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Histoire Lyonel Kaufmann

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L’application Whatsapp a-t-elle sa place dans les salles de classe ?

7 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

Deux articles récents parus dans la presse suisse-alémanique demande que l’application Whatsapp ne soit plus utilisée dans les écoles pour les élèves de moins de 16 ans.

Berner Zeitung « Whatsapp hat in Schulen nichts verloren » (04.06.2018)

Pour Beat W. Zemp, Président de l’Association faîtière des enseignantes et enseignants suisses (LCH), WhatsApp ne doit plus être utilisé par les jeunes âgés de moins de 16 ans. Ce service de messagerie appartenant à Facebook a dû, à la fin mai, relever l’âge d’utilisation minimum de son application, et ces nouvelles règles s’appliquent à toute l’Europe, Suisse y compris. Les enseignants et les écoliers des cantons d’Argovie, de Zurich et de Berne avaient pour habitude d’échanger par WhatsApp, mais pour Beat W. Zemp, il faut désormais trouver une alternative car pour lui les données qui circulent via cette application ne sont absolument pas protégées. Dans le canton de Bâle-Campagne, la communication entre les enseignants et les élèves doit surtout se faire par e-mail. Le service de messagerie Threema pourrait aussi être utilisé. L’utilisation de Facebook entre les enseignants et les écoliers soulève aussi des questions quant aux limites à définir, notamment concernant la protection de la vie privée, ajoute le Président de la LCH.

SonntagsZeitung « Lehrer müssen Klassenchats auf Whatsapp löschen » (03.06.2018)

Avec les nouvelles réglementations européennes en matière de protection des données, de nombreux élèves sont désormais trop jeunes pour utiliser l’application. Avec quelque 6 millions d’utilisateurs en Suisse, WhatsApp est le premier service de messagerie utilisé et il est très apprécié des enseignants car en un seul clic, ils peuvent communiquer des changements d’emploi du temps, des informations sur des sorties voire même des documents. Pour Christian Hugi, le président de l’association des enseignants de Zurich, des groupes sont même créés sur l’application pour les devoirs à faire à la maison et faciliter l’entraide. Des alternatives sont actuellement en cours de mise en place, à Dietlikon, une adresse e-mail officielle a par exemple vu le jour dans un établissement scolaire pour les échanges entre les enseignants et les 200 écoliers. Pour Peter Merz, directeur d’école dans le canton d’Argovie, si les parents donnent leur accord, il sera malgré tout possible de continuer à utiliser WhatsApp après les vacances d’été.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

L’histoire contemporaine à l’ère numérique : sources, méthodologies, critiques – Agenda

5 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

L’organisation de cette journée d’études fait écho au constat que toutes les historiennes et tous les historiens font sur la place croissante prise par les archives numérisées et nées numériques dans leurs recherches. Quels sont les nouveaux outils, les nouvelles méthodologies dont ils disposent pour pratiquer leur métier d’historien·ne·s du contemporain à l’ère numérique ? Quels sont aussi les écueils qui se présentent à eux ?

Fruit d’un partenariat regroupant l’Association internationale d’histoire contemporaine de l’Europe, les Universités de Luxembourg et de Lausanne, ainsi qu’Infoclio, la journée sera rythmée par trois modules thématiques qui mêlent constitution de vastes corpus numériques et mobilisation de nouveaux modes de recherche et de visualisation. Dans chaque module, ces interventions seront mises en perspective par un·e discutant·e à partir de ses propres pratiques permettant d’ouvrir le débat avec les personnes présentes.

L’accès à la journée est libre, mais nous vous prions de vous inscrire auprès de Raphaëlle Ruppen Coutaz ou Solenn Huitric (Raphaëlle Ruppen Coutaz, raphaelle.ruppencoutaz@unil.ch ; Solenn Huitric, solenn.huitric@unil.ch) d’ici le 15 juin.

Les doctorant·e·s membres du Programme doctoral en histoire contemporaine (PDHC) et du Programme doctoral en études numériques se verront rembourser leurs frais de déplacement et de repas.

