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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

L'expérience iBooks

5 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

Depuis Scoop.it – Enseigner avec le numérique au 21e siècle

Le pdf de ce iBooks est librement consultable et téléchargeable sur mon site

Lyonel Kaufmann‘s insight:

«Après plusieurs mois d’hésitations, j’ai profité de la pause estivale pour sauter le pas et terminer mon iBook commencé il y a plusieurs mois. Porté et inspiré par des productions fantastiques de brillants collègues comme Yann Houry, j’avais envie de faire aboutir mon projet d’iBook. Pourquoi autant d’hésitations ? Pour plusieurs raisons. Tout d’abord c’est un travail fastidieux et long. De plus, comme beaucoup de publications se pose la question des droits. Il faut donc trouver des sources qui sont libres.»

Julien finit en notant l’absence de solutions équivalentes à iBooks Author.

See on salleherodote.fr

Classé sous :Médias et technologies, Outils enseignement, sur le web

Quelle place pour le mobile de nos élèves en classe ?

9 septembre 2014 by Lyonel Kaufmann

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Du 18 au 22 février, l’Unesco organise la semaine du mobile de l’UNESCO (18 – 22 février prochain) et s’interroge sur la place du téléphone dans l’enseignement.

Comme le note Bruno Devauchelle,

Paradoxe que celui d’une semaine qui est consacrée à l’apprendre à l’aide des mobiles alors que dans le même temps on fait tout pour empêcher les mobiles d’entrer à l’école dans des pays comme le nôtre.

Aujourd’hui, devant les interdictions souvent formulées par les établissement, les téléphones s’insèrent néanmoins dans nos établissements de manière clandestine. Dans le même temps, il existe aussi des expérimentations en classe telle cette expérimentation à Goldau en Suisse (http://www.projektschule-goldau.ch/ , voir aussi ce documentaire vidéo sur cette expérimentation (http://www.educavox.fr/actualite/reportage/Le-smartphone-remplacera-t-il-le).

Hors du monde occidental, l’enseignement mobile est une des réponses au défi de l’alphabétisation et pourrait permettre d’atteindre l’objectif d’un éducation pour le plus grand nombre :

Pour l’Unesco,

L’apprentissage mobile ne relève nullement de la fiction. C’est une réalité qui se vérifie sur le terrain : de la Mongolie au Mozambique, élèves et enseignants utilisent les appareils portables pour accéder à de riches contenus éducatifs, dialoguer et partager des informations avec d’autres apprenants, obtenir le soutien de leurs camarades et de leurs professeurs et communiquer de façon productive.
La technologie mobile n’est pas et ne sera jamais une panacée éducative. Mais elle est un outil puissant et souvent ignoré – un outil parmi d’autres – pour promouvoir l’éducation selon des modalités jusqu’alors impossibles.

Concrètement, la Mobile Learning Week réunie par l’Unesco réunit des experts pour échanger sur les pratiques éducatives. Comment ces technologies peuvent –elles servir l’alphabétisation de tous ? Comment peuvent-elles accompagner le développement professionnel des enseignants ? Dans quelle mesure peuvent-elles appuyer l’égalité et la parité ? Toutes les présentations sur la semaine tournent autour de ces problématiques.

Pour accompagner l’intégration du mobile dans l’enseignement, l’Unesco publie des « Principes directeurs pour l’apprentissage mobile » qui affirment que « la technologie mobile peut permettre d’étendre et d’enrichir les possibilités éducatives des apprenants ». Au Pakistan, l’Unesco soutient un programme d’aide à l’alphabétisation des filles. Dans les villages isolés et  pour cette population marginalisée, le portable permet de s’entraîner à la lecture et à l’écriture et donc de ne pas perdre les quelques acquis obtenus à l’école.

Lors de cette semaine, il est possible de la suivre via Twitter, via Twitter: #mlw2013 ou @UNESCOICTs.

Jeudi 21 et vendredi 22 février, un séminaire en ligne est également organisé. Le programme : http://www.unesco.org/new/en/unesco/themes/icts/m4ed/unesco-mobile-learning-week/webinar/.

