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Histoire Lyonel Kaufmann

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Archives pour 14 avril 2015

L’historien derrière la console : Assassin’s Creed : Unity. Entrevue avec Laurent Turcot | HistoireEngagée

14 avril 2015 by Lyonel Kaufmann

Laurent Turcot est professeur d’histoire au département des sciences humaines de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Spécialiste de l’histoire moderne canadienne et européenne (16e au 19e siècle), plus particulièrement de l’histoire sociale et culturelle de cette période, il a récemment collaboré, à titre d’historien consultant, à la production du jeu vidéo Assassin’s Creed : Unity, de la compagnie française Ubisoft, volet d’une série très populaire campé cette fois dans l’époque de la Révolution française de 1789. Il vient de faire paraître un ouvrage tiré de cette expérience inusitée, coécrit avec son collègue français l’historien Jean-Clément Martin, aux éditions Vendémiaire : Au cœur de la Révolution : les leçons d’histoire d’un jeu vidéo (2015). Marc-André Robert, doctorant en histoire à l’Université de Laval, l’a interrogé pour HistoireEngagée autour de l’enjeu des multiples visages de l’historien et de l’engagement de ce dernier dans la diffusion de l’histoire. Une excellente introduction sur la question de l’utilisation du jeu vidéo en classe d’histoire. Je vous en propose un extrait, histoire de vous inciter à le lire en entier…

L’historien derrière la console : Assassin’s Creed : Unity. Entrevue avec Laurent Turcot | HistoireEngagée:

assassinscreed.ubi.com

assassinscreed.ubi.com

MAR : En même temps, on s’entend qu’il s’agit là d’un jeu vidéo, s’adressant essentiellement à une communauté de gamers, des gens qui s’intéressent probablement déjà à cette franchise qu’est Assassin’s Creed, sinon qui la découvre ; il s’agit d’un jeu grand public, pour des gens qui n’ont forcément pas une formation d’historien ni même une culture historique développée, qui veulent jouer à ce jeu d’abord pour ces vertus ludiques, son style de gameplay, sa dynamique, son design. Autrement dit, au-delà de l’aspect historique, le jeu les intéresse en tant que jeu. Puisque ce n’est pas un document historique, est-ce que cette obligation du recours étroit aux sources est si valable, nécessaire ?

LT : Il s’agit du même débat que celui des romans historiques. On pourrait parler des bandes dessinées, des films historiques. On m’a demandé s’il existe un autre jeu vidéo articulé autour d’une trame historique ayant été critiqué aussi vivement. Lorsque la comédie musicale Notre-Dame de Paris de Luc Plamondon, adaptée de l’œuvre de Victor Hugo, a été présentée à Paris à partir de 1998, je n’ai pas souvenir qu’on l’ait attaqué sur son contenu historique. On l’a attaqué en revanche sur son style, ses constructions, sur les affabulations que Plamondon a peut-être faites, jamais sur le côté historique. Alors qu’ici, la raison pour laquelle on s’est attaqué au contenu historique, c’est la nature épidermique de la Révolution française. Au Québec, ici, les Français ne s’en rendent peut-être pas compte, mais si on créait un jeu vidéo sur la Conquête, ce serait la même chose. Mon rêve, ce serait qu’avec une compagnie de jeu québécoise, on reconstitue la bataille des Plaines d’Abraham, les 20 minutes, un peu à la manière de Quentin Tarantino. Tu vois un personnage, tu le suis pendant quelques minutes, et clac ! il meurt. Tu te transportes de l’autre côté, tu en suis un autre et clac ! il meurt. Tu vas vers Montcalm, clac ! il meurt. On a tout pour le faire… sauf l’argent. Donne-moi 200 millions de dollars pour faire ce genre de reconstitution du 18e siècle, je vais te faire la bataille des Plaines. Et sur les bancs d’école ensuite, on va en avoir des milliers de jeunes pour suivre un cours sur la Conquête.

