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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

Ces possibles réformes scolaires selon Larry Cuban

24 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

Dans un billet publié début août 2017 pour les huit ans de son blog (Eighth Anniversary of Blog), Larry Cuban, professeur honoraire à Stanford bien connu de mes lecteurs réguliers, revient sur une question qui revient régulièrement chez ses lecteurs. Ces derniers lui demandent ce qu’il prône pour qu’une réforme éducative soit effective et réussisse.

En guise de rappel, le blog de Larry Cuban publie des billets sur les éléments qui guident ou ont guidé sa pensée et ses actions en tant que praticien, chercheur et blogueur en matière d’enseignement, d’apprentissage et de réformes scolaires.

Que pourrait-il alors proposer en matière de réformes scolaires pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage à l’intention des autorités scolaires, des directeurs d’établissement, des enseignants et des parents ? D’entrée de cause, Larry Cuban indique qu’il lui est impossible de proposer un programme d’actions génériques qu’il suffirait de suivre. Pour lui, le contexte est toujours important. Il ne connait aucune réforme, aucun programme ou technologies qui puisse s’affranchir du contexte pour être mis en œuvre.

Par contre, un certain nombre de principes guident ses réflexions concernant l’enseignement, l’apprentissage et les réformes scolaires. Ces principes indiquent des directions nécessaires à adapter en fonction d’un contexte particulier. Ils ont été élaborés tout au long des cinq décennies où il a été enseignant, administrateur scolaire et chercheur. Ils se basent sur sa large expérience et ses travaux de recherche

1° Bien que les écoles publiques sont des institutions essentiellement conservatrices, elles ont changé aux cours des décennies. Les écoles ne sont pas des fossiles conservés dans l’ambre. Le changement et la stabilité marquent l’histoire des écoles financées par les deniers publics. Ce sont des institutions « dynamiquement conservatrices » qui embrassent le changement pour maintenir la stabilité.

2° Le changement vient autant de l’extérieur que de l’intérieur de l’école. Fondamentalement, les écoles publiques sont des institutions politiques totalement dépendantes de contribuables et des électeurs et donc vulnérables à des rafales de réforme économiques et sociales qui soufflent à travers le pays. Ces vents de réforme, toutefois, perdent de force en s’installant dans ces institutions conservatrices. Administrateurs et enseignants adaptent l’organisation, les réformes curriculaires, d’instruction ou de gouvernance et les modifient alors qu’elles traversent l’espace des salles de classe.

3° Il n’y a pas un moyen unique ou de méthode unique qui fonctionnerait mieux avec/pour tous les élèves. Parce que les étudiants diffèrent en matière de  motivation, intérêts et aptitudes, il est indispensable de recourir à un large  à répertoire d’approches dans l’enseignement. Un enseignement directif ou magistral, un travail de groupe, un travail individuel choisi par l’élève, la pédagogie par projet, des logiciels en ligne, etc, etc. doivent être présents dans la trousse à outils de chaque enseignant.

4° Des changements limités (petits) et lents se produisent souvent dans la pratique de la salle de classe. Au fil des décennies, les professeurs expérimentés sont devenus allergiques aux exigences de réformateurs de procéder à des changements rapides et profonds de ce qu’ils font quotidiennement dans leurs classes. Les enseignants ont appris à adapter les nouvelles idées et pratiques à leurs croyances et à ce qui, selon eux, bénéficiera à leurs élèves. Les réformes qui ignorent ces réalités historiques sont vouées à l’échec. Larry Cuban appel de ses vœux qu’une réforme soit sensible au contexte dans laquelle elle aura lieu et tienne compte de cette histoire des changements en classe et de cette sagesse pratique des enseignants.

5° Les structures scolaires influencent l’instruction. Ainsi, il existe une grammaire de l’école (“grammar of schooling”) au secondaire basée sur un découpage en période de 45 ou 50 minutes.