A lire :

  • La téléphonie dans l’établissement scolaire !
  • L’enseignement nomade est-il l’avenir de l’école ?
  • http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/9122/oser-utilisation-des-telephones-mobiles-classe/
  • http://guides.educa.ch/fr/mobile-learning
  • Ressources sur l’apprentissage mobile | Unesco
  • Le programme (pdf) de la Mobile Learning Week

Classé sous :Médias et technologies

Création d'un jeu historique pour tablettes par des élèves | Ludovia#11

4 septembre 2014 by Lyonel Kaufmann

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« A la recherche de Jeanne dans le Rennes médiéval » est un jeu historique géolocalisé en 9 étapes consacré à la ville de Rennes au Moyen-Âge. Rien de très original jusque-là s’il n’avait été réalisé par des élèves de CE2-CM1 (8-9 ans) à l’aide d’une plate-forme en ligne (GuidiGO) dédiée jusque-là à la réalisation de visites interactives pour les musées ou d’autres organismes. Cet article décrypte la démarche pédagogique originale présentée par Antoine Gouritin, enseignant à l’Université de Rennes en Médiation du patrimoine et stagiaire chez GuidiGO, lors des ExplorCamp de Ludovia#11.

Au cours de l’année scolaire 2013-2014, l’école Saint Michel de Rennes a mis en place un projet pédagogique innovant. Les élèves de CE2-CM1 ont utilisé la plateforme GuidiGO (www.guidigo.com) pour créer un parcours historique ludique à travers leur ville et le publier sur tablettes. Désormais, le jeu est disponible gratuitement sur l’Apple Appstore et sur Google Play.

Techniquement, la plate-forme GuidiGO permet de réaliser très faiclement en ligne une visite virtuelle géolocalisée sur son ordinateur et à l’aide de son navigateur. L’éditeur en ligne divise l’écran en deux parties. A gauche, l’utlisateur a son travail en cours. A sa droite, il peut voir le jeu tel qu’il apparaîtra sur la tablette du joueur.

Concrètement, le projet collectif « A la recherche de Jeanne dans le Rennes médiéval » a fait appel à des compétences pluridisciplinaires : recherches historiques, rédaction, dessin, enregistrement audio, utilisation de l’informatique, travail d’orientation…  Aidés de leur professeur et des historiens de l’association Men Ha Houarn, les enfants se sont impliqués dans ce travail créatif avec beaucoup de sérieux et d’enthousiasme tout au long des 2 mois qu’a duré le projet.

Il est a relevé que les aspects purement numériques, soit l’édition en ligne, n’occupent qu’une part restreinte de l’activité et de la démarche pédagogique. L’autre point à relever est le temps très court qui a été nécessaire pour réaliser le jeu.

Pour le élèves, tout a commencé le 20 mars 2014. Pendant cette journée, ils ont dans un premier temps été mis en situation au Musée de Bretagne à Rennes au travers d’une visite guidée réalisée par le Musée à l’aide de la plate-forme. Dans un deuxième temps, ils ont visité le centre-ville historique de Rennes sous la conduite d’une spécialiste de la période médiévale. A l’issue de cette journée, les élèves avaient ainsi un aperçu du jeu qu’ils auraient à concevoir et des contenus historiques nécessaires pour le réaliser. Au terme de la journée, l’angoissse était perceptible chez les élèves par rapport au travail qui les attendaient.

Cinq jours plus tard, le 25 mars, de manière tout à fait traditionnelle, les élèves se sont attelés à la tâche pour élaborer le scénario et les règles du jeu. En 60 à 90 minutes, les élèves, à l’aide d’un brainstorming, ont identifiés les thèmes qui les intéressaient le plus et déterminés les 9 étapes du jeu. Chaque étape a été ensuite prise en charge par un groupe mélangeant les élèves des deux niveaux.

