Robert Paxton :
«Je pense à la victoire du Front populaire en France en 1936, qui amène au pouvoir le premier Président du conseil socialiste (et juif –ça compte) de la IIIe République, Léon Blum. Cette élection n’a pas été acceptée par de très nombreuses personnes. Quand la France est vaincue en 1940, l’ancien Président du conseil et le Front populaire deviennent les symboles de ce qu’il faut changer en France, de ce qui doit être extirpé de la nation: la gauche, les Juifs, les étrangers.
J’ai parfois tracé des parallèles entre Blum et Obama. Son élection n’est pas acceptée par de très nombreuses personnes et cela le gêne énormément dans son exercice du pouvoir. Dans le cas de Blum, le système était parlementaire et pas présidentiel. Blum ne tient qu’un an au pouvoir. Il devait s’appuyer sur une majorité parlementaire pour rester en fonction. Il a continué longtemps à cristalliser la haine de toute la droite française, comme un des principaux symboles de ce dont le gouvernement de Vichy souhaitait se débarrasser.»
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Suisse : Archives numériques «L’histoire des chemins de fer» #Wikionrails
Samedi dernier 22 octobre, j’ai participé à Berne à l’atelier d’écriture Wikipedia, organisé par les Documents Diplomatiques suisses (DDS, http://dodis.ch) aux Archives fédérales sur « L’histoire des chemins de fer ». Après un premier article consacré à l’atelier, cet article présente les ressources numériques présentées et intéressantes à propos de cette histoire.
Les Archives fédérales (Berne)
Pour une présentation de l’histoire des chemins de fer, mais également des cars postaux ou des téléphériques et des fonds d’archives conservés aux Archives fédérales, vous pouvez commencer avec l’article Le chemin de fer, le car postal et consorts ont modifié la Suisse.
Vous serez en mesure de vous repérez dans le plan d’archivage. Vous pourrez ensuite faire vos commandes pour une consultation ensuite sur place à Berne.
La page offre également un catalogue fort utile de liens vers le Dictionnaire historique de la Suisse et d’autres fonds d’archives publiques online (Archives des CFF, des cantons, de sociétés privées, collections de musées ou informations d’associations).
Vous êtes également en mesure de faire une recherche dans Swiss Archives, la base de données online des fonds des Archives fédérales suisses. Trois modes sont possibles : une recherche plein texte, une recherche dans le plan d’archivage et une recherche par champ. Dans le plan d’archivage des fonds de l’Etat fédéral depuis 1848, c’est sous 7 Environnements, transports, énergie et communications que vous trouverez à 722 Chemins de fer et car postaux et que vous pourrez disposez des informations concernant l’identification des documents.

Pour sa part, le portail alptransit présente une multitude de ressources photographiques, de cartes, de documents, de films et d’informations contextuelles. C’est une vraie mine d’or au-delà de la seule question des transversales alpines actuelles.
Vous pouvez aussi consulter deux publications des Archives fédérales consacrée au sujet :
- Réseaux. Transports – Télécommunications – Energie. L’Etat entre laisser-faire et interventionnisme. (PDF, 184 MB, 26.06.2012), Archives fédérales, Dossier 5, Berne 1997 : publication accompagnant l’exposition aux Archives fédérales Berne, du 14 mai au 18 juillet 1997
- Conférence internationale du Gothard du 24 mars au 20 avril 1909
Les Documents diplomatiques suisses (dodis.ch)
Les Documents diplomatiques suisses (DDS) publient chaque année 2000 documents consultables en lignes. Ce nombre est à mettre en relation aux 16km de documents archivées par année dans les dépôts des Archives fédérales !
Concernant l’histoire des chemins de fer, c’est environ 200 documents qui ont été digitalisés en provenance des Archives fédérales ou des Archives des CFF.
La base de données est utilisable en ligne : http://db.dodis.ch
Les DDS publient régulièrement des e-dossiers présentant une thématique ainsi qu’un certain nombre de documents. Vous disposerez ainsi d’une dossier consacré à la construction et à la ligne du Gothard ainsi qu’à la ligne concurrente du Simplon : Gothard 1848-2016. L’e-dossier La diplomatie sur les rails: le tunnel du Gothard et la politique étrangère offre une introduction sur les différents aspects de cette thématique.
