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Histoire Lyonel Kaufmann

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Lyonel Kaufmann

Fréquence Médiévale : les usages du Moyen âge aujourd’hui

21 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

L’époque médiévale est largement présente dans les discours politiques contemporains. Il est devenu un champ de bataille politique.

Les Templiers
Les Templiers

Histoire médiévale a invité Tommaso di Carpegna Falconieri, professeur d’histoire médiévale à l’université d’Urbino, pour en parler. Ce dernier vient de publier en français (aux Publications de la Sorbonne, édité par Benoît Grévin et traduit par Michèle Grévin) l’excellent ouvrage Médiéval et Militant, Penser le contemporain à travers le Moyen âge, dans lequel il décrit les différentes utilisations politiques actuelles du Moyen âge.

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En sa compagnie, Histoire médiévale explore des usages de grandes figures médiévales, comme les Vikings, François d’Assise, Jeanne d’Arc, les Templiers et les Croisades.

Ecouter l’entretien : Fréquence Médiévale : les usages du Moyen âge aujourd’hui

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Les hommes se servaient du feu pour tailler des outils il y a 65’000 ans

20 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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La maîtrise du feu pour tailler la pierre et fabriquer des outils remonte à au moins 65’000 ans en Afrique du Sud. Une étude publiée mercredi révèle comment cette « pyrotechnologie » était utilisée.

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Les scientifiques ont découvert que les blocs de silcrète étaient chauffés dans des foyers ouverts à plus de 450 degrés Celsius. [Journal.plos.org]

Les résultats de cette étude internationale, orchestrée sur le site de Klipfrift Shelter, ont été publiés mercredi dans la revue américaine Plos One.

Lire la suite : Les hommes se servaient du feu pour tailler des outils il y a 65’000 ans – rts.ch – Sciences-Tech.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Histoire sur Youtube, histoire sur le net

20 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre des rendez-vous de l’histoire de Blois, La Marche de l’histoire (France Inter) s’intéressait le 6 octobre dernier à l’histoire sur YouTube faite par des youtubeurs.

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YouTube © Getty / Newscast

En préambule, l’émission revenait également sur le succès rencontré sur YouTube par les anciennes émissions d’Henri Guillemin (voir notre article sur le même sujet : Henri Guillemin enseigne l’histoire sur Youtube…).

Les professeurs et les parents réalisent-ils qu’autour de 16-17 heures, la fréquentation de Youtube fait un bond ? les ados sortant de classe se ruant sur les nouvelles productions que les youtubeurs ont fait parvenir depuis le matin à la plateforme.

Les youtubeurs ? Les plus connus, les Norman, Cyprien, Seb la frite, ont tant d’abonnés et de visiteurs qu’ils peuvent par un partenariat avec la plateforme ou avec des marques toucher des revenus importants.

Dans des contrées moins exposées de Youtube, on repère aisément des endroits où infusent des sciences dites exactes, de la biologie aux mathématiques. Et l’histoire est présente aussi. Après tout, c’est un scénario libre de droits. Les youtubeurs peuvent s’en emparer. Ceux qui le traitent avec autant de respect que de passion vont peut-être, faute de faire fortune, devenir le chaînon qui manquait à notre pédagogie.

Sitographie des chaînes YouTube présentées dans l’émission:

  • Site de la bibliothèque numérique d’histoire des sciences BibNum (Textes historiques de la science analysés par des scientifiques d’aujourd’hui, depuis octobre 2008)
  • Site de la chaîne vidéo d’humanités et de culture générale (Fondation Maison des sciences de l’homme, depuis octobre 2016) :cultureGnum
  • Site de la chaîne Youtube Parlons Y-stoire
  • Site de la chaîne Youtube Confessions d’histoire
  • Site C’est une autre histoire (Manon Bril)
  • Site Notabene (Nota Bene est une émission de vulgarisation de l’Histoire)
  • Site de la chaîne istoériou breizh

Les invités de l’émission:

  • Alexandre Moatti : Historien des sciences (laboratoire SPHERE université Paris-Diderot)
  • Baptist Cornabas : Professeur d’histoire-géographie

Lien pour écouter l’émission : Histoire sur Youtube, histoire sur le net

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web

Didier Daeninckx & Pef (2016) Papa, pourquoi t’as voté Hitler ?

