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Histoire Lyonel Kaufmann

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Histoire et EDD : « Dîner avec Darwin Des cavernes aux cuisines, ce que racontent nos assiettes » et « Manger suisse. Qui décide ? »

26 avril 2018 by Lyonel Kaufmann

Voici deux ouvrages qui intéresseront les enseignants 5e à 8e Harmos notamment en relation avec le Plan d’études romand en Histoire du cycle 2 ainsi que ceux intéressés aux questions liées à l’Education au développement durable (EDD).

Silvertown nous offre un beau voyage à travers le temps de nos papilles gustatives dans « Dîner avec Darwin ». Pour leur part, Rémi Schweizer, Stéphanie Boisseaux, Sophie Reviron et Jean-Philippe Leresche nous en disent plus sur le manger suisse à la lumière de nos préoccupations écologiques, durables et sociales.

Dîner avec Darwin Des cavernes aux cuisines, ce que racontent nos assiettes

Les oeufs, la farine et le lait ont un point en commun, mais lequel? En plus d’être les trois ingrédients de nos crêpes, chacun d’eux a évolué durant des millions d’années pour assurer la survie de son espèce. Il ne s’agit pas de cas isolés. Nos petits déjeuners, nos listes de courses et nos recettes, tous ont une riche histoire à raconter, une histoire qui est en partie la nôtre, celle de nos origines et de notre évolution. Jonathan Silvertown nous entraine au fil des pages dans un délicieux récit, concoction de co-évolution et de cuisine, de microbiomes intestinaux et d’herbes aromatiques, de poules et d’oeufs, de soupes, de coquillages et d’épices. Il déroule l’épopée alimentaire de l’homme, des premiers âges de l’humanité à nos jours. Comme un vrai chef, il passe au crible les interactions entre nos sens et nos aliments, saupoudrant le menu de croustillantes anecdotes : maladies intestinales de Charles Darwin, anatomie de nos papilles ou implication du pain dans la construction des pyramides d’Égypte. Un voyage passionnant à travers le temps, le monde et les repas qui nous unissent. Vous ne regarderez plus jamais votre assiette de la même manière.

Sommaire : 1 Une invitation à dîner

2 L’animal qui cuisine

3 Crustacés – Pêche à pied

4 Pain – Domestication

5 Soupe – Goût

6 Poisson – Odeur

7 Viande – Carnivores

8 Légumes – Variété

9 Herbes et épices – Piquant

10 Desserts – Pêché mignon

11 Fromage – Laitages

12 Vin et bière – Intoxication

13 Festoyer – Société

14 Nourriture du futur

Référence : Dîner avec Darwin Des cavernes aux cuisines, ce que racontent nos assiettes – Jonathan SILVERTOWN – 9782889152438 Presses polytechniques et universitaires romandes, Quanto Sciences culinaires

Pour commander le livre : Lien

Manger suisse. Qui décide ?

Peut-on monter une mayonnaise suisse avec des œufs importés? Aromatiser aux framboises étrangères un yogourt de la région? Faire mousser la croix blanche sur une bière dont le seul ingrédient helvétique serait l’eau? Au cours des dix dernières années, ce qu’est le «manger suisse» est devenu un enjeu politique brûlant. La marque «Suisse» fait vendre. Synonyme de qualité et de tradition, cette indication de provenance s’associe selon les cas à des préoccupations d’écologie, de durabilité ou de conditions sociales. Mais comment garantir cette spécificité nationale: est-ce l’origine des matières premières qui doit primer, ou le lieu de leur transformation?

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Sommaire : 1 La marque «Suisse» dans tous ses états

2 Le terreau fertile des «indications de provenance»

3 Dynamique d’acteurs de la filière agroalimentaire

4 De la croix suisse au Swissness

5 La nouvelle norme du «manger suisse»

6 Le «manger suisse» crédibilisé et… démystifié

Référence : Manger suisse. Qui décide ? – Rémi Schweizer, Stéphanie Boisseaux, Sophie Reviron et Jean-Philippe Leresche. PPUR – Collection : Savoir suisse

Pour commander le livre : Lien

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Jouer à la guerre dans l’Europe contemporaine

25 avril 2018 by Lyonel Kaufmann

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Une découverte que le site de l’Encyclopédie pour une histoire nouvelle de l’Europe, à l’exemple de cet article consacré à l’essor des jeux guerriers depuis le 19e siècle.