6° Donner réellement la voix au chapitre aux enseignant.e.s dans la réforme. Depuis le milieu du 19e siècle aux premières décennies du XXIe siècle, aucune réforme pédagogique imposée aux enseignants n’a été adoptée par la plupart des enseignants et utilisée comme prévu par ses concepteurs. Cuban y inclut les nouveautés dans les méthodes d’enseignement de la lecture, des mathématiques, des sciences ou d’histoire depuis un siècle aux Etas-Unis. Lorsqu’il y a eu des changements profonds dans l’enseignement en classe, les enseignants ont été impliqués dans la planification et la mise en œuvre de la réforme. Les exemples vont de la réforme des programmes scolaires dans les années 1920 à Denver, l’étude de huit ans (Eight Year Study) dans les années 1930, la création d’écoles alternatives (alternative schools) dans les années 1960, la Coalition des écoles essentielles (Coalition of Essential School) dans les années 1980 ou les « teacher-run schools » dans les années 2000. Les réformes visant à en modifier profondément l’enseignement ont besoin de travailler étroitement avec les enseignants dès le début d’un changement prévu et doivent utiliser leur expertise pour développer leurs connaissances et leurs compétences.

Classé sous :Opinions&Réflexions

Ces possibles réformes scolaires !

23 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

Alors que l’introduction des nouveaux moyens et programmes d’histoire romands se fait cette année en histoire dans le canton de Vaud en 7e Harmos et que, lors de sa première conférence plénière de rentrée du 15 août 2017, Mme Cesla Amarelle, nouvelle ministre de l’éducation du Canton de Vaud, a annoncé un appel à projet aux enseignant.e.s et aux établissements pour une école numérique, le temps paraît plus que choisit pour s’interroger sur les éléments qui rendront ces réformes possibles.

L’intitulé choisit « Ces possibles réformes scolaires » fonctionne en écho au recueil des écrits de Georges Panchaud publié en 1983 et intitulé lui « Ces impossibles réformes scolaires ». Au début des années 2000, je m’interrogeais ainsi avec mon collègue José Ticon et moins de 10 ans après l’introduction de la loi « Ecole vaudoise en mutation » pour savoir si réformer l’école n’était pas une mission impossible.

En 1983, Georges Panchaud (1908-1988), professeur honoraire de pédagogie de l’Université de Lausanne, publie à l’occasion de son 75e anniversaire, un recueil de ses écrits. L’ouvrage s’intitule « Ces impossibles réformes scolaires »1.

Le titre ne manque pas d’une certaine malice. En effet, en 1956, Georges Panchaud est un des acteurs majeurs de la réforme de l’école vaudoise qui connaît alors une modification significative de ses structures. Celle-ci élargit notamment le nombre d’élèves accédant désormais au collège (école secondaire).

La réforme scolaire vaudoise de 1956 établit un programme unique pour les élèves des deux premières années des collèges secondaires avant d’orienter les élèves. Auparavant un système en cascade existait dans lequel l’élève qui échouait en section classique devait « descendre » en scientifique, puis éventuellement en commerciale. En outre, le système met en place une une division de culture générale, dans tous les collèges, et introduit une section de langues modernes conduisant au baccalauréat. La réforme vaudoise de 1956 eut encore pour conséquence de généraliser les classes mixtes, qui existaient dans tout le canton, sauf à Vevey et à Lausanne. Dans cette dernière ville, la réforme fait disparaître le Collège classique cantonal quatre fois centenaire, le Collège scientifique cantonal et l’Ecole supérieure de jeunes filles de la Ville de Lausanne, dont la création remonte au XIXème siècle. Il n’y a désormais plus à Lausanne que des écoles secondaires groupant les élèves en fonction de leur domicile.

Pour accompagner cette réforme, de nouveaux moyens d’enseignement sont publiés. Parmi ceux-ci, Georges Panchaud est le directeur de collection d’une nouvelle collections de manuels d’histoire vaudois pour le secondaire. Cette collection est diffusée à partir de 1957. Parmi les ouvrages publiés, il y a notamment le bientôt fameux manuel d’histoire contemporaine rédigé par Georges-André Chevallaz (1915-2002), alors directeur de la Bibliothèque cantonale universitaire et futur syndic de Lausanne (1958), puis conseiller fédéral.

