Un processus d’évaluation effectif dans le domaine des sciences humaines est un processus dans lequel les élèves/étudiantEs mobilisent leurs multiples intelligences afin de démontrer leur compréhension de concepts-clés dans d’authentiques situations. De cette façon les élèves/étudiantEs atteignent durablement et en profondeur une meilleure compréhension relativement, y compris dans des situations nouvelles et dans la perspective de tests standardisés. [Lire plus…] à propos09. Intelligence multiple et évaluation
The Russian Photography Collection (1917-1945)
The Russian Photography Collection (1917-1945) est composée d’approximativement 7.000 photographies prises par les principaux photographes et photojournalistes travaillant en Russie soviétique entre les deux guerres mondiales.
Conçue comme une histoire de la photographie du XXe siècle en Union soviétique, la collection se concentre principalement sur les catégories: Constructivism/Avant-Garde, propagande, photo reportage, photographie de guerre, et réalisme socialiste.
Alexandr Ustinov
[Volunteers, 1941]
Vintage gelatin silver print
8 13/16″ x 6 9/16 Inches »
Dans la mesure où le site regorge de photographies, la langue anglaise ne présente pas un obstacle infranchissable pour un travail d’élève.
Par contre, réalisée en Flash, l’interface de navigation est quelque peu laborieuse lorsqu’on procède par aller-retours.
Dès lors, il vaut mieux entrer par le résumé (summary) du site qui permet decontourner cet obstacle.
Pour le reste, le site est tout simplement magnifique.
A la découverte de l'Islam
A la découverte de l’Islam et de la civilisation arabo-musulmane est le nom du site pédagogique lancé par France 5 en collaboration avec l’Institut du monde arabe.
Les images, photographies, séquences vidéos et cartes foisonnent, les séquences de lecture sont courtes et les jeux du laboratoire recoupent des thèmes d’études correspondant au programme du CYT des écoles vaudoises.
Ainsi, le Labo interactif offre au travers de jeux en ligne de traiter les thèmes
– des 5 piliers de l’islam;
– de la civilisation arabo-musulmane;
– du monde musulman : 1000 ans de changements
Enfin, la rubrique «ressources pédagogiques» a été réalisée en collaboration avec le CRDP de Franche-Comté. Cette dernière développe différents thèmes et propose aussi une manière de parler du fait religieux aux élèves.
« Un site pour combattre les préjugés et liquider les idées reçues »[Le Monde de l’éducation, janvier 2005]
Une tête sculptée de l'empereur Constantin retrouvée dans les anciens égouts de Rome
ROME (AP) – Mais où avait-il la tête? Dans l’égout. Un portrait de marbre de l’empereur romain Constantin a été mis au jour la semaine dernière par des archéologues qui nettoyaient l’ancien système de canalisations du Forum, a annoncé jeudi Eugenio La Rocca, le directeur des monuments de Rome, en dévoilant la tête de la statue impériale.
« Nous ne savons pas avec certitude pourquoi on l’avait mise là », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse.
La tête de Constantin, qui mesure 60cm, a peut-être été utilisée pour déboucher un égout, a avancé Eugenio La Rocca. Pour peu respectueux qu’ait été cet usage, il aura au moins eu le mérite de préserver cette pièce de 60cm du pillage que subit le Forum après la chute de l’Empire romain au Ve siècle.
Un sanctuaire gallo-romain au sommet du Chasseron
Les archéologues vaudois ont mis au jour les vestiges d’un sanctuaire gallo-romain à 1.607 mètres au sommet du Chasseron qui domine Sainte-Croix (VD). Ce « fanum », de près de dix mètres de côté, était dédié à plusieurs divinités, dont la principale semble avoir été le « Mercure souverain » de la religion gallo-romaine.
Le sommet du Chasseron était connu comme lieu de culte antique depuis le 18e siècle grâce à la découverte de nombreuses monnaies au pied de sa falaise occidentale, puis à celle de mobilier manifestement rituel lors de son pillage intensif durant la seconde moitié du 19e siècle. Fréquenté de la période celtique à la fin de l’époque romaine, le sanctuaire n’avait jamais fait l’objet de fouilles méthodiques avant 2004.
En 2005, la campagne de fouilles a été conduite par l’Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité de l’université de Lausanne. Plus de 60 étudiants ont ainsi mis au jour l’entier de ce « fanum », un temple gallo-romain à plan carré, ainsi qu’un abondant mobilier composé de monnaies, céramiques et fibules.
Des fragments d’objets attestent de la fréquentation du site depuis la Préhistoire.
Les découvertes seront présentées au public lors de journées portes ouvertes les 22 et 23 juillet.
Source : © AP – The Associated Press. Tous droits réservés.
La Suisse et l’esclavage
Depuis la parution d’articles en 2004 dans le journal Le Courrier et La Liberté relativement à la question du rôle de la Suisse dans l’esclavage, un livre est paru ce printemps aux éditions Antipodes & SHSR, dans la collection Histoire.ch. Il a été écrit par Thomas David ((professeur-assistant à l’Institut d’histoire économique et sociale de l’Université de Lausanne et parrain de ma fille.)), Bouda Etemad ((professeur d’histoire contemporaine aux Universités de Genève et Lausanne et directeur de mon mémoire de 1991 déjà)) & Janick Marina Schaufelbuehl ((assistante-doctorante à l’Institut d’histoire économique et sociale de l’Université de Lausanne)) et s’intitule La Suisse et l’esclavage des Noirs. Il s’articule autour de la participation de Suisses à la traite transatlantique et aussi des mouvements antiesclavagistes en Suisse.