Trois jours après, le 28 mars, les personnages de chacune des étapes ont été créés par les élèves, puis ils s’agissaient d’écrire les dialogue des personnages et pour certains groupes d’élaborer les défis qui permettent au joueur de passer d’une étape à l’autre. La création des personnages et l’élaboration des défis ont été facilement réalisés par les élèves, contrairement à la création des dialogues. Au terme de cette troisième journée, les élèves se sont mobilisés pour travailler hors la classe.

Le 31 mars, le travail consistait pour les élèves à finaliser leurs dialogues, laborer les défis et démarrer leurs recherches pour les dessins à intégrer au jeu. Il est à noter que les élèves étaient conscients de la nécessité de varier le type de défi proposé, à chaque étape, aux joueurs.

L’enregistrement audio des dialogues a été réalisé quelques jours plus tard doit le 4 avril. A ce stade, chaque équipe/groupe disposait d’un dossier comprenant ses images et ses fichiers audio.

Le projet raconté par les élèves, leurs enseignants et leurs parents.

La mise en ligne des contenus a été faite par les élèves les 18 et 24 avril. Et enfin, le 16 mai, les parents ont pu découvrir en situation la visite-guidée réalisée par leurs enfants en même temps que le jeu était désormais disponible gratuitement au téléchargement.

Au terme de cet ExplorCamp, Antoine Gouritin a fait le bilan suivant de l’expérience. Concernant les élèves, le projet et le travail a permis de mettre en valeur tout à la fois le travail du groupe et l’apport de chaque élève; les élèves ont été fiers de partager leur travail et ont développé leur curiosité pour le patrimoine rennais. Du côté des enseignants, ceux-ci y ont relevé la motivation nouvelle de élèves, la dynamique du travail de groupe qui a notamment permis d’affacer les timidités de certains élèves.

Pour ma part, comme pour toute pédagogie du projet, ce dernier permet de mobiliser et de fédérer les énergies des élèves (dévolution). La grande force réside dans le fait que ce projet scolaire aboutit à une réalisation concrète disponible en ligne pour tout en chacun. La part prise par le numérique est relativement modeste, mais fondamentale puisque c’est lui qui permet la diffusion hors la classe du produit réalisé par les élèves. L’outil choisit est très facilement pris en main par les élèves (absence d’obstacle technique). Enfin le produit final permet également l’échange et une modification de la relation entre les élèves et leurs parents puisque les «experts», ceux qui «savent», sont ici les élèves qui ont coaché leurs parents.

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La planche du 6 août : Gen d’Hiroshima | SciencesDessinées

11 août 2014 by Lyonel Kaufmann

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Pour la commémoration du 69e anniversaire du bombardement nucléaire de la ville d’Hiroshima au Japon le 6 août 1945, difficile de ne pas présenter l’un des mangas les plus célèbres dans le monde : Gen d’Hiroshima de Keiji Nakazawa. Gen d’Hiroshima fait partie des classiques des mangas. Sciences Dessinées nous présente le manga et analyse la planche.

Keiji Nakazawa, Gen d'Hiroshima, 1973-1985.

Keiji Nakazawa, Gen d’Hiroshima, tome 1, 1973-1985.

Les espaces de la destruction font place à une représentation des corps des habitants d’Hiroshima qui “ont tous l’air de monstres, déformés par les brûlures. Cette planche, tristement réaliste, emprunte des souvenirs d’enfance de Keiji Nakazawa, qui a lui-même vu son enfance transformée par la bombe atomique qui a détruit sa ville, pour devenir celle d’un survivant.

 Le manga, sous la forme qu’il a prise après 1945, est imprégné de l’expérience historique unique du Japon. […] Le manga contemporain est né dans le feu d’Hiroshima, qui lui a donné ce que Saya Shiraishi a baptisé “l’Expérience originelle” : l’histoire d’un groupe de jeunes survivants orphelins, soudé par l’amitié et le refus de mourir, qui lutte dans un univers postapocalyptique et fait se lever l’aube d’un monde nouveau. Ce scénario traumatique se retrouve sous mille et une formes dans le manga et ka japanimation. Dans sa version première, telle que Keiji Nakazawa l’a mise en scène en 1972 dans Gen d’Hiroshima, de jeunes héros à l’optimisme increvable luttent avec une claire conscience pour reconstruire un monde meilleur” (Jean-Marie Bouissou, 2008, “Pourquoi le manga est-il devenu un produit culturel global ?“, Esprit, n°7/2008, pp. 42-55).

