Claude Choules était le dernier ancien combattant survivant de la Grande Guerre dans le monde, après le décès fin février à 110 ans de Franck Buckles, dernier vétéran américain de la Première Guerre mondiale, qui avait lui aussi menti sur son âge pour pouvoir s’enrôler en 1917. Le vétéran britannique Henry Allingham, qui était aussi doyen de l’humanité, est décédé en 2009 à 113 ans. Le dernier soldat allemand, Erich Kästner, est décédé le 1er janvier 2008 à l’âge de 107 ans. Le dernier combattant français, Lazare Ponticelli, est mort le 12 mars 2008 à 110 ans. Delfino Borroni, dernier survivant italien, est décédé le 26 octobre 2008 à 110 ans.
Première Guerre mondiale: mort du dernier "poilu" | tsrinfo.ch
Claude Choules était le dernier ancien combattant survivant de la Grande Guerre dans le monde, après le décès fin février à 110 ans de Franck Buckles, dernier vétéran américain de la Première Guerre mondiale, qui avait lui aussi menti sur son âge pour pouvoir s’enrôler en 1917.
Le vétéran britannique Henry Allingham, qui était aussi doyen de l’humanité, est décédé en 2009 à 113 ans. Le dernier soldat allemand, Erich Kästner, est décédé le 1er janvier 2008 à l’âge de 107 ans. Le dernier combattant français, Lazare Ponticelli, est mort le 12 mars 2008 à 110 ans. Delfino Borroni, dernier survivant italien, est décédé le 26 octobre 2008 à 110 ans.
via Première Guerre mondiale: mort du dernier « poilu » – tsr.ch – info – monde.
Crédit photographique : Claude Choules, photographié le 11 novembre 2009 à Perth, en Australie. [Australian Department of Defence – Reuters]
«Les images de Hans Steiner ratissent large, que ce soit au niveau thématique ou esthétique. On touc
«Les images de Hans Steiner ratissent large, que ce soit au niveau thématique ou esthétique. On touche à la photo sociale, au journalisme, aux paysages, à l’architecture, au portrait, à l’objet… «Je crois qu’il était captivé par la beauté. Pas nécessairement celle de la nature, mais les formes, l’ombre, la lumière. Son œil se réveillait, il pouvait être saisi par l’image que renvoyait une maison, ou n’importe quoi d’autre», analyse Suzanne Widmer Steiner.»
(via Exposition du musée de l’Elysée consacrée à Hans Steiner. – swissinfo)
http://www.dailymotion.com/swf/video/xiin7k_hh-hitler-a-hollywood-bande-annonce_shortfilms «On savai
«On savait le cinéma belge inventif et subversif, « Hitler à Hollywood » vient le confirmer. Le titre désoriente et provoque ? Le film aussi. Dès les premières images, le cinéaste bruxellois Frédéric Sojcher nous amène dans un voyage poétique, ludique et historique au pays du cinéma, de tous les cinémas.
Le scénario : lors du tournage d’un documentaire qu’elle entreprend sur la mythique actrice française Micheline Presle, la sémillante Maria de Medeiros retrouve la trace d’un cinéaste mystérieusement disparu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un certain Luis Aramcheck. Maria part aussitôt à la recherche de ce fameux cinéaste.
L’enquête se transforme bientôt en film d’espionnage et révèle un complot des studios hollywoodiens, bras culturel armé des Etats-Unis, prêts à tout pour exterminer la production cinématographique européenne post-45. Il fallait oser, Sojcher l’a fait. Et bien fait.»
(via “Hitler à Hollywood” : complot US contre le cinéma européen ? | Rue89)
«Va Pensiero» de Verdi en 2011 : un symbole de résistance patriotique comme en 1842
Le 12 mars dernier, l’Italie fêtait le 150ème anniversaire de sa création et à cette occasion fut donnée, à l’opéra de Rome, une représentation de l’opéra le plus symbolique de cette unification: Nabucco de Verdi. Nabucco de Verdi est une œuvre autant musicale que politique : elle évoque l’épisode de l’esclavage des juifs à Babylone, et le fameux chant « Va pensiero » est celui du Chœur des esclaves opprimés. En Italie, ce chant est le symbole de la quête de liberté du peuple. En ce 12 mars, par la grâce de Riccardo Muti, il est devenu un manifeste culturel contre Silvio Berlusconi.
«Je n’ai plus 30 ans et j’ai vécu ma vie, mais en tant qu’italien qui a beaucoup parcouru le monde, j’ai honte de ce qui se passe dans mon pays. Donc j’acquiesce à votre demande de bis pour le “Va Pensiero” à nouveau. Ce n’est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que ce soir, alors que je dirigeais le choeur qui chantait « O mon pays, beau et perdu », j’ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture sur laquelle l’histoire de l’Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment « belle et perdue».