MAR : Il ne faut donc pas percevoir Assassin’s Creed comme un médium d’enseignement de l’histoire, mais plutôt comme un médium de présentation, d’initiation à l’histoire. Car bien évidemment, Assassin’s Creed Unity ne remplace pas L’Ancien régime et la Révolution de Tocqueville par exemple. Ce jeu ne cherche pas à montrer l’Histoire (avec un grand H) de la Révolution française. De toute façon, ce n’est pas le but recherché. Il s’agit d’un angle d’approche particulier sur la Révolution, grand public, geek même, qui plus est dans un contexte ludique. Par ailleurs, si Tocqueville avait tout écrit sur la Révolution française, si une telle entreprise était possible, Jean-Clément Martin n’aurait probablement pas consacré une partie de sa carrière à étudier cet événement. L’histoire qu’écrivent les historiens est une histoire au présent, condamnée à être sans cesse dépassée.

LT : On n’épuise jamais le sujet. Quand tu écris un livre d’histoire, ce n’est pas pour épuiser un sujet. Tu apportes une brique au mur. Comme on le disait, ici, il s’agit d’un jeu vidéo. On a lancé des critiques à un jeu vidéo de la même manière que l’on pourrait critiquer un livre d’histoire. Je veux bien qu’on relève toutes les erreurs historiques. Dans un certain article, on croyait identifier les sept erreurs historiques du jeu. J’ai voulu leur écrire pour leur dire que je pourrais leur en fournir 300 de plus en moins de cinq minutes. Mais quel est l’intérêt de faire ça ? D’abord, moi, je n’ai pas de temps à perdre avec ça. Ensuite, ce n’est pas le but d’un jeu vidéo. L’intérêt premier, c’est autre chose. J’ai des amis qui ne sont pas historiens. Lorsque le jeu est sorti, je suis allé jouer chez l’un d’eux. Cet ami m’a dit : « Attends ! Il faut que je te montre cette scène de la Sainte-Chapelle !». Puis, il se déplace avec le personnage sur les lieux. Le gars n’est jamais allé à Paris et là, il sait ce que c’est que la Sainte-Chapelle et il la trouve superbe. Il a gagné. Les touristes vont chercher le Paris de la Révolution et ils vont vouloir voir ça. Pour tous ces gens-là, le pari est gagné. Tu as 15 millions de personnes qui vont entrer en contact avec Robespierre, Danton, Marat, des personnages centraux de l’histoire, puis tu te dis, quel est le problème, réellement ? Ils vont vouloir aller sur Wikipédia, ils vont y aller. Si ça se trouve, ils vont se dire qu’ils n’en ont pas assez et ils vont aller se chercher un livre sur la Révolution française. Bon, c’est peut-être 0,000001% des joueurs, mais c’est tout de même ça de gagné.

[…] Dans mon cours sur la Renaissance par exemple, certains étudiants ayant joué à Assassin’s Creed II, me parlent de l’assassinat de Julien de Médicis et comment Laurent de Médicis dit le Magnifique s’en est sorti. Quand je leur raconte l’histoire, ils me répondent que c’est exactement ce qu’ils ont vu dans le jeu. Qu’ont-ils fait ensuite ? Ils ont voulu en savoir plus et ils ont consulté ma bibliographie. C’est un déclencheur qui est déterminant.

Pour ma part, je retiens plus particulièrement deux éléments de cet extrait. Premièrement, «il ne faut donc pas percevoir Assassin’s Creed comme un médium d’enseignement de l’histoire, mais plutôt comme un médium de présentation, d’initiation à l’histoire». Deuxièmement, ce n’est pas la recherche d’anachronisme qui est intéressante, mais le fait qu’il joue, chez certains joueurs, voire étudiants, le rôle de déclencheur dans leur quête historique. Ainsi, pour Laurent Turcot, le déclencheur de son intérêt pour l’histoire du 18e siècle a été le film Amadeus de Milos Forman.