Lire la présentation du manga et l’analyse de la planche : La planche du 6 août : Gen d’Hiroshima | SciencesDessinées:

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L'historien israélien Zeev Sternhell « ne voit pas la fin » de la guerre à Gaza

11 août 2014 by Lyonel Kaufmann

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Né en Pologne en 1935, Zeev Sternhell a vécu enfant les horreurs de la seconde guerre mondiale, qui l’ont conduit à se réfugier en France. Après-guerre, il a choisi de prendre la nationalité israélienne. Devenu historien, il s’est spécialisé dans l’histoire du fascisme et la montée du nationalisme en France. Considéré comme la « conscience de la gauche d’Israël », il pose un regard désabusé sur la situation politique de son pays. Pour Zeev Sternhell, la guerre en cours à Gaza n’est qu’une conséquence logique de l’échec des accords d’Oslo.

LeMonde.fr : Quel est votre sentiment sur le conflit qui oppose actuellement Israël aux factions armées palestiniennes dans la bande de Gaza ?
Zeev Sternhell : Si les choses s’étaient passées normalement, Gaza aurait dû être évacuée au moment des accords d’Oslo en 1993 et devenir une partie intégrale du futur Etat palestinien. C’est ce qui se serait passé si les accords d’Oslo avaient été mis en œuvre tels qu’ils avaient été pensés par Itzhak Rabin [assassiné le 4 novembre 1995 par l’extrémiste de droite Yigal Amir] et Shimon Pérès – bien que ce dernier soit un opportuniste qui, pour des raisons obscures, est considéré comme un grand homme. Si ces accords avaient été appliqués, les colonies juives de Gaza, entre 6 000 et 8 000 âmes à l’époque, auraient été évacuées. Cela aurait été un formidable signal pour mettre fin à la colonisation.

Tout se serait passé différemment car l’évacuation aurait eu lieu dans le cadre d’un accord entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP, de Yasser Arafat) et Israël. Et non pas unilatéralement, comme l’a fait le premier ministre Ariel Sharon en 2005. 

Lire la suite : L’historien israélien Zeev Sternhell « ne voit pas la fin » de la guerre à Gaza:

Lire son portrait (en édition abonnés) : Zeev Sternhell, une passion française

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web

La longue histoire du conflit israélo-arabe

29 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

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Source :

[INFOGRAPHIE] La longue histoire du conflit israélo-arabe, par @AFPgraphics #AFP pic.twitter.com/VP1cvpR1fP

— Agence France-Presse (@afpfr) 28 Juillet 2014

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

La Première Guerre mondiale sur Dodis.ch

15 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

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«Allons donc! Croyez-vous que les grandes puissances voudront en découdre à cause de cette question locale?»
C’est avec ces mots que répond, le 20 juillet 1914, Arthur Zimmermann, sous-secrétaire de l’Office allemand des Affaires étrangères, à la demande d’Alfred de Claparède, représentant suisse à Berlin, lorsque ce dernier soulève la question d’un éventuel éclatement de la guerre (DDS, Vol. 6, doc. 3, dodis.ch/37181, original en allemand). Huit jours plus tard, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. En quelques jours, le conflit s’étend comme une traînée de poudre à toute l’Europe. L’attentat de Sarajevo contre François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois, déclenche la Première Guerre mondiale.