20 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Pour ceux qui voient en la littérature jeunesse une sous littérature, Rue du monde apporte une réponse qui fait date avec la publication de « Papa, pourquoi t’as voté Hitler? ». C’est à Didier Daenickx et à Pef qu’est confié cet ouvrage qui montre la progression de l’extrême droite sur fond de chomage et de populisme. Tous deux savent expliquer le nazisme et son arrivée au pouvoir en des termes accessibles aux écoliers. Ils montrent aussi des Allemands résistants à Hitler. Un très bel ouvrage, vivement recommandé.

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Un bel exemple de litterature jeunesse qui tombe à pic avec le Plan d’études romand pour une approche transversale en français/histoire jusqu’en 8e année Harmos. c’est aussi une bonne nouvelle qu’un écrivain reconnu, comme il fut un temps avec Daniel Pennac, mette son talent au service de la littérature jeunesse.

Didier Daeninckx, Pef, Papa, pourquoi t’as voté Hitler ? , Rue du monde, ISBN 978-2-35504-443-4. 15.80€. A partir de 9 ans.

Source de l’info : Papa, pourquoi t’as voté Hitler ? | Le Café pédagogique

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

Les chants de Lénine, Trotski, Grimm et d’autres résonnent encore dans la bourgade tranquille de Zimmerwald

19 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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La Revue des Suisses de l’etrangers revenait en 2015 sur les cent ans de la conference de Zimmerwald.

Le socialiste suisse Robert Grimm, organisateur de la Conférence de Zimmerwald
Le socialiste suisse Robert Grimm, organisateur de la Conférence de Zimmerwald

En 1915, des leaders socialistes-révolutionnaires venus des quatre coins d’Europe se réunirent à Zimmerwald pour une conférence secrète. Officiellement, il s’agissait d’organiser un congrès d’ornithologie à la Villa Beau Séjour de Zimmerwald, ainsi que dans une pension voisine. Zimmerwald, qui rêvait d’être une station touristique sans vraiment l’être, n’eut pas assez de lits à offrir. Lorsque les habitants du village comprirent ce qui venait de se produire, ils furent saisis d’effroi.

Par la suite, «Le nom de Zimmerwald acquit une dimension quasi mythique», constate Julia Richers, professeure d’histoire à l’Université de Berne. C’est ainsi que Zimmerwald commença à redouter de devenir un sanctuaire communiste. Zimmerwald a fini par régler le problème en adoptant une loi pour l’oubli.

En 1962, les monuments et plaques commémoratives, quels qu’ils soient, furent interdits. Et pour éviter toute tentative de sanctuarisation de la part des révolutionnaires de gauche à l’occasion du 50e anniversaire de la conférence, des opposants invétérés au communisme organisèrent une contre-conférence en 1965. Zimmerwald redoubla d’efforts en 1971 et fit démolir la pension dans laquelle Lénine avait logé.

L'Hôtel et pension Beau-Séjour, lieu de la Conférence
L’Hôtel et pension Beau-Séjour, lieu de la Conférence

En 2015, le président de la commune, Fritz Brönnimann, abordait la Conférence de Zimmerwald de manière  pragmatique. Elle constitue à ses yeux «un événement historique», qui ne nécessite pas de célébrations particulières, mais qu’il ne faut pas non plus ignorer.

Mais si, en septembre 2015, la Conférence de Zimmerwald a fêté son centenaire, cette sérénité retrouvée à ses limites. «Hot Lenin» groupe de jazz local, inscrit dans un premier temps aux cérémonies de la commune, a finalement été déprogrammé, «car une conseillère en communication a recommandé aux organisateurs de ne pas inviter un groupe, qui s’approprie de manière aussi décontractée le nom de Lénine. Décidément, l’histoire se répète: lfe gendarme Meier avait également tout fait en 1915 pour limiter le bruit à Zimmerwald.»

