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Histoire Lyonel Kaufmann

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Opinions&Réflexions

Identité suisse : mythe ou réalité ?

7 novembre 2013 by Lyonel Kaufmann

Qu’est-ce qui fait la spécificité de la Suisse et des Suisses? Pourquoi Guillaume Tell est-il le symbole de notre indépendance? Dans le cadre du mois suisse de la SSR, la RTS proposait le 6 novembre une soirée spéciale autour de notre identité nationale. Après la diffusion dès 20h15 du premier épisode de la série Les Suisses intitulé «Nos ancêtres les Schwytzois», Infrarouge ouvrait le débat vers 21h00. Avec cette question : quelle est la place des mythes dans notre histoire et comment la raconter? Le Débat :

Les participants :

Irène Herrmann, professeur associée en Histoire suisse, Université de Genève
Dominique Dirlewanger, historien, professeur au gymnase Provence, Vaud
Laurent Flutsch, archéologue et humoriste, directeur du Musée romain de Vidy, rédacteur en chef adjoint de Vigousse, hebdomadaire satirique
Maria Bernasconi, conseillère nationale PS/GE, ancienne co-présidente des femmes socialistes suisses
Hans Fehr, conseiller national UDC, Zurich, membre de l’ASIN, Association pour une Suisse indépendante et neutre
Jean-Luc Bideau, comédien, narrateur de la série « Les Suisses »
Eric Burnand, producteur RTS, responsable de la version francophone de « Les Suisses »
Dominique Othenin-Girard, réalisateur de la série « Les Suisses »

Site de la série « Les Suisses »

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

"Réinventons l'école" : les meilleures conférences TED

6 novembre 2013 by Lyonel Kaufmann

Faire connaître « les idées qui valent la peine d’être diffusées » : telle est la devise des conférences TED (Technology, entertainment and design), lancées il y a près de 30 ans par une association à but non lucratif, la Sapling foundation. Parmi les thématiques abordées : l’éducation, et plus particulièrement l’innovation en matière d’éducation.

L’équipe de TED, a dressé la liste de 12 conférences jugées les plus pertinentes et elles sont sous-titrées (en français notamment) pour ceux qui maîtrisent mal l’anglais : http://www.ted.com/playlists/24/re_imagining_school.html

Ayant déjà eu l’occasion de vous présenter Ken Robinson et son « Comment l’école tue la créativité » (2006 et 2010), mon bonus du jour sera la conférence de Sugata Mitra : « Construire une Ecole dans le Cloud » (2013).

[ted id=1678 lang=fr]

Sugata Mitra est un professeur d’origine indienne et enseigne aujourd’hui les technologies de l’éducation à l’université britannique de Newcastle. En 2013, il est récompensé par le prix TED . Dans son intervention à la conférence TED, il relate son expérience baptisée « un trou dans le mur » : menée initialement dans un bidonville de New Delhi puis dans un village de la campagne indienne, celle-ci consiste à mettre un ordinateur à disposition d’enfants qui n’en avaient jamais vu. Le résultat est surprenant : en échangeant entre eux autour de cet étrange objet, ils se familiarisent avec lui, se l’approprient et apprennent à s’en servir. Désireux d’aller plus loin, Sugata Mitra a aujourd’hui comme projet de créer une école virtuelle qui s’appuie sur l’apprentissage en groupe pour diffuser des connaissances (Source :  « Réinventons l’école » : les meilleures conférences TED sur l’innovation pédagogique – Educpros).

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

La Première Guerre mondiale : une passion littéraire française ?

5 novembre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Juste avant le début officiel des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, le Prix Goncourt décerne son prix à un roman ayant la Première Guerre mondiale comme toile de fond tout comme elle le fit en 1916 lorsqu’elle décerna son prix, reporté pour cause du déclenchement des hostilités, 1914. 

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En 1916, Adrien Bertrand recevait le prix Goncourt 1914 ((en raison du déclenchement des hostilités, le Prix Goncourt fut reporté en 1916)) pour son roman L’Appel du sol, publié en 1914 et  dans lequel on suit les étapes significatives de la vie d’un bataillon français de chasseurs alpins et en 1916 toujours, quelques jours après sa parution chez Flammarion, Le Feu (sous-titré Journal d’une escouade)  d’Henri Barbusse recevait le Prix Goncourt.