Quasi simultanément à l’élaboration de cette nouvelle collection de manuels, Georges Panchaud est nommé professeur de pédagogie à l’Université de Lausanne en 1958 et il devient le premier directeur en 1960 du nouvellement créé « Séminaire pédagogique de l’enseignement secondaire vaudois » (SPES), soit le premier institut de formation des maîtres secondaires vaudois2. C’est en 1958 que le projet visant à promouvoir le nouveau système de formation est soumis à une commission consultative composée de représentants des Facultés intéressées de l’Université de Lausanne, de directeurs de collèges, de la Société vaudoise des maîtres secondaires (SVMS) et du Département de l’instruction publique et des cultes (DIPC). Le 15 décembre 1959, le Conseil d’Etat adopte le Règlement pour la formation des maîtres secondaires, instituant ainsi le SPES3.

Georges Panchaud se retrouve donc à l’épicentre de ces trois changements d’une réforme significative pour les collèges vaudois. Il faudra attendre près de trente ans et 1984 (entrée en vigueur en 1986) pour qu’une nouvelle loi scolaire soit votée après plus de deux décennies passées en études, expériences et débats qui soulevèrent les passions dans les milieux intéressés et parmi la population jusqu’en votation populaire.

Plus tard, en nous inspirant du titre de l’ouvrage de Georges Panchaud et dans le contexte conflictuel de la mise en place de la loi scolaire Ecole vaudoise en mutation (EVM) votée en décembre 1996 par les citoyen.ne.s vaudois.e.s, José Ticon, didacticien du français, et moi-même organiseront deux ans de suite un séminaire interdisciplinaire de formation destinés aux futur.e.s enseignant.e.s du primaire que nous intitulerons « Réformer l’école : une mission impossible ? ».

Qu’en est-il aujourd’hui ? A-t-on appris des expériences passées peu concluantes dans le canton de Vaud et plus particulièrement concernant les conditions de mise en oeuvre d’EVM pour rendre possibles les changements attendus ? Quels sont les principes à retenir pour aller dans le sens d’une réforme réussie ?

Je compte explorer modestement un champ des possibles à l’aide de cinq billets. Le premier replacera les réformes scolaires connues aux Etats-Unis et les leçons qu’en a tiré Larry Cuban, professeur honoraire à Standford. Le second dressera un panorama succinct des réformes scolaires entreprises après 1945 et jusqu’à aujourd’hui dans le canton de Vaud. Le troisième reviendra sur la réforme EVM introduite en 1997 à partir d’un texte que j’avais rédigé trois ans après l’introduction de la réforme et qui avait été publié sur le site de la Fédération syndicale SUD-Service public. Le quatrième propose un nouvel arrêt sur image en 2017 pour observer l’évolution de la situation d’EVM à la LEO. Le cinquième et dernier s’arrêtera à trois moments récents où l’axe envisagé pour accompagner le changement résultant des effets du numérique sur la société et l’éducation a l’ambition de partir des projets des équipes pédagogiques et d’établissements.

Articles suivants:

  • Ces possibles réformes scolaires selon Larry Cuban
  • Ces (im)possibles réformes scolaires de 1945 à 2013 en terres vaudoises
  • Ces (im)possibles réformes scolaires – EVM : arrêt sur image (2000)
  • Ces (im)possibles réformes scolaires – D’EVM à la LEO : nouvel et bref arrêt sur image (2017)
  • Ces possibles réformes scolaires : penser global, agir local avec le numérique
  1. Panchaud, G. (1983). Georges Panchaud : « Ces impossibles réformes scolaires : Recueil publié à l’occasion de son 75e anniversaire ». Lausanne : Ed. Réalités sociales. ↩
  2. Ainsi que l’indique François Bettex, dans le rapport annuel 1979 du SPES : « En 1960, et dans une moindre mesure dix ans plus tard, l’idée qui prévalait était que le jeune maître peut apprendre son métier en assistant aux leçons d’un collègue chevronné, auprès de qui ensuite il fait ses premières armes. Or l’idée maîtresse du SPES crée par Panchaud est que le jeune assistant découvre effectivement par son expérience personnelle, seul dans sa classe, les difficultés de son nouveau métier, et non pas par personne interposée. Les enseignements théoriques ont pour but de l’aider à résoudre ses problèmes, à répondre à ses besoins, parfois à ses inquiétudes. Ce type de formation suppose donc une liaison très étroite entre le vécu du stagiaire, au contact des élèves et des difficultés de méthodologie, et les enseignements dits théoriques qu’il reçoit. Cela suppose aussi que les responsables de ces enseignements connaissent parfaitement bien leur clientèle ainsi que les conditions dans lesquelles elle travaille.» Propos cités par Bober, G. (2002). L’histoire vaudoise de la formation des maîtres secondaires. De la création du Séminaire pédagogique de l’enseignement secondaire du canton de Vaud en 1960 aux premiers pas de la Haute école pédagogique vaudoise en 2002. Loisirs et pédagogies, note 6 p. 313-314 ↩
  3. Bober, G. (2002 : 9). La formation des maîtres secondaires mise alors sur pied reposera sur trois principes :- conduire simultanément la formation pédagogique théorique et pratique;- enseigner aux maîtres débutants les didactiques propres aux différentes disciplines;- confier aux stagiaires un enseignement prolongé dont ils ont la responsabilité et qui leur permet de mieux voir l’ensemble des problèmes pédagogiques à maîtriser. ↩

Classé sous :Opinions&Réflexions

Accompagner les enseignants dans le cadre de la transformation numérique

20 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Jean-Marie Gilliot nous offre un très intéressant billet concernant les différents aspects à développer pour accompagner les enseignants dans le cadre de la transformation numérique. Pour lui, cet accompagnement est à la fois une question de numérique, de pédagogie, de démarche scientifique, et donc de développement de communautés …

Premièrement, il dresse le constat que

La transformation numérique relance la question de l’évolution du métier dans un cadre en changement, d’une évolution qui s’avère continue, notamment parce que le champ impacté par le numérique s’élargit d’année en année. Cette évolution du métier ne peut prendre sens que si elle est ancrée dans un cadre permettant d’orienter son action, un cadre qui est forcément celui de la pédagogie. De fait, ces deux premières dimensions nous amènent à intégrer également la démarche scientifique comme étant au cœur de cette évolution.

Dans ce cadre-la, il lui semble primordial et intéressant de s’appuyer sur les travaux menés dans le cadre des humanités numériques car

Les humanités numériques permettent de penser l’intégration du numérique dans l’évolution de la production et de la diffusion des savoirs et et à la fois l’évolution des sciences humaines et sociales. Le numérique est à la fois vu comme un nouveau champ d’étude (qu’est ce qui change par le numérique) et comme un vecteur d’évolution des démarches scientifiques (comment faire de la recherche avec le numérique). Les humanités numériques, en tant que trans-discipline nous posent la question de l’évolution des disciplines liées à la pédagogie (sciences de l’éducation, EIAH, …), i.e. comment l’apprentissage change par le numérique, et quelles nouvelles méthodes développer avec le numérique (par exemple l’analyse des données d’apprentissage ou « learning analytics »).

Concernant l’évolution des métiers intégrants le numérique et plus particulièrement donc l’évolution du métier d’enseignant, Jean-Marie Gilliot met en avant la question de la culture et de la littératie numérique qui transforment à la fois le métier d’enseignant et la manière dont on apprend (tant les profs que les élèves).

Il développe ensuite l’importance de la démarche scientifique et de la recherche dans le développement professionnel de l’enseignant. A ce propos, il salue la démarche SOTL (Scholarship Of Teaching and Learning), certes pas nouvelle, mais qui permet de « mettre en place une méthode professionnelle, réflexive, instrumentée sur ses pratiques d’enseignement allant jusqu’à la publication ».