Lire l’article complet : Schweizer Revue: Éditions > 2015 > Août 4/15

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

L’ORIENT DANS LA GUERRE (1914-1918)

19 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le site Orient XXI a choisi de revenir sur les différentes facettes de la première guerre mondiale, de Marrakech à Erevan, d’Istanbul à Khartoum, de Tripoli à La Mecque. Des historiens issus de zones géographiques différentes et d’horizons historiographiques multiples en relatent les événements diplomatiques, politiques, militaires, économiques, et sociétaux.

Tranchées ottomanes le long de la mer Morte, 1918. Library of Congress, World War I and the British Mandate in Palestine.
Tranchées ottomanes le long de la mer Morte, 1918.
Library of Congress, World War I and the British Mandate in Palestine.

Théâtre d’opérations quelque peu oublié dans un centenaire très centré sur l’Europe, la région qui s’étend de l’Afrique du Nord au Caucase et aux confins de l’Asie centrale en passant par ce que l’on appelait alors « le Levant » a été bouleversé par la première guerre mondiale. Offensives meurtrières, fronts très étendus et couvrant des immensités désertiques, glaciales ou torrides, catastrophes naturelles et humanitaires, violences extrêmes participent d’hostilités qui ne sont pas encore marquées par le caractère industriel des combats en Europe.

L’approche est double : « classique », vue d’en haut pour les uns, et pour les autres plus inédite, celle des sociétés en guerre. Leurs contributions permettent aussi de comprendre les bouleversements actuels, à l’heure de la remise en cause des frontières issues de la première guerre mondiale et des soulèvements des peuples arabes.

Lien vers le dossier qui propose, à ce jour, une trentaine d’articles :L’Orient dans la guerre (1914-1918)

Classé sous :Histoire savante

Faire le point sur la Classe inversée en histoire… comme ailleurs

17 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Dans cet article, je reviens, dans un premier temps, sur deux articles publiés ici qui ont fait le buzz relativement à la classe inversée. Dans un deuxième temps, à l’aide du modèle SAMR,  je m’intéresse aux conditions à partir desquelles un dispositif pédagogique, telle la classe inversée, recourant à des outils numériques est véritablement innovant en enseignement de l’histoire comme ailleurs.

A fin 2015 et au début 2016, deux articles publiés sur ce site ont fait «le buzz», plus particulièrement sur Twitter. Les deux articles s’intéressaient plus particulièrement au phénomène de la classe inversée. Publié le 24 octobre 2015, Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolairesa été consulté 2023 fois en 2015 et 287 fois en 2016. Pour sa part, publié début janvier 2016, le billet intitulé Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford a été consulté 2712 fois.

Pour disposer d’un petit aperçu de l’ampleur de ce buzz relatif à ces deux articles, les deux articles suivants ayant récolté le plus de visites et ayant été publiés en 2016, culminent respectivement à 200 (Plus fort que la classe inversée : l’empathie de l’enseignant, source de réussite scolaire) et 167 visites (1916 – 2016 : La terrible beauté de l’Insurrection de Pâques à Dublin reste vivante aujourd’hui). D’autres articles plus anciens récoltent un nombre significatif de visite. Ainsi, BMW : la famille Quandt rattrapée par son passé nazi (Libération), datant de 2007, a été consulté 833 fois en 2016 (6795 consultations depuis 2011, un vrai buzz sur la durée et un exemple du phénomène de la longue traîne) et La Suisse et la Première Guerre mondiale : 1. le délire général et le «Röstigraben», datant d’août 2014, a été consulté 740 fois en 2016 (1793 consultations en tout depuis sa parution).

J’avoue n’avoir pas immédiatement compris les raisons de ce buzz. C’est principalement en fonction des tweets et retweets que je pense en avoir saisi les raisons et le contexte.