Et vous? Quel a été votre déclencheur historique?

(Via histoireengagee.ca)

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web Balisé avec :gamification, Histoire, ludification, Révolution française

Game of Thrones : « La série se passe au 15ème siècle, la preuve par Varys et Baelish »

14 avril 2015 by Lyonel Kaufmann

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Sur La Péniche (Game of Thrones, un manuel de science politique | La Péniche), Alex Baptiste Joubert nous propose une version réactualisée de son article initialement publié le 4 avril 2014 et repris par Slate. Voici l’extrait traitant de la série sous l’angle d’une vision historique basée sur le 15ème siècle. Histoire de se mettre l’eau à la bouche avec le début de la 5e saison de la série… et de quoi créer un 4e niveau à mon scénario de ludification.

S’il fallait consulter un politiste pour situer chronologiquement l’univers de Game of Thrones, c’est incontestablement vers Norbert Elias et sa loi du monopole qu’il faudrait se tourner. La loi du monopole qui explique la formation du phénomène étatique établie par l’auteur de La Dynamique de l’Occident trouve en effet dans le monde de Westeros sa parfaite illustration.

Elias, qui se demande comment l’Etat moderne apparaît, analyse comment à partir du 12ème siècle, dans l’ancien royaume franc, un combat entre une multitude de seigneuries territoriales presque complètement indépendantes en libre concurrence (oubliez vos leçons de 5ème : en 1100, le « roi de France » n’est qu’un petit seigneur dont l’influence ne dépasse guère l’île de la Cité)  mène à l’élimination de la plupart de ces seigneuries et  à la formation de monopoles de plus en plus grands.

Les combats d’élimination dans l’ancien royaume franc conduisent à la position monopoliste des Capétiens, dont le monopole n’est plus celui d’un seigneur sur un petit territoire privé mais celui d’un roi sur une nettement plus grande unité de domination qui préfigure l’Etat.

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Varys et Lord Baelish devant le trône de fer, premiers fonctionnaires et illustrations parfaites de la loi du monopole

Ce monopole capétien sur le territoire de l’ancien royaume franc est assuré à la fin du 15ème siècle : c’est Louis XI qui à la fin de son règne, a éliminé l’ensemble de ses rivaux. Les caractéristiques du monopole étatique du royaume de France des Valois à la fin du 15ème siècle sont réunies dans Game of Thrones, dont on peut donc situer l’action à cette époque. A Westeros aussi, un monopole plus ou moins solide -semblable à celui de Louis XI- s’est formé.

On retrouve d’ailleurs certains personnages qui sont caractéristiques de cette époque et dont l’existence n’aurait pas été envisageable deux siècles auparavant, sans monopole de taille conséquente. Lord Baelish et Varys ne peuvent pas exister au 12ème siècle, au début des combats d’élimination. Ils sont en effets les exemples typiques de l’apparition d’une fonction publique en germe, d’une élite administrative, les « oblats » de l’Etat dont parle Bourdieu et qui jouent un rôle phare, privant le roi de disposer totalement de son monopole. Varys et Baelish illustrent en fait parfaitement ce que Norbert Elias appelle « la socialisation du monopole privé » : plus le monopole grandit, moins le seigneur en dispose librement car la gestion de son monopole nécessite l’apparition d’une élite administrative qui prend de plus en plus de pouvoir.

« Ainsi, les recettes du seigneur féodal ne servent plus à financer cours, chasses, habits et cadeaux mais à mesure que le domaine dynastique s’agrandit, la marge de décision du propriétaire du monopole s’est rétrécie et sa dépendance par rapport à ses services administratifs croit » écrit Norbert Elias. Varys et Baelish ne diront pas le contraire, surtout le dernier, extrêmement puissant à King’s Landing, comme on l’a appris dans la quatrième saison.

