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Histoire Lyonel Kaufmann

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Histoire active

Enseignement et apprentissage de la Shoah : Monique Eckmann : «Oui mais…», transmettre la Shoah, défis et potentialités perçus depuis un pays Bystander | 22 janvier 2018, HEP Vaud, Lausanne

23 janvier 2018 by Lyonel Kaufmann

« La Shoah crée un fardeau qui confère des devoirs et des responsabilités partagées » (M. Eckemann, 22 janvier 2018)

Sociologue, membre depuis 2004 de la délégation suisse à la Task Force for International Cooperation on Holocaust Education et du Remembrance and Research (ITF) Education Working Group, Monique Eckmann est notamment auteur de 2 ouvrages de référence sur la question :

  • Eckmann, M., Stevick, D. & Ambrosewicz-Jacobs, J. (Ed.). Research in Teaching and Learning about the Holocaust : A Dialog Beyond Borders. Berlin: Metropol, 2017 (https://holocaustremembrance.com/sites/default/ les/research inteachingandlearningabouttheholocaustweb.pdf)
  • Eckmann, M., Heimberg, Ch. (2011). Mémoire et pédagogie : Autour de la transmission de la destruction des Juifs d’Europe. Genève: Institut d’Etudes Sociales.

Sa conférence d’ouverture portait — après la Déclaration de Stockholm adoptée en 2000 par une quarantaine de pays, puis la fondation de l’IHRA, dont la Suisse est membre depuis 2004— sur le bilan à faire aujourd’hui, les acquis, et les défis qui nous attendent alors que ces projets semblaient initier une européanisation, voire une universalisation de la transmission de l’histoire et de la mémoire de la Shoah.

Si les travaux effectués au sein de l’IHRA ont permis des avancées pour la formation, qui se ressentent sur le terrain, ils comportent aussi des dilemmes. Où en sommes-nous face aux réticences au sujet de la Shoah? Comment inscrire ce sujet dans le champ de l’éducation aux Droits humains et à la démocratie, ou dans celui de la prévention des crimes contre l’humanité? Quelle est la part à accorder respectivement aux victimes, aux bourreaux, aux bystanders — spectateurs passifs ou témoins engagés?

Dans son intervention, Monique Eckmann a mis en avant les 3 phases de la Shoah dans l’espace public :

  • l’ère du silence après 1945;
  • l’ère des bourreaux à la suite du procès A. Eichmann en 1961;
  • l’ère actuelles des victimes dans le cadre d’une globalisation de la mémoire.

Dans le domaine éducatif, avant la déclaration de Stockholm, l’histoire de la Shoah était une histoire non officielle faite par des enseignants militants et critiques à l’égard du système. Durant ces deux dernières décennies, nous sommes passés à un enseignement désormais officiel de la Shoah. Ce changement n’est pas sans interroger les enseignants militants des débuts.

Concernant la place de cet enseignement de la Shoah en Suisse, il faut noter l’invisibilité de la Shoah dans l’espace public et les sentiments ambivalents à l’égard de cette question. La Shoah est considérée par beaucoup comme non-suisse et l’ambivalence porte sur la politique officielle à l’égard des réfugiés et celle des banques : quelles sont les marges de manoeuvre des institutions et des individus dans un tel contexte ?

Monique Eckmann a présenté quelques dossiers remarquables. En premier lieu, l’ensemble des démarches qui a mené à la reconnaissance du génocide des Roms dans le cadre notamment de l’IHRA (https://www.holocaustremembrance.com/focus/genocide-roma). Avec le 2 août, le génocide des Roms disposent d’une journée de la mémoire de ce génocide. La Suisse participe d’ailleurs au site spécifique qui est consacré à cette question : https://www.holocaustremembrance.com/focus/genocide-roma.

Un autre important travail a été réalisé concernant la question de la comparaison de la Shoah avec d’autres génocides. Le Committe on Holocaust, Génocide & Crimes Against Humanity a réalisé un vrai travail de comparaison permettant de dégager les spécificités de chaque génocide. Loin d’être une remise à plat de l’Holocauste, ce travail en établit ses caractéristiques propres et donc sa singularité par rapport aux autres génocides. Dans le cadre de ce travail de comparaison, il faut souligner les 8 étapes des génocides établies par Gregory Stanton (http://genocide.mhmc.ca/fr/genocide-comparaison).

