Gardien de la “polonité”, porte-parole d’une nation dont la mémoire a trop souvent été réduite à néant par ses puissances voisines, le réalisateur Andrej Wajda poursuit inlassablement une mission qu’il définit ainsi : “Mes films sont avant tout des films polonais, faits par un Polonais, pour des Polonais”. Sa filmographie prend effectivement les traits d’un sacerdoce voué à la narration de l’épopée tragique de la Pologne au XXe siècle. Dans Kanal, il célébrait le drame de l’insurrection de Varsovie. Dans Cendre et Diamant, il rendait hommage à la résistance anti-communiste et dans L’homme de fer, primé au festival de Cannes en 1981, il revenait sur la naissance deu syndicat Solidarnosc. Adaptation du roman Post mortem d’A. Mularczyk, Katyn s’attache désormais à retrouver l’identité d’un peuple mis en croix par deux régimes totalitaires.
Nouvelles de l'histoire
Timetoast: concevoir sa frise chronologique 2.0
Pour commenter cette frise: http://www.timetoast.com/timelines/14188
Les vraies ruptures de Wikipedia | La rupture Internet
Les vraies ruptures de Wikipedia | La rupture Internet:
“D’abord, le modèle wikipedia n’est pas dans la culture hiérarchique et verticale, où l’expert, le chef, le professeur parle et tout le monde l’écoute avec respect. Ceux qui se sentent bien dans cette culture sont, effectivement, déstabilises par ce modèle.”
Si le modèle Wikipedia est vraiment innovant, et digne d’être considéré, c’est pour d’autres raisons, qui sont des vraies ruptures cognitives par rapport aux schémas traditionnels.
La première rupture est la qualité pédagogique. Parce que ce ne sont pas forcément des experts pointus du domaine qui écrivent, Wikipedia réussit le tour de force de rendre clair des notions parfois complexes. La deuxième rupture est tout le savoir qui tourne autour des articles : l’onglet ‘discussion’ qui permet aux contributeurs de partager autour d’un article avant sa modification, ou bien l’onglet ‘historique’ qui permet d’afficher les différentes modifications, et de comparer deux versions, ou bien, introduit récemment, la possibilité d’aller voir le même article dans plusieurs langues. La troisième rupture est plus intéressante, il s’agit des en-têtes des articles. Par exemple : ‘Cet article est une ébauche‘, ‘cet article doit être recyclé‘, ‘cet article ne cite pas suffisamment ses sources‘; ou bien la neutralité de point de vue, probablement la plus importantes des informations ‘meta‘. […] La quatrième rupture est la plus importante : la diversité des langues.[…]
Cette introduction à l’historiographie propose aux étudiants de licence, de master et de concours l’
Cette introduction à l’historiographie propose aux étudiants de licence, de master et de concours l’essentiel de ce qu’ils doivent savoir sur la discipline historique. L’historiographie est conçue comme l’histoire de l’histoire, et participe à ce titre à l’histoire des sciences sociales.
L’ouvrage adopte une démarche chronologique et thématique. Il souligne les étapes de la construction de la discipline historique, du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Il décrit les principaux domaines de la discipline : l’histoire sociale, l’histoire économique, l’histoire politique, l’histoire culturelle, l’histoire du temps présent… Il analyse les principaux enjeux : les relations entre les historiens et les médias, l’évolution du métier d’historien, les relations avec les autres sciences sociales, l’internationalisation croissante de la discipline historique. La seconde partie, structurée autour de dossiers thématiques, permet de faire le point sur des questions essentielles : la réception d’historiographies étrangères comme les Cultural Studies et la microstoria, l’affirmation de la sociohistoire, les défis de l’histoire des femmes et du genre, les historiens et les nouvelles technologies de l’information et de la communication…
L’ouvrage est destiné à tous qui se destinent aux études en histoire. Il sera mobilisé par les candidats aux concours de recrutement de l’enseignement secondaire afin de préparer les épreuves d’épistémologie et d’historiographie.
Sommaire :
Avant-propos
1re partie : Savoirs
Chapitre 1—Une pratique en construction
1— Entre l’Eglise et l’Etat
2— Entre humanisme et érudition
3— Entre érudition et philosophie
Documents commentés : La Bataille de Bouvines(textes et carte)
Chapitre 2—L’histoire comme discipline
1— Le siècle de l’histoire
2— L’Ecole méthodique
3— Sous le signe des Annales
4— La Nouvelle histoire
Document commenté : Manifeste de la Revue historique (texte, 1876)
Chapitre 3—Les territoires de l’histoire
1— Les doutes de l’histoire sociale
2— Le renouveau de l’histoire économique
3— La réhabilitation de l’histoire politique
4— L’embellie de l’histoire culturelle
5— L’histoire du temps présent
Document commenté : Le ” tournant critique ” des Annales (texte, 1988)
Chapitre 4—Les enjeux actuels de l’histoire
1— Médias et histoire
2— Etre historien aujourd’hui
3— L’histoire et les sciences sociales
4— L’internationalisation
5— Un temps d’incertitudes ?