Vient ensuite, pour Jean-Marie Gilliot, la place des nombreuses communautés qui tirent parti du numérique. Il cite autant la communauté des twictées ou de la classe inversée que l’université d’été Ludovia ou le réseau des Learning Labs. Il est important de souligner que les humanités numériques promeuvent les approches de science ouverte. Jean-Marie Gilliot poursuit alors avec un certain nombre de publications ouvertes (blog, fermes de blog, tribunes scientifiques et même MOOC). Il ajoute des sites ou réseaux coopératifs. Il termine son tour d’horizon par de nouvelles manières d’organiser des événements participatifs tels les MOOCamp, Hack’apprendre pour imaginer l’université en 2035, les Orphee Rendez-vous ou Edumix.

En conclusion, pour Jean-Marie Gilliot

Accompagner les enseignants à s’approprier les outils numériques doit sans aucun doute se prolonger par une invitation aux enseignants à intégrer les communautés s’intéressant à la pédagogie, à développer une littératie numérique en lien avec ces communautés, pour qu’ils puissent ensuite réinvestir les idées qu’ils auront collectées et les pratiques qu’ils auront développées avec leurs étudiants. La bonne nouvelle est que la démarche est proche de celle de la recherche, et que les évolutions visées correspondent également aux évolutions des pratiques des chercheurs. La transformation en cours nous invite donc à associer numérique, pédagogie et recherche.

Lire l’article : Accompagnement des enseignants dans le cadre de la transformation numérique

Image : Pixabay – CCO Creative Commons

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Les Gardiennes, un film de Xavier Beauvois

17 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Librement adapté du roman éponyme d’Ernest Perochon, écrit en 1924, Les Gardiennes est une fiction qui documente avec réalisme les conditions de vie et de travail du monde paysan pendant la Grande Guerre, avec un focus particulier sur l’héroïsme des femmes ayant remplacé les hommes dans les champs. Réalisé par Xavier Beauvois, avec à l’affiche les actrices Nathalie Baye, Laura Smet et Iris Bry, le film est soutenu par la Mission du Centenaire et sort en salles le 6 décembre 2017.

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Synopsis

« France 1915. La guerre des hommes. Le combat des femmes. » A la ferme du Paridier, les femmes ont pris la relève des hommes partis au front. Travaillant sans relâche, leur vie est rythmée entre le dur labeur et le retour des hommes en permission. Hortense, la doyenne, engage une jeune fille de l’assistance publique pour les seconder. Francine croit avoir enfin trouvé une famille…

Source : Les Gardiennes, un film de Xavier Beauvois | Mission Centenaire 14-18

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Usages de l’écriture collaborative en ScIences économiques et sociales (SES)

16 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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La Lettre ÉduNum SES N°11 d’Eduscol présente deux exemples intéressants d’écriture collaborative. Les démarches proposées sont transférables, à mon avis, par rapport à des démarches sur des sources et documents en histoire. C’est une manière adaptée également pour travailler en histoire en suivant une démarche d’enquête telle que préconisée par le PER. On constatera également que les démarches proposées s’appuient sur des principes béhavioristes et une progression que ne renierait ni Bloom, ni Krahtwohl.

La présentation et bilan des démarches

Dans le cadre des TraAM 2015-2016, deux académies (Amiens et Clermont-Ferrand) ont travaillé sur l’usage de l’écriture collaborative en SES et ont à ce sujet proposé un certain nombre de productions.

Malgré l’existence de certaines limites, les équipes pédagogiques des deux académies ayant travaillé sur cette thématique ont souligné les nombreux avantages de l’usage de l’écriture collaborative avec les élèves et la plus-value pédagogique sur certains types d’exercices. Parmi ces avantages, on retrouve le fait que l’écriture collaborative met les élèves en activité et que le travail de groupe ainsi mis en place facilite les apprentissages.

Par ailleurs, certains élèves, en retrait à l’oral, s’investissent dans ces activités. Il a par ailleurs été constaté que le travail de rédaction, ainsi que le partage du travail (entre les élèves et avec le professeur) sont facilités par le numérique. De plus, les travaux numériques peuvent être sauvegardés ou exportés et projetés au tableau, servir d’exemples à la classe, être amendés… (pour plus de détails, se reporter au bilan national des TraAM 2015-2016 – Thème 2).