Concernant l’enseignement de la Shoah pour traiter à l’école la question des Droits de l’homme, Monique Eckmann s’interroge s’il est souhaitable de partir des pires abus relativement aux Droits de l’homme pour enseigner ces derniers. Dans tous les cas, trois axes sont identifiables concernant un tel enseignement :

  • éduquer sur les droits humains
  • éduquer pour les droits humains
  • éduquer dans et par les droits humains : soit garantir l’accès à une école démocratique, une atmosphère garantissant l’égalité de traitement, le respect des droits et un débat démocratique.

Il est également important de ne pas confondre le racisme au quotidien et le racisme d’Etat.

Enfin, il est important, pour M. Eckmann, de penser également en terme de formation professionnelle des adultes et pas seulement aux enfants. Ceci est particulièrement souhaitable pour les personnes qui seront ensuite amenées à exerces des droits sur autrui tel le personnel de santé, les policiers ou les garde-frontières.

Enfin, Mme Eckmann a aborder la question et la place des émotions dans l’enseignement de la Shoah. Il lui paraît important d’enseigner non pas à partir des émotions, mais des faits historiques pour éviter d’en faire une leçon de morale. Il s’agit de réfléchir aux conséquences tragiques du pouvoir.

Trois différents types d’acteurs sont à l’oeuvre qu’il convient d’examiner à partir de questions spécifiques :

  • les victimes : il s’agit ici de transmettre leur expérience et leur mémoire;
  • les perpétrateurs (pour les bourreaux) : pour explorer leurs (micro-)marges de manoeuvre, leurs espaces d’initiatives;
  • les bystanders ou spectateurs : concernant leur influence sur la situation historique.
7 Decembre 1965 Rabbi Abraham Joshua Heschel presents Judaism and World Peace Award to Dr. Martin Luther King, Jr.
7 Decembre 1965 Rabbi Abraham Joshua Heschel presents Judaism and World Peace Award to Dr. Martin Luther King, Jr.

Elle conclut en indiquant qu’il s’agit de ne pas tomber dans le piège de la concurrence des victimes et de travailler dans le sens d’une solidarité des victimes comme lors de la lutte des droits civiques entre les responsables de la communauté noire (Martin Luther King) et les représentants de la communauté juive américaine.

Source de la photo d’en-tête : https://www.holocaustremembrance.com/country/switzerland

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Journées d’étude internationales. Enseignement et apprentissage de la Shoah | 22 et 23 janvier 2018, HEP Vaud, Lausanne

23 janvier 2018 by Lyonel Kaufmann

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Organisée de main de maître par ma collègue Nadine Fink et son comité d’organisation, la 3e conférence de l’IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) a débuté ce lundi et se prolongera ce jour encore à la HEP Vaud (HEP-VD) à Lausanne. Compte-rendu de l’ouverture de la manifestation.

Présentation de la 3e conférence de l’IHRA

En 2004, la Suisse a rejoint l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA), qui compte aujourd’hui 31 Etats membres et qui a pour but de promouvoir la mémoire, la recherche et l’éducation à propos de la Shoah. Depuis mars 2017, la Suisse assume la présidence de l’IHRA durant une année. C’est dans le cadre de cette présidence que la Haute école pédagogique du canton de Vaud, en collaboration avec la Haute école pédagogique de Lucerne, organise les journées d’étude internationales «Enseignement et apprentissage de la Shoah: pratiques et expériences dans le monde scolaire». Ces journées d’étude sont destinées tout particulièrement aux enseignants et aux formateurs des institutions éducatives.

Il y a plus de 10 ans, la Suisse a introduit la «Journée internationale de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité» le 27 janvier de chaque année, date symbolique correspondant à la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée rouge. Cette journée est dédiée à la transmission et au travail de réflexion à propos de la mémoire et de l’histoire de la Shoah et des génocides qui ont marqué l’histoire du XXe siècle, ainsi que des droits de l’Homme, de la tolérance, du dialogue interreligieux et interculturel. Les journées d’étude «Enseignement et apprentissage de la Shoah: pratiques et expériences dans le monde scolaire» ont pour objectif de soutenir le travail et les démarches en lien avec ces thématiques telles qu’elles peuvent être traitées dans le contexte scolaire.