Le comité d’organisation de la journée d’études : Frédéric Clavert, Enrico Natale, Raphaëlle Ruppen Coutaz, Solenn Huitric

Programme

9h-9h15 Introduction de la journée

Module 1 – Les documents diplomatiques

9h20-10h40 Présentations

Intervenant·e·s

•       Christiane Sibille & Joël Praz (Dodis), « Les Documents Diplomatiques Suisses à l’ère numérique: 
pratiques et perspectives »

•       Frédéric Clavert (C2DH, AIHCE), « Du document diplomatique à l’histoire des relations 
internationales par les données massives »

Discutant

•       Emmanuel Mourlon-Druol (Université de Glasgow, AIHCE)

10h40-11h10 Discussion collective

Module 2 – La presse numérisée

11h30-12h50 Présentations

Intervenant·e·s

•       Guillaume Pinson (Numapresse, Université de Laval), « La presse ancienne à l’ère 
numérique : enjeux scientifiques d’une remédiation »

•       Estelle Bunout (C2DH), « Une recherche plus fouillée dans un corpus imparfait? 
L’étude de la question européenne dans la presse numérisée suisse et 
luxembourgeoise (1848-1945) »

Discutant

•       Alain Clavien (Université de Fribourg)

12h50-13h20 Discussion collective

Module 3 – Les sources nées numériques

14h45-16h05 Présentations

Intervenant·e·s

•       Alexandre Garcia (CICR), « Comment se constitue un fonds d’archives aujourd’hui ?
L’exemple du CICR »

•       Valérie Schafer (C2DH), « Les archives du Web, une lecture à plusieurs niveaux »

Discutante

•       Caroline Muller (Université de Reims)

16h05-16h35 Discussion collective 

MOTS-CLES
  • Histoire
  • Sur le campus
DOCUMENTS
  • Programme détaillé_JE_4juillet.pdf

Source : L’histoire contemporaine à l’ère numérique : sources, méthodologies, critiques – Agenda

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Colin de la Higuera : Historique et réflexions sur l’enseignement du code et de la pensée informatique

4 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre de sa mission d’accompagnement des établissements et des équipes pédagogiques pour l’enseignement de l’ICN (Informatique et création numérique), la DAN (Délégation académique au numérique) du rectorat de Nantes a organisé le jeudi 5 avril 2018 au nouveau lycée de Carquefou une Journée académique dédiée à l’ICN niveau seconde (Enseignement d’exploration) autour de la question de « Apprentissage du code et de la pensée informatique : un point en 2018 ».

Le matin était construit autour de conférence et parmi celles-ci il faut souligner la conférence de Colin de la Higuera, Professeur à l’Université de Nantes et chercheur au Laboratoire d’informatique de Nantes-Atlantique, conférence intitulée « Historique et réflexions sur l’enseignement du code et de la pensée informatique ».

Capture d écran 2018 06 04 23 08 17

La vidéo de cette très intéressante conférence est consultable en ligne à l’adresse suivante : Espace pédagogique : numérique et enseignement – apprentissage du code et de la pensée informatique : un point en 2018.

Pour en savoir un peu plus sur Colin de la Higuera, titulaire de la chaire de l’Unesco « Technologies pour la formation des enseignants par les ressources éducatives libres » : http://pagesperso.lina.univ-nantes.fr/~cdlh/.

Capture d écran 2018 06 04 23 40 09En complément à cette intervention, les slides d’une intervention de Colin de la Higuera datant de 2015 à l’Université de Laval intitulée « L’enseignement de l’informatique au primaire et au secondaire : le point de vue d’un informaticien sur la situation en France ».

Les autres interventions de cette matinée : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/numerique-et-enseignement/pratiques-pedagogiques/journee-academique-icn-1090294.kjsp?RH=1332763809160

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Comment enseigne-t-on l’Histoire en France depuis le XIXe siècle ? – Nonfiction.fr

1 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

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L’ouvrage Sur l’enseignement de l’Histoire de Laurence de Cock est publié à un moment où les débats sur la place de l’Histoire dans la société et dans l’enseignement en France sont à nouveau exacerbés entre, d’une part, les historiens qui prônent une histoire scientifique et impartiale et, d’autre part, ceux qui, qualifiés par leurs adversaires « d’historiens de garde », voudraient que l’Histoire soit un « roman national » en charge de la formation des citoyens.

