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Histoire Lyonel Kaufmann

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Cours public : Rien n’est vrai, tout est permis – L’histoire avec Assassin’s Creed Origins – UNIL GameLab

30 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

Ce cours aura lieu le 18 avril 2018 de 19h à 21h dans l’auditoire 1031 du bâtiment Anthropole, sur le site de l’Université de Lausanne (arrêt du M1 : UNIL-Chamberonne). L’entrée est gratuite, mais l’inscription est fortement recommandée.

Descriptif

Le descriptif officiel de l’événement :

La richesse des rapports des jeux vidéo avec l’histoire ne manque pas d’évoquer des scénarios idéaux où la culture historique s’acquerrait grâce aux médias grand public. Un cas d’école est la franchise Assassin’s Creed, lancée en 2007, où les intrigues se construisent autour de périodes historiques soigneusement reconstituées pour devenir espaces de jeu. Certains enseignants peuvent se prendre à rêver: et si la culture populaire devenait un soutien pour l’enseignement de l’histoire ?

La question est d’autant plus actuelle que le dernier volet de la franchise, Origins, s’accompagne d’un mode de jeu spécifique dédié à l’usage éducatif du monde ouvert construit pour le jeu.

Dans quelle mesure cette extension à visée éducative constitue-t-elle un outil nouveau? Quels sont les arguments de vente de l’éditeur et quels commentaires appellent-ils de la part des chercheurs et des enseignants en histoire ? Que nous disent les pratiques des usagers, en particulier l’utilisation du mode photo comme outil de tourisme virtuel ?

Pour répondre à ces questions, deux chercheurs en sciences de l’Antiquité, Giuseppina Lenzo et Matthieu Pellet, analyseront les mécanismes de cette reconstitution historique vidéoludique. Une table ronde réunira ensuite historiens, enseignants et chercheurs en game studies, qui partiront de ces questions pour réfléchir et dialoguer avec le public sur les différents enjeux de la rencontre entre connaissance historique et jeu vidéo.

Source : Cours public : Rien n’est vrai, tout est permis – L’histoire avec Assassin’s Creed Origins – UNIL GameLab

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Re-Décentralisons le World Wide Web : A Domain of One’s Own

27 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

Aux Etats-Unis, renforcé par l’actualité du scandale des données Facebook utilisées par Cambridge Analytica durant les élections présidentielles américaines de 2016, on assiste à un retour d’un questionnement d’une utilisation décentralisée du numérique et par exemple des blogs (Lire aussi : Back to the blog – Dan Cohen). Il y a là matière à réfléchir sur les compétences à développer en la matière auprès de nos élèves.

Dans un article qui vient de paraître, Alan Jacobs (Tending the Digital Commons: A Small Ethics toward the Future) dresse, de manière qu’il qualifie lui-même d’entreprise moins ambitieuse que l’apprentissage du code souhaitée et préconisée en éducation, une première liste d’habilités que chaque jeune utilisant régulièrement un ordinateur devrait apprendre et maîtriser. En voici la liste1:

  • comment choisir un nom de domaine
  • comment acheter ce domaine
  • comment choisir un bon provider de nom de domaine
  • comment choisir un bon hébergeur.
  • comment trouver un bon éditeur de texte gratuit
  • comment transférer des ficher sur et depuis un serveur
  • comment écrire basiquement en html, incluant des liens à des fichiers CSS (Cascading Style Sheet)
  • comment trouver de modèles de CSS gratuits
  • comment bricoler dans ces modèles pour les adapter à mes besoins
  • comment éditer de manière basique des photographies
  • comment citer ses sources et les lier aux documents originaux
  • comment utiliser les médias sociaux pour partager ce que vous avez créé sur votre propre territoire plutôt que de créez au sein d’une usine fortifiée

Pour Jacobs, il s’agit des compétences rudimentaires que doivent posséder toute personne qui veut être un citoyen responsable du Web ouvert (Open WEb) — et pour ne pas être pieds et poings liés aux grandes plate-formes numériques.