La question de l’enseignement et de l’apprentissage relatifs à la Shoah se pose dans de nombreux contextes nationaux, chaque pays y apportant des réponses différentes en fonction de sa propre histoire et de son rapport au passé. Dans le cadre des journées d’étude, des enseignants et des formateurs en provenance de nombreux pays, dont la Suisse, ont l’occasion d’échanger autour de leurs pratiques et de leurs expériences. L’objectif est de promouvoir les échanges au niveau international et de favoriser la multiperspectivité pour apprendre les uns des autres.

Ouverture de la manifestation

L’ouverture de la manifestation a été faite par Guillaume Vanhulst, recteur de la HEP-VD, Benno Bättig, Président de l’IHRA, Ambassadeur, Département fédéral des Affaires étrangères et Bennedikt Hauser, chef de division, Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation.

Dans son intervention, Bennedikt Hauser a indiqué que, si désormais, la Shoah est un fait établi dans le curriculum en Suisse, il ne s’agit nullement d’en faire des leçons ritualisées. Il a également cité les propos tenus par le président français, Emmanuel Macron le 10 juin 2017 dans les commémorations du 73e anniversaire d’Ouradour-sur-Glane :

«La pluie et le soleil après tant de décennies ont effacé les traces noires de l’incendie destructeur, l’herbe du Limousin a repoussé sur ces terres. La mémoire, elle aussi, forcément s’érode. Sans cesse nous devons raviver la flamme et lui redonner sens ». Ce soir vous serez des témoins, et vous serez devenus à votre tour des passeurs. Oradour, c’est la sauvagerie brutale, l’appétit effréné de la mort. Ici notre conscience se fortifie car ici elle touche ce contre quoi elle se dresse. Ici nous faisons provision d’indignation. Ce soir vous serez davantage que des témoins, j’aimerais que vous soyez devenus des consciences. Le Rwanda ou la Yougoslavie hier, la Syrie aujourd’hui ne sont qu’à quelques heures d’avions. Parfois, c’est chez nous que resurgit la bestialité infâme. En oubliant, en décidant de ne plus nous souvenir ou de ne plus nous battre, nous prendrions ce risque immensément coupable de répéter l’histoire.1»

« Oradour, ce n’est pas seulement un drame de la guerre. C’est un scandale absolu »

Pour sa part, dans son introduction de ce lundi 22 janvier, Nadine Fink, responsable du comité d’organisation, indiquait les trois axes qui on guidé l’organisation du colloque :

  • la prévention des crimes contre l’humanité
  • la question des droits de l’homme
  • le dialogue interreligieux et interculturel

Elle a également replacé l’histoire de cette thématique en milieu scolaire dans une interaction passé-présent-futur (pour un avenir souhaitable), construite sur une narration.

A l’occasion de cette conférence, 25 pays sont représentés et la pluralité des langues qui s’en dégage, caractéristique si helvétique, représente un tel enrichissement que les organisateurs ont choisi de tenir la conférence en trois langues : français, allemand et anglais. Les pratiques enseignantes présentées durant ces deux jours ont recours à une pluralité de ressources (témoignants individuels, des productions artistiques, des sources, les humanités digitales, des lieux de mémoire). La question des droits de l’homme que celle de la concurrence des mémoires et celle des faits alternatifs seront abordés dans les différentes sessions d’ateliers.

Cette partie introductive a été suivie par deux conférences, précédant deux sessions d’ateliers.

To be continued…

  1. Propos rapporté dans Le Parisien : http://www.leparisien.fr/politique/oradour-sur-glane-macron-en-passeur-de-memoire-aux-ceremonies-du-73eme-anniversaire-10-06-2017-7036917.php ↩

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Scénario de ludification : Games of Thrones et le monde médiéval (3) | MOOC HG4

22 janvier 2018 by Lyonel Kaufmann

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En ce mois de janvier, je participe au MOOC HG4, préparé par 6 groupes d’enseignants d’Histoire-Géographie des Académies de Caen, Dijon, Lille, Reims, Rouen, Toulouse. Ils ont préparé des propositions d’usages du numérique dans nos disciplines (voir ici http://hg.ac-besancon.fr/2017/12/05/moochg4-presentation-et-inscription/). La première semaine, les collègues Dijon  &Caen ont concocté un parcours sur les jeux sérieux (les jeux sérieux ou comment apprendre en jouant ?). Ma contribution consiste en une extension de mon scénario de ludification sur Games of Thrones et le monde médiéval.