La jaquette de dos présente l’ouvrage de la manière suivante :
En septembre 2001, à Durban, la troisième Conférence mondiale contre le racisme a reconnu que l’esclavage et la traite des esclaves constituaient un crime contre l’humanité. à cette occasion, la suisse soulignait par la voix de son représentant qu’elle n’avait « rien à voir avec l’esclavage, la traite négrière ou la colonisation ». cette déclaration résume parfaitement l’opinion qui a prévalu pendant plus de deux siècles : la Suisse n’a pas participé à l’esclavage des Noirs.
Cet ouvrage rejette cette thèse et révèle, Sur la base de matériaux originaux, que des marchands, des maisons de commerce et des financiers suisses ont participé à la traite des Noirs aux XVIIIe et XIXe siècles. il montre que des citoyens helvétiques ont exploité, aux Amériques, des esclaves sur leurs plantations et que des soldats confédérés ont pris part aux répressions sanglantes de révoltes d’esclaves.
Certains Suisses se sont toutefois émus de ces pratiques et engagés dans des mouvements antiesclavagistes apparus au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Ce livre lève le voile sur tous ces aspects méconnus de l’histoire suisse.
Comptes-rendus de l’ouvrage :
• Pages de gauche (mai 2005) : La Suisse et l’esclavage, par Chantal Peyer
• Largeur.com (mars 2005 ) : La Suisse et l’esclavage: le livre qui dérange par Gérard Delaloye
Les aventures de Marie Isnard
Le site Les aventures de Marie Isnard est un projet ambitieux mené par des enseignants français durant la dernière année de collège (la 4eme en France).
C’est un projet tout à fait intéressant et interdisciplinaire mené entre histoire, français et arts plastiques.
En tant que telle la mise en situation des élèves et la problématisation, voire des temps équivalents à des situations-problèmes à résoudre pour les élèves (pas forcément en histoire d’ailleurs) sont notamment à observer en visitant attentivement le site. D’un point de vue didactique, c’est un site plein de richesse. Du point de vue du travail réalisé par les enseignants et les élèves aussi.
Présentation du site :
Partant d’un document historique, l’interrogatoire, sous la Terreur, d’une jeune couturière, Marie Isnard, les élèves ont étudié la période et rédigé des récits et des fausses minutes du procès. Ils ont également fabriqué des objets souvenirs de Marie Isnard. Un joli projet qui associe l’histoire, le français et les Arts plastiques.
http://www.ac-nice.fr/picasso/matieres/histoire/marie_isnard/marie_isnard.html
Enquête archéologique aux racines d'Israël (Le Monde)
Aujourd’hui dans le journal « Le Monde » :
Dans un livre publié en France, l’Américain William Dever avance la théorie que les premiers habitants d’Israêl étaient des paysans cananéens fuyant l’influence des cités-Etats.
Référence : Aux origines d’Israël, de William G. Dever, Bayard, 288 p.
Sources : article du Monde
Il y a 60 ans, les femmes françaises votaient pour la première fois
Le 29 avril 1945, les femmes votaient pour la première fois en France. Bien avant la Suisse, les Françaises étaient néanmoins parmi les dernières en Europe à disposer de ce droit, en vigueur en Finlande depuis 1906, en Grande-Bretagne depuis 1918 (pour les plus de 30 ans) ou en Turquie depuis les années 30.
Comme l’indique le journal Le Monde, soixante ans et une loi sur la parité plus tard, elles ne sont que 71 élues en 2002 sur 577 députés au total.
Bien du travail reste donc à faire en France ou en Suisse d’ailleurs.
Une banque suisse avait aidé à spolier des victimes des nazis
L’agence de presse autrichienne APA indique jeudi que la décision du «Claims Resolution Tribunal» parle simplement d’une «Bank». Elle précise que Ferdinand Bloch-Bauer et Otto Pick étaient les deux grands actionnaires de l’ÖZAG (Industrie sucrière autrichienne SA).
En raison de leurs origines juives, ils ont été persécutés par les nazis, ce qui les a incité à tenter de mettre leurs actions en sécurité. Pour ce faire, ils ont passé un accord avec la banque avant même le rattachement de l’Autriche à l’Allemagne nazie.
Mais, après l’Anschluss, en mars 1938, la banque a violé cette convention, a estimé le tribunal américain. Contre la volonté des propriétaires, les actions ont été vendues à un homme de paille des nazis, Clemens Auer, à un prix bien en dessous de leur valeur.
L’expropriation de l’ÖZAG a été conduite de manière systématique par les nazis. Quelques jours avant le rattachement, une procédure pour fraude fiscale a été ouverte contre l’entreprise. Elle se basait sur le rapport d’un nazi et antisémite déclaré.
Le prix des actions en a souffert. Après leur vente à Clemens Auer toutefois, le fisc a mis fin à sa proscédure, précise le tribunal.
La demande de dédommagement a été présentée par Maria Altmann, nièce de Ferdinand Bloch-Bauer qui avait fui l’Autriche et vit en Californie. Elle est âgée de 89 ans. Les dédommagements iront aux héritiers des deux hommes qui possédaient l’ÖZAG.
© ATS
C’est pas parce que Mme Greta Beer peine à retrouver le/les compte(s) de son père en Suisse et qu’un compte a été retrouvé en Israël que les accusations relatives au rôle des banques suisses durant la dernière guerre mondiale sont nulles et non avenues.</div>