Le roman et le parcours d’Adrien Bertrand ne manquent pas de singularité. Sa biographie ((http://fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_Bertrand)) nous apprend qu’Adrien Bertrand

«Après des études à l’École alsacienne, Adrien Bertrand commença sa carrière en tant que journaliste pour plusieurs journaux d’actualité et littéraires où il exposa ses idées socialistes et diffusa ses poèmes surréalistes. […]. Blessé en 1914, il meurt des suites de cette blessure en 1917. Il est inhumé dans le caveau familial à Nyons où une rue porte désormais son nom.»

Sur son blog, Federico Trabaldo nous indique que pacifiste Bertrand ne put résister à l’appel du sol, du sol de sa patrie, et partit au front, âgé d’à peine 25 ans ((Un jour, un Goncourt : L’appel du sol, Adrien Bertrand)). Son parcours est semblable à celui d’Henri Barbusse ((http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Barbusse)) qui, en 1914, âgé de 41 ans et malgré des problèmes pulmonaires, s’engage volontairement dans l’infanterie malgré ses positions pacifiques d’avant-guerre. Le Feu, prix Goncourt 1916, est le récit de son expérience sur la Première Guerre mondiale. Son réalisme souleva les protestations du public de l’arrière autant que l’enthousiasme de ses camarades de combat.

Dans «l’Appel du sol» de Bertrand, on suit les étapes significatives de la vie d’un bataillon français de chasseurs alpins et les doutes perpétuels des hommes : « Que faisons-nous là ? ».  Au fil des pages, Adrien Bertrand fait comprendre à son lecteur «que le bataillon sera détruit pendant l’assaut final, que ses chefs seront tués ; les héros de cette troupe en sont d’ailleurs conscients : c’est leur destin de périr sur ce champ, dans cette tranchée, par amour de leur pays» ((Un jour, un Goncourt : L’appel du sol, Adrien Bertrand)).

Pour le lecteur d’aujourd’hui, «l’Appel du sol» et «Le Feu» illustrent parfaitement le patriotisme relatif à l’époque de la Première Guerre mondiale. L’attribution du Prix Goncourt en témoigne comme probablement le parcours de leurs deux auteurs, pacifistes avant la guerre et engagés volontaires au moment du déclenchement de celle-ci. Par ailleurs, après la guerre, Henri Barbusse fut l’instigateur en 1932, avec Romain Rolland, du mouvement pacifiste Amsterdam-Pleyel ((http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_Amsterdam-Pleyel)). Là aussi, la trajectoire d’Henri Barbusse est comparable à celle de nombreux anciens combattants.

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Paul Castelnau (1880–1944). Tranchée de première ligne : groupe de poilus devant l’entrée d’un abri, Hirtzbach, 16 juin 1916. Réunion des musées nationaux

En 2013, trois jours avant le début officiel en France des commémorations par François Hollande ((14-18: un Centenaire très populaire | Libération)) du centenaire de la Première Guerre mondiale, Pierre Lemaitre se voit attribuer le Prix Goncourt pour son roman Au revoir là-haut et apparaît déjà comme un premier hommage au centenaire. En effet, ce roman s’articule autour du destin de deux rescapés démobilisés de la Première Guerre mondiale.

Albin Michel ((http://www.albin-michel.fr/Au-revoir-la-haut-EAN=9782226249678)) nous présente ce roman de la manière suivante :

«Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts…
Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.
Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.»

Mais aujourd’hui comme hier, le roman de Lemaître illustre avant tout l’air et les préoccupations du temps de sa rédaction ((Goncourt : l’art français du roman de guerre | Huffington Post)) :

«Si j’ai choisi cette après-guerre, c’est parce que j’étais frappé par la similitude entre cette période et la nôtre. Il y a quelque chose d’assez commun et d’assez troublant.»

«Dans les années 1920, pendant le retour des vétérans, la France n’est pas en mesure de les intégrer. Aujourd’hui, il y a toute une population qui se trouve en risque de précarité, menacée d’exclusion. Ce sont ces gens qui deviennent les nouveaux pauvres de l’époque.»

Si avant 2008 et la mort des derniers poilus, les travaux historiques s’inscrivaient dans une perspective comparatiste ((Corinne François-Denève, « 1914-1920 : Retrouver la guerre ? », Acta fabula, vol. 7, n° 5, Octobre 2006, URL : http://www.fabula.org/revue/document1660.php.)), les romans de 2013 consacrés à la Première Guerre mondiale s’inscrivent plutôt dans un égotisme propre à notre époque.