Il ne s’agit cependant pas, admet-il lui-même d’une indépendance totale :

A person who possesses and uses the skills on my list will still be dependent on organizations like ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) and its subsidiary IANA (Internet Assigned Numbers Authority), and the W3C (World Wide Web Consortium). But these are nonprofit organizations, and are moving toward less entanglement with government. For instance, IANA worked for eighteen years under contract with the National Telecommunications and Information Administration, a bureau of the US Department of Commerce, but that contract expired in October 2016, and IANA and ICANN are now run completely by an international community of volunteers.2 Similarly, the W3C, which controls the protocols by which computers on the Web communicate with one another and display information to users, is governed by a heterogenous group that included, at the time of writing, not only universities, libraries, and archives from around the world but also Fortune 500 companies—a few of them being among those walled factories I have been warning against.3

Il met en avant les avantages d’un modèle organisationnel décentralisé, coupler avec un important travail de volontaires. Se référant au film WALL•E (2008), il estime qu’une indépendance saine de l’Internet et du Web

est parmi les plus solides pavois contre la montée d’un Buy-n-Large ou les sociétés transnationales gigantesques qui jouent un rôle majeur dans l’avenir imaginé par Kim Stanley Robinson..

Il soutient les entreprises open-source tels que Mozilla, Automattic (WordPress) et Github nous permettant cette indépendance. Et il adhère aux objectifs du mouvement Domain of One’s Own (DoOO) dont Audrey Watters est l’une des avocates les plus brillantes qu’il lui ait été donné d’observer et qu’il cite :

By providing students and staff with a domain, I think we can start to address this [effort to achieve digital independence]. Students and staff can start to see how digital technologies work—those that underpin the Web and elsewhere. They can think about how these technologies shape the formation of their understanding of the world—how knowledge is formed and shared; how identity is formed and expressed. They can engage with that original purpose of the Web—sharing information and collaborating on knowledge-building endeavors—by doing meaningful work online, in the public, with other scholars. [The goal is that] they have a space of their own online, along with the support and the tools to think about what that can look like.4

Domain of One’s Down permet ainsi aux étudiants et aux professeurs d’enregistrer un sous-domaine (ou acheter un domaine distinct) et de l’associer à espace web hébergé offert gratuitement par leurs universités. Après avoir quitté l’Université, les utilisateurs ont le choix de télécharger une sauvegarde de leurs fichiers et de leurs données qui peuvent être restaurées en utilisant les services de la plupart des hébergeurs.

Le but de tel projet est d’habiliter les étudiants diplômés à cultiver activement une présence en ligne savante, à développer leurs compétences techniques et à choisir un ensemble d’outils et de solutions pour créer leur propre présence numérique et de maîtriser leur identité en ligne. La démarche est partie des Etats-Unis et de l’initiative de Jim Groom et Tim Owens de l’Université Mary Washington5. Le début du projet remonte à 2012, cependant des initiatives ont eu lieu dès 2004 et les premiers blogs ont démarré en 2007. En 2016 l’Université Mary Washington comptait 2’422 domaines actifs en la matière6.

Les axes privilégiés par l’Université Mary Washington sont les suivants :

  • l’identité digitale
  • la compréhension du Web
  • qu’est-ce qu’un domaine
  • citoyenneté digitale
  • Copyright, Fair Use, Creative Commons
  • données propriétaires et usages
  • représentation (genre, race, culture, orientation sexuelles)

Pour Jacobs et Watters, ce mouvement va bien au-delà de la simple acquisition de compétences, il est plus radical et porte au-delà de la seule assurance que les étudiants en littérature ou en histoire ou en médecine « apprennent le code ». Il s’agit de reconnaître que le World Wide Web est un lieu, un espace de et pour l’activité savante. Il s’agit de responsabiliser les étudiants devant l’avenir7.

Ces démarches sont complémentaires, enrichiront ou s’enrichissent des démarches militantes et existantes autour de la culture du remix8. Il s’agit également de réfléchir à la manière de décliner ce concept plus largement qu’au niveau de l’enseignement universitaire pour responsabiliser également nos élèves de l’enseignement primaire et secondaire.