En essor depuis le xix siècle, les jouets guerriers sont à la fois des objets culturels et des produits commerciaux. En temps de guerre, ils contribuent à la mobilisation des civils, en particulier des enfants et des jeunes. Longtemps produits de luxe, les jouets, tout comme les jeux, plus libres, façonnent l’imaginaire et constituent un exutoire symbolique. En temps de paix, ils sont les vecteurs d’un discours historique dont le potentiel pédagogique, surtout depuis l’émergence des jeux vidéo, est encore largement inexploité. Vecteurs d’une interprétation du passé guerrier, ils suscitent des critiques et des polémiques, soulèvent des enjeux mémoriels et représentent, de fait, un champ d’étude en friche.

Lire la suite : Bérénice ZUNINO, « Jouer à la guerre dans l’Europe contemporaine », Encyclopédie pour une histoire nouvelle de l’Europe en ligne, 2016, mis en ligne le 30/11/2017, consulté le 25/04/2018. Permalien : ehne.fr/node/1169

Crédit photo (en-tête): Anglais sous forme de pantin à construire, 1914. © Landesmuseum Stuttgart/Museum der Alltagskultur Schloss Waldenbuch, collection F. Schreiber, VK 1978/50-8156. Source : photo de B. Zunino.

Classé sous :Histoire savante, Publications

Que disent les sciences de l’éducation à propos de l’apprentissage du code ? – Class’Code

22 avril 2018 by Lyonel Kaufmann

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L’apprentissage de la pensée informatique est une tendance croissante à l’échelle internationale. Dans ce contexte, des projets comme Class’Code ont permis développer des formations pour les éducateurs, des ressources et une communauté d’apprentissage interdisciplinaire. A l’échelle internationale, des nombreuses expérimentations ont eu lieu dans différents contextes, bien que l’analyse de ces différents pilotes n’ait pas été conduit de manière systématique.

En vue d’établir un état des connaissances ces apprentissages, Margarida Romero du laboratoire LINE a établi, pour Class’Code une lecture et une synthèse de différentes études produites dans le domaine des sciences de l’éducation.

A lire sans modération.

Présentation de la synthèse

Lorsqu’on commence à explorer la littérature en sciences de l’éducation à propos de ce qu’on nomme l’« apprentissage du code »,  il semble que la réponse soit donnée à quatre niveaux.

– Au niveau de l’apprentissage de la programmation à partir d’outils de programmation visuelle. Parmi ces outils, les études sont centrées essentiellement sur Scratch  un grand nombre d’études a permis d’établir l’intérêt de cet outil et pratique, on échantillonnera ici quelques éléments.

– Au niveau de la  robotique ludique et éducative plusieurs études sont aussi disponibles, elles établissent la faisabilité de faire de la robotique avec les enfants et en montrent quelques vertus et limites.

– Quelques études s’intéressent enfin à l’apprentissage de la pensée informatique indépendamment de ces deux volets plus technologiques, par exemple de manière débranchée, on en citera.

– Enfin bien que ce ne soit pas à proprement parler le sujet,  la question de l’apprentissage avec le numérique ou des usages du numérique,  et celui des pédagogies innovantes viennent s’inviter dans notre problématique, et les deux ouvrages de synthèse de Tricot et Amadieu fournissent une réponse tout à fait utile à notre niveau, on le résumera ici.

Une cinquantaine de références de la littérature internationale en sciences de l’éducation conclut la synthèse.

— Lire la suite sur project.inria.fr/classcode/que-disent-les-sciences-de-leducation-a-propos-de-lapprentissage-du-code/

Crédit image : CC0 Creative Commons. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise. https://pixabay.com/fr/numérisation-null-une-2170799/

Classé sous :Médias et technologies, Publications

La guerre d’Algérie, une histoire de femmes | Le Progrès

18 avril 2018 by Lyonel Kaufmann

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Auteur de bandes dessinées humoristiques destinées au jeune public, le Lyonnais Swann Meralli s’associe à l’illustrateur stéphanois Zac Deloupy pour s’attaquer à un nouveau genre. Avec « Algériennes 1954-1962 », le binôme livre un récit imagé de la guerre d’Algérie, version féminine.