Ainsi, en janvier 2016, était organisé essentiellement en France la semaine de la classe inversée (CLISE2016), manifestation fortement soutenue et promue par le ministère de l’éducation nationale. Organisée par l’association « Inversons la classe », cette dernière communiquait que

Inversons la Classe est fière d’annoncer qu’en France, Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a accordé son haut patronage à la CLISE 2016.

Ce patronage et cette semaine avait été précédée les 3 et 4juillet 2015 par le premier « congrès national sur la classe inversée », organisé par cette même et récente association. Il avait déjà été fortement soutenu par le Ministère de l’éducation nationale, notamment au travers d’une intervention de Catherine Becchetti Bizot, alors directrice du numérique éducatif (DNE) au ministère de l’Éducation nationale, qui s’était réjouie du développement de la classe inversée, qui était selon elle « l’aboutissement du mouvement ancien des pédagogies actives » (Source : CLIC 2015 : « la classe inversée ne va pas de soi »).

Dès 2015, cette mise en avant des dispositifs de classe inversés les promouvait comme vecteurs puissants, pour ne pas dire unique, de l’innovation pédagogique et du changement de l’école en France. Il faut encore ajouter le contexte de la réforme des collèges pour prendre toute la mesure des très fortes réactions que l’institutionnalisation de la classe inversée a alors suscité.

Dans ce contexte, le titre de mon article de janvier était pris, sur twitter et plus particulièrement par les réactionnaires scolaires1, au sens premier du terme. En renversant la classe inversée, il s’agissait tout autant de renverser l’innovation pédagogique et les réformes scolaires en France ainsi que le Ministère de l’éducation nationale. Tout ceci dans un contexte fortement délétère d’Hollande (et de socialisme) bashing.

Or, pour ma part, ces deux articles étaient – et sont toujours – à considérer comme une interrogation face au phénomène des classes inversées et aux conditions qui permettent de les considérer comme une véritable innovation pédagogique au service des élèves et de la réduction des inégalités scolaires. De manière générale, également, par rapport à tout travail demandé hors de la classe, je m’inquiète sur les risques que ce travail joue un rôle ou augmente les inégalités scolaires entre les élèves. Je cherche alors les conditions pour qu’un tel travail les évitent comme le propose l’article Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires. A la suite de Larry Cuban, depuis de nombreuses années, j’essaie aussi d’éviter le phénomène de la fascination du nouvel outil numérique forcément à la mode qui, comme par enchantement, amènerait l’école et les enseignants à changer et les inégalités scolaires à disparaître.

Comme je le dis régulièrement et notamment dans Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires ou dans ma chronique du Café pédagogique (no 117, novembre 2010) Web 2.0 : la pédagogie avant l’outil !

«une bonne séquence à l’aide des médias et des technologies est d’abord une bonne séquence d’enseignement. La technologie ne doit jamais primer sur les questions didactiques/pédagogiques».

Concernant la classe inversée, il existe des démarches véritablement innovantes et je le dis, à la suite d’ailleurs de Larry Cuban, concernant le BYOD (BYOD et histoire, une expérience concluante. In Le Café pédagogique, no 162, mai 2015) ou plus récemment lorsque je laisse la parole à des démarches de classes inversée véritablement intéressantes en histoire :

  • La classe inversée en Histoire pour « redonner à l’élève le plaisir de travailler »
  • Classe inversée : faire créer collectivement le cours d’histoire par les élèves.

Cette dernière expérience donne d’ailleurs à penser que c’est avant tout l’apprentissage actif qui expliquerait en premier lieu les effets positifs de la classe inversée (L’apprentissage actif expliquerait les effets positifs de la classe inversée | L’École branchée). Evidemment, ces articles font moins le buzz du côté des réactionnaires scolaires. Mais lisent-ils seulement jusqu’au bout les articles publiés ou s’arrêtent-ils seulement au titre ?

Pour en revenir à l’article Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford, publié en janvier, la question n’est pas tant de renverser les dispositifs de classe inversée que de les faire évoluer pour dépasser véritablement le seul transfert du discours de l’enseignant de la classe à hors la classe (à la maison et à distance). C’est bien d’ailleurs l’évolution qu’à faite David Bouchillon, toujours en classe d’histoire (David Bouchillon, de la classe inversée à la « classe renversante)2.