En 2015, après ma participation 33e colloque de l’AQUOPS à Québec, j’avais présenté ici l’atelier « La ludification : scénarios et défis pour votre cours ! », puis un scénario de ludification basé sur « Game of Thrones » avec l’objectif de mélanger l’univers de cette série à celui du monde médiéval. Les trois premiers niveaux sur la base de «Game of Thrones ont été présentés ici.

En 2017, trois étudiantes du secondaire I (collège) de mon séminaire de printemps, Ivana, Adeline et Céline, ont repris les trois niveaux et ont ajouté un quatrième niveau complétant ou remplaçant le niveau 3 précédemment proposé. Je vous le soumets aujourd’hui.

Concernant le jeu, à chaque niveau, les quatre premiers reçoivent un badge Fief (40, 20, 10 ou 5 points) et une épreuve complémentaire peut être prévue et permet d’obtenir un badge Cour du Roi (5 points). Le leader est détenteur du Trône de fer.

Niveau 4 : Games of Thrones et le Moyen-Âge

Pour développer la collaboration et la coopération, ce niveau n’est par réalisé individuellement, mais par groupe. Il convient de prévoir une organisation des groupes qui brassent les cartes (par exemple, la personne en tête du classement fait équipe avec la personne ayant le moins de points ou les 4-5 élèves ayant le moins de point sont amener à choisir les membres de leur groupe).

Tant dans ses romans du Trône de fer que dans la série TV,  les références historiques de George R. R. Martin (Wikipedia) sont nombreuses et plus particulièrement à propos du moyen-âge. La revue « L’Histoire » compte réaliser un dossier sur Games of Thrones et le Moyen-Âge.

Première étape : Récolter les données

Par groupes, votre mission consiste à chercher les informations sur internet concernant les catégories du tableau ci-dessous. Vous complétez ce tableau à double entrée avec les informations récoltées.

blankLe tableau ci-dessus représente un grand nombre d’entrées possibles. L’enseignant.e procédera à un choix des entrées à traiter. Le tableau peut être déjà partiellement rempli. Pour cette étape, il est aussi possible de répartir les entrées à traiter par groupe. Ensuite, le tableau global sera à disposition de tous les groupes pour la deuxième étape.

Deuxième étape : Chronologie du Moyen-Âge de Game of Thrones

Il est possible de poursuivre avec les mêmes groupes ou, si les entrées ont été réparties entre différents groupes, de former de nouveaux groupes avec des étudiants-experts par domaine(s) et issus des différents groupes de la première étape.

A partir des faits réels relevés dans le tableau à double entrée, votre mission consiste à créer d’une frise chronologique, afin de voir sur combien de temps les faits racontés dans la série se sont déroulé dans la réalité.

Une frise chronologique en 10 dates est à réaliser pour le Moyen-Âge avec Timeline ou avec http://www.lignedutemps.qc.ca/. Pour chaque événement, une illustration est présente et correctement référencée.

Au terme de cette étape, pour les frises chronologiques répondant aux critères (10 dates, balises adéquates marquant le début et la fin du Moyen-Âge, illustration en lien avec l’événement et références correctes), un badge Fief et 40 points sont attribués à chaque membre du groupe.

La classe élit ensuite la frise officielle de la classe. Leurs auteurs reçoivent chacun un badge Cour du Roi et 5 points. L’élève en tête à la fin de ce niveau est le détenteur du Trône de fer.