S’il veut faire saisir l’air de 1914, l’enseignant ferait mieux de se reporter aux romans d’Adrien Bertrand et d’Henri Barbusse ainsi qu’à la littérature de témoignages, produite par les poilus. Par contre, s’il veut saisir la configuration mémorielle du centenaire, il est probable que les romans et publications de 2013 soient un guide intéressant.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications Balisé avec :14-18, 1914-1918, Histoire&Littérature, littérature

Online Education as an Agent of Transformation | NYTimes.com

3 novembre 2013 by Lyonel Kaufmann

Dans cette tribune du New York Time, Clayton M. Christensen et Michael B. Horn, co-auteurs de “Disrupting Class: How Disruptive Innovation Will Change the Way the World Learns” défendent l’idée que l’éducation en ligne est actuellement une innovation de rupture grâce à l’introduction de services plus pratiques et abordables qui transformeront l’éducation.

J’en retiens :

“The lessons from any number of industries teach us that those that truly innovate — fundamentally transforming the model, instead of just incorporating the technology into established methods of operation ­ — will have the final say. So it’s no wonder that observers of this phenomenon ask if online learning portends the end of the residential collegiate experience — the opportunity for students to live, socialize and learn together.

The experience that so many of us remember fondly — those bridge years from childhood to functioning adult — is already one that only a minority of students enjoys. According to the Census Bureau, just 30 percent of all beginning students live on a college campus. But it’s unlikely that the residential experience will disappear. Counterintuitive as it may seem, online instruction may mean even more students benefit from the collegial spirit, though one that looks quite different from the residential experience of today.”

Je souligne : C’est tout ce qui inquiète la majorité des enseignants lorsqu’on les convie à utiliser le numérique en classe…

Je m’interroge :

– L’école (ici l’université) peut-elle évoluer de l’intérieur?
– Par ailleurs, le modèle de l’école consistait au 19ème à reproduire le modèle de l’usine. Au 20ème, c’est ajouté le principe de la démocratisation des études. Le modèle de l’usine a changé et la démocratisation des études est remis en question ou connaît des ratés. Si le numérique éducatif rapproche l’école ou l’université de l’organisation actuelle du travail, quel modèle de société et de démocratie propose-t-il? À cet égard, le faible pourcentage d’inscrits (moins de 10%) parvenant au terme d’un cours MOOC est inquiétant s’il devait se généraliser au niveau universitaire ou scolaire.
A lire : Online Education as an Agent of Transformation – NYTimes.com.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :école numérique, Larry Cuban, LarryCuban, MOOC, numérique

L'histoire est-elle soluble dans les MOOCs? | Chronique no 146

1 novembre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Associez deux éléments de l’actualité avec d’un côté les commémorations à venir de 14-18 et, de l’autre, les MOOC et vous avez un duo qui devrait faire parler de lui. C’est ainsi que France Université Numérique (FUN, faut oser!), vous propose son MOOC dédié à l’enseignement de l’histoire — La première guerre mondiale expliquée à travers ses archives [1] — et nous donne l’occasion de faire le point sur la question des MOOCs rapportée à l’enseignement de l’histoire.

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Image : Day of the Mooc par Michael Branson.

La présentation du cours (12 séances annoncées) nous indique que ce cours «est conçu comme un laboratoire. Le public est invité à se confronter à la Grande Guerre à travers les archives et les sources conservées à la B.D.I.C. Il s’agit de montrer comment travaille l’historien et comment l’analyse des sources a renouvelé le regard sur 14-18». Il est indiqué que les séances s’appuieront sur des outils multimédias innovants. Mais la vidéo de présentation ressemble avant tout à un cours magistral filmé à la va-vite avec un professeur, Annette Becker dans le cas présent, lisant plutôt laborieusement ses notes. Concernant l’évaluation, celle-ci se fera sur la base d’un Q.C.M., autour de documents historiques à analyser selon les méthodes évoquées dans le cours. Rien de très révolutionnaire, ni de haut niveau taxonomique…

Cette présentation succincte de ce cours à venir donne quelques indications sur les caractéristiques d’un MOOC, c’est-à-dire un Massive Open Online Courses. Premièrement, il s’agit de cours académiques diffusés en ligne. La plupart du temps, il s’agit de cours magistraux adaptés pour un usage numérique. Dans le cas présent, des documents audio-visuels s’ajoutent à la voix-off du professeur pour une sorte de webdocumentaire. A d’autres moments, on voit directement le professeur filmé à son bureau lisant ses notes. Deuxièmement, au terme du cours, une évaluation est prévue pour valider les acquis. Troisièmement, ce type de cours est massif, car un grand nombre de personne peut s’inscrire.