Dans ce livre, l’historienne et enseignante Laurence de Cock, co-fondatrice du collectif Aggiornamento, retrace les grandes évolutions de l’enseignement de l’Histoire en France et propose plusieurs idées pour une réforme de la façon d’enseigner afin d’ouvrir de nouvelles pistes aux professeurs, aux élèves et aux étudiants.

Nonfiction.fr vous en présente une recension que je vous invite à lire

La conclusion de la recension de Nonfiction.fr :

La lecture de Sur l’enseignement de l’Histoire constitue une vraie mise au point épistémologique sur la discipline historique, sur la façon de l’enseigner et sur les attentes des élèves et de la société. Il faut saluer l’effort de pédagogie de Laurence De Cock. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce livre n’est pas uniquement destiné aux enseignants, mais pourra intéresser tous ceux qui souhaitent comprendre les enjeux de l’enseignement de cette matière depuis le XIXe siècle. En effet, et contrairement à d’autres disciplines scolaires, l’Histoire est souvent au cœur de débats du fait de la demande sociale qui l’entoure.

Toutefois, faire de l’Histoire, ce n’est pas faire n’importe quoi. Il existe une vraie démarche scientifique à respecter pour éviter les erreurs, surtout dans l’enseignement. Laurence De Cock, défenseuse d’une école émancipatrice, montre ici comment, selon la façon d’enseigner cette matière, on peut susciter chez les élèves un vrai questionnement sur le passé et le présent. Elle pousse les enseignants à développer de nouvelles méthodes pédagogiques visant à donner aux élèves des méthodes et des savoirs pour comprendre et analyser le monde actuel. Ainsi, Sur l’enseignement de l’Histoire devrait être une lecture obligatoire pour les enseignants qui s’interrogent sur la meilleure façon de faire leur métier

Laurence De Cock, Sur l’enseignement de l’Histoire. Débats, programmes et pratiques de la fin du XIXe siècle à nos jours, Paris, Libertalia, collection « Ceux d’en bas », 2018, 336 pages. Pour le commander en Suisse avec le livre.ch ou au format ePub sur e-readers.ch.

Une présentation de l’ouvrage par l’auteure :

Source : Comment enseigne-t-on l’Histoire en France depuis le XIXe siècle ? – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Audrey Kichelewski : Les Survivants. Les Juifs de Pologne depuis la Shoah

30 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Comment continuer à vivre dans un pays hostile ? Telle est la question posée par l’historienne Audrey Kichelewski à l’aune de l’histoire des Juifs en Pologne depuis la fin de l’Holocauste.

La présentation de l’ouvrage par l’éditeur :

Entre 1939 et 1945, le meurtre systématique de près de 90 % de plus de trois millions de Juifs polonais laisse exsangue l’une des communautés juives les plus florissantes du monde d’avant-guerre. Les dizaines de milliers de survivants font alors face à l’incompréhensible : la persistance d’un antisémitisme après Auschwitz. Craignant leurs voisins polonais mais fuyant aussi le nouveau régime socialiste, plus de la moitié des juifs rescapés choisirent les chemins de l’exil. Que devinrent ceux qui restèrent dans une Pologne devenue communiste ? Ce livre retrace l’histoire oubliée de ces survivants et de leur descendance, à travers la manière dont ils ont été perçus par la société et les autorités polonaises. Entre assimilation systématique, efforts pour préserver la mémoire juive et rejet récurrent lors de soubresauts à caractère antisémite, les débats demeurent toujours vifs sur les relations polono-juives.
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Extraits de la recension de Nonfiction.fr

A la sortie de la Deuxième Guerre mondial, outre le deuil, qui plus est dans un pays en ruines – la Pologne ayant à déplorer la mort de 6 millions de citoyens dont plus de 3 millions de Juifs polonais –, les communautés juives polonaises sont immédiatement rejetées à leur retour. En plus des 60 000 Juifs qui se sont cachés ou ont survécu pendant la guerre, 350 000 Juifs rentrent d’URSS où ils avaient été évacués lors de l’invasion du pays par l’Allemagne nazie.