Niveau 5 : Création d’un nouveau niveau par les élèves

Ce cinquième et dernier niveau consisterait à la création d’un nouveau niveau par les élèves et par groupes. Il recourrait à une mission à réaliser à l’aide de ressources et d’un outil numérique. La consigne est encore à réaliser. Vous pouvez faire des propositions à l’aide des commentaires de cet article.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Médias et technologies, Outils enseignement Balisé avec :Games of Thrones, gamification, Histoire, jeux sérieux, ludification, moyen-âge, pédagogie active

« Quelle Histoire ! » Une application du Musée des Beaux-Arts de Montréal réalisée avec Ubisoft et destinée aux élèves

22 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le 15 novembre 2017, le Musée des beaux-arts de Montréal a lancé Quelle Histoire! Une application interactive pour tablette numérique, destinée aux élèves du secondaire. Grâce à l’aide financière d’Ubisoft Montréal et conçu et produit par le MBAM, les groupes scolaires auront l’occasion de parcourir le musée d’une manière originale et interactive.

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Ce nouvel outil d’apprentissage pluridisciplinaire propose aux élèves de découvrir la collection d’art québécois et canadien du pavillon Claire et Marc Bourgie du MBAM, et d’explorer des époques et des réalités culturelles diverses à travers des oeuvres d’art. Ce virage numérique pour le Musée a déjà été amorcé avec le lancement de sa plateforme educart.ca1 en septembre dernier pour rendre sa vaste collection d’art accessible au plus grand nombre.

Partenariat avec Ubisoft

Ce partenariat entre le Musée et Ubisoft Montréal s’inscrit dans le programme Ubisoft Codex, qui a pour objectif d’éveiller la jeunesse, et de développer leur curiosité d’apprendre par le jeu. Avec le MBAM, Ubisoft Codex compte désormais 20 partenaires en éducation et 17 initiatives pour soutenir la persévérance scolaire à tous les niveaux.

L’application Quelle Histoire !

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L’application Quelle Histoire! convie les élèves de toutes les classes du secondaire à un voyage dans le temps à la découverte de la collection d’art québécois, et canadien. Les élèves sont divisés par groupe de deux, et avancent à leur rythme tout au long du parcours. En suivant le fil de l’histoire et en explorant les cultures de diverses époques, les élèves peuvent apprécier les oeuvres par le biais de questions d’observation, de réflexions et de déductions. 

Conjuguant une approche artistique, technologique, sociale et historique, les contenus pluridisciplinaires s’arriment au Programme de formation de l’école québécoise. Un croisement entre l’évolution de l’art et de la société permet à l’élève de situer, par exemple, l’époque des rencontres entre Autochtones et colonisateurs, la vie de leurs ancêtres à l’aube de l’industrialisation, la formation des artistes, le développement de la métropole, la modernité dans l’art, les revendications des artistes au temps des manifestes, etc.

L’application a été inspiré par un projet de recherche sur la médiation numérique mené par Marie-Claude Larouche, professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

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L’article : Le Musée des Beaux-Arts de Montréal lance avec Ubisoft une nouvelle application destinée aux groupes scolaires

  1. Concernant Educart, vous pouvez lire l’article du CLIC France. ↩

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Les Gardiennes, un film de Xavier Beauvois

17 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Librement adapté du roman éponyme d’Ernest Perochon, écrit en 1924, Les Gardiennes est une fiction qui documente avec réalisme les conditions de vie et de travail du monde paysan pendant la Grande Guerre, avec un focus particulier sur l’héroïsme des femmes ayant remplacé les hommes dans les champs. Réalisé par Xavier Beauvois, avec à l’affiche les actrices Nathalie Baye, Laura Smet et Iris Bry, le film est soutenu par la Mission du Centenaire et sort en salles le 6 décembre 2017.

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Synopsis

« France 1915. La guerre des hommes. Le combat des femmes. » A la ferme du Paridier, les femmes ont pris la relève des hommes partis au front. Travaillant sans relâche, leur vie est rythmée entre le dur labeur et le retour des hommes en permission. Hortense, la doyenne, engage une jeune fille de l’assistance publique pour les seconder. Francine croit avoir enfin trouvé une famille…

Source : Les Gardiennes, un film de Xavier Beauvois | Mission Centenaire 14-18

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

De Prangins à Gland, traverser l’histoire sur un sentier pédestre

3 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Balade. Entre le Château de Prangins et la clinique de La Lignière, Gland projette de créer un parcours sur les traces du baron Guiguer

Gland est à la recherche de son passé. Lorsqu’une commune a un château, comme Rolle, Prangins, Nyon ou Coppet, l’histoire du lieu saute aux yeux. Mais de Gland, on sait surtout que c’était un village paysan dans les années 60, et que, en cinquante ans, c’est devenu une petite ville. Point. Pourtant, la commune comprend plusieurs sites dont l’intérêt historique est méconnu. «Créer un sentier passant par ces différents sites permettra à la population de découvrir son patrimoine et de renforcer son identité», déclare la municipale responsable de la Culture, Isabelle Monney.

