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Histoire Lyonel Kaufmann

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Histoire savante

Les différents modes d’écriture de l’histoire et leurs effets sur les pratiques historienne.

8 février 2023 by Lyonel Kaufmann

Journée d’études internationale et ateliers CUSO organisés par Claire-Lise Debluë (Laboratoire Histoire & Cité) et Raphaëlle Ruppen Coutaz (Section d’histoire, Faculté des lettres). Depuis quelques années, et à plus forte raison après le « tournant numérique », le livre, l’article ou la conférence scientifiques n’ont plus le monopole des formes d’écriture de l’histoire. La diffusion des résultats de la recherche emprunte aujourd’hui des canaux de plus en plus divers, contribuant par là à redéfinir les conditions mêmes du travail de l’historien·ne.

Hecla Electrics Pty Ltd, Workers Assembling Electrical Products, circa 1930. Photo de Museums Victoria sur Unsplash

Depuis quelques années, et à plus forte raison après le « tournant numérique », le livre, l’article ou la conférence scientifiques n’ont plus le monopole des formes d’écriture de l’histoire. La diffusion des résultats de la recherche emprunte aujourd’hui des canaux de plus en plus divers, contribuant par là à redéfinir les conditions mêmes du travail de l’historien·ne. Une multitude de pratiques (écriture collaborative, crowdsourcing, pratiques commémoratives), d’outils (blogs, visualisation, 4D) et de canaux de diffusion (expositions, podcasts, documentaires, jeux vidéo, séries TV, etc.) se sont en effet développés et s’offrent désormais aux chercheurs et chercheuses désireux·se·s d’explorer de nouveaux formats d’écriture ou de s’adresser à de nouveaux publics, non sans, toutefois, soulever d’importantes questions d’ordre épistémologique et pratique.

Quelles formes, quels canaux privilégier pour communiquer les résultats de la recherche ? Comment tenir compte au mieux du public auquel on s’adresse, qu’il soit spécialiste ou non ? Quelle place accorder aux formes nouvelles d’écriture de l’histoire ayant émergé avec le tournant numérique ? Comment identifier et acquérir le savoir-faire nécessaire ? Cette journée d’études et les ateliers pour doctorant·e·s ont pour objectif de faire un état des lieux de ces nouveaux outils et de ces nouvelles pratiques du métier d’historien·ne, d’explorer leurs possibles, mais aussi d’évoquer leurs limites. Ils visent également à s’interroger sur la manière dont ces nouvelles formes de production et de diffusion des savoirs historiques façonnent en retour notre manière de faire de la recherche et nourrissent notre compréhension du passé.

Lors de cette rencontre, il s’agira de s’intéresser à des initiatives transpériodes déployées dans des contextes aussi différents que ceux de la recherche fondamentale, de l’enseignement, de la médiation ou de l’histoire publique, et d’explorer certains de leurs possibles à partir de cas concrets. La journée d’études et les ateliers pour doctorant·e·s se déroulent sur un jour et demi (jeudi et vendredi matin). La journée d’études est publique et est constituée de trois volets : une série de conférences par des expert·e·s du domaine, une série de présentations « flash » autour de projets récents ou en cours, et une table ronde pour clore la journée. La matinée du vendredi, réservée aux doctorant·e·s (20 au maximum), est organisée autour de trois ateliers. Elle consiste à expérimenter de nouveaux modes d’écriture de l’histoire, sur la base des recherches menées par les participant·e·s. Ce programme s’adresse aux doctorant·e·s en histoire, de toutes périodes.

Avec : Thomas Cauvin, Université du Luxembourg, C2DH; Caroline Muller, Université Rennes 2; Frédéric Clavert, Université du Luxembourg, C2DH; Sylvain Venayre, Université Grenoble-Alpes; Mylène Pardoën, CNRS; Olga Cantón Caro, SCMS/Université de Lausanne; Mathias Howald, écrivain, Collectif Caractères mobiles; Marie Sandoz, Université de Bâle et Roxane Gray, Université de Lausanne.

Organisé par: 

Claire-Lise Debluë (Laboratoire Histoire & Cité) et Raphaëlle Ruppen Coutaz (Section d’histoire, Faculté des lettres)

Dates et lieu: jeudi 8 et vendredi 9 juin 2023, Université de Lausanne.

