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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

La rare autobiographie d’un esclave du XIXe siècle disponible en ligne

24 janvier 2019 by Lyonel Kaufmann

Le département Afrique et Moyen-Orient de la Bibliothèque du Congrès avait fait l’acquisition à l’été 2017 d’une collection de documents uniques au cœur de laquelle se trouvait l’autobiographie d’Omar Ibn Saïd, un esclave musulman originaire de l’Afrique de l’Ouest, capturé en 1807 et amené en Caroline du Nord. Un document exceptionnel que l’établissement a décidé de numériser, mais pas seulement, puisqu’une collection autour des écrits d’Omar Ibn Saïd a aussi été créée en ligne.

Omar Ibn Saïd, vers 1850, auteur inconnu (domaine public)

-Lire la suite sur La rare autobiographie d’un esclave du XIXe siècle disponible en ligne

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

Un manuscrit indien renvoie l’origine du chiffre “0” au IVe siècle

21 janvier 2019 by Lyonel Kaufmann

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Pour les habitués de mathématiques, et bien souvent des cancres, le chiffre « 0 » est un symbole familier. Cependant, malgré les idées reçues, ses origines restent encore incertaines de nos jours. Et, pour preuve, un récent manuscrit découvert au Pakistan relierait les origines du chiffre au IVe siècle apr. J.-C., soit 500 ans avant la date habituellement retenue par les historiens.
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Temple de Gwalior (Jolle – CC BY 3.0)

Le manuscrit a été découvert pour la première fois par un agriculteur local en 1881 et a été nommé « manuscrit Bakhshali », en l’honneur du village dans lequel il a été trouvé, dans l’actuel Pakistan. Il est gardé à la bibliothèque Bodleian de l’université d’Oxford depuis 1902, mais n’a été déchiffré que récemment.

-À lire : Un manuscrit indien renvoie l’origine du chiffre “0” au IVe siècle

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Internement de Canadiens d’origine japonaise : numérisation de 40 000 pages et de 180 photos par le Numéri-Lab

14 janvier 2019 by Lyonel Kaufmann

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Si je connaissais un peu l’histoire des Américains d’origine japonaise internés dans des camps aux Etats-Aunis durant la deuxième guerre mondiale, je ne connaissais pas son équivalent canadien. La numérisation des documents par les Archives du Canada comble ce manque.

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Maisons des personnes évacuées à Lemon Creek, en Colombie-Britannique

Par Karine Gélinas

Le Numéri-Lab a accueilli plus d’une quarantaine de projets depuis son lancement en 2017. Deux d’entre eux ont été réalisés par Landscapes of Injustice, un projet de sept ans en sciences humaines dirigé par l’Université de Victoria et axé sur la recherche et l’histoire de la dépossession et de la déportation des Canadiens d’origine japonaise en 1942.

Plus de 40 000 pages de textes et quelque 180 photos ont été numérisées par les deux chercheurs de Landscapes of Injustice. Certains des documents sont maintenant disponibles en ligne pour consultation, dont ceux décrits ci-dessous.

Pour voir toutes les photos numérisées, vous pouvez saisir les termes de recherche « internement » et « Canadiens d’origine japonaise » dans notre outil Recherche dans la collection(bêta).

Source : Internement de Canadiens d’origine japonaise : numérisation de 40 000 pages et de 180 photos par le Numéri-Lab

Crédit photo : Maisons des personnes évacuées à Lemon Creek, en Colombie-Britannique (e999900291-u)

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Le nouveau visage de Cro-Magnon | Radio-Canada

14 janvier 2019 by Lyonel Kaufmann

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Un texte de Binh An Vu Van , de Découverte Dans une voûte tamisée du Musée de l’Homme, à Paris, derrière une vitrine close, repose le crâne du « vieillard » de Cro-Magnon. Ce sont les restes d’un homme, Homo sapiens comme nous, qui ont traversé plus de 28 000 ans avant de devenir l’une des pièces vedettes de la collection et un symbole des sciences préhistoriques.

Source : Le nouveau visage de Cro-Magnon

Crédit image : La reconstitution du visage du « vieillard » de Cro-Magnon Photo: Philippe Froesch/Visualforensic

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

« Assassin’s Creed », toute une histoire à la Gaîté lyrique – LesInrocks

4 janvier 2019 by Lyonel Kaufmann

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La célèbre saga d’Ubisoft est prétexte à une exposition immersive et éducative à sur la création des jeux vidéo.

Centrée sur les deux derniers volets de la saga, le plus récent Odyssey (qui se déroule dans la Grèce antique) et Origins (dans l’Antiquité égyptienne), l’exposition fait écho au mode éducatif “Discovery Tour”, une extension active sur Origins (offerte aux visiteurs via un code de téléchargement) et qui s’appliquera, dans le courant de l’année, à Odyssey.