Professeur d’histoire-géographie au lycée Alfred Kastler de Talence (33) et l’un des pionniers français de la classe inversée, David Bouchillon est découvre, sur Internet, cette méthode d’enseignement (inconnue en France), et qu’il met en place, à l’époque au collège Aliénor d’Aquitaine de Salles (33). Comparée à l’époque où il ne connaissait pas la classe inversée, et où il mettait en pratique le cours dialogué, avec une majorité d’élèves « qui dorment » et quelques uns « qui participent », la différence est radicale. Depuis 2011, la classe inversée de David Bouchillon a évolué – vers une différenciation toujours plus grande. Depuis 2015, David Bouchillon a transformé sa classe inversée en « classe renversée », ou « renversante ». Son idée ? Faire en sorte que l’élève construise le cours. Comme il l’indique dans l’article,

« Finalement, l’élève devient prof… qui, lui, devient davantage un accompagnateur », remarque D. Bouchillon, qui envisage même de faire réaliser les évaluations et les corrections par les élèves eux-mêmes. « Le prof ne reste pas dans un coin à ne rien faire. Organisateur, facilitateur, il valide, il évalue et valorise le travail fourni », ajoute-t-il.

Le parcours de David Bouchillon est intéressant, car il illustre à sa manière les conditions à partir desquels un dispositif pédagogique recourant à des outils numériques est véritablement innovant. Ces conditions ont été modélisées par Ruben Puentedura. C’est le modèle SAMR:

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Dans un premier temps, David Bouchillon a substitué son cours dialogué pour le déposer en ligne (Substitution). En associant, les vidéos en ligne avec la mise en activité des élèves en classe autour de tâches complexes, qu’il a été parmi les premiers à développer en France, il est également passé au stade où la technologie agit comme substitution directe d’outils, avec une amélioration fonctionnelle (Augmentation).

Dans un deuxième temps, son dispositif de classe inversée de David Bouchillon a évoluée vers une différenciation toujours plus grande. Par la suite, les élèves ont eu le choix entre 6 « parcours », adaptés à leurs savoirs-faire sur telles et telles compétences. Le recours à la technologie a permis une reconfiguration significative des tâches données aux élèves (Modification). En transformant ainsi son enseignement, la classe inversée est véritablement une démarche pédagogique innovante, selon le modèle SAMR.

En transformant en 2015, sa classe inversée en classe renversante, où désormais ce sont les élèves qui construisent le cours et s’évaluent, David Bouchillon a définitivement redéfini son enseignement en créant de nouvelles tâches auparavant inconcevables. Sa posture d’enseignant change radicalement et il devient encore davantage un organisateur, un facilitateur et un accompagnateur (Redéfinition).

Le schéma suivant (merci à François Bocquet) illustre avec un autre exemple, celui du Tableau Blanc Interactif (TBI), que c’est bien la nature de la tâche – comparativement à la tâche qui aurait pu être réalisée sans l’outil – qui permet d’établir à quel niveau (substitution, augmentation, modification, redéfinition) on se trouve. Et si on peut véritablement parler d’innovation pédagogique.

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La carte conceptuelle du modèle SAMR: https://my.mindnode.com/5oeCNmeAaPcAjBzpzi7zQWouejNrCisWoxMt7wHm

Le parcours de David Bouchillon illustre également qu’il ne s’agit pas de révolutionner son enseignement d’un coup, ni tout son enseignement, ni tout le temps. Les modifications ont été progressives. Les changements ont d’abord porté sur des éléments insatisfaisants. Pour reprendre et adapter ses propres propos, les modifications apportées devaient changer la situation où une majorité d’élèves « dormaient » et seuls quelques uns « participaient » dans son cours dialogué. Ils souhaitaient comme il l’indique dans cette vidéo faire sortir les élèves de leur passivité en classe.