Les Archives historiques des CFF (CFF Historic)
Le site des archives historiques des Chemins de fer fédéraux (CFF) (CFF Historic) propose une compilation de sources en ligne sur le thème des «Chemins de fer».
Les archives participent au projet Wikimedia sur l’ histoire des chemins de fer en mettant à disposition des documents sous licence WikimediaCommons.

Les Archives ont également mis en ligne le catalogue de leurs archives et collections. Les recherches peuvent être effectuées soit « plein texte », soit dans un champ, soit via le plan d’archivage ou à l’aide de descripteurs. Les documents pourront ensuite être consulté sur place.
Comme pour le catalogue en ligne des Archives fédérales, le plan d’archivage, présenté comme une arborescence, permet de faire des recherches dans l’ensemble des archives et collections, en commençant par la hiérarchie la plus élevée (services et fonds d’archives) jusqu’aux documents individuels (dossiers ou documents).
Par ailleurs, dans les niveaux hiérarchiques élevés (service, fonds, fonds partiels), vous trouverez généralement une brève explication quant à l’origine du service produisant les dossiers (historique du fonds) et comment les documents sont arrivés chez CFF Historic (historique de l’archivage). Vous avez accès à ces informations en double cliquant sur l’entrée dans le plan d’archivage.
La consultation des archives se fait sur rendez-vous le jeudi, à Winterthur pour la collection physique des locomotives de la Société suisse de construction de locomotives et de machines (SLM), leurs plans originaux des locomotives et la vaste collection de photos.
CFF Historic dispose également d’une bibliothèque à Windisch (mardi, mercredi et jeudi) dont on peut également consulter le catalogue en ligne (http://baselbern.swissbib.ch).
Journal de classe: Ah! M. Freinet si vous saviez!
Célestin Freinet a introduit l’imprimerie dans sa classe voici près d’un siècle. Aujourd’hui les blogues permettent de créer des journaux scolaires aisément. Pourtant, rares sont les enseignant-e-s qui en ont créé un en Suisse romande. Comment favoriser le développement de ce formidable moyen éducatif? Proposition.
Source et proposition : Journal de classe: Ah! M. Freinet si vous saviez!
Suisse : Atelier d’écriture Wikipédia « L’histoire des chemins de fer #Wikionrails
Samedi dernier 22 octobre, j’ai participé à Berne à l’atelier d’écriture Wikipedia, organisé par les Documents Diplomatiques suisses (DDS, http://dodis.ch) aux Archives fédérales sur « L’histoire des chemins de fer ».
Dans ce premier article, je m’attacherai à faire un bref compte rendu de cet atelier. Dans un prochain article, je présenterai les ressources numériques présentées et intéressantes à propos de l’histoire des chemins de fer en Suisse. Dans un dernier article, j’indiquerai les orientations que je compte prendre concernant la rédaction d’articles sur Wikipedia pour l’histoire des chemins de fer en Suisse et dans une perspective d’enseignement à l’aide des technologies.
L’atelier en allemand alliait une présentation des fonds des Archives fédérales suisses, des documents de ces archives mis en ligne par les Documents diplomatiques suisses, ceux du centre historique des Chemins de fer suisse (CFF Historic) ainsi que le portail alptransit et l’écriture sur Wikipedia (écriture de nouveaux articles sur la thématique des chemins de fers suisses, compléments apportés à des articles existants, règles d’écriture, qualité des articles,…). Cet premier atelier est prolongé par deux autres, les 5 et 17 novembre et une séance de clôture le 1er décembre prochain.
Dans la deuxième partie de la matinée, les participants ont été répartis en trois groupes pour trois thématiques :
- matériel roulant;
- réseau, constructions et bâtiments;
- société, politique et biographie.