Dans ce mode, pas de missions délicates ni de combats hargneux, mais un univers totalement ouvert dans lequel il est possible de suivre (ou non) des visites guidées à valeur culturelle ajoutée. Les premières salles de l’expo présentent ainsi une partie de la base de données historiques sur laquelle repose Assassin’s Creed Origins ainsi que de nombreux dessins, esquisses et documents préparatoires issus d’une poignée d’épisodes de la série.

Behind the Game – L’expo au cœur d’Assassin’s Creed Jusqu’au 6 février, Gaîté Lyrique, Paris IIIe. Des rencontres et master class sont organisées parallèlement à l’exposition.

Le programme des ateliers pour les enseignants des cycles 2et 3 : https://www.reseau-canope.fr/ile-de-france/preac/images-et-creation/formations/ateliers-conferences/

-À lire : LesInrocks – « Assassin’s Creed », toute une histoire à la Gaîté lyrique

Crédit photo d’en-tête : Affiche « Behind the Game »• Crédits : Gaîté Lyrique

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

David Diop : « La France a construit l’image d’un tirailleur courageux, obéissant et parfois sanguinaire »

31 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann

  • Auteur du roman « Frère d’âme », le lauréat du Goncourt des lycéens décrypte les représentations liées aux combattants africains pendant la première guerre mondiale. Propos recueillis par Gladys Marivat pour le journal Le Monde. Extrait.

Comment, à l’époque, étaient représentés les tirailleurs sénégalais ?

En 1910, le général Charles Mangin écrit La Force noire, livre dans lequel il préconise l’utilisation de tirailleurs sénégalais en cas de conflit en Europe. Pour lui, ce sont des soldats féroces qui ont aidé à la colonisation. Ils viennent de sociétés nobiliaires d’Afrique de l’Ouest où la capacité guerrière est valorisée. Il ne reste plus qu’à construire l’image – et ce ne fut pas très difficile – d’un tirailleur sénégalais courageux, qui obéit aux ordres. Et qui peut être sanguinaire. L’armée française joue là-dessus pour terroriser les Allemands. On envoie parfois les tirailleurs sénégalais avec le coupe-coupe pour nettoyer les tranchées. Cela crée un passif très fort. L’Allemagne lance une contre-propagande qui met en scène un tirailleur sénégalais violent, sauvage, tout en accusant la France de négrifier son armée et d’introduire la barbarie en Europe. Le tirailleur est donc pris entre deux feux, deux propagandes, l’allemande et la française.

Ce passif-là dure jusqu’à la seconde guerre mondiale puisque des tirailleurs sénégalais, dans bien des cas, sont tués, mitraillés sur le bord du chemin par des nazis au sein de l’armée allemande, sans autre forme de procès. Par la suite, les Allemands supportent très mal l’occupation de la Rhénanie en 1920 par les troupes coloniales. Pour eux, c’est une humiliation que des Nègres gardent la Rhénanie. Il y a tout un jeu de représentations négatives dans lequel le tirailleur est piégé. Enfin, une autre image exploitée est celle du grand enfant. C’est logique. Nous sommes dans l’empire colonial et il faut maintenir une hiérarchie des races et justifier une mission civilisatrice. Senghor le voit dans les affiches « Y’a bon Banania ». Il le dit dans le poème liminaire du recueil Hosties noires (1948) : « Je déchirerai les rires banania sur tous les murs de France. »

-À lire : David Diop : « La France a construit l’image d’un tirailleur courageux, obéissant et parfois sanguinaire » | Le Monde

Crédit image : L’écrivain David Diop, à Paris, le 20 septembre 2018. JOËL SAGET / AFP

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Un char celtique découvert en Bulgarie : les Gaulois en Thrace il y a 2 300 ans

30 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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Archéologie | Un exceptionnel char celtique a été découvert en Bulgarie, avec ses chevaux enterrés debout, figés. Témoin d’une improbable migration gauloise en Thrace, il y a 2 300 ans.

Les royaumes Thraces et Gètes sont aujourd’hui l’objet de recherches entreprises par une équipe internationale de chercheurs bulgares, suisses et français. Ainsi, les fouilles de la nécropole de Sboryanovo, probable capitale d’un vaste royaume, ne cessent, sous la direction de la professeure Diana Gergova (Institut national d’archéologie avec Musée, Académie bulgare des Sciences), de livrer d’exceptionnelles découvertes, d’étonnantes pratiques funéraires…

Un char celtique unique au monde y a été récemment retrouvé en Bulgarie. Il est le témoin d’une migration celte en Thrace, il y a 2 300 ans. Alors que tous les chevaux enterrés sont couchés, les deux chevaux enterrés de ce char celtique sont debout, comme pétrifiés. Chez les Celtes, peuple cavalier, le cheval est si important qu’on lui voue un culte. Cette découverte révèle que les Celtes migraient déjà jusqu’en Thrace au IIIe siècle avant J.-C. Pour Carbonne14, l’archéologue Jordan Anastassov décrypte les enjeux de cette découverte.