Il aura fallu près d’un an de recherches – lectures d’ouvrages historiques, lettres de soldats, visionnage de films et documentaires – avant que Swann Meralli ne se lance dans l’écriture du scénario de sa bande dessinée «Algériennes 1954-1962». Un récit imagé de la guerre d’Algérie, dont il livre une version féminine.
«Les dates, les noms des grands hommes politiques et militaires qui ont joué un rôle clé… ce n’est pas ce qui m’intéresse dans cette guerre. Ce qu’ont vécu les gens au jour le jour, beaucoup plus. Et quitte à parler d’un tabou, autant lui associer un deuxième sujet sensible à l’époque : la parole des femmes.»

/ Photo DR/ Photo DR

« Puisque les hommes ne parlent pas, j’irai voir les femmes »

«J’ai eu envie d’en savoir plus, de crever l’abcès pour faire exploser ce silence. Un silence qui s’est mis à résonner étrangement, comme un vacarme, la tête trop pleine d’absence». Béatrice, 50 ans passés, apprend qu’elle est enfant d’appelé. Comme près d’un million et demi de Français approchant la vingtaine, son père a été envoyé en Algérie pour effectuer son service militaire, alors que le pays était en plein conflit. De cette guerre « sans nom », il ne veut plus entendre parler. «Pourquoi une guerre qui a été plus longue que la Seconde Guerre mondiale est si peu présente dans nos mémoires ?», s’interroge sa fille. Elle veut savoir, comprendre ce qui se cache derrière le mutisme de son père.
« Puisque les hommes ne parlent pas, j’irai voir les femmes ». Pour se faire une idée de cette guerre, Béatrice en rencontre tous les acteurs. Telle une détective, carte/téléphone/carnet de notes/nourriture étalés sur le siège passager, Béatrice sillonne l’Algérie au volant de son auto.

« Algériennes 1954 -1962 », de Swann Meralli (scénariste) et Zac Deloupy (illustrateur), aux éditions Marabulles, 17,95 €.

Lire la suite de l’article : La guerre d’Algérie, une histoire de femmes | Le Progrès

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Des neurosciences à la classe : qu’est-ce qui marche ? | Innovation Education Lab

22 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

Ce programme de travail a été conduit par l’Education Endowment Foundation avec le financement du Welcome Trust au Royaume-Uni.

The Education Endowment Foundation (EEF) est un organisme indépendant qui vise à améliorer la réussite des élèves de 3 à 18 ans, particulièrement les plus désavantagés, en développant leurs compétences pour la vie et en les préparant mieux au monde du travail et à la poursuite d’études. Il accompagne les enseignants et les chefs d’établissement anglais en leur fournissant des ressources libres et indépendantes, fondées sur des preuves, afin d’améliorer leurs pratiques et l’apprentissage. Elle met au point à partir de ces résultats des programmes d’intervention auprès des élèves et des établissements en difficultés.

Objectifs de la revue de la littérature de recherche

La revue de la littérature de recherche étudie dans quelle mesure les idées des sciences de l’esprit et du cerveau ont une influence sur les pratiques de classe. Elle synthétise les connaissances scientifiques sur les approches et les interventions qui, fondées sur les neurosciences, informent l’éducation et peuvent avoir des effets sur les pratiques de classe. L’objectif est de mieux faire comprendre la contribution potentielle des neurosciences pour les praticiens et les chercheurs.

Cette revue de la littérature internationale examine les approches et les interventions informées par les neurosciences qui :

  • Ont des chances, d’après les résultats courants, d’avoir un effet positif sur la réussite scolaire et qui méritent d’être testées à plus large échelle
  • Ont besoin d’être davantage testées pour déterminer leurs chances d’impacter sur la réussite scolaire
  • Ne semblent pas avoir un effet prometteur sur la réussite

Lire la suite : Des neurosciences à la classe : qu’est-ce qui marche ? | Innovation Education Lab

Classé sous :Publications

Compte-rendu : La déchéance de nationalité sous Pétain | La vie des idées

11 janvier 2018 by Lyonel Kaufmann

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En juillet 1940, le gouvernement de Vichy promulgue une loi qui annule les naturalisations accordées par son prédécesseur, sous une Troisième République libérale. Environ 15 000 personnes, parmi lesquelles de nombreux Juifs, sont déchues de leur nationalité entre 1940 et 1944. L’étude de Claire Zalc montre comment cette politique d’exclusion fut mise en œuvre.