Confrontés à des questions inquisitoriales sur le fait d’avoir survécu, les Juifs polonais subissent, au même moment, les violences antisémites de nationalistes polonais motivées et justifiés par l’antijudaïsme chrétien.

Ces violences ont une double conséquence. La première est le départ de Pologne d’une partie des Juifs principalement vers Israël et, plus marginalement, vers le monde occidental (France et Etats-Unis). La deuxième voit l’utilisation de ces violences par le pouvoir communiste comme prétexte afin d’élargir le spectre de la répression à toutes les formations non communistes en Pologne, quand bien même elles n’étaient pas systématiquement antisémites.

Source : Les Juifs en Pologne après Auschwitz – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Jeux vidéo, récits soient-ils

28 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Puisant dans les codes du cinéma, de la série télé ou inventant des façons de raconter qui n’appartiennent qu’à lui, tour d’horizon des nouveaux schémas narratifs empruntés par le médium depuis dix ans, alors que sort «Detroit», nouvelle création du Français David Cage. A l’occasion de la sortie de Detroit, Next de Libération nous propose un retour sur cinq jalons de cette révolution en cours.

Extrait

Parangon du jeu narratif, Heavy Rain a plongé en 2010 le monde du jeu vidéo dans une crise d’hystérie, polarisant les avis à l’extrême. D’un côté, l’extase : ce thriller à embranchements qui faisait une large place aux choix du joueur opérait soudain la fusion du jeu et du cinéma au point de faire «passer le jeu vidéo, et le joueur par la même occasion, à l’âge adulte» (Libération). Son créateur, le Français David Cage, devenait aussitôt «le Bergman du jeu vidéo» (Wired). De l’autre côté du spectre, les forums de joueurs explosaient contre la prétention bouffie d’un objet multimédia dont la profondeur du gameplay consistait à secouer la manette pour se brosser les dents. Huit ans et un jeu raté plus tard (on jettera un voile de pudeur sur Beyond : Two Souls), le décevant nouvel opus de Quantic Dream, Detroit, reprend les mêmes schémas narratifs pour les gonfler d’ambitions et de moyens. Et repose cette question cruciale : un joueur libre peut-il évoluer dans une histoire écrite à l’avance ?

The Walking Dead (2012) L’illusion du choix. Photo DR
The Walking Dead (2012) L’illusion du choix. Photo DR

Pendant les huit ans qui séparent Heavy Rain de Detroit, le médium a par ailleurs défriché ces tqerres, trouvant de nouvelles réponses et formulant d’autres façons de raconter des récits. En empruntant au rythme de la série télé, en remettant le gameplay au cœur de l’histoire ou, au contraire, en s’en détachant, en fracassant le récit en morceaux, en opérant des ruptures entre son et image… Des propositions rarement compatibles les unes avec les autres, souvent venues de développeurs indépendants, aux équipes et aux finances limitées. Des idées qui finissent par essaimer, contaminant petit à petit le champ du blockbuster.

Mon avis

Certains éléments de ces narrations mériteraient un travail approfondi pour les adapter à des scénarios de jeux sérieux permettant de travailler notamment l’agentivité des acteurs dans des situations historiques. Je pense plus particulièrement à The Walking Dead (2012) qui demande au joueur face à une mort imminente, qui sauver ? Le grand ado du fermier qui nous accueille ou le gamin perché sur un tracteur ?

Lire l’article : Jeux vidéo, récits soient-ils – Libération

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

6 millions de croisés selon les manifestants… 15 000 selon la police | Actuel Moyen Âge

28 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Au lendemain de la manifestation de samedi, la guerre des chiffres fait de nouveau rage. Les chiffres, c’est important : ce ne sont pas les chroniqueurs médiévaux qui diront le contraire…

Une réservation en Terre Sainte pour 100.000 personnes, c’est possible ?