Documents commentés : Les historiens et les lois mémorielles (textes,
2005)
2e partie : savoir-faire
Dossier 1
Pierre Vidal-Naquet : l’historien dans la cité
Dossier 2
Histoire savante et histoire locale
Dossier 3
L’histoire des femmes et du genre en France
Dossier 4
La socio-histoire
Dossier 5
Mai 1968 : un objet d’histoire ?
Dossier 6
Le cinéma : un objet d’histoire ?
Dossier 7
Les Cultural studies
Dossier 8
La micro-histoire : un ” vent d’Italie “.
Dossier 9
Les historiens et Internet : pratiques et enjeux
Glossaire
Bibliographie
» What if ? Des historiens en uchronie – Le réseau Ludus : jouer en classe
A partir d’épisodes historiques particulièrement importants de notre histoire mais abordés de façon alternative (Jésus sauvé par Ponce Pilate, Jeanne d’Arc tuée à Orléans ou encore la victoire de l’Allemagne en 1918), les auteurs du livre s’interrogent sur notre passé et sur ses conséquences sur notre présent.
Pour nous, l’intérêt de ce type d’interrogation est évident. C’est le moteur qui est le plus souvent en action dans nos jeux pédagogiques. Il est fréquent dans nos jeux de simulation que les élèves arrivent à un résultat différent de ce qui s’est réellement passé. Ainsi dans 480 av. JC, il arrive fréquemment que les Perses vainquent les Grecs. C’est alors l’occasion d’analyser ce qui a permis la victoire des Grecs qui n’était pourtant pas forcément évidente à priori.
Une fois encore, il ne s’agit pas de réécrire l’histoire mais d’amener les élèves à comprendre qu’elle est le fruit de choix, de décisions, de rapports de forces, parfois de hasards heureux ou malheureux mais qu’elle n’est en aucune manière préécrite. Quelle meilleure leçon de liberté et de responsabilité individuelle et collective pourrait-on leur offrir ?
Dossier du Service de Veille scientifique et technologique de l’INRP centré sur l’aspect collaboratif des technologies de l’information et de la communication. Après avoir défini ce qu’est le travail collaboratif, puis avoir observé quelles sont les pratiques collaboratives —d’une part entre enseignants et d’autre part au sein de la classe— le dossier conclut sur l’interrogation suivante: en quoi les TIC et plus particulièrement certains outils ou dispositifs peuvent favoriser l’apprentissage collaboratif?
Les présidents face à l’histoire | Patrick Garcia (Le Monde)
A mes yeux, Nicolas Sarkozy se distingue de ses prédécesseurs sur trois points. D’abord parce qu’il a fait de l’histoire – et je crois que c’est sans équivalent – un élément central de sa campagne. […]
La deuxième originalité tient au fait que Nicolas Sarkozy utilise l’histoire sur un mode très particulier, qui privilégie l’émotion aux dépens de l’analyse. C’est ce qu’illustre la façon dont il a convoqué la figure de Guy Môquet […].
Enfin, Nicolas Sarkozy détonne en mettant en scène de façon très spectaculaire son intérêt pour l’histoire. […]
En cela, il a pleinement pris la mesure du rôle que jouent les images en matière de ” communication sur l’histoire “. Sur ce terrain, toutefois, François Mitterrand lui avait déjà ouvert la voie,
Propos de Patrick Garcia, maître de conférences à l’université de Cergy-Pontoise et chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP-CNRS). Auteur d’une thèse sur la commémoration du bicentenaire de la Révolution de 1789, il travaille actuellement sur le rapport des différents présidents de la Ve République à l’histoire de France. Propos recueillis par Thomas Wieder.
Twitter ou Wikipedia et moins d'histoire enseignée? | Tribune de Genève
Histoire de Guerre, Parcours de Paix
Le but du site pédagogique « Histoire de guerre, Parcours de paix »est d’offrir une relecture de l’Histoire de la Première Guerre mondiale sous l’angle de l’éducation à la paix, à la citoyenneté et au vivre ensemble. Quelles leçons l’Histoire peut-elle encore nous apprendre pour mieux vivre ensemble aujourd’hui ? Ce site y répond par des activités pédagogiques adaptées à trois niveaux scolaires : CM1-CM2 (primaire), 3ème de Collège (9e), 1ère de Lycée.
Dans le cadre de l’Abri-Mémoire, projet de valorisation du patrimoine militaire de la Grande Guerre (monument national du Hartmannswillerkopf ou Vieil-Armand), la Communauté de Communes de Cernay et Environs (Haut-Rhin) a sollicité l’Ecole de la paix de Grenoble, association d’éducation à la paix spécialisée dans la création d’outils pédagogiques.
Fruit de cette collaboration, le site Internet s’adresse pour ses Pages d’Histoire à tous les visiteurs et pour son Espace Enseignant aux animateurs et enseignants qui trouveront un contenu pédagogique unique pour préparer leurs interventions en classe. Les fiches pédagogiques, prêtes à imprimer, se déclinent en dix thèmes construits autour de l’articulation entre l’Histoire de guerre et leurs Parcours de paix.
Le graphisme est soigné et bien adapté à un usage scolaire. A explorer. On y trouve notamment une activité ludique qui permet de faire réfléchir les élèves de 3ème (9e) sur les étapes de la réconciliation franco allemande tout en les faisant réviser quelques unes des dates clefs du programme de 3e (9e).