Dans le cadre de chacun des groupes, les participant-e-s indiquaient les thèmes qu’ils souhaitaient approfondir ou quels articles ils s’apprêtaient à rédiger, puis des membres de Wikimedia CH ont pris en charge la partie technique concernant la rédaction d’article pour Wikipedia.
Après une pause déjeuner fort sympathique, l’après-midi était consacré au travail de chacun sur ses projets et l’utilisation des ressources numériques. Le personnel des archives fédérales, des Documents diplomatiques suisses et les membres de Wikipedia endossaient le rôle de personnes ressources. L’atelier a pris fin vers 16h00.
De mon côté, cet atelier m’a permis de faire connaissance avec les archives historiques des CFF (CFF Historic) et le portail alpentransit.
Acteur passif de Wikipedia, j’ai cette fois-ci activé véritablement mon compte et rédigé une courte présentation de ma personne (lyonelk).
Plus concrètement, je me suis intéressé aux outils de traduction de Wikipedia (en version bêta) pour traduire des articles déjà présent sur l’édition allemande de Wikipedia, mais absents de la version française. J’ai procédé à un premier inventaire d’articles de Wikipedia qui pourraient être complétés et à une petite comparaison entre les articles en allemand et en français.
Au niveau des recherches à entreprendre à l’aide notamment des fonds numériques présentés, je pensais me concentrer sur la question des réalisations du tunnel du Gothard et tunnel du Simplon et et sur la question du rachat (nationalisation) des chemins de fers privés en 1898.
J’ai eu l’occasion de faire la connaissance de Sacha Zala, directeur des Documents diplomatiques suisses et président de la Société suisse d’histoire, et d’échanger avec lui notamment sur sa politique à l’égard de Wikipedia. J’ai également fait la connaissance d’Hadi, contributeur sur Wikipedia et qui m’a utilement aidé concernant les outils de traductions et sur le réseau des wikipédiens suisses. Sans compter les discussions avec les autres participants.
En résumé, mon samedi a été studieux et fructueux. A suivre…
2016 : Français et Suisses célèbrent 500 ans de «Paix perpétuelle»
Français et Suisses célèbrent 500 ans de «Paix perpétuelle» Pour surmonter le choc de Marignan, les deux pays signaient la paix le 29 novembre 1516 à Fribourg. Un traité qui allait structurer la Suisse face à son grand voisin. Et lui permettre de constituer une «diplomatie» de premier ordre.
1515 c’est Marignan. Et 1516? La «Paix perpétuelle» entre la Suisse et la France, date moins célèbre mais dont les effets se font encore sentir aujourd’hui.
Le terme de «Paix perpétuelle» n’a pas au temps de la Renaissance la valeur absolue qu’on lui donne aujourd’hui; la durée de celle-ci est une remarquable exception. Mais il s’agit d’un traité de paix et d’amitié, pas encore d’une alliance. Les relations privilégiées et la fourniture de soldats découleront de textes ultérieurs, à commencé par le traité signé à Lucerne en 1521. La Paix de Fribourg, autre nom donné au traité, entérine la renonciation des Suisses à jouer un rôle politique en Italie du Nord, moyennant quoi les vaincus de Marignan – et ceux qui n’étaient pas entrés sur le champ de bataille (Berne, Fribourg et Soleure) – étaient couverts d’or par le vainqueur, qui leur laissait aussi la possession des bailliages tessinois.

Pour célébrer ces siècles d’une alliance mouvementée, le Sénat français a accueilli fin septembre un colloque organisé par l’ambassade de Suisse à Paris. «La Paix perpétuelle a évité que la Suisse ne se scinde en deux», a affirmé en préambule le conseiller fédéral Alain Berset.
Pour l’historien Guillaume Poisson, collaborateur scientifique à l’Institut Benjamin Constant de l’Université de Lausanne, cette paix a permis à la Suisse de se consolider et de se doter d’une véritable armée professionnelle. Interview.
Lire l’interview : Français et Suisses célèbrent 500 ans de «Paix perpétuelle» – SWI swissinfo.ch
Pour en savoir plus
Bois, J.-P. (2012). La paix. Histoire politique et militaire. Paris.