Référence : Tending the Digital Commons: A Small Ethics toward the Future | Alan Jacobs

  1. Ca tombe bien pour moi, ce sont des habiletés que je maîtrise. Et vous ? ↩
  2. “Stewardship of IANA Functions Transitions to Global Internet Community as Contract with U.S. Government Ends,” Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, October 1, 2016, https://www.icann.org/news/announcement-2016-10-01-en. ↩
  3. World Wide Web Consortium (WC3), “Current Members,” retrieved November 6, 2017, https://www.w3.org/Consortium/Member/List. ↩
  4. Audrey Watters, “Why ‘a Domain of One’s Own’ Matters (for the Future of Knowledge),” Hack Education: The Future of Education Technology (blog), April 4, 2017, http://hackeducation.com/2017/04/04/domains. ↩
  5. Le premier projet de ce type en Europe a été initié par l’Université de Coventry. La liste complète des institutions : https://reclaimhosting.com/institutions/ ↩
  6. Source : http://umwdtlt.com/a-brief-history-of-domain-of-ones-own-part-two-the-12-days-of-domains/ ↩
  7. In “Their Lonely Betters,” W.H. Auden writes of the plants and animals in his garden: “Not one of them was capable of lying, / There was not one which knew that it was dying, / Or could have, with a rhythm or a rhyme, / Assumed responsibility for time.” Collected Poems, ed. Edward Mendelson (New York, NY: Modern Library, 2007), 581. Poem first published 1951. ↩
  8. A voir également : De la culture du remix à une histoire digitale. ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

LesInrocks – Pourquoi il faut substituer au “roman national” l’enseignement d’une “histoire émancipatrice”

25 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Dans son nouvel ouvrage, l’historienne et enseignante Laurence De Cock retrace plus de deux siècles de “passion française” pour cette discipline scolaire régulièrement au centre des polémiques, qu’elles soient politiques ou médiatiques. L’occasion de démonter quelques idées reçues, et de promouvoir l’enseignement d’une “histoire émancipatrice” en redonnant la parole “aux grands absents de ces débats”.
— À lire sur abonnes.lesinrocks.com/2018/03/25/livres/pourquoi-il-faut-substituer-au-roman-national-lenseignement-dune-histoire-emancipatrice-111062224/

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

L’histoire autrement | madrasa

25 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Quel moyen pourrais-je utiliser afin de rendre vivant mes cours d’histoire ? Par quelle astuce pratique pourrais-je faire construire des ressources par mes élèves dans cette discipline ?

C’est à ces deux questions qu’Eric Hitier a essayé de répondre. Il dit bien essayer.

— À lire sur L’Histoire autrement | madrasa

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

“Nota Bene”, le Youtubeur qui raconte l’histoire grâce à la pop culture | Les Inrocks

25 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Les croisades, la Révolution française ou l’Egypte antique dans Assassin’s Creed , les deux guerres mondiales dans Battlefield ou Call Of Duty , ou les jeux de gestion type Age of Empire ou Civilization qui ont pour but de faire évoluer un peuple sur plusieurs périodes historiques : si elle n’est que trame de fond d’une intrigue et d’un gameplay, l’histoire est omniprésente dans les jeux vidéo.

Source : “Nota Bene”, le Youtubeur qui raconte l’histoire grâce à la pop culture
À lire sur app.wallabag.it/view/5970079

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Des neurosciences à la classe : qu’est-ce qui marche ? | Innovation Education Lab

22 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

Ce programme de travail a été conduit par l’Education Endowment Foundation avec le financement du Welcome Trust au Royaume-Uni.

The Education Endowment Foundation (EEF) est un organisme indépendant qui vise à améliorer la réussite des élèves de 3 à 18 ans, particulièrement les plus désavantagés, en développant leurs compétences pour la vie et en les préparant mieux au monde du travail et à la poursuite d’études. Il accompagne les enseignants et les chefs d’établissement anglais en leur fournissant des ressources libres et indépendantes, fondées sur des preuves, afin d’améliorer leurs pratiques et l’apprentissage. Elle met au point à partir de ces résultats des programmes d’intervention auprès des élèves et des établissements en difficultés.