Le programme: https://news.unil.ch/document/1675692782998.D1675693116844

S’inscrire (gratuit) : https://framaforms.org/les-differents-modes-decriture-de-lhistoire-et-leurs-effets-sur-les-pratiques-historiennes (délai au 15.03.2023)

Classé sous :histodons, Histoire savante, Humanités Digitales

Des photos inédites du soulèvement du ghetto de Varsovie retrouvées 80 ans après

29 janvier 2023 by Lyonel Kaufmann

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP - Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

33 photographies prises par un pompier polonais lors du soulèvement du ghetto de Varsovie, en 1943, viennent d’être dévoilées. Contrastant avec celles produites par la propagande nazie, seules disponibles jusqu’à présent, ces images rares permettent de poser un nouveau regard sur l’événement.

Jusqu’à alors, les images que nous avions de l’insurrection de ce ghetto créé un an après l’invasion de la Pologne, en 1939, étaient celles prises par des soldats allemands et servaient la propagande du régime en guerre.

Notamment les 53 clichés en annexe du « rapport Stroop », que Jürgen Stroop, le responsable SS des opérations contre l’insurrection du ghetto de Varsovie, adressa à ses supérieurs, Friedrich Krüger et Heinrich Himmler.

Une pellicule oubliée, au fond du grenier…

Mercredi 18 janvier, le musée de l’histoire des juifs de Pologne, le POLIN Museum, a révélé 33 images inédites du soulèvement de Varsovie. Celles-ci ont été prises par Zbigniew Leszek Grzywaczewski, un pompier polonais âgé de 23 ans.

L’existence de 12 photographies de cette série était déjà connue des spécialistes de l’Holocauste. Mais elles n’existaient que sous la forme d’empreintes sur du papier de mauvaise qualité, dans un cadrage étroit.

En pleine préparation d’une exposition sur le ghetto de Varsovie, en août 2022, le musée Polin a contacté la famille du photographe de la série conservée au mémorial américain, dans l’espoir de retrouver d’autres clichés. C’est au fond d’un grenier, dans un carton abandonné depuis des années, que Maciej Grzywaczewski a retrouvé la pellicule miraculée, au milieu des archives de son père, décédé en 1993.

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP - Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP – Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

On ne trouve pas de scènes de combat sur ces images.

« Je garderai toute ma vie en tête l’image de ces silhouettes chancelantes de faim et d’effroi, sales, déchirées, écrit Zbigniew Grzywaczewski, en mai 1943, dans le journal qu’il tient pendant la guerre. Des gens fusillés massivement, et des vivants qui se prennent les pieds dans les cadavres à terre ».

« Quatre semaines sont passées comme ça. Brûler une maison à la fois est devenu la règle, on savait que, tel jour, c’était dans telle rue que les Allemands mettraient le feu. (…) Ceux qui ont été chassés ont été dépouillés, puis précipités dans la zone de rassemblement, escortés jusqu’aux chemins de fer de la rue Stawki [Umschlagplatz], et emmenés dans une direction inconnue. La rumeur veut qu’ils aient été envoyés dans un camp de concentration à Treblinka, et de là… dans l’au-delà. »

L’esposition « Autour de nous une mer de feu. Le sort des civils juifs pendant le soulèvement du ghetto de Varsovie » au musée de l’Histoire des Juifs polonais de Varsovie, sera visible à partir du 18 avril 2023. La veille du 80e anniversaire du déclenchement du soulèvement du ghetto.

Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/des-photos-inedites-du-soulevement-du-ghetto-de-varsovie-retrouvees-80-ans-apres-7891633

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Outils enseignement

Podcast : Sois néolithique, chéri ? Carbone 14 (21.06.2021)

19 décembre 2022 by Lyonel Kaufmann

Pourquoi aujourd’hui ce néolithique devient-il en force ? Serait-il à la racine de nos sociétés contemporaines? Quelques éléments issus de cet épisode de Carbone 14. Compte-rendu d’écoute

  • Avec Jean-Pierre Demoule, Archéologue et préhistorien français. Professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, membre honoraire de l’Institut universitaire de France et ancien président de l’Inrap

Il n’y a pas de connexion entre le développement techno-économique d’une société et la qualité de vie de cette société (à partir de 3:00)

C’est le moment où le climat se réchauffe et symétriquement l’homosapiens continue d’évoluer et donc dispose d’un cerveau plus complexe. Certains connaissaient déjà le principe de l’élevage. Tous ne l’ont pas fait il a fallu un rapport nouveau à la nature, un rapport de domination de la nature. Cela se joue sur 10´000 ans.

Les techniques sont ce qu’en font les sociétés. Toutes les sociétés ne le font pas de la même façon. Il faut beaucoup inciter sur les choix que font ces sociétés (à partir de 6:00).

La principale innovation ou la condition nécessaire à ce développement est le stockage. Si vous n’avez pas le stockage vous n’avez pas d’agriculture céréalière.