Jusqu’à présent, la première série des «Documents Diplomatiques suisses », de 1848 à 1945, n’était disponible qu’en format papier ou rétrodigitalisé. Désormais, les documents retranscrits et annotés à partir des anciens volumes des DDS sont tous intégrés dans la base de données Dodis. Un siècle jour pour jour après l’éclatement du conflit, le volume publié en 1981, couvrant la période allant du 28 juin 1914 au 11 novembre 1918, est désormais indexé par thématique, personne et dénomination géographique. Il est consultable sur dodis.ch/1914-1918. Accessibles en ligne en format PDF, les documents du Conseil fédéral, de l’armée, de l’administration, des légations, mais également de privés offrent un aperçu des relations extérieures de la Suisse durant la Première Guerre mondiale.

Cinq thèmes principaux sont couverts par l’ensemble des 470 documents et du dossier :

  1. Une situation militaire menaçante : pour assurer la sécurité des frontières, le Conseil fédéral ordonne, le 31 juillet 1914 déjà, la mobilisation de l’armée (doc. 11, dodis.ch/37556). Il est intéressant de souligner que, durant la première année du conflit, la direction militaire considère que l’irrédentisme italien est la menace la plus sérieuse pour l’intégrité territoriale de la Suisse (doc. 30, dodis.ch/37559). Plus il devient évident que la situation sur le front ouest stagne, plus les craintes augmentent de voir les belligérants chercher une victoire décisive en passant par la Suisse (doc. 168, dodis.ch/37564; doc. 169, dodis.ch/37565 et doc. 252, dodis.ch/37571).
  2. «Nos réserves de denrées alimentaires sont presque épuisées» : bientôt, la position géographique de la Suisse se fait également sentir sur le plan économique. Les questions du commerce et de l’approvisionnement sont une priorité pendant les quatre années suivantes.
  3. Une politique de neutralité en sursis : plusieurs facteurs ont obligé le Conseil fédéral à défendre de manière répétée la neutralité de la Suisse vis-à-vis de l’étranger. Des incidents tels que l’affaire Obersten (doc. 166, dodis.ch/37473) ou encore l’affaire Hoffmann-Grimm (doc. 326, dodis.ch/37548) provoquent l’irritation des pays en guerre. Songeant au plan de leurs adversaires (passer à travers la Suisse), les puissances de l’Entente expriment nécessairement des réserves quant à la reconnaissance de la neutralité suisse, ce qui provoque les protestations du Conseil fédéral (doc. 364, dodis.ch/37483; doc. 365, dodis.ch/37185 et doc. 367, dodis.ch/37486).
  4. Le spectre de la révolution d’Octobre… : la dernière année de guerre se déroule sous l’influence de la révolution d’Octobre en Russie (doc. 355, dodis.ch/37605) et de l’aggravation des conflits sociaux en Suisse. Les rapports sur les atrocités commises par les bolchéviques (doc. 456, dodis.ch/37194), ainsi que les activités d’agitation de la mission diplomatique soviétique à Berne (doc. 462, dodis.ch/37629), alimentent la peur des autorités- et pas seulement en Suisse.
  5. Plaque tournante des activités humanitaires : en 1914, la Suisse organise le rapatriement de civils internés originaires des différents pays belligérants (doc. 51, dodis.ch/37577). Au début de 1915, le Conseil fédéral sert d’intermédiaire entre l’Allemagne et la France dans l’échange de prisonniers de guerre grièvement blessés (doc. 82, dodis.ch/37584 et doc. 86, dodis.ch/37585). Dès 1916, des prisonniers de guerre malades et invalides légers sont placés en convalescence sur le sol helvétique (doc. 120, dodis.ch/37589 et doc. 209, dodis.ch/37594). Le gouvernement se penche également avec attention sur la question de la Société des Nations comme future organisation permettant d’assurer la paix entre les Etats (doc. 432, dodis.ch/37640).