La première Croisade (1095-1099), pèlerinage armée vers la Terre Sainte, a souvent laissé l’image de grandes masses humaines, progressant sur de longues distances vers Jérusalem. Il faut dire qu’en retraçant l’événement, les chroniqueurs de l’époque ont souvent tendance à mentionner d’importants effectifs mobilisés. Au départ de l’expédition en Orient, on peut compter 400 000 hommes selon Albert d’Aix ou encore 300 000 d’après Daimbert de Pise. L’un des témoignages intéressants est celui de Foucher de Chartres qui participa à la croisade et entreprit d’en raconter les événements. Dans son récit, il estime l’effectif de l’entreprise à 600 000 hommes capables de combattre et, sans s’arrêter à ce chiffre déjà impressionnant, il ajoute : « si tous ceux qui abandonnèrent leurs maisons, et entreprirent le pèlerinage qu’ils avaient fait vœu d’accomplir, étaient venus jusqu’à Nicée ville d’Asie Mineure, nul doute qu’il y eût six millions de combattants réunis ». Un tel nombre est bien sûr complètement improbable, ne serait-ce que du fait de la démographie européenne de l’époque. Pour autant, derrière ces chiffres astronomiques proposés par Foucher de Chartres, on peut lire un message fort : celui selon lequel toute la chrétienté est appelée à prendre la croix vers la Terre Sainte et à surmonter les épreuves du trajet.

Quoiqu’il en soit, face à des effectifs aussi impressionnants, la tâche de l’historien.ne n’est pas facile, d’autant plus que les sources proposent des chiffres qui divergent d’un texte à un autre. Par ailleurs, certains chroniqueurs se plaisent à mentionner les bataillons de chevaliers, mais oublient d’énumérer les sergents à pied, les anciens chevaliers qui ont perdu leur monture pendant l’expédition et, surtout, les femmes, enfants et vieillards qui suivirent les croisés. Par mesure de précaution, plusieurs historiens soucieux d’estimer la taille de la première Croisade ont pris pour référence, dans les sources, les effectifs les moins élevés. La plupart s’accordent sur un total de 35 000 guerriers au départ de l’expédition. D’autres rehaussent ce comptage et y ajoutent les civils pour une estimation entre 60 000 et 100 000 personnes. Enfin, certains estiment qu’il ne pouvait y avoir qu’une dizaine de milliers de croisés car un nombre supérieur aurait dépeuplé l’Occident.

Lire l’article d’Actuel Moyen Age : 6 millions de croisés selon les manifestants… 15 000 selon la police

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Pratiques numériques en Histoire-Géographie | Eduscol

25 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Eduscol propose un dossier en complément des pages du portail national Histoire-Géographie consacrées aux « Pratiques Numériques » en académies en histoire, géographie et éducation civique. Comme dans tout inventaire de ce genre, il y en a pour tous les goûts. 

Le texte introductif du dossier :

Les pratiques numériques font désormais partie intégrante de l’enseignement de l’histoire, de la géographie et de l’enseignement moral et civique. Elles permettent l’acquisition de capacités propres à nos disciplines comme « situer dans le temps et dans l’espace », mais aussi de compétences plus larges telle la maîtrise des outils de recherche internet.

La présentation de chaque dossier :

Chacun des dossiers ci-dessous vous propose des scenarios ou des réflexions pédagogiques autour de ces pratiques ainsi que des tutoriels pour vous faciliter la prise en main de certains outils.

  • Situer dans le temps et dans l’espace : Les outils numériques peuvent aider les élèves à acquérir ces capacités centrales de nos disciplines : des systèmes d’information géographique et des globes virtuels leurs permettent d’appréhender l’espace alors que des applications de construction de frise chronologique les aident à construire leur perception du temps.
  • Varier les supports pour le cours : Le numérique permet au professeur de disposer facilement et instantanément d’une documentation variée, que celui-ci choisisse de l’utiliser avec ses élèves en simple vidéo-projection ou d’en accroître l’interactivité avec des outils tels les TNI, les tablettes ou même les Smartphones.
  • Enrichir les contenus pour le cours : Le professeur peut aujourd’hui s’appuyer sur divers outils numériques pour prolonger et enrichir son cours. Manuels numériques, exerciseurs et jeux sérieux accompagnent le travail personnel des élèves, tandis que les capsules vidéos deviennent le support de dispositif de classe inversée.
  • Pratiquer le travail collaboratif : Les outils numériques facilitent le travail collaboratif. Les espaces numériques de travail ainsi que de nombreux sites en ligne permettent d’échanger des travaux ou de participer en temps réel à la même production.
  • Présenter et publier des travaux : Il est toujours très valorisant pour des élèves de travailler pour un public plus large que l’enseignant. Or les outils sont toujours plus nombreux pour présenter et publier les productions faites dans le cadre pédagogique.