Deux exemples d’usage d’écriture collaborative

Voici deux exemples d’usages de l’écriture collaborative en SES. Les liens indiqués pour chacune de ces activités permettent notamment d’accéder la présentation de leur objectifs pédagogiques) :

  • Construction d’une synthèse de cours en seconde sur le thème de la consommation et des pratiques culturelles
    Après avoir étudié collectivement un document concernant la consommation alimentaire comme acte économique, chaque binôme doit étudier un document différent, accompagné d’une grille d’analyse. Chaque groupe rédige en salle informatique une synthèse du travail de groupe sur un pad. Puis, lors du retour en classe, les différents travaux de groupe sont projetés au tableau et peut ensuite avoir lieu la rédaction d’une synthèse collective sur un mur collaboratif à l’aide d’un Padlet.
  • Travail collaboratif de rédaction d’un raisonnement argumenté sur le thème de la mobilité sociale
    Tout d’abord, l’enseignant utilise Socrative pour tester la classe sur la compréhension du sujet et des documents en proposant des réponses courtes. Puis, un mur collaboratif est utilisé pour chercher les idées clés et les classer. Enfin, chaque binôme rédige un raisonnement argumenté sur un pad. Au-delà des objectifs pédagogiques, cet exercice permet de tester l’ensemble des élèves sur la maîtrise du sujet et des documents notamment statistiques. Le travail est collaboratif parce que la classe part des propositions des élèves pour analyser le sujet et retenir les idées les plus pertinentes. La rédaction sur un pad permet aux élèves de travailler simultanément et de se corriger mutuellement. Le professeur est associé au pad et peut intervenir en cours d’élaboration du raisonnement pour aiguiller les élèves.

Source : Lettre ÉduNum SES N°11 — S.E.S

Crédit image : Pixabay (free)

Classé sous :Didactique, Humanités Digitales, Médias et technologies, Outils enseignement

Google investit 1 milliard de $ pour préparer les travailleurs à l’automatisation

14 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Il est minuit moins 5 pour l’école ! L’article ci-dessous d’Engadget doit nous rendre attentif aux enjeux qui nous attendent concernant les emplois de demain et la formation nécessaire pour y prétendre. L’enjeu est colossal plus particulièrement pour l’école.

Aux 19e et le 20e siècle, c’est l’Etat au travers de l’institution scolaire qui a eu la responsabilité et la charge de s’assurer et d’assurer l’intégration professionnelle, sociale et culturelle de chacune et chacun.

Par contre, rien ne nous dit, devant les changements de paradigmes économiques, sociaux et culturels en cours que demain ce sera encore le cas. Clairement, Google veut se poser en acteur majeur de la formation d’aujourd’hui déjà et de demain. On est proche de l’école disruptée ou uberisée.

Google pledges $1 billion to prepare workers for automation | Engadget

The ‘Grow with Google’ initiative can help people adapt with the changing nature of jobs.

Before we get worried about the possibility of a robot uprising, we probably have to worry about our jobs first. Yes, that includes me. Since machines could take millions of jobs the next few years, Google has launched a new initiative to help people in the US and around the globe learn new skills they can use to start a new career or to grow their business. Company chief Sundar Pichai has announced the project called « Grow with Google » at an event in Pittsburgh. He said that the tech titan understands « uncertainty and even concern about the pace of technological change » but that it believes « that technology will be an engine of America’s growth for years to come. »

The Grow with Google website houses several programs both teachers and students (of any age) can use. One of the most notable programs is a free Udacity scholarship in Android or web development for 50,000 individuals, even those with no prior experience. In addition, the Grow with Google initiative will be holding events across the US in the coming months to provide free training and demos provided by Googlers.

While the initiative’s offerings are for US residents, Google has also pledged $1 billion in grants to non-profits that also aim to help people prepare for the changing nature of work in an increasingly high-tech world. The big G isn’t the only tech giant aiming to prevent massive job losses brought about by automation and technology in general. In Michigan, Facebook also pledged $25.5 million in training the state’s workers for high-tech jobs.