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Le journal de Louis-François Guiguer, baron de Prangins de 1771 à 1786, est la source principale d’informations à partir de laquelle le projet a été dessiné. Le sentier retrace le parcours que le baron faisait chaque jour du Château de Prangins, sa résidence, à La Lignière, qui était à l’époque la maison de son régisseur. A la fin du XVIIIe siècle, la baronnie de Prangins est une des trois plus grandes seigneuries du Pays de Vaud et elle comprend le village de Gland.

Source et lire la suite : De Prangins à Gland, traverser l’histoire sur un sentier pédestre | 24Heures

Source photo d’en-tête : Vue du château de Prangins. Transferred from fr.wikipedia to Commons by Manoillon using CommonsHelper.

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire

Qu’est-ce que l’Histoire publique (Public History) ?

17 août 2017 by Lyonel Kaufmann

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Invité à l’occasion de la 4e Conférence annuelle la Fédération internationale pour l’histoire publique (FIHP) à Ravene, Benjamin Brillaud, le Youtubeur de Notabene, nous présente à la fois la conférence, ses intervenants et la démarche de l’histoire publique. La vidéo est une bonne introduction sur le sujet de l’histoire publique.

Sa présentation de la vidéo vous intéressera également :

Fort heureusement, vous vous êtes trompés 🙂

Si l’Histoire, en tant que discipline, peut souffrir d’une image parfois encore poussiéreuse, il y a néanmoins de plus en plus d’acteur du secteur de l’Histoire qui œuvrent collectivement pour transmettre l’Histoire de manière plus efficace au public sans sacrifier la rigueur qui lui est dû.

Dans cet épisode un peu particulier, je tenterai de vous montrer ce qu’est l’Histoire publique et pourquoi c’est important à notre époque. Nous verrons ensemble si elle peut trouver un écho en France et si les historiens français sont prêts pour ça.

Pour en savoir un peu plus sur la Conférence : 4th IFPH Annual Conference Program – Ravenna, Italy, 5-9 June 2017. Vous pouvez en apprendre plus sur la fédération internationale d’Histoire publique à travers son blog : http://ifph.hypotheses.org/.

Concernant une définition de l’Histoire publique, je vous invite à lire ce compte-rendu de Serge Noiret : Définir le champ de l’Histoire Publique Numérique, un atelier à THATCamp Paris 2015.

Je vous invite également à lire le blog Public History Weekly qui publie des contributions de divers horizons et de spécialistes internationaux relativement aux usages publics de l’histoire.

Concernant le premier master en Histoire publique ouvert récemment en France à université Paris-Est Créteil : http://www.u-pec.fr/pratiques/universite/formation/master-histoire-parcours-histoire-publique-644604.kjsp postuler : https://candidatures.u-pec.fr/ecandidat/#!accueilView. Vous pouvez aussi consulter le Carnet du master histoire publique de l’université de Paris-Est Créteil. Ce carnet présente les travaux des étudiants du master « Histoire publique » de l’université de Paris-Est-Créteil et interroge toutes les formes de savoirs historiques nées et diffusées en dehors du monde universitaire.

Source de l’image : http://www.sfasu.edu/publichistory/

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Les Dernières : Sarah & Esther, survivantes de la rafle du Vél d’Hiv

16 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

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C’est à l’annonce de la mort d’Elie Wiesel que Sophie Nahum a pris la décision d’aller filmer chez eux les derniers survivants des camps de la mort qui voudraient bien l’accueillir. Ce jour là, elle réalisé que jamais elle n’aurait le privilège de rencontrer cette icône, ce témoin incontournable.