Les étapes du développement de la sédentarisation du Proche-Orient lui est propre. Il y a eu plusieurs modèles, mais le Proche-Orient est ce que l’on connaît le mieux, mais qu’on ne saurait l’étendre au monde entier.

Par ailleurs, plusieurs exemples montrent que la différence entre chasseurs-cueilleurs et agriculteurs n’est pas si simple.

On connaît 6 ou 7 foyers de sédentarisation. En voici quelques caractéristiques.

  • Nord de la chine : le millet
  • Chine du Sud : le riz
  • Nouvelle-Guinee : la banane
  • Amérique du Sud : pomme de terre, le mais, le tabac, l’avocat,

L’idée de révolution néolithique date de l’entre-deux-guerres. L’idée d’un changement soudain est erronée. Cette évolution se déroule sur des siècles et des millénaires (5 à 10´000 ans) avec des retour en arrière.

Il faut voir l’extension à partir du Proche-Orient en direction de l’Europe comme un mouvement de colonisation par assimilation. En définitive, nous sommes en Europe les descendants de ces agriculteurs du Proche-Orient et des chasseurs-cueilleurs mésolithiques « locaux ».

Pour l’Europe, il faut considérer ce passage au néolithique comme un empilement de communautés de plus en plus nombreuses sur un espace fini du fait de la barrière de l’Océan Atlantique.

Relation à l’anthropocène (à partir de 18:50). Pour Démoule, cet anthropocène débute avec le néolithique ce qui fâche les géologues et les anthropologues qui envisagent toujours l’holocène en trois périodes.

Du coté des historiens et des archéologues, le début de l’anthropocène fait débat. Certains en font remonter le début à l’explosion atomique, d’autres à la Révolution industrielle ou aux Grandes Découvertes.

Démoule fait lui remonter le début de cette ère anthropocène au néolithique, car c’est le début des grands déboisements massifs, de l’érosion des sols et du développement de la métallurgie qui n’étaient qu’un signal presque inaudible durant les premiers millénaires.

Avec les angoisses écologiques on est revenu beaucoup plus sur l’environnement, mais la politique est également présente avec l’anthropologie anarchiste qui s’intéresse aux choix politiques que font les sociétés et qui ne sont pas forcément inégalitaires.

Le néolithique, est-ce le travailler plus pour gagner plus? Pour Démoule avec l’augmentation de la population dans un espace fini, il faut sans cesse inventer. Jusqu’à devenir une course au progrès folle de l’invention de la charrue et des engrais jusqu’à la motorisation et les pesticides.

En conclusion, pour Démoule, si on ne peut pas revenir en arrière au paléolithique, on a de larges choix ouverts devant nous. Sapiens est éminemment adaptable, mais cela peut aussi se faire avec des millions de morts. La terre elle continuera de tourner.

Le lien vers l’émission : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/carbone-14-le-magazine-de-l-archeologie/sois-neolithique-cheri-8347380

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Publications

Les jeux mobiles (smartphones) et le monde antique | Paizomen

16 décembre 2022 by Lyonel Kaufmann

Hadès prend la place d'Atlas dans les 12 Travaux d'Hercule.

Le jeu mobile est maintenant le secteur de l’industrie du jeu le plus grand et à la croissance la plus rapide. Cela n’est peut-être pas surprenant compte tenu de son accessibilité : pour jouer à des jeux mobiles, il suffit d’un smartphone, plutôt qu’un PC ou une console de jeux de haute puissance. Beaucoup de jeux que nous voyons sur les plateformes mobiles utilisent également du contenu historique ou des mythes du monde antique, dans leurs cadres, leurs personnages, leurs histoires ou leurs éléments visuels.

Pourtant, la plupart des études sur le jeu classique et le jeu historique plus large se sont rarement engagées avec de tels jeux. En conséquence, une grande partie de cette recherche passe à côté d’un ensemble clé de preuves précieuses pour considérer la façon dont le public de plusieurs millions de personnes s’engage maintenant avec le monde antique.

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Empire City permet de payer en pierres précieuses pour accélérer la construction des bâtiments.

Cet article met en évidence la variété des types d’engagement avec le monde antique que l’on trouve dans les jeux mobiles actuels, dans l’espoir d’inspirer une plus grande sensibilisation et discussion sur les jeux mobiles parmi d’autres jeux qui constituent actuellement le principal corpus de preuves pour les études de jeux historiques.