Dafflon, A. & Dorthe, L. (2016). Fribourg, capitale diplomatique (1516). In Revue suisse d’art et d’archéologie, 73, pp. 1-2.
Miège, G. & Tornare, A.-J. (2016). Suisse et France, Cinq cents ans de Paix perpétuelle 1516-2016. Éditions Cabédita.
Poisson, G. (dir.) (2016). 18 novembre 1663, Louis XIV et les cantons suisses. Presse polytechnique et universitaires romandes, Collection le savoir suisse.
Fréquence Médiévale : les usages du Moyen âge aujourd’hui
L’époque médiévale est largement présente dans les discours politiques contemporains. Il est devenu un champ de bataille politique.

Histoire médiévale a invité Tommaso di Carpegna Falconieri, professeur d’histoire médiévale à l’université d’Urbino, pour en parler. Ce dernier vient de publier en français (aux Publications de la Sorbonne, édité par Benoît Grévin et traduit par Michèle Grévin) l’excellent ouvrage Médiéval et Militant, Penser le contemporain à travers le Moyen âge, dans lequel il décrit les différentes utilisations politiques actuelles du Moyen âge.
En sa compagnie, Histoire médiévale explore des usages de grandes figures médiévales, comme les Vikings, François d’Assise, Jeanne d’Arc, les Templiers et les Croisades.
Ecouter l’entretien : Fréquence Médiévale : les usages du Moyen âge aujourd’hui
Les hommes se servaient du feu pour tailler des outils il y a 65’000 ans
La maîtrise du feu pour tailler la pierre et fabriquer des outils remonte à au moins 65’000 ans en Afrique du Sud. Une étude publiée mercredi révèle comment cette « pyrotechnologie » était utilisée.

Les résultats de cette étude internationale, orchestrée sur le site de Klipfrift Shelter, ont été publiés mercredi dans la revue américaine Plos One.
Lire la suite : Les hommes se servaient du feu pour tailler des outils il y a 65’000 ans – rts.ch – Sciences-Tech.
Histoire sur Youtube, histoire sur le net
Dans le cadre des rendez-vous de l’histoire de Blois, La Marche de l’histoire (France Inter) s’intéressait le 6 octobre dernier à l’histoire sur YouTube faite par des youtubeurs.

En préambule, l’émission revenait également sur le succès rencontré sur YouTube par les anciennes émissions d’Henri Guillemin (voir notre article sur le même sujet : Henri Guillemin enseigne l’histoire sur Youtube…).
Les professeurs et les parents réalisent-ils qu’autour de 16-17 heures, la fréquentation de Youtube fait un bond ? les ados sortant de classe se ruant sur les nouvelles productions que les youtubeurs ont fait parvenir depuis le matin à la plateforme.
Les youtubeurs ? Les plus connus, les Norman, Cyprien, Seb la frite, ont tant d’abonnés et de visiteurs qu’ils peuvent par un partenariat avec la plateforme ou avec des marques toucher des revenus importants.
Dans des contrées moins exposées de Youtube, on repère aisément des endroits où infusent des sciences dites exactes, de la biologie aux mathématiques. Et l’histoire est présente aussi. Après tout, c’est un scénario libre de droits. Les youtubeurs peuvent s’en emparer. Ceux qui le traitent avec autant de respect que de passion vont peut-être, faute de faire fortune, devenir le chaînon qui manquait à notre pédagogie.
Sitographie des chaînes YouTube présentées dans l’émission:
- Site de la bibliothèque numérique d’histoire des sciences BibNum (Textes historiques de la science analysés par des scientifiques d’aujourd’hui, depuis octobre 2008)
- Site de la chaîne vidéo d’humanités et de culture générale (Fondation Maison des sciences de l’homme, depuis octobre 2016) :cultureGnum
- Site de la chaîne Youtube Parlons Y-stoire
- Site de la chaîne Youtube Confessions d’histoire
- Site C’est une autre histoire (Manon Bril)
- Site Notabene (Nota Bene est une émission de vulgarisation de l’Histoire)
- Site de la chaîne istoériou breizh
Les invités de l’émission:
- Alexandre Moatti : Historien des sciences (laboratoire SPHERE université Paris-Diderot)
- Baptist Cornabas : Professeur d’histoire-géographie
Lien pour écouter l’émission : Histoire sur Youtube, histoire sur le net
Didier Daeninckx & Pef (2016) Papa, pourquoi t’as voté Hitler ?