Pour sa part, Ariane Dumont (2016)3 note par rapport à sa propre expérience :

Je suis partisane d’une prise de risque limitée dans le temps, et je ne conseillerais pas à un enseignant désireux de se lancer dans la pédagogie inversée d’inverser tout un enseignement en bloc. Il me semble plus judicieux et plus efficace de commencer par sortir du cadre habituel et de sa zone de confort en inversant partiellement son cours, par exemple un concept particulièrement difficile à enseigner. Une fois la première inversion terminée, il peut être utile de revenir à sa pratique enseignante habituelle, c’est-à-dire sa zone de confort, pour adopter une posture d’enseignant réflexif afin d’analyser ce qui s’est passé, comment les étudiants ont réagi, ce qui est à retenir, creuser et développer et ce qu’il vaut mieux éviter. Pour ma part, j’ai commencé par inverser certaines parties de mon cours seulement, j’ai alors, pu observer non seulement un meilleur travail chez mes étudiants, mais aussi un plaisir grandissant de ma part à tenter l’expérience un peu plus loin et à franchir de nouvelles étapes, en prenant confiance et en y prenant du plaisir.

Comme pour toute construction d’une séquence d’enseignement, l’enseignant doit poser et répondre à trois questions fondamentales : 1) Quels sont les objectifs pédagogiques de mon cours ? 2) Quelles méthodes d’enseignement adopter pour permettre à mes étudiants une expérience d’apprentissage qui leur permette d’atteindre les objectifs visés ? 3) Quel dispositif d’évaluation pour mesurer si les objectifs visés sont en voie d’être atteints ?

Je terminerai avec deux ressources complémentaires concernant la classe inversée :

  • Classe Inversée : le Congrès : Banalisée, modifiée, repensée, officialisée, la classe inversée s’ancre dans le paysage à l’occasion de son deuxième colloque devenu du 1er au 3 juillet 2016, le « 1er congrès francophone sur la classe inversée ». Le Café pédagogique, partenaire de l’événement, propose un intéressant dossier de ce congrès organisé par l’association «Inversons la classe».
  • La Classe inversée (ressources) : une page du réseau Canope de l’académie d’Amiens qui tient à jour des ressources se rapportant à la classe inversée (veille numérique). De quoi se tenir à jour sur le sujet.
  1. Je me dois de préciser qu’ils n’y a pas que des pédagogues réactionnaires qui ont répercuté ces articles. ↩
  2. Iklasse, le site de David Bouchillon, professeur d’Histoire-Géographie au lycée Kastler (Bordeaux). ↩
  3. Dumont, A., Berthiaume, D. (dir.). La pédagogie inversée. Enseigner autrement dans le supérieur avec la classe inversée. Louvain-la-Neuve: De Boeck, p. 131. ↩

Classé sous :Didactique, Histoire active, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Patrick Boucheron : “L’Histoire est une science de grands vents”

12 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Lors des 4èmes journées suisses d’histoire qui ont eu lieu à l’Université de Lausanne en juin 2016, Guillaume Henchoz a eu l’occasion de réaliser cet entretien avec Patrick Boucheron. Médiéviste, grand spécialiste de l’Italie de la Renaissance. Patrick Boucheron était l’invité d’honneur de ces journées qui ont réuni de nombreux historiens autour de la thématique du pouvoir.

Guillaume Henchoz n’a pas souhaité mener cet entretien sous la forme d’une interview, préférant laisser du champs et du temps à son interlocuteur. Nous nous sommes donc confortablement installés dans une petite salle de cours de l’Université de Lausanne, il a allumé le micro et voilà le résultat : Un historien se raconte.

Bonne écoute : “L’Histoire est une science de grands vents” – Quelle histoire ! – Medium

Crédit image : Patrick Boucheron / © Le Monde

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Un MOOC sur les origines de l’Homme

11 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Découvrez l’histoire de notre espèce, de ses origines et de notre évolution. Le musée de l’Homme propose un MOOC sur les origines de l’Homme, en six séquences.  Il faut compter environ 2 heures par séquences, les cours sont accessibles 24h/24. Il n’est pas nécessaire de se rendre disponible à un jour et une heure donnés. Les cours débutent le 31 octobre et se terminent le 29 janvier 2017.