Riccardo Muti
Puis Ricardo Muti invita le public à chanter avec le chœur des esclaves.
« J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. »
Créé en 1842 à Milan par Verdi, Nabucco raconte la révolte et la souffrance des Hébreux exilés à Babylone par Nabuchodonosor. Lors de sa création, les patriotes de Jeune-Italie ont immédiatement considéré un de ses chants, «Va Pensiero», comme un hymne à la libération du territoire italien de ses oppresseurs autrichiens, et Verdi devient un acronyme: Viva Vittorio Emanuele Re d’Italia. Le «Va Pensiero» du Nabucco appartient depuis lors à l’imaginaire politique italien: c’est un chant de résistance autant qu’un chant national. Pour les Italiens, Va Pensiero c’est la Marseillaise + Le Chant des Partisans.
via Silvio Berlusconi renversé par Giuseppe Verdi » OWNI, News, Augmented et «Va Pensiero» pour l’unité italienne » Le jardin des retours.
On trouvera les paroles de «Va Pensiero» et leur traduction ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Va,_pensiero
La CDU aurait-elle profité du trésor caché des nazis ?
De Konrad Adenauer à Helmut Kohl, la CDU, parti chrétien-démocrate majoritaire dans l’Allemagne d’après-guerre, aurait bénéficié de financements occultes provenant du trésor caché des nazis. Le 1er juin, Arte diffusera « Le Système Octogon », documentaire signé Jean-Michel Meurice qui − censure oblige − dormait depuis trois ans sur les étagères poussiéreuses de la chaîne franco-allemande.
La bande annonce de la RTBF
Le documentaire a été tourné, programmé pour septembre 2008, puis… déprogrammé. C’est la branche allemande de la chaîne ARTE qui bloque la diffusion. Le documentaire dérange et les historiens allemands montent au créneau. Pour l’historien Marc Ferro la façon dont le documentaire révèle les accointances de Konrad Adenauer avec les nazis a dérangé historiens allemands :
«Les historiens allemands ont sorti leurs épées en voyant qu’on s’en prenait à Adenauer […] Je pense que ils se soulevaient parce que le film lève un tabou, après Hitler et le nazisme, Adenauer c’était l’intégrité, la pureté. Entacher Adenauer, c’était entacher toute l’Allemagne. C’était un film sacrilège.»
via « Le Système Octogon » : Arte, la censure et le trésor des nazis | Rue89.
Les plus grands films soviétiques sur YouTube
Mosfilm (en russe Мосфильм) est un très grand village cinématographique situé à Moscou (au lieu-dit des « Collines des moineaux »). C’est aussi une société de production cinématographique fondée en 1920, après la nationalisation des moyens de production soviétiques. Elle a donc produit la majorité des chefs-d’œuvres du cinéma soviétique, d’Eisenstein à Tarkovsky, et même co-produit Dersu Uzala d’Akira Kurosawa. Après une passe difficile dans les années 90 après l’effondrement de l’Union soviétique, elle reprend aujourd’hui de la vitalité. De plus, en collaboration avec Google, une cinquantaine des plus grands films soviétiques en version originale sous-titrée sont désormais mis en ligne gratuitement sur YouTube.
Mosfilm ajoute dans un communiqué que toutes les semaines cinq films supplémentaires seront mise à disposition sur sa chaîne www.youtube.com/mosfilm.
Plusieurs films cultes sont déjà disponibles: « Le soleil blanc du désert », un western transposé en Asie centrale sur les aventures d’un soldat soviétique; « Ivan Vassilevitch change de profession », une comédie sur un scientifique inventant une machine à remonter le temps; ou encore « L’ironie du destin » une comédie romantique sur les déboires d’un homme saoul le soir du Nouvel an.
Aujourd’hui, Mosfilm assure une grande partie de la production nationale en matière de cinéma, de télévision et de vidéo. Les studios disposent également de 13 plateaux de tournage d’une surface de 13.000 m2, ainsi que de nombreuses sections de production dans lesquelles exercent de nombreux spécialistes hautement qualifiés représentant plus de 200 métiers. Pour survivre dans un environnement de plus en plus concurrentiel, Mosfilm est même passé au numérique, même si pour le Figaro,
«le studio Mosfilm est à l’image du cinéma russe : à la pointe de la technique, mais en manque d’idées cinématographiques.»
Liens et références :
- Mosfilm – Wikipédia
- Le Figaro – Révolution de studio
- Mosfilm (kinoglaz.fr – Cinéma russe et soviétique)
- Au Pays des Tsars: Studio MosFilm : compte-rendu d’une visite des studios en 2008
- Mosfilm, miroir d’un empire (documentaire sur les studios)
- L’accès aux films sous-titrés directement depuis le site de Mosfilm : Catalogue Mosfilm
- YouTube – Chaîne de mosfilm
Photo sous licence CC : http://www.flickr.com/photos/michaelrogers/2615223155/