L’article : Mobile Games and the Ancient World. By Kate Cook | Paizomen. A Database of Classical Antiquity Games

Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies

En Suisse aussi « Décoloniser la ville » | Podcast

13 décembre 2022 by Lyonel Kaufmann

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Au printemps 2022, la ville de Genève a mandaté les professeurs Mohamed Mahmoud Mohamedou et Davide Rodogno de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) pour rédiger une étude historique sur les Monuments et l’héritage raciste et colonial dans l’espace public genevois. Celle-ci recense les monuments et symboles présents dans l’espace public de la Ville de Genève qui font référence à des personnalités ayant encouragé le racisme, en particulier le racisme anti-Noir-e-s, et le colonialisme.

L’étude : Monuments et héritage raciste et colonial dans l’espace public genevois: état des lieux historique (PDF – 1.89 Mo)

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En partant des résultats de cette étude, Chahut média (David Brun-Lambert et Carole Harari) ont produit une série de pocast en six épisodes, intitulée «Décoloniser la ville», dans laquelle interviennent les auteurs de l’étude ainsi qu’une vingtaine d’invités. 

Que faire des hommages rendus dans l’espace public à des personnalités ayant encouragé le racisme et le colonialisme? Pourquoi est-il impératif de décoloniser nos villes? En 6 épisodes, cette série documentaire podcast invite des chercheur·es et militant·es antiracistes à questionner la mémoire raciste et coloniale dans l’espace public dans ses dimensions culturelles, politiques et sociales.

Source : https://www.chahut.ch/decoloniserlaville

Les six premiers épisodes peuvent être écoutés en ligne sur le site de Chahut média ou sur les plateforme de streaming audio.

Source de l’information : InfoClio

A lire aussi sur ce blog : La participation de Suisses à la traite négrière (24.05.2018)

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications

Histoire environnementale. (Antiquité-Moyen Âge) | Annales. Histoire, Sciences Sociales 2022/1

10 décembre 2022 by Lyonel Kaufmann

Ce numéro 2022/1 de la revue des Annales est consacré aux périodes ancienne sous l’angle de l’histoire environnementale. Voici les deux premiers paragraphes de l’éditorial de ce numéro.

Centré sur l’histoire environnementale des périodes anciennes, ce numéro spécial s’inscrit dans une tradition bien enracinée, quoique profondément renouvelée au cours des cinquante dernières années. À distance de la « longue durée » braudélienne, où le climat servait de toile de fond immobile et majestueuse au déploiement des actions humaines, une histoire environnementale davantage sensible aux « fluctuations de la météorologie » et « au paroxysme des contagions » avait déjà trouvé une place dans les Annales au début des années 1970 sous la plume d’Emmanuel Le Roy Ladurie. Après un moment d’éclipse, elle a refait surface dans les pages de la revue au cours de la dernière décennie, sans doute parce que s’y nouent étroitement des questions méthodologiques, épistémologiques et politiques.

La revue s’est ainsi fait l’écho de ces profondes mutations à travers un numéro spécial coordonné par Alice Ingold en 2011 et, plus récemment en 2017, par un volumineux dossier consacré au concept d’Anthropocène, désormais omniprésent dans le débat public et scientifique. La définition de cette nouvelle ère géologique reste toutefois controversée : si le rôle de l’humanité dans l’altération actuelle du climat fait aujourd’hui (plus ou moins) consensus, on ne s’accorde guère pour dater l’origine du bouleversement. En 3 000 ans avant notre ère ? Depuis la révolution industrielle anglaise au xviiie siècle ? Ou seulement avec les Trente Glorieuses ? Pour le dire autrement, l’Anthropocène commence-t-il dès la fin du néolithique, lorsque s’établit la conjonction entre sédentarisation humaine, domestication animale, exploitation agricole et étatisation politique ? N’est-ce pas là cependant réintroduire subrepticement l’idée de péché originel, comme si le ver avait déjà été dans le fruit… En outre, si le véritable bouleversement n’intervient qu’avec l’instauration du système capitaliste, la notion d’Anthropocène ne risque-t-elle pas de faire écran, en occultant le véritable acteur du changement – non l’homme, mais le capitalisme ? D’où la proposition d’une dénomination alternative, le Capitalocène…

Le sommaire des articles du numéro :

  • L’émergence d’une histoire environnementale interdisciplinaire. Une approche conjointe de l’Holocène tardif par Adam Izdebski, Kevin Bloomfield, Warren J. Eastwood, Ricardo Fernandes, Dominik Fleitmann, Piotr Guzowski, John Haldon, Francis Ludlow, Jürg Luterbacher, Joseph G. Manning, Alessia Masi, Lee Mordechai, Timothy P. Newfield, Alexander R. Stine, Çetin Şenkul, Elena Xoplaki, Traduction d’Antoine Heudre Antoine Heudre
  • Le destin de l’Empire romain dans le temps long de l’environnement (note critique) par Philippe Leveau
  • Un discours de la méthode pour une histoire environnementale du haut Moyen Âge par Magali Watteaux
  • La Nature et le corps du roi. Réflexions sur l’idéologie politique des temps carolingiens par Geneviève Bührer-Thierry
  • Le développement économique des campagnes romaines dans le nord de la Gaule et l’île de Bretagne. Des approches renouvelées par Michel Reddé

Pour le comité éditorial de la revue:

ce numéro donne à lire une histoire environnementale réflexive, parfois inquiète, aussi attentive aux lacunes de la documentation qu’aux risques de rétroprojection anachronique.