La mode des MOOCs nous vient du continent nord-américain. Affordance [2] nous apprend que

«Le premier MOOC officiel a été lancé par Stephen Downes et Georges Siemens en 2008 en prenant appui sur la théorie du connectivisme. Ce MOOC « historique » s’étalait sur 12 semaines et comprenait 1900 étudiants, il était hybride dans son financement, certains étudiants payant pour obtenir une certification, d’autres se contentant de suivre gratuitement le cours (sans certification à la sortie). Il portait sur le sujet du connectivisme et était « bricolé » à partir de différentes briques logicielles gratuites (un wiki, un blog, un forum Moodle, un aggrégateur type Netvibes – Pageflakes – un compte Twitter et une platefome de diffusion vidéo en streaming – UStream).»

Pédagogiquement, Affordance nous précise que beaucoup de MOOCs s’appuient sur la pédagogie de la classe inversée (Flipped Classrooms) soit une autre remise au goût du jour numérique de démarches anciennes renvoyant l’étude de la théorie à la maison pour utiliser le temps de travail en classe à des travaux pratiques. Pour beaucoup, les MOOCs signeraient à terme la fin des salles de classes tout en signant le renouveau des universités, mais pas celui de la pédagogie. Fondamentalement, le projet des MOOCs consiste à standardiser l’apprentissage et tend à accentuer la concurrence entre universités et entre les étudiants eux-mêmes… [3].

En mai 2013, le réseau américain History News Network [4] rappelait qu’en 2011, Randall Stross, professeur d’économie à l’université d’État San Jose annonçait les effets de cette standardisation

«Quand les collèges et les universités décideront finalement de faire pleinement usage de l’Internet la plupart des professeurs perdront leur emploi.»

Or ce temps semble être venu aux États-Unis avec la prolifération des cours en ligne massif (MOOC). En effet, le 30 mai 2013, Coursera, le fournisseur de MOOC fondé par l’Université de Stanford, a annoncé qu’il venait de signer des accords avec dix universités d’État afin de produire et de partager des cours en ligne octroyant des crédits universitaires à leurs étudiants. Ces dix universités publiques regroupent un total de près de 1,5 million d’étudiants. La rapidité de ce déploiement en a surpris plus d’un et annonce des jours sombrent pour les enseignants d’histoire de ces universités, car le modèle de Coursera est imparable. Dans un premier temps, des professeurs dits «superstars» développent des cours en ligne attirant un grand nombre d’étudiants. Dans un deuxième temps, pour un coût dérisoire, ces cours sont ensuite mis à la disposition d’Universités aux moyens financiers limités et cherchant à limiter leurs coûts salariaux.

Cependant, le ratio entre les étudiants inscrits et ceux qui vont réellement au bout du cours est encore très faible. Dans certains cas, jusqu’à 90% des étudiants inscrits ne vont pas jusqu’au terme du cours en ligne [5]. Les résultats ne sont donc pas fondamentalement meilleurs que dans un cours magistral traditionnel. Seuls les étudiants disposant d’un tutorat assuré en présentiel par des professeurs parallèlement au cours en ligne trouveront un bénéfice dans de tels dispositifs.

Au final, les enjeux de l’enseignement au 21e siècle restent fondamentalement les mêmes que pour l’enseignement démocratique et de masse des 19e et 20e siècles. L’analyse des outils numériques doit se faire à l’aide du questionnement suivant :

1° Dans quelle mesure cet outil engage-t-il plus mes élèves dans leur formation et leurs apprentissages que d’autres outils numériques ou non ?

2° Dans quelle mesure concoure-t-il à un enseignement démocratique et à l’émancipation du savoir?

A la suite d’InternetActu, nous affirmons aussi que l’enjeu de l’éducation de demain ne consiste pas à développer un enseignement massif et formaté, mais à développer un enseignement distribué et collaboratif.