Source : Google pledges $1 billion to prepare workers for automation | Engadget

Image : Pixabay (free)

Classé sous :Opinions&Réflexions

L’histoire collective de Jean Maitron | La Vie des Idées

13 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le Dictionnaire du mouvement ouvrier français est communément appelé le « Maitron ». On ignore souvent le parcours de celui qui lui a donné son nom, pourtant les engagements intellectuels et militants de Jean Maitron expliquent en grande partie le succès du plus vaste ensemble biographique de langue française, qui a permis et accompagné le renouveau de l’histoire sociale du politique.

Étonnant destin que celui de Jean Maitron (1910-1987) : sorti du rang, introducteur de l’histoire ouvrière à l’Université ‒ qu’il a intégrée tardivement et qui l’a quelque peu marginalisé ‒, il gagne sa pleine reconnaissance une fois à la retraite, et son œuvre s’impose dans les 3 décennies qui suivent son décès. Paradoxalement, c’est donc au moment où le mouvement ouvrier perd sa centralité que l’œuvre de Jean Maitron acquiert une visibilité nouvelle.

Plus encore que ses ouvrages sur le mouvement anarchiste ou sa fonction de créateur et de directeur de la revue Le Mouvement social, c’est son rôle de directeur du Dictionnaire du mouvement ouvrier français qui l’impose en France et à l’étranger. Ce dictionnaire, toujours en construction depuis le milieu des années 1950, prend le nom de son créateur en 1981, à la demande de l’éditeur ; dans la pratique, les utilisateurs parlaient depuis longtemps du « Maitron ».

L’aboutissement récent de la cinquième période du dictionnaire (1940-1968), correspondant en fait à la clôture de l’ensemble papier de 1789-1968 (56 volumes, plus 8 volumes thématiques, 11 volumes internationaux et 3 cédéroms), est l’occasion de s’interroger sur la spécificité de l’histoire intellectuelle pratiquée par Jean Maitron, histoire inséparable de celle du Maitron. Histoire singulière qui occupe une place à part dans l’historiographie française et internationale

Lire la suite : L’histoire collective de Jean Maitron – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

« Isabella Bird, femme exploratrice » : une immersion enjouée dans le Japon du XIXe siècle

13 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Les lettres que l’aventurière britannique Isabella Bird (1831-1904) a envoyées à sa sœur lors de sa découverte du Japon ont servi de base à ce manga tout public.

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« Isabella Bird ». © TAIGA SASSA

« J’ai l’impression d’avoir posé le pied sur une autre planète ! » Si cette assertion est souvent prononcée, aujourd’hui, par les touristes occidentaux visitant le Japon, elle était certainement encore plus vraie dans la bouche d’Isabella Bird, exploratrice britannique du XIXe siècle. Une époque où l’archipel restait une terre largement méconnue dans notre partie du monde.

Sorti jeudi 12 octobre chez Ki-oon, Isabella Bird, femme exploratrice retrace le périple de cette femme exceptionnelle au Japon, en s’appuyant sur les lettres qu’elle envoyait alors à sa sœur Henrietta. Un voyage dans le temps et dans l’espace, riche en découvertes de toutes sortes : les coutumes et les comportements, les traditions, les objets, les coiffures, les cérémonies ou encore les chambres qu’occupe, nuit après nuit, la jeune exploratrice britannique dans des établissements si différents.

Isabella Bird, femme exploratrice, Taiga Sassa, éditions Ki-oon, 208 pages, 7,90 euros.

Lire l’article : « Isabella Bird, femme exploratrice » : une immersion enjouée dans le Japon du XIXe siècle | Le Monde