Objectifs de la revue de la littérature de recherche

La revue de la littérature de recherche étudie dans quelle mesure les idées des sciences de l’esprit et du cerveau ont une influence sur les pratiques de classe. Elle synthétise les connaissances scientifiques sur les approches et les interventions qui, fondées sur les neurosciences, informent l’éducation et peuvent avoir des effets sur les pratiques de classe. L’objectif est de mieux faire comprendre la contribution potentielle des neurosciences pour les praticiens et les chercheurs.

Cette revue de la littérature internationale examine les approches et les interventions informées par les neurosciences qui :

  • Ont des chances, d’après les résultats courants, d’avoir un effet positif sur la réussite scolaire et qui méritent d’être testées à plus large échelle
  • Ont besoin d’être davantage testées pour déterminer leurs chances d’impacter sur la réussite scolaire
  • Ne semblent pas avoir un effet prometteur sur la réussite

Lire la suite : Des neurosciences à la classe : qu’est-ce qui marche ? | Innovation Education Lab

Classé sous :Publications

Back to the Blog – Dan Cohen

22 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Dan Cohen, un des pionniers des humanités digitales et de l’utilisation du blog dans la science historique, vient de publier un billet sur les raisons qui l’amène à revenir à une utilisation décentralisée du numérique, et donc de son blog, plutôt que des médias sociaux centralisés tels Facebook ou Twitter. Au cœur de son questionnement, il y a l’utilisation de nos données personnelles par ces plate-formes. Son billet est d’une évidente actualité avec le scandale des données Facebook utilisées par Cambridge Analytica durant les élections présidentielles américaines de 2016.

One of the most-read pieces I’ve written here remains my entreaty “Professors Start Your Blogs,” which is now 12 years old but might as well have been written in the Victorian age. It’s quaint. In 2006, many academics viewed blogs through the lens of LiveJournal and other teen-oriented, oversharing diary sites, and it seemed silly to put more serious words into that space. Of course, as I wrote that blog post encouraging blogging for more grown-up reasons, Facebook and Twitter were ramping up, and all of that teen expression would quickly move to social media.

Then the grown-ups went there, too. It was fun for a while. I met many people through Twitter who became and remain important collaborators and friends. But the salad days of “blog to reflect, tweet to connect” are gone. Long gone. Over the last year, especially, it has seemed much more like “blog to write, tweet to fight.” Moreover, the way that our writing and personal data has been used by social media companies has become more obviously problematic—not that it wasn’t problematic to begin with.

Which is why it’s once again a good time to blog, especially on one’s own domain. I’ve had this little domain of mine for 20 years, and have been writing on it for nearly 15 years. But like so many others, the pace of my blogging has slowed down considerably, from one post a week or more in 2005 to one post a month or less in 2017.

The reasons for this slowdown are many. If I am to cut myself some slack, I’ve taken on increasingly busy professional roles that have given me less time to write at length. I’ve always tried to write substantively on my blog, with posts often going over a thousand words. When I started blogging, I committed to that model of writing here—creating pieces that were more like short essays than informal quick takes.

Unfortunately this high bar made it more attractive to put quick thoughts on Twitter, and amassing a large following there over the last decade (this month marks my ten-year anniversary on Twitter) only made social media more attractive. My story is not uncommon; indeed, it is common, as my RSS reader’s weekly article count will attest.

* * *

There has been a recent movement to “re-decentralize” the web, returning our activities to sites like this one. I am unsurprisingly sympathetic to this as an idealist, and this post is my commitment to renew that ideal. I plan to write more here from now on. However, I’m also a pragmatist, and I feel the re-decentralizers have underestimated what they are up against, which is partially about technology but mostly about human nature.

I’ve already mentioned the relative ease and short amount of time it takes to express oneself on centralized services. People are chronically stretched, and building and maintaining a site, and writing at greater length than one or two sentences seems like real work. When I started this site, I didn’t have two kids and two dogs and a rather busy administrative job. Overestimating the time regular people have to futz with technology was the downfall of desktop linux, and a key reason many people use Facebook as their main outlet for expression rather a personal site.