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De 1940 à 1944, la France de Vichy dénaturalise à peu près 15 000 hommes, femmes et enfants, dont plus de 7 000, un nombre disproportionné, sont Juifs. Les grandes lignes de ce récit ont déjà été esquissées par le passé. Dans son ouvrage historique Vichy France : Old Guard and New Order (1972), Robert Paxton consacre quelques pages au sujet. En s’attachant principalement à montrer que la politique française n’a pas été imposée unilatéralement par l’Allemagne, et en faisant la lumière sur une xénophobie proprement française, Paxton souligne ainsi le caractère antisémite des mesures. L’ouvrage suivant de Paxton, ainsi que les recherches de Bernard Laguerre, Patrick Weil et d’autres, ont approfondi l’étude des dénaturalisations sous Vichy, en insistant sur la nouveauté d’un antisémitisme racial en politique française (1). Claire Zalc s’inscrit dans leur sillage. Elle reprend, à quelques nuances près, les chiffres avancés par ses prédécesseurs, et elle porte une très grande attention au rôle de l’antisémitisme. Mais elle prend l’existence de cet antisémitisme français pour donnée, et donc, comme point de départ de son étude. Zalc étudie la manière dont la xénophobie française et l’antisémitisme ont interagi et se sont alimentés mutuellement, et la manière dont ils fonctionnaient. Mais avant tout, elle montre comment ils ont été mis en pratique.

La recherche menée pour cet ouvrage relève du tour de force. Le Comité de révision de naturalisations et les magistrats qui ont supervisé le processus n’ont laissé aucune archive derrière eux. En conséquence, Zalc a assemblé son récit à partir d’un large éventail de collections d’archives, en particulier celles des dossiers de naturalisation gardées par le ministère de la Justice. La loi sur la nationalité est suffisamment complexe pour que Vichy choisisse de travailler avec les juristes qui ont auparavant naturalisé des étrangers pour le compte de la Troisième République, parmi la génération qui a précédé L’Étrange Défaite, pour finalement les dénaturaliser au cours de la guerre. Leurs méthodes de travail peuvent être suivies dans ces dossiers. Sans disposer de riches délibérations sur lesquelles s’appuyer, Zalc déduit l’intention de l’action. Elle dresse un échantillon de mille dénaturalisations sur les quinze mille avérées, et les étudie en profondeur, en démêlant l’intention officielle et en montrant comment les réalités locales modèlent la mise en œuvre de cette intention selon différents contextes à travers le pays.

Lire la suite du compte-rendu : laviedesidees.fr

Recensé : Claire Zalc, Dénaturalisés. Les retraits de nationalité sous Vichy, L’Univers historique, Paris, Éditions du Seuil, 2016, 388 p.

(1) Bernard Laguerre, « Les dénaturalisés de Vichy (1940-1944) », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, no. 2, octobre-décembre 1988, pp. 3-15 ; et Patrick Weil, Qu’est-ce qu’un Français ? Histoire de la nationalité française depuis la Révolution, Paris, Grasset, 2002.

Classé sous :Histoire savante, Publications

Les Moyen Âge de Game of Thrones | Cahiers de recherches médiévales et humanistes

31 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Florian Besson, Catherine Kikuchi et Cécile Troadec nous offrent un très intéressant article relativement à la grande saga de George R.R. Martin, A Song of Ice and Fire, et sa célèbre adaptation en série télé, Game of Thrones. Au vu du succès rencontrés par cette saga, cette article intéressera tout enseignant en charge d’un enseignement du Moyen Age.

Là où tous les critiques soulignent le « réalisme » de ces cycles, les auteurs de cet article se demandent quel est ce réel représente et réimaginé : de quel Moyen Age parle-t-on ? Les auteurs s’intéressent de près  au monde crée par Martin, pour se demander quels éléments sont retenus ou laisses de côté, places au cœur de l’intrigue ou en marge de l’histoire, ce qui conduit aussi à s’interroger sur ce que cela nous dit des représentations contemporaines du Moyen Age.