Le numéro: Histoire environnementale. (Antiquité-Moyen Âge) | Annales. Histoire, Sciences Sociales 2022/1

Classé sous :Histoire savante, Publications

Le dernier annuaire téléphonique en Suisse | Blog Musée national suisse

2 décembre 2022 by Lyonel Kaufmann

Un des derniers articles du blog du Musée national suisse est consacré aux annuaires téléphoniques imprimés en Suisse dont les derniers ont été publiés cette année. Créés en 1880 à Zurich, ils prennent désormais définitivement leur retraite. Petit retour en arrière.

L’histoire des annuaires téléphoniques est étroitement liée à l’évolution technique de la téléphonie. Les premiers essais avec le nouveau média de l’époque, le téléphone, eurent lieu en Suisse dès 1877 entre Berne et Thoune via une ligne télégraphique.

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Annuaire téléphonique de la Société des téléphones de Zurich de 1880. Archives des PTT

Le premier annuaire téléphonique de Suisse, intitulé « Liste der Sprech-Stationen der Zürcher Telephon-Gesellschaft » (liste des stations téléphoniques de la Société des téléphones de Zurich), parut à Zurich en 1880. Ce premier annuaire téléphonique de Suisse, qui se présentait sous la forme d’une fine brochure, comportait 99 entrées.

Lire l’article complet : Le dernier annuaire téléphonique | Blog Musée national suisse

Classé sous :Histoire savante, Publications

Et si on arrêtait le progrès ?

27 novembre 2022 by Lyonel Kaufmann

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Bois, charbon, pétrole, nucléaire, etc. : l’histoire montre que ces énergies s’additionnent au lieu de se remplacer, au nom du progrès et/ou de l’innovation. Est-ce vraiment le progrès qui peut permettre de réaliser des transitions écologiques ? Ne devrait-on pas plutôt arrêter le progrès ? Une émission de France Culture (La Science, CQFD, émission de Natacha Triou) du 24 novembre 2022.

Une émission avec

  • François Jarrige Historien des sociétés industrielles, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne;
  • Jean-Baptiste Fressoz Historien des sciences, des techniques et de l’environnement.

Ce billet vous en propose certains passages complétés par des contenus additionnels par rapport à certains points abordés dans l’émission.

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Chevaux attelés à une automobile devant l’auberge Krone à Chur-Masans, avant 1925. Photo: Carl Anton Lang. Archives de la ville de Coire.

On arrête pas le progrès. Le canton des Grison, oui, entre 1900 et 1925.

Datation de l’expression, « on arrête pas le progrès », elle apparaît dans le champ médiatique autour de 1900 et de l’émergence de l’industrie automobile. Dans un temps où personne ne veut de l’automobile qui apparaît comme un passe-temps, un loisir pour riches (à écouter à partir de 10:30).

En 1900, le canton des Grisons interdit l’automobile individuelle. L’Automobile Club de Suisse lancera des initiatives ou des référendum populaire. Par 10 fois, la population refusera en votation populaire l’automobile individuelle. Par contre, les camions ou les ambulances sont autorisées. Cette interdiction durera jusqu’en 1925 dans le canton des Grisons (à écouter à partir de 12:19).

Les débuts de la législation en la matière incombait au début du 20e siècle aux cantons. Extrait de l’article «Automobile» du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS)

Il incomba d’abord aux cantons de légiférer en la matière (Politique des transports). Ils édictèrent des règlements sommaires fixant les vitesses maximales autorisées. Par crainte des accidents, on interdit aux automobiles les principaux cols alpins. C’est ce que fit Uri en 1901, mais la pression des responsables du tourisme l’obligea à ouvrir le Gothard quelques heures par jour dès 1906 et à renoncer à toute interdiction en 1917. Le canton des Grisons se montra le plus intransigeant; il interdit tout trafic automobile en 1900, et ce n’est qu’en 1925, après pas moins de dix votations populaires, que cette disposition fut enfin abolie. Pour emprunter les routes interdites, il fallait atteler son véhicule à un cheval ou à des bœufs. Le fédéralisme entraîna des conflits juridiques, chaque canton appliquant ses règles de circulation et ses limitations de vitesse. […] Craignant de perdre leur clientèle la plus fortunée, les milieux touristiques furent les plus ardents à combattre les restrictions légales de certains cantons.
Lien : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/013901/2015-01-21/

Et concernant cette dixième et dernière votation, ArcInfo nous apprend par l’intermédiaire de Margrit Tannò, guide à Coire que

«Et encore a-t-on triché en organisant la votation en été, quand les paysans étaient occupés dans les alpages».