-À lire :

  • Un char celtique découvert en Bulgarie : les Gaulois en Thrace il y a 2 300 ans
  • Des traces gauloises en royaume Thrace ?

Crédit photo : Char gaulois découvert sur le site de Sboryanovo (Bulgarie)• Crédits : © M. Gios, J. Anastassov

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Du « bon pauvre » au « mauvais pauvre » | Actuel Moyen-Âge

28 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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Depuis quelques mois, le thème de l’assistanat occupe une place considérable dans le débat public. Les propos de plusieurs personnalités politiques tendent à opposer de manière de plus en plus marquée des personnes considérées comme méritantes et les « fainéants », les « assistés ». Ce discours rejoue en réalité un très ancien débat médiéval, celui du « bon pauvre » et du « mauvais pauvre ».

« Dieu aurait pu faire tous les hommes riches, mais il voulut qu’il y ait des pauvres en ce monde, afin que les riches aient une occasion de racheter leurs péchés » (Vie de saint Éloi)

Les années 1980 ont vu la multiplication d’associations visant à venir en aide à des personnes dans le besoin. Pour n’en citer que deux, Emmaüs et les Restos du Cœur ont connu un grand succès, lié à la personnalité de leurs fondateurs. Le pauvre est alors vu comme un malheureux qu’il est bon et nécessaire d’aider.

La tendance s’est aujourd’hui violemment inversée. Plus encore que les discours dénonçant les « assistés », on a pu voir se multiplier dans les villes du mobilier urbain anti-SDF, ces installations ayant pour vocation de rendre inconfortable l’occupation prolongée d’un espace public : boulons et pieux sur les marches et rebords de fenêtres ou remplacement des bancs par des sièges individuels. Et lorsque les pauvres sont des migrants d’origine étrangère, la répression peut prendre des formes plus violentes.

Pourquoi un tel changement ? Peut-être faut-il revenir au XIIIe siècle pour comprendre comment la figure du pauvre peut renvoyer à des imaginaires complètement différents.

-Lire la suite : Du « bon pauvre » au « mauvais pauvre » – Actuel Moyen Âge

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Joyeux Noël et Bonnes Fêtes

25 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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Il y a 50 ans, la veille de Noël 1968, l’astronaute Bill Anders a pris une photo de la Terre par le hublot d’Apollo 8. On la voit dans l’ombre, avec au premier plan la surface lunaire, à la manière d’un lever de soleil: Earthrise (lever de Terre).

J’en profite pour vous souhaiter un Joyeux Noël et de très Belles Fêtes en compagnie de vos proches.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Les dinosaures comme miroir de notre condition humaine ? | Nautilus

22 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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Boria Sax, professeur au Mercy College et auteur notamment de Imaginary Animals, the Wondrous et The Human and Animals in the Third Reich : Pets, Scapegoats, and the Holocaust, propose, repris par Nautilus, une explication sur le succès jamais démenti depuis le 19e siècle des Dinosaures dans nos musées et nos imaginaires tant enfantin qu’adulte. On pourrait ajouter le succès rencontré par les dinosaures dans nos classes. Succès d’autant plus étrange qu’ils sont souvent, et à tort, étudié en primaire et intégré au cours d’histoire. Pour Boria Sax, le fait même que nous ne sommes pas des descendants des dinosaures et que nous ne les ayons pas côtoyé facilite que nous considérions leur monde comme un miroir de notre condition humaine. Voici en guise de conte de Noël de ma part, une traduction partielle de cet article.

Les enfants, qui ne font qu’apprendre les attentes fondamentales de leur société, sont à l’extérieur de la culture. Leur attirance pour les dinosaures suggère que les créatures géantes font appel à quelque chose d’inné, ou du moins de très élémentaire, dans la psyché humaine. Une explication hautement spéculative est qu’il s’agit d’un héritage génétique qui remonte à l’époque où les premiers humains faisaient face à des lézards préhistoriques gigantesques comme la mégalanie ou peut-être même à l’époque où nos lointains ancêtres mammifères devaient affronter eux-mêmes les dinosaures. Une explication plus simple est que les images de dinosaures transmettent l’excitation du danger tout en ne représentant aucune menace réelle. Il se peut aussi que les dinosaures, du point de vue de l’enfant, ressemblent à des adultes, puisqu’ils sont à la fois très vieux et très grands.