Pour ceux qui voient en la littérature jeunesse une sous littérature, Rue du monde apporte une réponse qui fait date avec la publication de « Papa, pourquoi t’as voté Hitler? ». C’est à Didier Daenickx et à Pef qu’est confié cet ouvrage qui montre la progression de l’extrême droite sur fond de chomage et de populisme. Tous deux savent expliquer le nazisme et son arrivée au pouvoir en des termes accessibles aux écoliers. Ils montrent aussi des Allemands résistants à Hitler. Un très bel ouvrage, vivement recommandé.
Un bel exemple de litterature jeunesse qui tombe à pic avec le Plan d’études romand pour une approche transversale en français/histoire jusqu’en 8e année Harmos. c’est aussi une bonne nouvelle qu’un écrivain reconnu, comme il fut un temps avec Daniel Pennac, mette son talent au service de la littérature jeunesse.
Didier Daeninckx, Pef, Papa, pourquoi t’as voté Hitler ? , Rue du monde, ISBN 978-2-35504-443-4. 15.80€. A partir de 9 ans.
Source de l’info : Papa, pourquoi t’as voté Hitler ? | Le Café pédagogique
Les chants de Lénine, Trotski, Grimm et d’autres résonnent encore dans la bourgade tranquille de Zimmerwald
La Revue des Suisses de l’etrangers revenait en 2015 sur les cent ans de la conference de Zimmerwald.

En 1915, des leaders socialistes-révolutionnaires venus des quatre coins d’Europe se réunirent à Zimmerwald pour une conférence secrète. Officiellement, il s’agissait d’organiser un congrès d’ornithologie à la Villa Beau Séjour de Zimmerwald, ainsi que dans une pension voisine. Zimmerwald, qui rêvait d’être une station touristique sans vraiment l’être, n’eut pas assez de lits à offrir. Lorsque les habitants du village comprirent ce qui venait de se produire, ils furent saisis d’effroi.
Par la suite, «Le nom de Zimmerwald acquit une dimension quasi mythique», constate Julia Richers, professeure d’histoire à l’Université de Berne. C’est ainsi que Zimmerwald commença à redouter de devenir un sanctuaire communiste. Zimmerwald a fini par régler le problème en adoptant une loi pour l’oubli.
En 1962, les monuments et plaques commémoratives, quels qu’ils soient, furent interdits. Et pour éviter toute tentative de sanctuarisation de la part des révolutionnaires de gauche à l’occasion du 50e anniversaire de la conférence, des opposants invétérés au communisme organisèrent une contre-conférence en 1965. Zimmerwald redoubla d’efforts en 1971 et fit démolir la pension dans laquelle Lénine avait logé.

En 2015, le président de la commune, Fritz Brönnimann, abordait la Conférence de Zimmerwald de manière pragmatique. Elle constitue à ses yeux «un événement historique», qui ne nécessite pas de célébrations particulières, mais qu’il ne faut pas non plus ignorer.
Mais si, en septembre 2015, la Conférence de Zimmerwald a fêté son centenaire, cette sérénité retrouvée à ses limites. «Hot Lenin» groupe de jazz local, inscrit dans un premier temps aux cérémonies de la commune, a finalement été déprogrammé, «car une conseillère en communication a recommandé aux organisateurs de ne pas inviter un groupe, qui s’approprie de manière aussi décontractée le nom de Lénine. Décidément, l’histoire se répète: lfe gendarme Meier avait également tout fait en 1915 pour limiter le bruit à Zimmerwald.»
Lire l’article complet : Schweizer Revue: Éditions > 2015 > Août 4/15