Comme les auteurs l’indiquent en introduction à leur article :

il s’agit de comprendre ce qui se passe quand on parle de Moyen Âge dans un cycle littéraire et télévisuel. Si les critiques, on l’a dit, sont souvent prompts à souligner avec enthousiasme le réalisme de l’œuvre de Martin, c’est le réel de référence qu’il s’agit dès lors d’interroger. Car, alors que les critiques parlent sans cesse d’une série qui s’inspire du Moyen Âge, pensé comme une période unifiée, les médiévistes au contraire parlent de périodes et de lieux différenciés, bref, de plusieurs Moyen Âge. […] Il s’agit dès lors d’interroger le réalisme de l’œuvre, non pas pour se demander si elle est réaliste, mais pour se demander à quel réel on renvoie, autrement dit pour déconstruire le rapport au Moyen Âge historique de l’univers créé par George R. R. Martin, le tout pour comprendre, peut-être, ce que cela nous apprend sur la façon dont aujourd’hui le Moyen Âge est perçu et compris, au-delà des cercles universitaires.

Par ailleurs, pour bien souligner l’importance pour des historiens de s’attacher à l’oeuvre de George R. R. Martin, les auteurs rappellent

que les livres de Martin se vendent à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires, ce qui est, est-il besoin de le souligner, bien plus que n’importe quel livre d’historien. À bien des égards, le Moyen Âge de Martin l’emporte sur celui des historiens – notamment chez les étudiants, et les auteurs de cet article, tous trois chargés de TD à l’université, s’en rendent bien compte.

A ce titre, l’enseignant d’histoire du secondaire se retrouve également dans une position semblable lorsqu’il aborde le Moyen Age avec ses élèves.

Après cette introduction, l’article de Florian Besson, Catherine Kikuchi et Cécile Troadec s’articulent en trois temps. En premier lieu, les auteurs portent leur attention sur les pouvoirs représentés dans la série, car le monde imaginaire de Martin met en scène des personnages qui interagissent, le plus souvent sur le mode de la compétition ou du conflit. Dans un deuxième temps, c’est le monde construit et extrêmement spatialisé du récit qui amène nos auteurs à l’étude des territoires. Enfin, ce monde est doté d’une histoire propre, qui participe puissamment de l’effet de réel mais suscite également des questionnements et est révélatrice de la manière dont le Moyen Âge est perçu et utilisé, d’où un dernier temps centré sur les histoires.

En conclusion de leur passionnante enquête, les auteurs relèvent qu’une partie de la raison du succès de la série réside dans le fait qu’elle offre au lecteur/spectateur plusieurs Moyen Âge et que chacun y reconnaît le sien. Ils le qualifie ainsi de Moyen Âge kaléidoscope, fusion de diverses temporalités et concentré, au sens chimique, de Moyen Âge.

Cependant,

Cette fusion de strates temporelles, qui n’est pas sans présenter parfois de véritables contradictions, doit être expliquée et analysée : à l’heure où une grande majorité du public, et notamment des étudiants, découvrent le Moyen Âge à travers Game of Thrones, le risque est que cette fusion devienne confusion.

Par ailleurs, l’article relève LE grand absent dans ce tableau : l’absence de l’Eglise et du clergé à Westeros alors que le médiéviste se doit de

rappeler leur rôle absolument fondamental dans l’histoire de l’Occident médiéval, au cœur de la production culturelle, de la structuration sociale, et de la vie politique, et faire comprendre que le Moyen Âge se joue au moins autant sur les champs des batailles que dans les grands monastères, et que les manuscrits enluminés en sont un symbole à part entière, au même titre que l’épée.

De plus,

là où Martin plaque souvent des réalités sociales contemporaines sur des structures politiques médiévales, il faut rappeler la grande altérité, anthropologiquement parlant, du monde médiéval.

Et, au final, les auteurs nous invitent à

refuser la tentation, très présente dans cette série, de penser le Moyen Âge comme un bloc, en en niant la diversité et les évolutions, notamment sociales et économiques. Impossible, aujourd’hui moins que jamais, de parler « du » Moyen Âge : s’il y a bien des cohérences et des continuités dans cette période, qui se prolongent d’ailleurs au-delà de la date limite de 1492 et autorisent à parler d’un « long Moyen Âge », reste que les différences entre les siècles sont nombreuses. Poser le Moyen Âge comme une unité relève moins de l’enquête scientifique que du fantasme, celui d’un monde socialement figé, économiquement replié, géographiquement clos.

