarches d’enquête, offrant des points de vues multiples et problématisant l’histoire.

Concernant la compréhension historique des élève («  Historical understanding »),  la plupart des études à ce propos sont régionales, faite à petite échelle et à un moment précis (snapshot) alors qu’il serait nécessaire d’entreprendre et de disposer d’études longitudinales et à large échelle.

Mais «  How might a historical thinking pedagogy contribute to the development of citizenship competencies? ». Carla Peck propose trois modèles de formation du citoyen en lien avec l’enseignement de l’histoire. La suite de la conférence consistera à les présenter et les analyser.  

  1. Le citoyen personnellement responsable 

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2. Le citoyen participatif 

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– Le citoyen soucieux de justice 

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A noter que la grille d’analyse s’appuie sur les six concepts de la pensée historique développés par Seixas & Morton (traduits en français) et particulièrement utilisés au Canada anglophone.

Carla Peck a conclu sa conférence en formulant des propositions pour des programmes de recherche concernant les liens possibles entre ces types d’enseignement de l’histoire et le développement de compétences citoyennes :
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Merci à Carla Peck pour cette conférence d’ouverture très stimulante !

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

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La conjuration de l’hôtel d’Erlach – Blog Musée national suisse

21 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après avoir débuté en France, la révolution de juillet 1830 s’étendit très vite à une grande partie de l’Europe. Les peuples se révoltèrent contre le retour au pouvoir de la noblesse et insufflèrent un nouvel élan aux libéraux dans leur lutte pour la liberté, l’égalité et la souveraineté du peuple. Soufflant également dans la Confédération […]

Tirés de nos archives

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Sac de plage : Grande Guerre et Révolution Russe : « une révolution » des femmes, pour les femmes ?

24 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1917, la Russie débute sa révolution le jour de la célébration de la Journée internationale des Femmes. À la fin de la guerre, dans les plus hautes sphères politiques d’un pays en pleine guerre civile, des femmes participent à l’élaboration d’un nouvel équilibre mondial – et attisent l’intérêt de la presse française -, chronique de […]

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L'invention du monde. Une géographie de la mondialisation

22 juin 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’invention du monde. Une géographie de la mondialisation. – Les Clionautes Compte-rendu d’un livre où, au travers du thème de la mondialisation, les auteurs mènent une réflexion fouillée sur l’outil cartographique et l’intérêt du cartogramme. A l’enseignant ensuite de s’interroger sur son utilisation de la carte en classe (tags: Histoire Mondialisation Cartographie)

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Facebook et le web sans se casser les dents | Stephanie Booth

27 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La présentation de Stephanie Booth utilisée hier utilisé dans le cadre de sa conférence à l’attention des élèves de l’ECCG de Monthey. Basique, mais efficace. Pour un meilleur confort, allez sous « More », puis « Fullscreen ». Facebook et le web sans se casser les dents on Prezi

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La visite de Jean-Michel Blanquer à #Ludovia15

21 août 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La visite du ministre de l’éducation, première du genre, Jean-Michel Blanquer à l’occasion de #Ludovia15

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L'énigme du roi Arthur | Sciences humaines

18 décembre 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’énigme du roi Arthur | Sciences humaines Le roi Arthur a-t-il vraiment existé ou n’est-ce qu’un mythe? L’histoire de ce personnage n’est pas sans rapport et similitude avec celle de Guillaume Tell. Dans les deux cas, leur «histoire» constitue un témoignage précieux, non pas sur les temps où ils auraient vécu, mais sur les sociétés […]

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“Album(s) d'Auschwitz”, un documentaire en avant-première | Télérama

21 janvier 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trois cents photos prises par des SS témoignent de la banalité du mal à Auschwitz, en 1944. Le documentaire de William Karel et Blanche Finger est proposé en avant-première du samedi 21 janvier à 19h00 au dimanche 22 janvier 23 h00 sur Télérama.fr. Il sera ensuite diffusé mardi 24 janvier sur France 2. via“Album(s) d’Auschwitz”, […]

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Les deux pays sont convenus d’un échange d’enseignants du primaire et du secondaire pour améliorer leurs relations et passer outre un lourd contentieux sur l’Histoire.

7 mars 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Des échanges de professeurs pour unifier l’Histoire entre la Chine et le Japon : Actualités > Actualités : Aujourd’hui le Japon

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