The technology for self-hosting has undoubtedly gotten much better. When I added a blog to dancohen.org, I wrote my own blogging software, which sounds impressive, but was just some hacked-together PHP and a MySQL database. This site now runs smoothly on WordPress, and there are many great services for hosting a WordPress site, like Reclaim Hosting. It’s much easier to set up and maintain these sites, and there are even decent mobile apps from which to post, roughly equivalent to what Twitter and Facebook provide. Platforms like WordPress also come with RSS built in, which is one of the critical, open standards that are at the heart of any successful version of the open web in an age of social media. Alas, at this point most people have invested a great deal in their online presence on closed services, and inertia holds them in place.

It is psychological gravity, not technical inertia, however, that is the bigger antagonist of the open web. Human beings are social animals and centralized social media like Twitter and Facebook provide a powerful sense of ambient humanity—the feeling that “others are here”—that is often missing when one writes on one’s own site. Facebook has a whole team of Ph.D.s in social psychology finding ways to increase that feeling of ambient humanity and thus increase your usage of their service.

When I left Facebook eight years ago, it showed me five photos of my friends, some with their newborn babies, and asked if I was really sure. It is unclear to me if the re-decentralizers are willing to be, or even should be, as ruthless as this. It’s easier to work on interoperable technology than social psychology, and yet it is on the latter battlefield that the war for the open web will likely be won or lost.

* * *

Meanwhile, thinking globally but acting locally is the little bit that we can personally do. Teaching young people how to set up sites and maintain their own identities is one good way to increase and reinforce the open web. And for those of us who are no longer young, writing more under our own banner may model a better way for those who are to come.

Plusieurs des éléments mis en avant me parlent bien évidemment tant par rapport à ma pratique que des enjeux en matière de la nécessaire maîtrise de nos existences numériques. Je citerai :

  • L’évolution catastrophique de Twitter « blog to reflect, tweet to connect” au “blog to write, tweet to fight » (et encore il n’y a généralement que le tweet to fight…).
  • Bien évidemment la question de l’utilisation de nos données personnelles et du traçage de nos mouvements sur la toîle.
  • L’intérêt et la nécessité d’héberger son blog et ses données sur un espace personnel (hébergement) comme c’est le cas ici. Cela ne serait pas possible sans ce merveilleux outil qu’est WordPress.
  • L’intérêt et l’importance des flux RSS pour être connecté dans une structure décentralisée.
  • La question de la nature humaine qui remet sur le devant de la scène la re-décentralisation du web autant voire plus que la question technologique.
  • La question du temps, ou de la diminution du temps disponible, pour rédiger des billets de blog. Cela nécessite une forme d’hygiène de vie auquel j’essaye de m’attacher pour publier le plus régulièrement possible.
  • L’importance d’outil OpenSource et la question centrale de l’OpenWeb, plus particulièrement dans l’éducation des jeunes. Et de la culture libre ainsi que celle du remix.

— À lire sur dancohen.org/2018/03/21/back-to-the-blog/

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Marc Atallah, chercheur de métaphores dans la culture pop | EPFL Magazine

16 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Du 27 au 29 mars, la Maison d’Ailleurs accueillera le colloque scientifique de Ludovia#CH. Les participants à cette première édition pourront également accéder gratuitement à l’exposition temporaire du Musée. L’occasion de lire quelques extraits du portrait fait par EPFL Magazine de Marc Atallah, son directeur.

On ne le voit jamais sans son béret. Ni sans ses bijoux en argent. C’est bien lui, Marc Atallah, le directeur de la Maison d’Ailleurs, à Yverdon-les-Bains. Avec ses yeux pétillants, le visage souriant, il parle, avec passion, du monde qui le fascine, la science-fiction. A l’occasion de la 10e édition de Japan Impact à l’EPFL, Marc Atallah, par ailleurs enseignant-chercheur à l’UNIL et l’EPFL, a donné une conférence sur la culture geek. Rencontre.

Votre conférence s’intitulait « Pour en finir une fois pour toutes avec la culture geek ». Alors ?