Le thème choisi, « Les origines de l’Homme » est une opportunité d’approfondir les thématiques développées dans la Galerie de l’Homme, de partager les découvertes scientifiques les plus récentes. Depuis les origines de la lignée humaine il y a 7 millions d’années, le MOOC explore la grande aventure de l’Homme :  la découverte de notre espèce, de ses origines et toute l’histoire de son évolution en six séquences.

Depuis toujours, les Hommes sont taraudés par une question simple et fondamentale : pourquoi et comment sommes-nous devenus ce que nous sommes ?

À cette question, des milliers de réponses… Dans ce MOOC, il vous sera proposé de découvrir ce que les sciences nous disent de nos origines et de notre devenir. Dix-neuf scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et de son site du Musée de l’Homme s’adresseront à vous tout au long de ce parcours d’apprentissage et vous feront part de l’état actuel des connaissances sur le sujet.

Paléontologie, archéologie, génétique, anthropologie, biologie … De nombreuses disciplines sont mobilisées pour retracer la grande aventure humaine. Dans ce MOOC, vous découvrirez aussi comment se forgent et se modifient les théories scientifiques, comment se mettent en place les jalons qui nous permettent de cheminer depuis nos origines africaines il y a 7 millions d’années jusqu’à ce que nous sommes aujourd’hui. Forts de ces connaissances, vous saurez enfin d’où nous venons et vous découvrirez que l’évolution d’Homo sapiens n’est pas terminée …

Le MOOC « Les origines de l’Homme » invite donc tous les Homo sapiens curieux à effectuer un merveilleux voyage dans le temps long de nos origines.

Ce MOOC vous est proposé par Orange, le Muséum national d’Histoire naturelle et le Musée de l’Homme, en partenariat avec TV5MONDE.

THEMES DES SÉQUENCES

  1. Les Hommes naissent dans un buisson !
  2. Notre berceau, l’Afrique
  3. À la conquête du monde
  4. Néandertal, cet autre nous-même
  5. Tous Homo sapiens !
  6. Femmes et hommes d’aujourd’hui

Tout le monde peut suivre ce MOOC, gratuitement.

Inscription au MOOC : Le MOOC « Les origines de l’Homme »

Informations repérées sur Un MOOC sur les origines de l’Homme | Le Café pédagogique

Classé sous :BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Les scientifiques percent le secret des habits d’Otzi, l’Homme de Glace

8 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Digne d’un scénario de la série les Experts ou de Bones, l’article du blog Découvertes archéologiques nous entraîne sur le travail et les analyses des chercheurs de l’University College de Dublin. Fascinant. Bonne lecture.

Il y a environ 3500 ans, mourrait l’homme que l’on connait sous le nom d’ötzi. Personne ne sait comment se sont enchainés les choses, mais il finit avec une flèche dans l’épaule, une blessure à la tête et une coupure, probablement une blessure défensive, à l’une des mains.

reconstruction de l'Homme des Glaces

Encart: Ma momie Ötzi. Arrière plan: reconstruction de l’Homme des Glaces. Credit: Wikimedia Commons
Après avoir rendu son dernier souffle, Ötzi fut enseveli et préservé dans un glacier de la région alpine d’Ötzal près de la frontière entre l’Autriche et l’Italie. Il y reposa jusqu’à ce que des randonneurs le découvrent en 1991 suite à la fonte des glaces.
Certains des restes trouvés sur l'Homme des Glaces.

Certains des restes trouvés sur l’Homme des Glaces. Institute for Mummies and the Ice Man

Quelles peaux d’animaux a utilisé Ötzi ?