Le dossier et l’ensemble des documents : La Première Guerre mondiale sur Dodis http://www.dodis.ch/fr/communiques-de-presse/la-premiere-guerre-mondiale-sur-dodis

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La photographe Vivian Maier, entre mystère et surexposition | Télérama

12 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

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Autoportrait, sans date – © Vivian Maier/Collection John Maloof Courtesy Howard Greenberg Gallery, New York Les Douches La Galerie, Paris

Née à New York en 1926, Vivian Maier mourut à Chicago en 2009, dans l’anonymat. Avant de ressortir de l’oubli, quand ce qui avait été sa double vie éclata au grand jour : la nourrice Vivian Maier, vivant dans l’ombre des familles qui l’employaient à Chicago, cachait une photographe de génie. Cette histoire est aujourd’hui l’objet d’un documentaire coréalisé par John Maloof, qui découvrit les photos de Vivian Maier, et Charlie Siskel. C’est ce dernier que Telerama a rencontré pour prolonger la vision de ce film passionnant mais qui, comme toute l’histoire de la si curieuse et si secrète photographe, soulève beaucoup de questions. Ce que le titre annonce clairement : partons donc A la recherche de Vivian Maier…
Lire l’article : La photographe Vivian Maier, entre mystère et surexposition | Télérama :http://www.telerama.fr/cinema/la-photographe-vivian-maier-entre-mystere-et-surexposition,114463.php

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La Grande Guerre et le heavy metal par la BCU

11 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

Une entrée originale consacrée à la Première Guerre mondiale.

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La guerre est l’un des thèmes privilégiés dans le heavy metal et dans l’univers metal en général, et plus particulièrement les deux guerres mondiales qui ont influencé beaucoup de groupes dans le choix de leurs noms, dans l’écriture des textes, le choix des pochettes d’albums, du fait de leur caractère extraordinaire, leur côté fascinant, mais aussi le côté évidemment sombre et violent voire morbide des guerres.
Lire la suite sur Hypothèses : http://buclermont.hypotheses.org/1657

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"A la vie, à la guerre"

10 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

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blank« A la vie, à la guerre » est un récit numérique  sur la vie d’un soldat au cours de la Première guerre mondiale écrit par un professeur d’histoire, Julien Hervieux. Proposé par les éditions numériques 12-21 , il s’accompagne d’un blog où les lecteurs peuvent découvrir également la vie des hommes et des femmes à l’arrière pendant le conflit, tout suivant les événements qui se sont déroulés la même semaine, avec un siècle de décalage. Les courts textes y sont le fruit de différents auteurs.

Les premiers éléments du blog ont été mis en ligne le 28 juin mais le premier épisode de l’histoire d’Antoine Drouot a commencé le 3 juillet 1914 et a donc été publié le 3  juillet 2014. Ce blog et le roman-feuilleton « A la vie, à la guerre » s’appuient sur des journaux de marche du 24e régiment d’infanterie et des documents d’époque.

Les épisodes du livre sont mis en vente chaque jeudi, jusqu’au 25 décembre. Les deux premiers sont gratuits, les suivants sont vendus 0,99 euro.

Voici également le premier billet posté sur le blog est daté du 1er juillet 1914 (et donc publié le 1er juillet 2014) :

Faubourg Saint-Jacques, Paris

Maximilien Drouot

Maximilien Drouot tire sur sa pipe avant d’attraper le journal que son fils, comme chaque matin, a déposé sur la table de la salle à manger en revenant de son travail de nuit. Il parcourt les gros titres en marchant jusqu’au vieux fauteuil près de la fenêtre qui l’accueille chaque jour pour sa lecture. Il se laisse tomber en soupirant.

« Encore ces histoires ! » maugrée-t-il en voyant que les gros titres se consacrent une fois encore à la Bosnie-Herzégovine, un pays qu’il aurait été bien incapable de situer et où l’on pouvait bien s’entretuer, ça ne le regardait guère. Son vrai souci est tout autre et s’étale en caractères gras dans des colonnes plus resserrées mais bien plus intéressantes selon lui.

« V’là qu’ils nous augmentent encore les impôts ! C’est quand même pas possible, c’est pas comme si on gagnait trop ! »

Madame Aurélie Drouot, occupée à préparer le café matinal, lui jette un regard fatigué.

« Arrête de lire le journal si c’est pour râler à propos de tout.