« Geek » sous-entend aussi bien des jeux vidéo que de la culture américaine ou japonaise, du cosplay, des films hollywoodiens… Seul le côté technologique lie ces éléments. Or en fait la culture geek, c’est un nouveau mot pour désigner la culture populaire. Toutes ces fictions, du manga au comics, en passant par le blockbuster ou le jeu vidéo, sont ancrées dans la culture populaire avec la science-fiction, la fantasy, le fantastique. Elles sont en dialogue avec le monde dans lequel on vit. Dans ce magma, on doit distinguer les productions qui disent quelque chose d’original sur notre monde et celles qui ne le remettent pas en question. Ce qu’on réduit à du divertissement pur, en fait, recèle parfois des éléments suffisamment forts pour qu’on puisse réinventerle monde.

(…)

Trouver cela dans la culture de masse, n’est-ce pas paradoxal ?

Dans la production de masse, tout n’est pas abrutissant. Il faut pouvoir distinguer pourquoi un film nous touche et être capable de le décrypter. C’est ce qu’il faut apprendre aux élèves. On voit alors des métaphores ultrapuissantes. Prenez le film Pacific Rim. On peut le voir comme un combat entre monstres, c’est abrutissant. Mais si on prend la clé de la contamination de l’esprit japonais sur l’esprit américain, tout prend sens. Cette intrigue a été voulue pour questionner quelque chose d’autre. Dans la culture pop, comme dans toute production artistique, dans 99% il n’y a rien. Mais il reste le 1%…

(…)

L’intelligence artificielle (IA) vous fait-elle peur ?

Non. La plupart des peurs vis-à-vis de l’IA proviennent de la fiction. Il n’y a que dans les films ou les romans que les IA dominent l’humain. Comme on ignore ce qu’est l’IA, on la rend charnelle dans la fiction et la présente comme capable de se retourner contre nous. Pour l’instant, il n’y a que l’être humain qui s’est retourné contre lui.

(…)

Nous sommes déjà à l’ère des IA. Quand on passe 6 heures par jour connecté à un réseau virtuel, seul le cerveau est connecté, le reste n’est qu’une interface pour y accéder. Ce n’est pas la peine de fantasmer un futur où il n’y a plus besoin d’être humain. On y est déjà. Quand les robots sont arrivés, on avait déjà le travail à la chaîne. Quand Chaplin a fait les Temps Modernes, 15 ans après les premiers robots, c’était déjà là.

(…)

Que raconte l’exposition présentée en ce moment à la Maison d’Ailleurs, « Je suis ton père » ?

Elle traite de mythes contemporains à travers Star Wars. Quand on voit ces films, on voit un mythe moderne qui est lui-même pétri de mythes anciens. Au début il y a des récits disparates. Puis George Lucas décide de les mettre ensemble, ça fait Star Wars. La série rencontre un énorme succès et se diffuse dans l’imaginaire des gens. Chacun le reçoit avec une incidence sur sa manière de concevoir le monde : l’héroïsme, la démocratie… On peut le prendre en compte ou non. Ensuite, il y a des artistes qui trouvent que le langage articulé dans Star Wars est suffisamment fort pour en faire quelque chose. Réinventer le monde à travers ces langages. Et l’utiliser pour dire autre chose. C’est là le pouvoir de la métaphore.

L’article : Marc Atallah, chercheur de métaphores dans la culture pop

Crédit photo : © 2018 Alain Herzog / EPFL

Classé sous :Ludovia

Dé-ghettoïsons les enseignements « numériques » en histoire

15 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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A la suite de deux polémiques sur les usages (ou plutôt des non-usages) du numérique en SHS, Émilien Ruiz en a fait un parallèle avec les débats ayant eu cours concernant l’histoire économique quantitative dans les années 1970 et le fétichisme d’alors relativement à un histoire ne pouvant alors, pour certains, n’être que quantitative. 

« Quel fut le résultat de cette fétichisation ? Eh bien si vous êtes universitaires, il vous suffira de regarder autour de vous : combien de collègues font, aujourd’hui, une histoire qui pourrait de près ou de loin, être qualifiée d’histoire quantitative ? Quelle est la place dans les maquettes de vos Licence en histoire, de l’enseignement des méthodes quantitatives ?»