Mon appréciation :

Deux dossiers sont très spécifiquement orientés « outils pour l’enseignant » et trois autres « outils de productions pour les élèves ». Les deux derniers dossiers sont à ce dernier titre plus particulièrement intéressants, tout en restant essentiellement orientés « outils ».

Le dossier : http://eduscol.education.fr/histoire-geographie/enseigner/ressources-et-usages-numeriques/pratiques-numeriques.html

Crédit image : Pixabay.  CC0 Creative Commons. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise. Adresse de l’image : https://pixabay.com/fr/ordinateur-portable-internet-réalité-1104066/

Classé sous :Médias et technologies, Outils enseignement

Les 33 premières années de Lincoln en archives numérisées

24 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Connu comme le président qui a aboli l’esclavage et dont l’élection a provoqué la guerre de Sécession, la figure d’Abraham Lincoln ne cesse de fasciner. L’Abraham Lincoln Presidential Library and Museum (ALPLM), dans l’Illinois, a numérisé et mis en ligne tous les documents relatifs aux trente premières années du Président. On y retrouve, pêle-mêle, gribouillages d’enfance, documents personnels et oppositions législatives à l’esclavage.

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Affidavit d’Abraham Lincoln concernant Joseph Tibbs, 4 January 1833

Le projet « The presidential library’s Papers of Abraham Lincoln », mis à la disposition des chercheurs, des enseignants ou encore de tous les curieux, sur le site de la Bibliothèque — celui-ci sera amélioré au fur et à mesure des retours des usagers —, couvre les trente premières années de l’un des présidents les plus aimés de l’histoire des États-Unis. Tout débute à sa naissance, en 1809, jusqu’à la fin de sa carrière législative, en 1842.

Au total, on retrouve 340 documents qui ont été écrits par ou à Lincoln. L’ALPLM propose aussi la lecture de 4 839 documents concernant le contexte historique. Le document le plus insolite ? Un petit classeur, utilisé par Lincoln lorsqu’il était élève. Il y apprend à soustraire, multiplier, diviser ou encore calculer. Y sont annotés également quelques petits commentaires et… des poèmes.

Source : Les 33 premières années de Lincoln en archives numérisées

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Publications

La participation de Suisses à la traite négrière

24 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Olivier Pavillon, «Des Suisses au cœur de la traite négrière», Lausanne, Antipodes, 2017, 159 pages

Recension de l’ouvrage par Pierre Jeanneret pour Domaine public

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La participation de familles suisses au commerce des esclaves a longtemps été un sujet négligé par l’historiographie nationale. Tabou, silence délibéré sur un épisode aujourd’hui considéré comme honteux? Un ouvrage pionnier a contribué à faire la lumière: celui de Tomas David, Bouda Etemad et Janick Marina Schaufelbuehl, La Suisse et l’esclavage des Noirs (Antipodes, 2005).

Olivier Pavillon, directeur du Musée historique de Lausanne durant de nombreuses années, apporte de nouveaux éclairages. Son livre est constitué de trois contributions, la première inédite, alors que les deux suivantes ont paru dans des revues historiques cantonales. Il traite le sujet avec un réel talent de narrateur, et sans porter de jugement moralisateur anachronique. Ses personnages sont d’ailleurs des «seconds couteaux», qui cherchent à acquérir une fortune rapidement, mais qui connaîtront souvent la désillusion, et pour qui la traite négrière n’a représenté qu’une activité marginale et limitée dans le temps.

Le premier texte concerne la famille Larguier des Bancels. Il s’agit de paysans aisés devenus marchands qui, par l’achat d’une seigneurie, ont acquis un titre de «noblesse». On suit leur parcours dès leurs origines dans les Cévennes, qui sont passées à la Réforme. A cause des persécutions religieuses sous Louis XIV, une partie de ses membres s’installent dans le Pays de Vaud.