Ce que les chercheur n’ont pu trouver jusqu’à ce jour, c’était les espèces d’animaux qui ont perdu leur peau pour tenir Ötzi au chaud. Aujourd’hui, des chercheurs ont, avec ingéniosité, trouvé la réponse qu’ils ont publiée dans Nature.
Ne pouvant recourir aux techniques de l’ADN dans le cas d’Ötzi, une équipe dirigée par l’archéologue Niall J. O’Sullivan de la University College Dublin (UCD) a utilisé la technique de l’enrichissement mitochondrial. Comme le suggère le nom, cette méthode implique la récolte de l’ADN mitochondrial qui est disponible et utilise des réactifs et des enzymes afin de le concentrer et de l’amplifier.

Lire la suite : Les scientifiques percent le secret des habits d’Otzi, l’Homme de Glace

Source:

  • Time: « Scientists Solve Mystery of 5,300-Year-Old Ice Man’s Clothes« 

Derniers articles sur Ötzi du blog Découvertes archéologiques:

  • Ötzi: de l’ADN non humain dans l’échantillon d’un os
  • Otzi, l’homme des glaces était originaire d’Europe Centrale
  • Ötzi aurait souffert de la maladie de Lyme

Classé sous :BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

Tirés de nos archives

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Revue de presse : Deux nouveaux blogs suisses sur l'histoire numérique | infoclio.ch

19 avril 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Deux nouveaux blogs rédigés par des chercheurs suisses ont vu le jour ces dernières semaines sur la plateforme de carnets de recherche hypotheses.org et sont présentés brièvement par Enrico Natale. Deux nouveaux blogs suisses sur l’histoire numérique | infoclio.ch

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Le blog comme outil pédagogique, notes | Le Clin de l'œil

29 février 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Depuis février 2011, Audrey Leblanc donne des cours à Paris 3 Sorbonne Nouvelle à un groupe de 35 étudiants en moyenne, ayant commencé leur spécialisation dans l’image au premier semestre de cette deuxième année de licence.  Par commodité, elle a ouvert un blog comme support de ce cours (Le Coin de Censier). Un an après, il […]

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UNHCR

21 décembre 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Envers et contre tout » est un serious game développé par le Haut Commissariat aux réfugiés. Destiné aux jeunes, il propose aux joueurs de se mettre dans la peau d’un réfugié. Divisé en trois étapes, il va falloir dans un premier temps réussir à s’enfuir de sa ville et passer la frontière puis trouver un refuge dans le pays d’accueil et enfin essayer de s’y intégrer. Réalisé de façon très intelligente, le jeu est parsemé d’informations sur la vie d’un réfugié. Une bibliothèque virtuelle est également disponible avec de nombreux témoignages. Un espace est également réservé aux enseignants." Source : France Inter, émission Un jour sur la toile. Lien: http://www.enversetcontretout.org/

Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

Posted by: Lyonel Kaufmann

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Octobre 2018 : sortie d’Assassin’s Creed Odyssée

12 juin 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Assassin’s Creed : Odyssée emmènera les joueurs dans un voyage en Grèce antique dans le prochaine épisode de la série qui sortira le 5 octobre prochain. Ce nouvel épisode paraît s’inspirer des systèmes RPG remaniés du Assassin’s Creed Origin. The Verge note le retour du combat naval de la série, d’abord introduit de nouveau avec Black […]

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Duc Tue Dang et l’investigation historique: « La propagande régnait au détriment de la vérité » | SoKiosque

2 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La France a mis beaucoup d’encre dans cette défaite. Curieusement, du coté des vainqueurs, c’est le silence. Nous, les générations suivantes, on ne savait presque rien à part quelques héros de nos manuels scolaires, et on ne sait même pas si c’est conforme. A part les mémoires officielles du général Jap, nous avons constaté un […]

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Aux armes, historiens | Le Monde

11 octobre 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Aux armes, historiens ! Vendredi 4 octobre, dans l’une des innombrables émissions de télévision où il s’emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : « Envahisseurs ». Sans que ce terme suscite de […]

Privé : Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne

6 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne https://ift.tt/2WPpp2E Par Pierre Breteau Publié aujourd’hui à 10h36, mis à jour à 14h02 DécryptagesSur les revenus, le chômage, la démographie ou les résultats électoraux, la frontière est toujours visible entre les deux Allemagnes. Trente […]

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