Dès lors, en partant de l’univers de nos élèves ou de nos étudiants construits notamment à l’aide de l’Historie fantasy et plus particulièrement de Game of Thrones, il faut les amener à mener l’enquête pour réintroduire une « époque riche et complexe, tissée d’évolutions nombreuses qui se répondent les unes aux autres », « déjà ouverte sur le monde, et en étroite connexion avec les autres espaces ». En fait, il faut toujours combattre cette vieille antienne d’un Moyen Âge conçu comme une parenthèse que viendraient fermer les Grandes Découvertes ou un moment où l’histoire allait moins vite qu’aujourd’hui.

L’article : Florian Besson, Catherine Kikuchi et Cécile Troadec, « Les Moyen Âge de Game of thrones », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 28 | 2014, mis en ligne le 31 décembre 2017, consulté le 31 décembre 2017. URL : http://journals.openedition.org/crm/13765 ; DOI : 10.4000/crm.13765

Le lecteur pourra également prolonger sa lecture sur un autre aspect fort présent dans la série : le climat. Ainsi,  le climat tel que décrit dans la série ainsi que dans les livres est-il plausible ? Et quels sont les facteurs permettant à la terre parallèle créée par George R. Martin de connaître de telles saisons ? Des scientifiques de  l’université de Bristol, de Cardiff et de Southampton en Angleterre se sont penchés sur la question de manière tout à fait érudite et argumentée. Mais, ils n’ont pas laissé pour autant leur humour au vestiaire: leur article collectif est signé de l’un des personnages de la série Samwell Tarly domicilié dans la citadelle de Westeros… Lire la suite : Comment expliquer le climat de Game Of Thrones ? | Sciences & Avenir (27.12.2017)

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications Balisé avec :Game of Thrones, moyen-âge

L’immigration en terre vaudoise | Revue historique vaudoise no 125

12 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le 125e numéro de la Revue historique vaudoise consacre son dossier spécial à l’histoire de l’immigration en terre vaudoise.

Ce dossier spécial expose dans toute sa diversité l’histoire de l’immigration dans le canton de Vaud et en Suisse romande. Réunissant une dizaine d’auteurs issus autant du monde académique que de la société civile ou de l’immigration, ce numéro offre des contributions originales et inédites sur l’histoire de plusieurs vagues migratoires jusqu’alors peu étudiées, à l’exemple de la migration fribourgeoise sur les rives du Léman, le souvenir du Refuge huguenot dans de nombreuses familles vaudoises, l’histoire des associations italiennes à Lausanne ou encore la représentation des travailleurs saisonniers par la Télévision Suisse Romande dans les années 1970 et 1980.
Cette livraison de la RHV s’intéresse non seulement à l’histoire de plusieurs communautés étrangères, mais aussi à la mémoire de l’immigration à travers le récit de plusieurs auteurs eux-mêmes issus de la migration.
Ainsi, ce numéro de la Revue historique vaudoise allie recherche historique et questionnements sur un thème d’actualité.

À lire également dans ce numéro:

Les Helvètes en marche: confrontation de sources.
Réforme observante et emprise territoriale: l’éphémère implantation du Tiers-Ordre régulier de Saint-François à Savigny, diocèse de Lausanne, 1491-1531.
Comptes rendus des ouvrages d’histoire vaudoise et romande publiés de 2015 à 2017 (30 titres).

Table des matières du dossier « immigration »

Éditorial (David Auberson): Migrants d’hier et d’aujourd’hui

Gypsiers, tonneliers, charpentiers et domestiques: l’immigration à Aubonne durant le XIXe siècle (Laurence Marti)
L’implantation fribourgeoise en terre vaudoise: le cas des verriers de Semsales transférés à Saint-Prex (1914-1948) (Georges Andrey)
Alexandra Tegleva (1883-1955), une femme dans l’ombre (Irina Ivanova)
L’immigration italienne dans le canton de Vaud, entre constantes et mutations (1950-2017) (Marina Marengo)
Les associations italiennes à Lausanne: une géographie en mouvement entre mémoire et avenir (Angela Alaimo)
Paroles de travailleurs étrangers à la Télévision Suisse romande (1960-1986) (Diolinda Hajda)

Cahier Hélène Tobler
Entre guerre et asile: des réfugiés de l’ex-Yougoslavie sous l’objectif d’Hélène Tobler (Joëlle Bonard)

Mémoire·s de l’immigration
La mémoire de l’origine: familles vaudoises, immigration et identité huguenote (Jean-Pierre Bastian)
Un musée comme lieu de mémoire de l’immigration (Ernesto Ricou)
Le récit des origines (Madeleine Knecht-Zimmerman)

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Héroïnes de la Révolution : une anthologie – Littérature et Révolution

4 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Une très chouette initiative de ce carnet de recherche de nous présenter des ouvrages au sein desquels l’histoire des femmes pendant la Révolution occupent une place significative.