Certains iront chercher fortune hors d’Europe. François Larguier émigre et débarque en 1770 à l’Ile de France (devenue île Maurice depuis sa conquête par l’Angleterre). Y vivent alors quelque 40’000 habitants, dont plus de 30’000 esclaves. Dans le testament de François, il sera mentionné qu’il possède «61 esclaves, 24 chèvres, 150 cochons et 60 volailles diverses» ainsi qu’une «barre de justice pour nègres avec quatre fers».

L’île est alors au centre d’un intense trafic commercial maritime, où le commerce d’esclaves semble ne jouer qu’un rôle secondaire. C’est un autre intérêt du livre de Pavillon que de nous éclairer de façon vivante sur cet important commerce où l’on transporte – si l’on prend l’exemple du vaisseau l’Agilité qui quitte Marseille en 1783 – vins, gruyère, bœuf salé, farine, fers de Suède, gants, rubans, etc. Et, de retour de l’Ile de France, café, bois tropicaux, d’ébène notamment, porcelaines chinoises…

Mais l’époque de la Révolution française, puis la guerre de course avec l’Angleterre et le blocus maritime décrété par celle-ci provoquent bien des tribulations pour les colons, sans compter les cyclones qui font sombrer nombre de navires. Tout se gâte enfin pour les planteurs de l’île avec l’interdiction de la traite par le Parlement anglais en 1807, puis l’Abolition Bill de 1833, qui libère les esclaves de leurs fers. Finalement, les derniers Larguier rentrent en Suisse. Il ne reste pas grand-chose de leur fortune.

La seconde contribution porte sur la société vaudoise D’Illens, van Berchem, Roguin et Cie, qui finance des navires négriers armés à Marseille, mais pendant une période très brève, en 1790 et 1791. Dès lors, le titre du livre nous paraît un peu hyperbolique: ces Suisses sont-ils vraiment «au cœur» de la traite négrière? Il reste cependant gênant – d’où le long silence des historiens – que ces bateaux se soient appelés Pays de Vaud, Ville de Lausanne ou encore l’Helvétie…

Certes, il y a eu, au 18e siècle déjà, débat sur l’esclavage, la traite et la moralité de ces pratiques, mais rares sont les voix, dans le milieu des négociants protestants marseillais, qui se sont élevées contre elles. Ils sont bien isolés, ceux qui, à l’exemple d’Antoine Liquier en 1777, s’exclament: «Barbares que nous sommes! Nous combinons de sang-froid l’achat et l’esclavage de nos semblables, et nous osons encore parler d’humanité et de vertu.» Au-delà de la question de la traite des Nègres, pratiquée pendant une brève période mais sans état d’âme, ce second texte met en évidence l’intérêt porté par les investisseurs vaudois au grand commerce maritime.

La troisième partie du recueil nous plonge dans une époque ultérieure. Elle est centrée sur la vie d’Alfred Jacques Henri Berthoud (1802-1887), négociant et planteur au Surinam ou Guyane hollandaise. Venant d’une famille de notables neuchâtelois, il s’installe dans la colonie en 1821. Il achète des plantations (incluant leurs esclaves) et devient planteur de café, coton et canne à sucre. Il reviendra en Suisse en 1834 et sera un «propriétaire absentéiste». Des hommes de confiance géreront ses domaines.

C’est un maître relativement «humain»: lorsqu’il liquide ses plantations, il a le souci de «placer [s]es Nègres au mieux possible pour eux». Il répugne notamment à séparer les familles de ses esclaves. En bon protestant, il tente de les christianiser, sans grand succès… Il comprend alors qu’on ne peut imposer le baptême. Avec la volonté constamment répétée dans ses lettres d’agir envers ses esclaves selon sa «conscience», mais où l’on peut percevoir, certes implicite, une sorte de mauvaise conscience. Décidément, la foi chrétienne et l’esclavage sont-ils compatibles?