Notes :

[1] http://www.france-universite-numerique.fr/mooc-la-premiere-guerre-mondiale-expliquee-a-travers-ses-archives.html

2] http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2013/05/de-qui-se-moocs-ton.html

[3] Mooc : la standardisation ou l’innovation ? | InternetActu.net : http://www.internetactu.net/2013/02/20/mooc-la-standardisation-ou-linnovation/

[4] Historians at MOOC Partner Schools Say Faculty Not Consulted | History News Network : http://hnn.us/article/152088#sthash.NxNpdIxU.dpuf

[5] http://qz.com/65408/the-dirty-little-secret-of-online-learning-students-are-bored-and-dropping-out/

Ce texte est ma chronique du mois d’octobre pour le mensuel du Café pédagogique : Kaufmann, L. (2013). L’histoire est-elle soluble dans les MOOCs ? Le Café pédagogique, No 146, octobre

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :14-18, Café pédagogique, classe inversée, MOOC

Revue Presse : MOOCs… toujours (2)

29 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

Les MOOCs n’arrêtent pas de faire parler d’eux sur la toîle. Voici deux nouveaux et intéressants articles à leur sujet. 

Quand le MOOC déçoit les étudiants | Thot Cursus

Un professeur américain demandé à ses étudiants de suivre le MOOC de leur choix et d’en faire un compte-rendu écrit. Il a compilé les productions dans un livre blanc disponible en ligne, aux formats EPUB et PDF. Il y a même un chapitre qui s’intitule « Tales of a MOOC dropout » (Récits d’une décrocheuse de MOOC) qui retrace l’histoire d’une étudiante qui a essayé de suivre deux cours différents et a abandonné le premier. Pourquoi ? Tout simplement parce que le MOOC qu’elle a abandonné n’annonçait pas clairement les pré-requis indispensables à un bon parcours.

Les Mooc, la ruine de l’université ? | Économie du document/web

Alors qu’ils ont connu un fort succès auprès des grandes universités américaines (Harvard, MIT, Stanford, etc.), les Mooc (Massive Open Online Courses) arrivent doucement dans les universités françaises. Rappelons actuellement, deux plates-formes américaines dominent le marché en hébergeant la plupart des Mooc : Coursera et edX. Mais dernièrement, la France a décidé de se lancer sur le marché et de les rejoindre en mettant en place la première plate-forme française destinée à héberger les Mooc d’ici  janvier 2014.

Cet article se propose de faire un tour de la question au travers d’un certain nombre de questions : Les Mooc, concurrence déloyale ? Les Mooc vont-ils vider les campus ? Les Mooc absorbent-ils les ressources de l’université ?

Au final, les deux auteurs donnent leur avis relativement à leur question initiale : «Les Mooc annoncent-ils la ruine de l’université française ? Au vu des frémissements de ces derniers mois, nous pourrions plutôt dire que les Mooc annoncent la renaissance de l’enseignement universitaire français, en l’obligeant à se lancer dans un mouvement innovant et porteur d’une réflexion pédagogique, qui implique des investissements et des recrutements de nouveaux profils. Les Mooc ne sonnent pas le glas de l’université, ils la défient et la renouvellent.»

Pour ma part, je retrouve dans la conclusion du deuxième article, l’idée que l’introduction d’un outil technologique va permettre intrinsèquement l’innovation et le changement pédagogique. Par ailleurs, je note qu’une autre partie des promoteurs de ce même outil espère rationaliser l’éducation. Ces derniers sont eux en quête d’efficacité et de productivité scolaire. Les succès de telles approches sont mitigés ainsi que l’enseigne l’histoire des technologies à l’école (Cuban L. (1986) Teachers and Machines : The Classroom Use of Technology Since 1920. Teachers College). Le premier témoignage d’étudiants semble confirmer que la réflexion pédagogique ne va pas de soi avec les MOOCs.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :Larry Cuban, MOOC

Revue de presse : Des tablettes au collège pour faire du français autrement

21 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

Des tablettes au collège pour faire du français autrement

Enseigner avec ou sans le numérique, est-ce du pareil au même ? A quoi cela sert-il d’équiper les classes en tablettes si c’est pour faire la même chose qu’avant, fût-ce avec des outils plus « modernes » ? A moins qu’il ne s’agisse de travailler différemment : d’inventer des usages qui rendent les élèves vraiment acteurs de leurs apprentissages ? A ces questions, Marie Soulié, enseignante au collège Daniel Argote d’Orthez, livre des réponses concrètes et éclairantes : sur son site « Usages des tablettes en lettres », elle trace la voie, filme ses élèves en activité, présente tutoriels, exemples de productions, explications pédagogiques. Au menu (appétissant aussi pour les élèves) : écritures enrichies, réalité augmentée, histoire littéraire animée, classe inversée, cyberdictées …