Confusion innovation et technique

Le terme d’innovation monte en puissance depuis les années 80. C’est un terme valise qui s’inscrit dans la dynamique du progrès. Alors que plus personne n’y croyait dans les années 1970 (à écouter depuis 14:00).

La confusion innovation et technique fait que nous ne comprenons rien à la construction matérielle de nos sociétés (à écouter depuis 16:50).

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la technique, dans le monde anglophone, en est venue à être étroitement identifiée à l’invention. Si cette identification n’a guère fait progresser notre compréhension de la technique, elle a également eu des effets négatifs sur notre compréhension de l’invention. Nous n’avons pas une histoire de l’invention, mais des histoires de l’invention de certaines seulement des techniques qui connurent la réussite. En soi, cela fausse notre compréhension. En outre, l’histoire actuelle des inventions est elle-même centrée sur l’innovation. Elle se focalise sur certains aspects – pas tous – de la nouveauté contenue dans l’invention : elle met en avant les changements apportés par l’invention, et néglige ce qui ne change pas.
Référence : (Edgerton, D. (2013). Quoi de neuf ? Une histoire des techniques depuis 1900. Paris; Seuil. Chapitre 8. Invention, p. 243. Lien : https://www.cairn.info/quoi-de-neuf-du-role-des-techniques-histoire–9782021063677.htm#)

Techno-solutionnisme et économie de la promesse

Le techno-solutionnisme est lié à une économie de la promesse pour créer des marchés. Cette promesse technologique est déconnectée des problèmes économiques et sociaux. Les solutions techniques les plus simples ne sont jamais mises en avant, car elles rapportent moins de profits. même si elles seraient plus efficaces (à écouter à partir de 34:00).

L’emblème actuel de ce technosolutionnisme pour Fressot réside dans la voiture électrique. Elle n’est pas une solution dans les limites climatiques que l’on se fixe aujourd’hui. L’enjeu, c’est qu’est-ce qu’on va faire avec toute cette électricité (à écouter à partir de 36:20) ?

Surtout que l’Etat en France subventionne de gros véhicules électriques pour satisfaire les bourgeois plutôt que de promouvoir de petits véhicules électriques qui permettraient de résoudre les problèmes réels de mobilité en zone urbaine.

Le scénario du tout (grosse) voiture électrique individuelle n’est tout simplement pas viable en terme de notre production d’électricité actuelle et futur et de nos besoins en la matière.

La page de l’émission : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/et-si-on-arretait-le-progres-4060233

En guise de conclusion : perspectives pour l’enseignement

Pour oeuvre en guise de conclusion à ce billet, je vous propose de reprendre des éléments de la conclusion proposée par David Edgerton. Elles me paraissent intéressantes pour aborder notamment la question de l’éducation numérique en enseignement de l’histoire en lien avec les questions de durabilité.

Ce livre a plaidé pour la reconnaissance de l’importance des techniques apparemment anciennes. Il invite également à porter sur l’histoire du monde des techniques un regard nouveau, qui change notre perception de ce qu’a été ce monde. Et il est implicitement un appel à penser différemment le présent technologique.
[…]
[…] L’histoire de l’invention n’est pas l’histoire d’un futur inéluctable auquel nous devons nous adapter sous peine de disparaître, mais plutôt une histoire de futurs avortés, et de futurs fermement ancrés dans le passé.
[…]
L’étude des liens qui, au cours de l’histoire, ont uni la technique et la société passe par une nouvelle description non seulement des techniques que nous utilisons, mais aussi de la société dans laquelle nous vivons. […].
Le fait que repenser l’histoire des techniques oblige à repenser l’histoire du monde donne une mesure de l’importance des techniques pour le xxe siècle et pour la compréhension que nous avons de ce siècle.
(Edgerton, D. (2013). Quoi de neuf ? Une histoire des techniques depuis 1900. Paris; Seuil. Conclusion, p. 271 et ss. Lien : https://www.cairn.info/quoi-de-neuf-du-role-des-techniques-histoire–9782021063677.htm#)