Concernant les « humanités numériques », Émilien Ruiz nous  met en garde:

« gardons-nous de suivre le même chemin que l’histoire quantitative…»

Quelle attitude développer dès lors ? Laissons la parole à Émilien Ruiz :

« c’est en historiennes et historiens que nous devons appréhender les instruments informatiques et les ressources numériques à notre disposition.
Cessons par exemple de renvoyer la formation à l’usage des bases de données de revues et aux catalogues de bibliothèques aux cours d’ « outils numériques » pour les intégrer à nos enseignements de méthodologie ou à nos TD associés aux enseignements sous-disciplinaire.
[…]
Et enfin, et surtout, faisons toujours primer les démarches méthodologiques et historiographiques sur tout le reste. L’apprentissage de logiciels spécifiques doit être la conséquence d’un choix pédagogique et scientifique et non l’inverse.»

Il doit en être de même, selon moi, concernant la question du numérique dans l’enseignement de l’histoire à l’école obligatoire.

Le billet d’Émilien Ruiz : http://www.boiteaoutils.info/2018/03/sspq/

Crédit image de une : Digital Humanities 2014
DH 2014, Lausanne, Switzerland | en cc sur Flickr by Craig Bellamy https://www.flickr.com/photos/milkbarmilkbar/14578927449/

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

2018 : année charnière pour le projet Venice Time Machine

15 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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2018 est une année charnière pour le projet Venice Time Machine. Lancé en 2012, il arrive à mi-parcours, marqué par deux étapes majeures. D’une part, la volonté de donner une dimension européenne au concept de Time Machine. D’autre part, l’ouverture au public et aux historiens des plus de 2 millions de documents déjà numérisés. Que recèlent ces trésors vieux de plus de 500 ans? Réponses dans le dossier d’EPFL Magazine

«Tout ce qui est antérieur à l’an 2000 n’existe pas, car il n’y a pas de support pour y accéder.» Le propos de Frédéric Kaplan est radical. Le directeur du Laboratoire d’humanités digitales s’inquiète d’un monde où seules les informations numérisées sont accessibles, jetant aux oubliettes toutes celles qui vieillissent sur d’autres supports. «Il y a urgence à faire un pont entre les deux. Il faut aussi vivre avec le passé.»

Le projet Venise Time Machine (VTM) n’est autre que l’établissement de ce pont entre passé et présent. Il vise à construire, à partir de millions de documents historiques aux formats hétéroclites, un modèle multidimensionnel de la ville de Venise, dans l’espace et le temps sur les 1000 dernières années. Lancé en 2012, VTM arrive aujourd’hui à mi-parcours. Une échéance marquée par deux étapes cruciales : la mise en ligne d’interfaces de recherche permettant d’explorer les plus de 2 millions de documents déjà scannés et l’extension du projet de Time Machine à l’échelle européenne.

Le chemin parcouru en cinq ans – deux seulement depuis que la numérisation a commencé – se mesure d’abord en chiffres: 190’000 documents d’archives d’Etat, 720’000 documents photographiques provenant de la Fondation Cini, 3000 volumes sur l’histoire de la ville issus des grandes bibliothèques de la cité ont été scannés.

Plusieurs Time Machine déjà en marche

Certaines villes n’ont toutefois pas attendu l’échéance européenne pour lancer leur Time Machine. Amsterdam, Nuremberg, Paris, Jérusalem, Budapest et Naples ont décidé de plonger dans leurs archives afin de créer une immense banque de données du passé reliée à l’échelle nationale et européenne. Pourquoi? Julia Noordegraaf, professeure du patrimoine numérique à l’Université d’Amsterdam, et Sander Münster, qui dirige le Département de la conception et de la production des médias à l’Université technique de Dresde, a répondu à EPFL Magazine..

«J’ai toujours eu plusieurs morts dans ma vie»

Isabella di Lenardo est historienne de l’art et de l’architecture, spécialisée dans la circulation des savoirs dans l’Europe du XVIe au XVIIIe siècle. Grâce aux documents numérisés des archives d’Etat de Venise, elle suit pas à pas certains personnages de la Renaissance, tisse leur réseau social, décèle leurs petits problèmes voire leurs travers d’êtres humains.