En complément, on lira aussi  : Revue de presse : Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

MOOC en débat, SPOC en vue

20 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

Depuis deux ans, les cours gratuits en ligne ont semblé être l’avenir tout tracé de l’enseignement supérieur. Et depuis presque toutes les grandes universités se sont lancées tête baissée dans les cours en ligne ouverts et massifs (MOOC en anglais pour massive open online courses), les réactions sont plus que mitigées. Ceux-ci font peser une menace directe sur l’emplois de nombreux enseignants. Pire encore, les premiers résultats semblent montrer que ce type d’enseignement pourrait ne pas être des plus efficaces: un partenariat conclu au printemps dernier entre l’université d’Etat de San José et Udacity s’est soldé par un échec chez plus de la moitié des étudiants.

Dès lors, maintenant, certains préconisent plutôt les SPOC (small private online classes, petits cours privés en ligne) par opposition aux MOOCs. Cette approche est souvent aussi qualifiée d’«enseignement hybride». L’idée de base est d’utiliser des cours en vidéo de type Mooc et autres fonctionnalités disponibles en ligne comme «contenus» pour des cours donnés dans de vraies salles, de taille normale. En demandant aux étudiants de visionner les vidéos en ligne, les enseignants sont ensuite libres de passer leur temps de cours à répondre aux questions des étudiants, à évaluer ce qu’ils ont assimilé ou non, puis à travailler avec eux sur différents projets. Dans ce cadre-là, les enseignants gardent la main, peuvent recourir ou non aux fonctionnalités de notation automatiques et sont libres d’établir leur programme et leur système de notation à leur convenance et en fonction des besoins des étudiants.

Dans le cas des SPOC, on se rapproche de la démarche dite de la classe inversée (flipped classroom). Quand est-il cependant de l’efficacité des cours dispensés en vidéo (MOOC ou SPPOC) par rapport à la lecture de bons vieux livres? Mais n’est-ce pas la modalité du cours magistral qu’il convient de changer ce que ni SPOC ni MOOC ne modifient fondamentalement (bien qu’intégrant avec la classe inversée un peu de behaviorisme)? Comme l’indiquait  Ian Bogost, professeur en sciences informatiques au Georgia Institute of Technology,

«Le cours magistral était considéré comme un modèle défectueux de l’époque industrielle. Pourquoi, alors, le porter aux nues dès lors qu’il a été numérisé et diffusé via Internet à l’ère informatique»

et présenter cela comme une révolution pédagogique?

Source : Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc | Slate

Concernant les articles scientifiques consacrés aux MOOCs, Thierry Karsentis en a établi une revue de sa littérature. Son premier constat est que la littérature scientifique est, largement, techno-enthousiaste et peu critique à l’égard des défis que posent les MOOC, comme s’il s’agissait d’une panacée en enseignement universitaire. Par ailleurs, ll note l’existence d’une littérature scientifique, plus nuancée et plus critique, beaucoup moins présente, produite par les universités moins fortunées qui s’opposent aux MOOC et remettent en question leurs réels avantages.

Pour les premiers, les principaux avantages des MOOC seraient liés à leur capacité potentielle à résoudre des problèmes d’accès à l’éducation, comme la distance, la conciliation travail-famille-études et les droits de scolarité. Ils développeraient également l’autonomie et faciliteraient la mise en place de communautés d’apprenants.

Du côté des sceptiques, pas forcément opposés intrinsèquement aux MOOCs, ceux-ci notent que plusieurs des avantages des MOOC sont en fait inhérents aux formations à distance. D’autre part, l’idée de l’éducation gratuite, accessible à tous se fait souvent au détriment de la qualité de la pédagogie. S’y ajoutent le faible taux de réussite, les questions de propriété intellectuelle des contenus de cours et les mécanismes de l’évaluation certificative. Enfin, le processus d’apprentissage demande beaucoup d’autonomie chez l’apprenant et représente un important défi pour les MOOCs.

Pour Karsentis, la question reste ouverte de savoir si les MOOCs représente une révolution ou un simple effet de mode. Par ailleurs, si les MOOCs ont réellement permis une ouverture à l’enseignement universitaire pour beaucoup de personnes,

«il ne faut pas non plus oublier que les MOOC seront aussi susceptibles d’accroître le fossé déjà très présent entre les plus petites universités et les universités d’élite. Alors que les grandes universités reconnues mondialement investissent fortement dans les MOOC, plusieurs s’inquiètent, à juste titre, des effets potentiellement négatifs sur les petits établissements financés majoritairement par les droits de scolarité.»