Par ailleurs, dans son histoire des techniques, le sociologue Lewis Mumford (1934 pour l’édition anglaise, traduite en français en 1950) distingue trois phases:

  • La première, la phase éotechnique, qui prit naissance vers le Xe siècle, repose sur l’utilisation de l’eau comme source d’énergie et du bois comme matériau de base.
  • La seconde phase, la phase paléotechnique, s’étend sur le XVIIIe siècle, après avoir mûri pendant tout le moyen âge avec les améliorations des industries minières et métallurgiques. C’est l’ère du charbon et du fer, de la puissance britannique, du capitalisme dynamique, mais aussi de la concentration urbaine et financière, et de la dégradation de l’ouvrier.
  • La troisième phase, la phase néatechnique née dans la première moitié du xixe siècle avec l’invention de la technique hydraulique, s’affirme avec la généralisation des emplois de l’électricité et des alliages légers. C’est l’ère de la recherche systématique et délibérée de nouvelles inventions, avec l’apparition d’un nouveau type d’homme, intermédiaire entre l’industriel, l’ouvrier et le savant : l’ingénieur.

Petite bibliographie

  • Edgerton, D. (2013). Quoi de neuf ? Une histoire des techniques depuis 1900. Paris; Seuil.
  • Jacques Ellul, J. (2012) [1977]. Le Système technicien. Paris: Le Cherche Midi.
  • Finley, M. I. (1984). Innovation technique et progrès économique dans le monde ancien. in Économie et société en Grèce ancienne. Paris: La Découverte.
  • Fressoz, J.-B. (2012). L’apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique. Paris: Seuil.
  • Jarrige, F. (2016). Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences. Paris : La Découverte.
  • Mumford, L. (2016) [1951]. Technique et Civilisation. Marseille: Editions Parenthèses.
  • Wikipedia. Article Technocratique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Technocritique.

Classé sous :EdNum, histodons, Histoire savante, Opinions&Réflexions Balisé avec :histodons, Histoire, progrès

Livre du vendredi : La Grande peur de 1789 – Georges Lefebvre

25 novembre 2022 by Lyonel Kaufmann

Paru 1932, l’originalité du livre de l’historien Georges Lefebvre réside toujours dans l’étude de la psychologie collective. Ce sont les représentations qui importent. Le complot, dans la réalité, n’existait pas. Mais ce qui importe, c’est que les contemporains, eux, y aient cru. Et cette idée de complot est cruciale dans la Grande Peur. La Grande Peur de Lefebvre s’inscrit dans l’étude des mentalités avec d’autres livres d’histoire très célèbres, comme Les rois thaumaturges de Marc Bloch et Martin Luther de Lucien Febvre.

Georges Lefebvre La Grande peur de 1789

Comme l’indique l’article Wikipedia consacré à Georges Lefebvre, La Grande Peur de 1789. Ce livre lui vaut des commentaires très élogieux, quoique non dénués d’éléments critiques, de Marc Bloch, son collègue strasbourgeois qui écrit dans son compte rendu de l’ouvrage : 

« Sa portée, au regard de l’historien, réside avant tout, dans la valeur de symptôme, propre à déceler l’état du corps social ; et c’est de l’avoir en effet étudié de ce biais que la méthode de M. Lefebvre tire son originalité. Partant de cet ensemble de menus faits, immédiatement apparents et dont le pittoresque avait souvent masqué le sens profond, l’auteur, recherchant de proche en proche leur explication, nous fait pénétrer jusqu’au cœur de la société française du temps, dans sa structure intime et le lacis de ses multiples courants6»

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Lefebvre_(historien)

En 2004, l’historien Timothy Tackett, revient dans les Annales de la Révolution française sur ce qui fait toujours l’actualité de cet ouvrage :

Ce n’est qu’après des années de recherches assidues que Lefebvre put démontrer irrévocablement que la Peur, en fait, n’était pas un phénomène simultané, mais qu’elle consistait plutôt en une série de paniques en réactions en chaîne provenant de cinq ou six sources et qui se déroulaient pendant une période de trois semaines.

Timothy Tackett, « La Grande Peur et le complot aristocratique sous la Révolution française
 », Annales historiques de la Révolution française, no 335,‎ janvier-mars 2004, p. 1-17 (lire en ligne).