«Le projet Venice Time Machine a réveillé en moi un intérêt immense pour l’analyse de grandes quantités de données.» Isabella Di Lenardo veut profiter des millions d’informations disponibles pour satisfaire sa curiosité. Comment la vision historique change-t-elle avec l’analyse non pas du rôle d’une personne ou d’une famille, mais de 28’000 propriétaires, de toutes les veuves de Venise qui avaient des appartements, de toutes les corporations religieuses, de toutes les églises? Qu’apprend-on? L’histoire est-elle correcte ou à réécrire? Les faits sont-ils remis en question?

La première lecture des transactions immobilières balaie déjà quelques certitudes notamment sur le rôle de la bourgeoisie dans la République. «On a toujours pensé que Venise était une ville de la noblesse et de l’aristocratie, c’est faux!, insiste l’historienne qui travaille au Laboratoire des humanités digitales. Les actes notariés montrent que dès la moitié du XVIIIe siècle, la bourgeoisie acquiert de nombreux biens.»

Lire l’article : Après Venise, des villes européennes désirent leur Time Machine

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

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1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

Tirés de nos archives

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M078 – «L’enseignant d’histoire transmetteur de savoir» (Séminaire)

18 décembre 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’ENSEIGNEMENT MAGISTRAL L’enseignement magistral ou modèle transmissif se qualifie par l’accès aux vérités par le discours, par l’exposé, par la démonstration. Cette méthode axée principalement sur le professeur, a pour but de présenter des propositions vraies sous forme de transmission. L’élève se devra donc de reconnaître comme évidence les savoirs acquis. Dans notre exposé consacré […]

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Un an après : Pourquoi Cléopâtre n’a pas inventé le vibromasseur

8 mai 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de la sortie récente d’une bande dessinée à succès sur l’histoire de la sexualité, par Philippe Brenot et Laetitia Coryn (Les Arènes BD, 2016), l’information selon laquelle Cléopâtre aurait inventé, il y a un peu plus de 2000 ans, le premier vibromasseur a fait le tour du Web, témoignant de la fascination qu’exerce aujourd’hui encore l’ancienne […]

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Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle

15 août 2011 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle Mouvements artistiques, Rosa Luxemburg, Deuxième Guerre mondiale, le Mur et sa chute : Berlin est-elle la « capitale » du XXe siècle, pour le meilleur et pour le pire ? La réponse est oui pour l’auteur de cet article sur Rue89. «Cela devrait être Berlin. C’est […]

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Dossier d'actualité – Impact des TIC dans l'enseignement – janvier 2009

4 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dossier d’actualité – Impact des TIC dans l’enseignement – janvier 2009: Comment individualiser les…

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Nuit et Brouillard – Jean Ferrat

23 juillet 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1963, Jean Ferrat compose cette chanson en mémoire des victimes des camps de concentration. Son père, immigré juif de Russie est mort à Auschwitz. La chanson fut « déconseillée » par le directeur de l’ORTF, mais passa un dimanche à midi sur la première chaîne, dans l’émission Discorama de Denise Glaser. Cette chanson fera partie avec cinquante-neuf […]

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EdNum – Casser les codes : le long chemin des femmes

26 novembre 2022 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En rassemblant les acteurs et les actrices engagé.e.s dans l’inclusion indispensable des femmes dans les secteur du numérique, l’association Femmes@Numérique, créée en 2021, souhaite donner toutes ses chances à la transformation en profondeur qui doit être conduite pour atteindre cet objectif. Elle a aussi servi de point de départ à la formation et au colloque organisés les 16 et […]

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Thomas Paine, La justice agraire opposée à la loi et monopole agraire, ou plan d’amélioration du sort des hommes, Paris, an V (1797), p.20 L’Europe peut-elle être dite “civilisée” ? – Révolution Française

22 avril 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’état actuel de la civilisation en Europe est aussi injuste dans ses principes, qu’odieux dans ses conséquences : on en est généralement convaincu, et c’est ce sentiment intime qui fait craindre les progrès des lumières, et qui fait trembler les possesseurs des propriétés à la seule idée d’une révolution ; […]. Lorsque la richesse et l’éclat, au […]

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