En inspirant la fantaisie, les dinosaures atténuent le sentiment d’impuissance d’un enfant. Gail Melson l’a décrit de façon frappante :

Un petit garçon timide de 8 ans que je connais se dépêche de rentrer chez lui après l’école chaque jour pour retourner à l’époque où les dinosaures parcouraient la Terre. Une encyclopédie ambulante de l’histoire des dinosaures, il ne se lasse jamais de livrer des batailles entre brontosaure et tyrannosaure, en utilisant ses répliques de 15 cm de haut. Contrairement au pouvoir des adultes ou de leurs pairs plus grands et plus assertifs, le pouvoir des dinosaures est, littéralement, sous son pouce.

Et pourquoi la plupart des enfants abandonnent-ils cette fascination bien avant d’atteindre l’âge adulte ?

Les adultes se sentent souvent presque aussi impuissants que les enfants. Ils trouvent un soulagement dans des activités telles que l’abattage d’extraterrestres dans les jeux vidéo, ainsi que d’autres passe-temps qui sont beaucoup moins inoffensifs, mais rarement dans le jeu avec les dinosaures. Mais peut-être que les adultes ne se remettent pas vraiment de la phase dinosaure ? Il se peut qu’ils le revivent simplement par procuration à travers les enfants. Nous avons toujours considéré les dinosaures comme tragiques, car (à l’exception, nous le savons maintenant, des oiseaux) ils ont disparu, alors qu’ils étaient autrefois extrêmement grands et puissants. Cela correspond à la combinaison de la capacité de domination et de l’extrême vulnérabilité, qui sont deux aspects essentiels de notre façon de penser l’humanité.

En tout cas, ce petit garçon est très loin d’être seul. Au Musée américain d’histoire naturelle de New York, que je visite régulièrement, il y a une boutique dont presque un étage entier, un tiers de l’espace, est consacré à l’attirail des dinosaures, et la plupart des objets qui s’y trouvent n’ont qu’un lien très oblique avec la science. Il ya des étagères sur des étagères de peluches jouets dinosaures, dont beaucoup sont énormes. Il y a beaucoup de livres d’images sur les dinosaures, pour les enfants qui apprennent à lire, les dinosaures mécaniques, et d’innombrables accessoires portant des images de dinosaures.

[…]

Nous ne sommes pas des descendants des dinosaures, et nos ancêtres n’ont pas eu d’interaction avec eux, en dehors des bandes dessinées et des films de série B. Mais, précisément pour ces raisons, il est plus facile de considérer leur monde comme un miroir de la condition humaine.

Le fait que les dinosaures aient disparu a fait résonner leur histoire avec les traditions apocalyptiques des religions zoroastrienne, judaïque, chrétienne et islamique. Leur taille et leur puissance suggèrent des empires et des batailles à une échelle épique, peut-être même une sorte d’Armageddon. Même la vue actuelle que certains dinosaures ont survécu pour devenir des oiseaux suggère une sorte d’élu angélique qui sera sauvé. Mais nos peurs apocalyptiques ont été sécularisées, et la signification des dinosaures a changé avec elles. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les dinosaures étaient souvent utilisés pour représenter les grandes entreprises, bien que leur disparition éventuelle puisse ressembler à une révolution prolétarienne. Plus tard, leurs associations apocalyptiques ont pu être utilisées pour exprimer la terreur d’un holocauste nucléaire ou d’un effondrement écologique. En plus de l’attrait élémentaire de la grande taille et de l’antiquité, la raison de la popularité des dinosaures est que leur symbolisme est assez flexible pour accommoder une vaste gamme de significations. Ils ont été utilisés pour commenter la violence humaine, l’innocence, la richesse, l’industrialisation, l’échec, la modernité, la tragédie, l’extinction et bien plus encore.

Mais rien de tout cela n’a vraiment à voir avec les dinosaures à la fin. Nous imposons simplement nos propres significations à leurs vies infiniment mystérieuses. Je ne prêcherai pas contre cela, car exploiter d’autres créatures comme symboles est simplement ce que font les êtres humains, et je ne suis pas plus exempté que quiconque. Mais, lorsque nous parlons de dinosaures essentiellement en tant qu’artefacts culturels, nous devrions nous rappeler, de temps à autre, qu’ils étaient autrefois, et qu’ils le sont toujours, beaucoup plus.

Source et article original : What We Read Into Dinosaurs

Crédit image : Pixabay. CC0 Creative Commons. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

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