— Ah, non ! s’insurgea-t-il en tirant de plus belle sur sa pipe. C’est quand même incroyable ! On va m’interdire de commenter ! Ma propre femme ! »

Son épouse dit simplement :

« Ton fils dort, je te rappelle qu’il est sorti du travail à 4 heures. Alors évite de parler si fort. »

Maximilien grommelle quelque chose puis marmonne un ton plus bas :

« Et v’là qu’ils veulent aussi réduire la semaine à quarante-neuf heures !

— Maximilien…

— Moi quand j’étais jeune, on travaillait soixante heures et on était bien content !

— Bon, ça suffit : tu poses ce journal, tu bois ton café et on y va, on travaille dans moins d’une heure maintenant. »

Il lève un sourcil en direction de sa femme et, réalisant qu’elle ne le laissera pas continuer à se plaindre en paix, il se lève et va la rejoindre à la table du petit déjeuner. Après l’avoir partagé en silence, tous deux se préparent puis s’apprêtent à partir. Madame Drouot note bien le regard pensif de son mari, et sourit en coin en sachant très bien ce qu’il prépare. Elle éclate d’un rire léger lorsqu’à la porte, comme elle s’y attendait, il quitte enfin le silence :

« De toute manière, les jeunes, ils ne veulent plus rien faire ! »

Tout en refermant la porte derrière eux, il ajoute :

« Ce qu’il leur faudrait, c’est une bonne guerre ! »

Le billet : 1er juillet 1914 | #ALVALG

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Un an après : Pourquoi Cléopâtre n’a pas inventé le vibromasseur

8 mai 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de la sortie récente d’une bande dessinée à succès sur l’histoire de la sexualité, par Philippe Brenot et Laetitia Coryn (Les Arènes BD, 2016), l’information selon laquelle Cléopâtre aurait inventé, il y a un peu plus de 2000 ans, le premier vibromasseur a fait le tour du Web, témoignant de la fascination qu’exerce aujourd’hui encore l’ancienne […]

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Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle

15 août 2011 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle Mouvements artistiques, Rosa Luxemburg, Deuxième Guerre mondiale, le Mur et sa chute : Berlin est-elle la « capitale » du XXe siècle, pour le meilleur et pour le pire ? La réponse est oui pour l’auteur de cet article sur Rue89. «Cela devrait être Berlin. C’est […]

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Dossier d'actualité – Impact des TIC dans l'enseignement – janvier 2009

4 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dossier d’actualité – Impact des TIC dans l’enseignement – janvier 2009: Comment individualiser les…

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Nuit et Brouillard – Jean Ferrat

23 juillet 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1963, Jean Ferrat compose cette chanson en mémoire des victimes des camps de concentration. Son père, immigré juif de Russie est mort à Auschwitz. La chanson fut « déconseillée » par le directeur de l’ORTF, mais passa un dimanche à midi sur la première chaîne, dans l’émission Discorama de Denise Glaser. Cette chanson fera partie avec cinquante-neuf […]

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EdNum – Casser les codes : le long chemin des femmes

26 novembre 2022 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En rassemblant les acteurs et les actrices engagé.e.s dans l’inclusion indispensable des femmes dans les secteur du numérique, l’association Femmes@Numérique, créée en 2021, souhaite donner toutes ses chances à la transformation en profondeur qui doit être conduite pour atteindre cet objectif. Elle a aussi servi de point de départ à la formation et au colloque organisés les 16 et […]

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Thomas Paine, La justice agraire opposée à la loi et monopole agraire, ou plan d’amélioration du sort des hommes, Paris, an V (1797), p.20 L’Europe peut-elle être dite “civilisée” ? – Révolution Française

22 avril 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’état actuel de la civilisation en Europe est aussi injuste dans ses principes, qu’odieux dans ses conséquences : on en est généralement convaincu, et c’est ce sentiment intime qui fait craindre les progrès des lumières, et qui fait trembler les possesseurs des propriétés à la seule idée d’une révolution ; […]. Lorsque la richesse et l’éclat, au […]

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