 1. Les femmes du 14 juillet

Et si le temps a gardé trace de centaines d’hommes, des femmes, en revanche, il ne nous reste que quelques noms: Marie Choquier, Catherine Pochetat, Marie Charpentier et Pauline Léon. Le fleuve s’arrête là; il entre dans le sable. Et si les femmes sont si mal servies par nos mémoires, si leurs noms de familles ont disparu, si leur adresse, leur date et leur lieu de naissance ne nous sont point parvenus, il nous reste du moins les prénoms du temps. Elles s’appellent Thérèse ou bien Marie-Thérèse, Louise ou bien Marie-Louise, Catherine ou Marie-Catherine, Jeanne ou Marie-Jeanne, Anne ou Marie-Anne, car il y a des milliers de Marie dans cette foule du 14 juillet et des milliers de Jeanne, mais il y a aussi Geneviève, Élisabeth, Madeleine, Françoise, Gabrielle, Julienne et Marguerite, oui, elles sont toutes là, elles donnent le bras à Bock et aux deux Bocquet, à celui de Venarrey comme à celui de Dompierre. Avec Melot, elles partagent une pomme, avec Barrot, elles échangent une plaisanterie, avec La Vèze et Bournillet, un sourire. Mais on les appelle encore du nom de leur mari, femme Garnier, femme Lorion, femme Gerveau, femme Lambert, femme Blanchet, femme Jutot qui bat le linge, femme Cotin, qui picole au cabaret, femme Beaudra qui essore ses torchons, femme Quinquet qui souffle sa bougie, femme Titus qui torche son gamin, femme Navet derrière son comptoir et femme Bassin devant son lavoir. Et puis ces femmes ont des métiers; elles sont étalantes sur les trottoirs, couturières, ouvrières, polisseuses, loueuses de chaises, crieuses de vieux chapeaux, vendeuses de marée, marchandes de cannes, marchandes de fruits, marchandes d’épingles, marchandes de cierges, marchandes de crêtes de coq, marchandes de tout.

Éric Vuillard, 14 juillet, Actes Sud, 2016.

Pour les autres livres et héroïnes de la Révolution : Héroïnes de la Révolution : une anthologie – Littérature et Révolution

Image à la une: Louis Lafitte (dessinateur) et Salvatore Tresca (graveur), Frimaire, Paris, chez l’Auteur, vers 1797-1798, détail. Sur Gallica.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

La révolution d’octobre à travers les yeux des Suisses | Dodis

12 novembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le 7 novembre 1917 au soir, la légation de Suisse à Pétrograd envoie un télégraphe à Berne. «Il semble que le coup d’État des maximalistes ait réussi. Pétrograd est complètement aux mains du soviet local. Un gouvernement Lénine/Trotski est sur le point de se former. Ce soir, à 10 h, des coups de feu et des tirs d’artillerie ont retenti dans les environs du palais d’Hiver.» La missive appartient à la longue correspondance entre la délégation diplomatique suisse en Russie et les autorités fédérales. À l’occasion du centenaire de la révolution d’octobre, le centre de recherche Documents Diplomatiques Suisses (Dodis) publie ces documents officiels, permettant de revivre ces événements qui auront marqué le XXe siècle via un angle helvétique. Au cœur de ce grand imbroglio politique qui aura pour conséquence la démission d’un conseiller fédéral et une brouille de plusieurs décennies entre les deux pays, un personnage: le conseiller d’État genevois Édouard Odier, l’un des fondateurs de la légation de Suisse en Russie.

Le Ministre de Suisse à Pétrograd, E. Odier, au Chef du Département politique, A. Hoffmann
Le Ministre de Suisse à Pétrograd, E. Odier, au Chef du Département politique, A. Hoffmann
Political report (RP)
Rapport sur la situation politique en Russie. Odier ne croit ni à un changement dynastique ni à une révolution sociale. Source : http://dodis.ch/43533

Le dossier préparé par les Documents diplomatiques suisses permet de reconstituer l’histoire conflictuelle des relations entre la Suisse et le Russie entre 1917 et 1923. C’est à cette date que l’affaire Conradi parachèvera la rupture entre Berne et Moscou1.