Dès lors

«La visée des établissements qui offrent les MOOC est-elle vraiment la démocratisation de l’éducation? des réponses ne pourront être amenées que lorsque les modèles d’affaires en enseignement universitaire auront atteint une certaine maturité.»

Source : Karsentis, T. (2013). MOOC : révolution ou simple effet de mode? In Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire. Volume 10 – Numéro 2. (.pdf)

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

1914 et 1944 : deux commémorations en 2014 pour le prix d'une ?

11 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

L’année 2014 sera marquée par une double commémoration, celle de la première guerre mondiale et celle de la Libération. Pour cerner les dimensions à la fois historique, politique et mémorielle de ces événements à venir,Le Monde sollicité le regard de Jean-Noël Jeanneney et de Pierre Nora.

Pierre Nora commence en observant une dérive commémorative concernant la France ces dernières années et le passage d’un modèle historique à un modèle mémoriel. Notons que la publication par Pierre Nora des Lieux de mémoire n’est pas pour rien dans ce mouvement…

Jean-Noël Jeanneney note lui l’opposition binaire entre 1789 et 1914. D’un côté, après avoir clivé la France tout au long du 19e siècle, la Révolution française fédère le regard des Français et unifie la France. De l’autre, 14-18 est d’abord vécu sous l’angle de l’Union sacrée avant que cette union ne se lézarde sous les coups de la durée du conflit.

Concernant les deux commémorations de 2014,Pierre Nora pense que celle de 1914 sera très mémorielle, « soulevant une émotion à laquelle on ne s’attendait pas » alors que celle de 1944 sera très disputée historiquement « parce que la guerre, l’Occupation, la Libération ont laissé les Français très divisés ».

A suivre…

Jean-Noël Jeanneney et Pierre Nora: « Faire sentir la différence des temps » | Le Monde

 

Classé sous :Opinions&Réflexions

Aux armes, historiens | Le Monde

11 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

Aux armes, historiens !

Vendredi 4 octobre, dans l’une des innombrables émissions de télévision où il s’emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : « Envahisseurs ». Sans que ce terme suscite de réactions marquantes dans le studio, il a pu marteler que « ces gens-là sont des envahisseurs » et conclure d’un rictus fanatique : « Ils prennent leurs risques ! » Campé dans cet espace pseudo-subversif mais authentiquement indigne que d’aucuns nomment « politiquement incorrect », il a asséné des propos où l’abjection morale s’avançait bardée d’aberrations historiques – sur le droit d’asile, d’abord. Le vocabulaire était guerrier, le délire martial, l’offensive d’autant plus funeste qu’elle demeurait sans riposte.

Alors que s’ouvrent les 16es Rendez-vous de l’histoire, qui portent sur le thème de « la guerre », il faut appeler les historiens à se montrer plus offensifs. Effrayés par le brouillage des cartes comme par le déséquilibre des forces, beaucoup d’entre eux sont tentés de se réfugier derrière les remparts du pur savoir. Ce repli serait regrettable.

Tout à la fois indigné par les propos d’Eric Zemmour, je partage l’avis de Jean Birnbaum, journaliste au journal Le Monde, que l’historien doit être dans la Cité et participer à ses débats.

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

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Lyonel Kaufmann

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Derniers articles

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Six jeux vidéo récents inspirés par la Première Guerre mondiale

9 novembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Stratégie, tir, histoires bouleversantes ou horreur pure… La Grande Guerre continue d’alimenter la créativité des concepteurs de jeux vidéo. « Le Monde » en a sélectionné six. « Soldats inconnus. Frères d’armes » est sorti en 2024. UBISOFT Plus rares que ceux consacrés à la seconde guerre mondiale, les jeux vidéo inspirés de la Grande […]

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Utiliser la littérature jeunesse pour aborder les sujets sensibles en histoire : récit de pratique autour de la Shoah | Histoire Engagée

17 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour Mathieu Mercier, enseignant d’histoire et de géographie à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, collaborateur au Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social, enseigner l’Holocauste au secondaire est à la fois un défi et une nécessité : défi, parce que le sujet évoque des horreurs indescriptibles et des récits traumatiques qui peuvent heurter les élèves; […]

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ChatGPT à l’école : entre tabou et encouragement, le dialogue compliqué entre professeurs et élèves | Le Monde