Timothy Tackett met aussi en évidence la méthode historique de Lefebvre et ses liens avec l’histoire-problème:


Au départ, dans son introduction, Lefebvre maintient que son interprétation [sur les complots aristocratiques] n’est pas définitive et qu’elle peut être considérée comme une sorte d’hypothèse de travail : « en signalant les questions à résoudre et en suggérant des solutions, on a une chance de susciter et d’orienter des recherches nouvelles »

Idem

Sur la base de travaux plus récent, Timothy Tackett en conclut que sur ce complot, la thèse de Lefebvre, et d’autres, doit être réévaluée :

Pour une grande partie de la population française, notamment chez les habitants des zones rurales, la transformation des attitudes vis-à-vis de la noblesse put initialement se manifester après les débuts de la révolution politique. Elle se produisit non comme un abrupt “changement de paradigme”, mais évolua sur plusieurs mois, voire plusieurs années, alimentée entre autre par l’action des législateurs révolutionnaires eux-mêmes. Il ne fait aucun doute que les décrets qui suivirent la Nuit du 4 août procédèrent en partie du traumatisme de la Grande Peur et des insurrections paysannes du mois de juillet. Mais ces décrets, en fait, aidèrent à concentrer plus que jamais l’animosité anti-aristocratique. La méfiance envers la noblesse et les craintes d’un complot aristocratique, en effet, furent probablement bien plus importantes dans les années qui suivirent 1789 qu’elles ne l’avaient été à l’époque même de la Grande Peur.

Idem

Ceci sans enlever à la qualité du travail réalisé alors, sur la base des sources alors à sa disposition, au travail de Georges Lefebvre.

Dans la perspective de l’enseignement de l’histoire, il convient maintenant d’observer dans quelle mesure, ces travaux plus récents ont été intégrés aux manuels d’histoire ou dans les encyclopédies.

Ainsi, l’encyclopédie en ligne Larousse fait partie des ressources complémentaires proposées par les Moyens d’enseignement romands (MER) pour le cycle 3. Voici l’extrait de cette encyclopédie consacrée à la Grande Peur:

2.4. LA GRANDE PEUR ET SES CONSÉQUENCES

Dans tout le pays, ce choc ébranle les autorités. Les partisans des réformes (qui s’appellent entre eux les « patriotes ») prennent le pouvoir dans les municipalités urbaines et, parfois, chassent les troupes stationnées dans les châteaux royaux. Dans les campagnes, des rumeurs incontrôlées poussent les ruraux à s’armer contre de mystérieux « brigands », accusés de brûler les récoltes. Ils forment des attroupements qui s’en prennent aux propriétaires, détruisent des titres de propriétés, dévastent des logis seigneuriaux, molestent des personnes jusqu’à parfois les tuer. 

Les événements parisiens, aussi inquiétants que prometteurs, trouvent manifestement un écho qui témoigne des attentes et des craintes des ruraux français, lesquels espèrent souvent la fin des impôts, celle de la police des blés, et des terres à acheter ! Cette manifestation de psychose collective, que l’on a appelée la « Grande Peur », se répand du 20 juillet au début d’août dans presque toute la France – n’y échappent guère que la Bretagne, l’ouest de l’Aquitaine, la Lorraine et l’Alsace.

https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Révolution_française/140733

Est-ce mieux dans cette émission proposée par Fred de « C’est pas sorcier », série souvent prisée par les enseignant•es, également recommandée par le site destiné aux enseignant•es romands ? Je vous laisse juge. L’événement est présenté, dans l’émission au travers d’Olympe de Gouge (à partir de 15:30) :

Au travers de ces deux exemples, on voit ainsi que la thèse initiale de Georges Lefebvre a encore de beaux jours devant elle malgré les travaux historiques menées depuis lors l’ayant révisée.

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Un massacre de « voisins sur leurs voisins » : La Saint-Barthélemy

9 novembre 2022 by Lyonel Kaufmann

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Ce très intéressant podcast (07.11.2022 – 24 minutes) de l’émission Les voies de l’histoire de eu!radio est consacré au massacre de la Saint-Bathélemy et au travail de l’historien Jérémie Foa.

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« Les Voies de l’Histoire » sur euradio est une émission du Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique (CRHIA), le laboratoire d’histoire de l’Université de Nantes, animée par Virgine Adane, maîtresse de conférences en histoire moderne.

Dans cet épisode, Virginie Adane reçoit Jérémie Foa, maître de conférences habilité à diriger des recherches à Aix-Marseille Université et membre du laboratoire TELEMME. Ensemble, ils reviennent sur le massacre des protestants le 24 août 1572 et sur cet épisode des guerres de religion.

Le lien vers l’émission pour écouter le podcast : https://euradio.fr/emission/4BZ4-les-voies-de-lhistoire/K7BR-un-massacre-de-voisins-sur-leurs-voisins-la-saint-barthelemy#

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