(Source : Game of Thrones, un manuel de science politique | La Péniche)

Dans les premiers commentaires publiés à la suite de cet article sur La Péniche, je signale deux commentaires particulièrement intéressants. Le premier citant deux références sur lesquels s’est notamment appuyer pour écrire son livre : 

Effectivement, l’auteur de cet article a raison. George RR Martin s’appuie sur deux livres pour écrire ASOIAF, les rois maudits de Druon et The Last Plantagenets par Tomas B Costaing. Le systeme politique est clairement celui du XV siecle de la France mais également en Angleterre. Il prend également de base la guerre des deux roses… qui se situe en Angleterre et au XVieme siecle.

Le deuxième, qui comme je l’indiquais dans un ancien article, ne doit pas nous faire oublier que la série plus que du Moyen-Âge traite de notre époque actuelle :

Analyse à la fois pertinente et plaisante. Dommage qu’elle n’aborde pas d’autres questionnements politiques présents dans la saga. Les premiers passages sur les « sauvageons », les peuplades d’au-delà du mur, constituent une puissante réflexion sur certaines formes d’anarchie, ou d’organisation libertaire des rapports sociaux. Et les derniers livres reposent, entre autres, la sempiternelle question des rapports entre détresse sociale et fanatisme religieux…J’oublie probablement d’autres occurrences de réflexions politiques très actuelles dans les nombreuses pages de la saga…

Que la série nous parle du Moyen-Âge, de la Révolution française ou de notre période actuelle, la série n’a pas fini de faire parler d’elle…

Classé sous :Opinions&Réflexions, sur le web Balisé avec :Game of Thrones, Histoire, moyen-âge

France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 by Lyonel Kaufmann

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Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, le 10 avril. A lire les premières analyses et commentaires, cette refonte bouleversera bien des repères. Une révolution copernicienne ?

Ainsi pour le journal Le Monde

Fini les programmes par année et par discipline, avec leur succession de chapitres. Fini le «prêt-à-enseigner» trop lourd, trop encyclopédique, qu’on dit impossible à boucler à temps. C’est un fil conducteur pour trois ans − la durée d’un «cycle» dans le jargon de l’école −, et mêlant toutes les matières, dont les professeurs disposeront dorénavant.

Autre changement notable pour la France, dans chacun des cycles, ce n’est pas ce qui doit être enseigné par le professeur entre les mois de septembre et juin qui est mis en avant, mais ce que les élèves doivent avoir appris au terme des trois années. La France amorce ainsi et enfin le virage pris par ses voisins − Italie, Finlande, Royaume-Uni ou la Suisse − : celui des « curricula » et des objectifs à atteindre par cycle. Une telle réforme s’accompagne de la nécessité pour les équipes pédagogiques de définir les contenus et les progressions pour les atteindre. C’est donc plus d’autonomie pour les professeurs. Pour Le Monde,

La France se construit, sans le dire, une «école du socle» de 6 à 16 ans, un peu comme ces écoles moyennes des pays nordiques.

Procédant également à une première analyse des programmes, le Café pédagogique salue les ambitions de ce nouveau programme

Quel changement ! Pour le lecteur habitué des programmes mis en place en 2008, les nouveaux programmes du cycle 4 (5ème à 3ème) que le Café pédagogique a révélé le 13 avril, tranchent avec bonheur. Ils introduisent des compétences neuves tout en respectant le plus souvent les traditions et les usages de la culture scolaire. Finies les lourdes énumérations des programmes de 2008 qui étouffaient d’emblée les appétits d’enseigner. Les programmes de 2015 donnent à l’enseignant davantage de liberté et donc de responsabilité. Ils s’intéressent aux apprentissages c’est à dire à l’enfant qui est dans l’élève.