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La reproduction de cet article est autorisée et gratuite, mais selon les modalités du présent contrat Creative Commons: activer un lien vers la page ou citer l’URL de celle-ci, https://www.domainepublic.ch/articles/32951 – Merci

Complément : une interview de l’auteur par la RTS (9.12.2017):

https://rtsww-a-d.rts.ch/espace-2/programmes/sous-les-paves/2017/sous-les-paves_20171209_full_sous-les-paves_660dfacd-9012-468d-9eaf-84568c6284b1-128k.mp3?mediaId=9115217

Commander l’ouvrage aux éditions Antipodes : http://www.antipodes.ch/collections/histoire/des-suisses-au-coeur-de-la-traite-et-de-la-colonisation-detail

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

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Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

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Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

Tirés de nos archives

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Stéphanie Demers : Les pratiques éducatives sont des pratiques humaines et sociales qui ne répondent pas aux algorithmes

6 septembre 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Que nous apprennent les batteries d’évaluations nationales sur l’efficacité d’un système éducatif ? Pas grand chose et surtout rien d’essentiel, répond Stéphanie Demers, professeure à l’Université du Québec en Outaouais. Dans cet entretien donné au Café pédagogique elle montre non seulement les retombées négatives de ces système d’évaluation mais aussi leur incapacité à évaluer réellement […]

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Qu’est-ce que ça change ? | Educavox

28 décembre 2011 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Un excellent article de Pierre Frackowiak que n’aurait pas renié Larry Cuban. A intégrer à ses bonnes résolutions pédagogiques pour 2012. Tout d’abord le constat : «Surprenant quelques auditeurs convaincus que le seul fait d’utiliser les technologies nouvelles est un progrès, j’ai posé la question « qu’est-ce que ça change ? ». J’évoquai le saint exercice bled réalisé […]

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M078 – Bibliographie

13 mars 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1. Ouvrages de base • DALONGEVILLE A., HUBER M., Enseigner l’histoire autrement : Devenir les héros des événements du passé, Lyon, Chronique Sociale, 2002. • LAUTIER N., Enseigner l’histoire au lycée, Paris, A. Colin, 1997. • LE PELLEC J., MARCOS-ALVAREZ V., Enseigner l’histoire : un métier qui s’apprend, Hachette, 1991. ** REY B., STRASZEWKI M., […]

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Le futur de l’éducation numérique | Mondes sociaux

24 septembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

 »Hacker c’est donc se rebeller, détourner les codes, être à la limite de la légalité… pour faire avancer la société (..) Parce qu’une action vaut mieux qu’une critique, j’ai créé HackEdu, avec une conviction : l’éducation ne peut-être disruptée que par ceux qui la font ». (Stéphanie Pfeiffer, créatrice de HackEdu) Le recours à ce vocabulaire […]

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“Groom” : les auteurs de “Spirou” veulent décrypter l’actu en BD pour les ados | Télérama

16 janvier 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décrypter l’information en BD, c’est le pari de Groom. Emanation du magazine Spirou et destiné prioritairement aux 8-14 ans, ce semestriel dont le premier numéro a été tiré à cinquante mille exemplaires, vient tout juste d’arriver en kiosque. Attentats parisiens, crise des réfugiés, rapprochement Cuba-Etats-Unis, Dieselgate : ce cousin du Petit Quotidien et de La Revue Dessinée qui […]

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Revue de presse : Que retenir du XIXème siècle ? Au-delà des clichés, les possibles. | aggiornamento hist-geo

30 mars 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

«Le récit du XIXe siècle n’est pas celui d’une « légende dorée » qui se caractérisait par des marches inexorables vers la République ou le progrès économique et social, ni celui d’une « légende noire », réduite à l’oppression des ouvriers et des indigènes. Au lieu d’édifier les élèves, notre métier est de les initier […]

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Québec : Enseignement de l’histoire au secondaire: la réforme est reportée

13 mai 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec et du Canada au secondaire n’aura pas lieu à l’automne prochain comme prévu, a confirmé le ministère de l’Éducation, jeudi. Au lieu de cela, le ministère effectuera des changements au programme pour qu’il reflète mieux les minorités culturelles et linguistiques de la province, selon une source au […]

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