12 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décryptage. Une minorité d’enseignants s’abstient de parler d’intelligence artificielle dans leurs classes. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir la discussion sur le sujet, jusqu’à, pour certains, s’atteler à faire circuler les bonnes pratiques. Extrait : Certains enseignants profitent d’un espace aménagé par l’éducation nationale : l’intelligence artificielle figure en effet au programme […]

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L’héritage toxique des épaves de la seconde guerre mondiale

8 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De nombreux navires coulés entre 1939 et 1945 gisent au fond des mers. Avec le temps et la corrosion, ces vestiges historiques menacent de libérer les substances qu’ils contiennent, avec des conséquences néfastes pour l’environnement. A l’échelle internationale, on estime à plus de 8 500 le nombre d’épaves potentiellement polluantes, dont la plupart issues des […]

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Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025)

16 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Open Science met les chercheuses et chercheurs au-devant de choix toujours plus complexes relatifs au partage de leurs résultats, méthodes, outils et données de recherche. Le colloque infoclio.ch 2025 explore les antécédents intellectuels et techniques de la notion d’Open science et discute des enjeux pratiques de sa mise en œuvre à l’ère des modèles génératifs […]

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

Tirés de nos archives

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Ces (im)possibles réformes scolaires – D’EVM à la LEO : nouvel et bref arrêt sur image (2017)

27 octobre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En relisant 17 ans après mon texte précédent Ces (im)possibles réformes scolaires – EVM : arrêt sur image (2000), mais surtout la synthèse et mes propositions, je constate que mes présuppositions, voire prédictions, ont été confirmées par la suite. Ainsi, mes craintes sur la fragilité du projet pédagogique étaient fondées. Et cela sans que la […]

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Quand le prêtre formera l’instituteur, par Caroline Fourest – Opinions – Le Monde.fr

2 mai 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Jusqu’ici, les établissements catholiques privés pouvaient parfaitement préparer des élèves au bac, mais ceux-ci devaient passer leur diplôme avec tous les autres. Petite astuce connue des professeurs : de nombreux établissements privés choisissent de ne présenter que les meilleurs élèves sous leurs couleurs et d’envoyer les autres en candidats libres pour améliorer leur score de réussite […]

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Comment enseigne-t-on l’Histoire en France depuis le XIXe siècle ? – Nonfiction.fr

1 juin 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’ouvrage Sur l’enseignement de l’Histoire de Laurence de Cock est publié à un moment où les débats sur la place de l’Histoire dans la société et dans l’enseignement en France sont à nouveau exacerbés entre, d’une part, les historiens qui prônent une histoire scientifique et impartiale et, d’autre part, ceux qui, qualifiés par leurs adversaires « […]

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La mémoire immédiate du 13 novembre | La République des Livres

4 avril 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le Bataclan, la Belle équipe, le Petit Cambodge, c’était hier. Et pourtant, ces noms de théâtre et de cafés parisiens sont déjà entrés dans l’Histoire. Celle de la France en 2015, annus horribilis du terrorisme islamiste. S’emparant du concept tout neuf de « mémoire immédiate » en résonance avec celui d’ « histoire immédiate » cher à Jean Lacouture, l’historien et documentariste […]

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Guide 2010: l'iManuel a portée de main par CourseSmart

14 janvier 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce début 2010, plutôt que de bonnes résolutions, je me propose de m’attarder sur quelques tendances, opinions, réflexions relatives à l’emploi des média et technologies en milieu scolaire. A vous ensuite de trier, de vous faire un avis et/ou de prolonger. Cet été, CourseSmart, l’un de leaders de la distribution de manuels scolaires aux […]

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Qwant Calcule et Plan Calcul | binaire

7 octobre 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

On peut passer son temps à se plaindre de l’impérialisme de grandes entreprises du Web ou, comme Qwant, on peut essayer de changer cela. Binaire a parlé de cette start-up l’an dernier : Qwant, aux armes citoyens ! Depuis, l’entreprise a fait un bout de chemin. En juin 2018, elle était créditée de 8% du […]

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Marignano – wie erinnern? | infoclio.ch

31 mars 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les commémorations du 500e anniversaire de la bataille de Marignan font débat en Suisse. Cet article d’infoclio.ch regroupe les contributions d’historiens parues dans les médias en Suisse alémanique au sujet de ces commémorations ou d’autres événements jubilaires de 2015. via Marignano – wie erinnern? | infoclio.ch.

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