Le dossier : e-Dossier: La Suisse et la révolution russe

Référence image d’en-tête : La Légation de Suisse à Berlin à la Division des Affaires étrangères du Département politique. Telegram (T). Les Affaires étrangères mettent en garde contre les représentants russes devant être envoyés en Suisse. Lien : http://dodis.ch/43660

  1. Le 10 mai 1923, le Suisse de Russie Maurice Conradi abat un diplomate russe devant l’Hôtel Cecil, à Lausanne. Maurice Conradi est le fils d’un industriel ruiné par la révolution russe, qui veut venger son père et son oncle tués par les bolcheviks. Bien que le Conseil fédéral condamne fermement l’assassinat, il le juge comme un crime mû par des motifs privés et refuse de le qualifier de «crime d’État», au grand dam de Moscou. Au procès, l’affaire est mise en perspective avec le destin tragique de sa famille, la souffrance des Suisses de Russie et les victimes des bolcheviks. L’acquittement de Conradi, en novembre 1923, rompt définitivement le contact entre la Russie et la Suisse. Les relations ne reprendront qu’en 1946. ↩

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

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Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

Tirés de nos archives

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Revue de presse : Deux nouveaux blogs suisses sur l'histoire numérique | infoclio.ch

19 avril 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Deux nouveaux blogs rédigés par des chercheurs suisses ont vu le jour ces dernières semaines sur la plateforme de carnets de recherche hypotheses.org et sont présentés brièvement par Enrico Natale. Deux nouveaux blogs suisses sur l’histoire numérique | infoclio.ch

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Le blog comme outil pédagogique, notes | Le Clin de l'œil

29 février 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Depuis février 2011, Audrey Leblanc donne des cours à Paris 3 Sorbonne Nouvelle à un groupe de 35 étudiants en moyenne, ayant commencé leur spécialisation dans l’image au premier semestre de cette deuxième année de licence.  Par commodité, elle a ouvert un blog comme support de ce cours (Le Coin de Censier). Un an après, il […]

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UNHCR

21 décembre 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Envers et contre tout » est un serious game développé par le Haut Commissariat aux réfugiés. Destiné aux jeunes, il propose aux joueurs de se mettre dans la peau d’un réfugié. Divisé en trois étapes, il va falloir dans un premier temps réussir à s’enfuir de sa ville et passer la frontière puis trouver un refuge dans le pays d’accueil et enfin essayer de s’y intégrer. Réalisé de façon très intelligente, le jeu est parsemé d’informations sur la vie d’un réfugié. Une bibliothèque virtuelle est également disponible avec de nombreux témoignages. Un espace est également réservé aux enseignants." Source : France Inter, émission Un jour sur la toile. Lien: http://www.enversetcontretout.org/

Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

Posted by: Lyonel Kaufmann

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Octobre 2018 : sortie d’Assassin’s Creed Odyssée

12 juin 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Assassin’s Creed : Odyssée emmènera les joueurs dans un voyage en Grèce antique dans le prochaine épisode de la série qui sortira le 5 octobre prochain. Ce nouvel épisode paraît s’inspirer des systèmes RPG remaniés du Assassin’s Creed Origin. The Verge note le retour du combat naval de la série, d’abord introduit de nouveau avec Black […]

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Duc Tue Dang et l’investigation historique: « La propagande régnait au détriment de la vérité » | SoKiosque

2 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La France a mis beaucoup d’encre dans cette défaite. Curieusement, du coté des vainqueurs, c’est le silence. Nous, les générations suivantes, on ne savait presque rien à part quelques héros de nos manuels scolaires, et on ne sait même pas si c’est conforme. A part les mémoires officielles du général Jap, nous avons constaté un […]

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Aux armes, historiens | Le Monde

11 octobre 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Aux armes, historiens ! Vendredi 4 octobre, dans l’une des innombrables émissions de télévision où il s’emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : « Envahisseurs ». Sans que ce terme suscite de […]

Privé : Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne

6 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne https://ift.tt/2WPpp2E Par Pierre Breteau Publié aujourd’hui à 10h36, mis à jour à 14h02 DécryptagesSur les revenus, le chômage, la démographie ou les résultats électoraux, la frontière est toujours visible entre les deux Allemagnes. Trente […]

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