 Au niveau des programmes d’histoire, quelques éléments ressortent. Au CP, en histoire-géographie, 

 « on se centre, au CP, sur l’espace et le temps vécus de l’enfant » (son quartier, son école), avant d’aborder des périodes et des milieux plus lointains. Le Monde

Procédant également à une première analyse des programmes, le Café pédagogique nous apprend concernant les programmes d’histoire-géographie, qu’une des compétences est « s’informer dans le monde du numérique » et qu’on y invite l’élève à savoir vérifier une source d’information, voire utiliser un système d’information géographique. Comme pour les autres disciplines, une place importante serait ainsi accordée au numérique.

Par ailleurs, le programme d’histoire-géographie propose toujours « se repérer » dans le temps et l’espace et indique des démarches pour le faire. Il invite à «comprendre et analyser un document», à «s’informer dans le monde numérique». Le Café pédagogique met en évidence la compétence «raisonner», celle-ci invite à proposer à l’élève des tâches complexes, à procéder par essais erreurs, à «apprendre à l’élève le rôle joué par les outils de l’historien». Pour le Café pédagogique

On est dans une démarche de type métacognition qui s’appuie en fait sur ce qu’on sait des procédés cognitifs.  La compétence «coopérer et mutualiser»  en est le juste prolongement. Il s’agit d’acquérir des compétences sociales, si utiles dans la vie et si ignorées jusque là par l’Ecole.

A suivre…

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement Balisé avec :France, programmes

Scénario de ludification : Games of Thrones et le monde médiéval (2) | #AQUOPS

14 avril 2015 by Lyonel Kaufmann

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Dans un précédent billet, je vous présentais l’atelier « La ludification : scénarios et défis pour votre cours ! » suivi dans le cadre du 33e colloque de l’AQUOPS à Québec. Je concluais cet article en indiquant que, personnellement, j’avais choisi de travailler à partir de « Game of Thrones » avec l’objectif de mélanger l’univers de cette série à celui du monde médiéval. Après une première partie consacrée à l’élaboration de ce scénario, cet article vous propose trois premiers niveaux sur la base de «Game of Thrones. Au même moment débute la diffusion de la 5e saison télévisuelle de cette série…

Après ma participation à l’atelier « La ludification : scénarios et défis pour votre cours ! » de Jean Desjardins, Anne-Marie et Michelle , j’ai retenu que cette stratégie pédagogique  «recourt aux dynamiques des jeux et puise un thème dans la culture populaire, l’actualité ou encore à la culture de votre matière pour scénariser vos activités d’apprentissage » et qu’ «une des stratégies de base de ce mouvement est de récompenser les joueurs qui accomplissent des tâches désirées». Il me faut concevoir l’activité en niveaux de jeu et prévoir des quêtes ou un chef d’oeuvre à réaliser et des récompenses pour mes élèves lorsque ceux-ci franchissent une étape du jeu (niveau).

Ensuite, une fois mon choix porté sur la série Games of Thrones, j’indiquais dans un premier billet consacré à cette thématique que j’avais choisi de travailler à partir de « Game of Thrones » avec l’objectif de mélanger l’univers de cette série à celui du monde médiéval. Mon objectif consiste «à replacer différents éléments permettant de faire interagir l’univers de la série avec celui du monde médiéval, voire de notre société actuelle». Il s’agit au-travers de ces activités de dépasser leur côté ludique, ainsi que l’univers de la série, pour permettre aux élèves d’améliorer leur compréhension du Moyen-Âge et de leur en présenter une autre vision.

Ces éléments remis en perspective, j’ai l’impression que mon travail va avant tout me permettre de mieux connaître l’univers du jeu (ludification) et des stratégies à mettre en place pour en comprendre leur fonctionnement ! J’ai néanmoins ébauché 3 premiers niveaux possible à ce scénario. Dans le cadre d’une séquence d’enseignement, il serait possible de ne traiter que l’un ou l’autre de ces niveaux comme il serait également possible d’en ajouter d’autres.

Moteur !
[Lire plus…] à proposScénario de ludification : Games of Thrones et le monde médiéval (2) | #AQUOPS

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Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

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