Depuis, Sophie Nahum, productrice de documentaires, a rencontré une dizaine d’anciens déporté.e.s. Le site lesderniers.orgregroupe ces témoignages vidéos. Parmi eux, Sarah et Esther qui ont survécus à la rafle du Vél d’Hiv et sont parmi les dernières à pouvoir nous raconter.

Sophie Nahum rencontre les déporté.e.s chez eux, leur demande de raconter leur vie, leur parcours pendant la guerre, mais aussi après, la possibilité de vivre une vie normale après un tel traumatisme, de fonder une famille, les séquelles et leur vision du monde d’aujourd’hui.

En ce 16 juillet 1942, soit il y a septante ans jour pour jour, ce sont les vacances scolaires. Esther, 14 ans, est à la maison en famille avec ses 6 frères et sœurs. Depuis le mois de juin, ils portent l’étoile jaune. Son témoignage de la journée et des autres qui ont suivi :

Le même jour, Sarah, fille unique, est chez elle avec sa maman quand la police française vient les chercher et les faits monter dans un bus bondé qui leur fait traverser Paris en direction du vélodrome d’hiver. Son témoignante :

Aujourd’hui Esther, Sarah, et les derniers survivants des camps de la mort, ont autour de 90 ans. Eux étaient enfants ou adolescents à l’époque de leur déportation, tous ceux qui étaient adultes ont déjà disparu.

La série de documentaires courts (7 à 10 Minutes) «Les Derniers» est consultable en accès libre sur le site http://lesderniers.org. Leur format (durée) permet une utilisation facilitée pour un travail en classe. Chacun des documentaire est constitué d’images de la personne dans son lieu de vie actuel, d’images d’archives et d’images des lieux de déportations dans leur état actuel. Le témoignage de la personne est accompagné de la voix off de Sophie Nahum, notamment lors de l’évocation des marches de la mort.

Ces trois temps (le témoignage de la personne, les lieux de déportations, les documents d’archives) forment une trame utile à analyser avec les élèves particulièrement dans la manière de travailler une histoire orale en la replaçant dans une trame historique.

Concrètement, Il peut s’agir également de recontextualiser les images d’archives en les détachant de leur fonction «illustratrice» du commentaire. Par exemple, il est possible d’en travailler certaines sous l’angle du «qui, quand, quoi, comment, pourquoi».

Les élèves auraient à mener l’enquête notamment sur la source et la recontextualisation de ces images d’archives. Pour les élèves, il s’agirait de pouvoir répondre pour certaines de ces images au «qui, quand, quoi, comment, pourquoi» . Pour y parvenir, la classe aurait notamment à contacter l’auteur.e à travers du site «Les Derniers», puis à faire des recherches et à analyser ces documents pour reconstituer l’histoire de ces documents et celle de l’extermination des Juifs.

Une fois le fonctionnement compris du documentaire, les élèves pourraient à leur tour concevoir un documentaire (ou une présentation multimédia) sur la base d’un témoignage d’une personne ayant vécu la Deuxième Guerre mondiale ou une autre situation historique. Ce travail pourrait servir à une évaluation en histoire par compétences.

Dans tous les cas, l’initiative et le travail de Sophie Nahum est à saluer.

Source : Sarah et Esther ont survécu à la rafle du Vél d’hiv, elles sont parmi les dernières à pouvoir nous raconter

Source photo : Hello Prod

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Commémorations du 150e du Canada

2 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le caricaturiste Pascal Elie résume fort bien, pour le journal Le Devoir, les interrogations, pour ne pas dire polémiques, entourant les commémorations du 150e du Canada.

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A utiliser en classe pour faire mener l’enquête par les élèves.

Source : journal Le Devoir, 1er juillet 2017 (https://twitter.com/LeDevoir/status/881112571570532354)

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Écrire l’Histoire collectivement, sur Wikipédia, avec les edit-a-thons – HistoireEngagée.ca

24 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pour HistoireEngagée.ca, Anne-Valérie Zuber, étudiante en Master Études Européennes à l’Université de Fribourg, revient sur diverses démarches collectives entreprises pour réduire le fossé de genre (gendre gap) existant sur Wikipedia relativement à l’histoire des femmes.

Assistance à ArtAndFeminism Love Machine, 4 mars 2017. Crédit : Rama (Wikimedia Commons).
Assistance à ArtAndFeminism Love Machine, 4 mars 2017. Crédit : Rama (Wikimedia Commons).

«Après avoir appris l’existence d’edit-a-thons (contraction d’« édition » et de « marathon ») thématisant spécifiquement l’absence, voire l’invisibilisation, des femmes sur l’encyclopédie en ligne, je me suis retrouvée parachutée dans l’univers « wikipédien » à Paris n’ayant pourtant  jamais participé à un édit-à-thon auparavant et ne connaissant pas les mécanismes d’édition collaborative sur l’encyclopédie.»

Pour vous inciter à lire ce fort intéressant article, je vous livre sa conclusion

Au final, la rencontre entre organisateurs.rices d’edit-a-thons a mis en lumière aussi bien les potentialités de Wikipédia que les aspects problématiques de son épistémologie. Comme j’ai essayé de le montrer, les manquements de l’écriture wikipédienne sont semblables à ceux de l’historiographie. À Paris, les intervenants.es ne se sont toutefois pas éternisés.es sur la démonstration des défauts de la plateforme, dont l’argumentaire sert avant tout à convaincre de la nécessité d’interventions concrètes. C’est cet aspect pragmatique qui me paraît le plus inspirant. L’approche est caractéristique de l’univers wikipédien dont l’essence est une réflexion sur le « commun ». Nombre de wikipédiens.nes s’engagent ainsi consciemment dans le perfectionnement de « leur » plateforme et le programme des ateliers de la Wikiconvention atteste de la palette très large d’interventions sociales et techniques des contributeurs.rices les plus assidus.es  – notamment par des projets tels que « Wiki Loves Woman dans l’espace francophone africain », « Sensibilisation des responsables politiques » ou « Valoriser des fichiers de Commons ». Dans ce contexte, les edit-a-thons exploitent les caractéristiques participatives de l’édition sur Wikipédia dans le but de sensibiliser à l’absence et l’invisibilisation des femmes et autres absents.es de l’Histoire. Ce qui est stimulant, c’est que les chances d’offrir une meilleure visibilité à ces sujets semblent réelles avec ce médium. Même noyés dans la masse des innombrables entrées de l’encyclopédie, des liens, des portails thématiques, des traductions, etc. permettent de donner une certaine consistance à ces idées. En outre, au-delà des biographies, la réflexion a été entamée sur la manière dont on écrit en francophonie, quel que soit le sujet. Chaque communauté linguistique a en effet ses caractéristiques propres, aussi bien que ses sujets d’intolérance particuliers. À titre d’exemple, le profil francophone du philosophe et écrivain trans Paul B. Preciado a fait l’objet d’une vive controverse, certains.es contributeurs.rices ont refusé  de réécrire sa biographie au masculin, alors qu’en espagnol et en anglais, la transition a été faite sans remous. Dans le cadre d’une réflexion sur la place des femmes dans l’histoire et dans la discipline historique, il me semble que les edit-a-thons constituent une réponse concrète à la fois actuelle et originale à la problématique de la construction des savoirs, en plus d’autoriser un certain optimisme en termes d’autonomisation et d’affirmation des sujets. Avec Wikipédia, les concernés.es ont peut-être plus de chances d’avoir une voix au chapitre. Du moins, ils et elles peuvent se saisir des outils pour le faire et aller au-delà de la simple « inclusion » : « [i]nclure, ça veut dire faire une place aux ‘’autres’’, c’est donc presque à l’opposé du sens originel de l’intersectionnalité qui suppose l’interdépendance des oppressions donc l’absence de hiérarchies et l’absence d’un centre dont le rôle serait d’inclure/intégrer des minorités ». C’est là tout l’intérêt d’une écriture collective de l’histoire.

L’article à lire : Écrire l’Histoire collectivement, sur Wikipédia, avec les edit-a-thons – HistoireEngagée.ca

En complément, je vous invite également à lire ma dernière chronique mensuelle du Café pédagogique : Rendre l’histoire des femmes visibles… et pas seulement chaque 8 mars .

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales

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