Classé sous :Publications

Le cheval blanc d’Henri IV à la manière de…

10 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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L’historien Jean-Charles Geslot(@JChGeslot) , MCF en Histoire contemporaine. Directeur adjoint aux formations Licence de l’@IECIuvsq Coordinateur du projet ANR DEF19, a initié sur twitter un pastiche sur la manière de raconter même fait historique suivant l’orientation des historiens.
Son pastiche : A la manière de… : le cheval blanc d’Henri IV vu par les #historiens, de Michelet à Boucheron. Lien : [https://twitter.com/JChGeslot/status/916264487266725890]
blankD’autres historiens ont continué le pastiche. Ainsi André Loez (@andreloez) avec
a) selon Seignobos
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b) selon Pierre Chaunu
blankOu encore Thibaut Poirot‏ @ThPoirot avec Soboul :
blankVoir plus littéraire avec tolosamédia‏ @tolosamedia2 qui nous propose un pastiche à la manière d’Alexandre Dumas (ou Maquet) :
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Différentes manières et façons donc de mener l’enquête en histoire et de l’écrire…

Il y a aussi matière à s’interroger, avec des élèves ou nos étudiant.e.s, sur l’objectivité du récit en histoire….

Bonne lecture.

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

La Catalogne, c’est en Espagne ?

8 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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La Catalogne fait parler d’elle : malgré une très forte pression du gouvernement espagnol, le référendum sur l’indépendance a bien eu lieu ce dimanche. Face à une importante mobilisation populaire ce jour-là, la violence des forces de l’ordre a fait la une dans le monde. La Catalogne médiévale avait déjà, elle aussi, traversé des moments de tension et même fait sécession lors de la guerre civile catalane du XV siècle…

Les Espagnes médiévales

La péninsule Ibérique n’a pas toujours été formée uniquement de deux États, le Portugal et l’Espagne. Le Portugal existe depuis le XII siècle mais, au Moyen Âge, sur l’espace de l’actuelle Espagne, on trouvait le petit royaume de Navarre dans le Nord, ce qui restait des territoires musulmans après la « Reconquista » dans le Sud (le royaume de Grenade tombe le dernier, en 1492) et, surtout, deux grosses entités territoriales : le royaume de Castille et la Couronne d’Aragon.

La Catalogne est l’un des territoires de la Couronne d’Aragon. À la fin du Moyen Âge, celle-ci était constituée d’un ensemble de territoires différents : la Catalogne, mais aussi les royaumes d’Aragon, de Majorque et de Valence, la Sardaigne et la Sicile.

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Le pouvoir royal y était moins fort qu’en France ou en Castille. Ces territoires étaient rassemblés sous l’autorité d’un même souverain mais ils disposaient chacun d’une grande autonomie, de leurs propres institutions et de leurs lois.

En 1462, une guerre civile éclate : la Catalogne se soulève contre le roi Jean II (1458-1479), souverain de la Couronne d’Aragon. Pourquoi ? Les revendications ne sont pas du tout les mêmes que les arguments indépendantistes actuels, bien sûr. Elles sont peut-être un peu plus romanesques.

Lire la suite : Actuel Moyen Âge – La Catalogne, c’est en Espagne ?

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

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Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

Tirés de nos archives

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Des incroyables cartes et infographies du XIXe siècle

12 février 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Entre 1849 et 1851, l’illustrateur topographique et graveur Emslie et l’éditeur Reynolds conçurent des diagrammes scientifiques représentant dans un grand livre de douze pages intitulé Geological Diagrams. A l’époque, les illustrateurs et cartographes contribuaient beaucoup au développement de l’accessibilité et de la visibilité de la recherche scientifique en créant des cartes, des illustrations et diagrammes […]

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Traverser les Alpes au cours du néolithique | Découvertes archéologiques

12 mars 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les découvertes des archéologues concernant le site d’habitation palafittique de Riedmatt, dans le canton de Zoug, intéresseront les enseignants romands de 5e/6e Harmos concernant le thème des transports au néolithique (Atelier de l’histoire 5e/6e – Thème 4 : Au Néolithique – Vie quotidienne). Ces découvertes indiquent bien que nos connaissances de la périodes et les hypothèses […]

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La première carte routière de la Grande-Bretagne | Strange Maps

10 août 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le toujours remarquable et spectaculaire blog Strange Maps, nous offre ici une remarquable réalisation avec cette première carte routière datant de 1675, réalisée par John Ogilby (1600-1676) qui produisit à la fin d’une vie tumultueuse (voir l’article de Strange Maps) ce Britannnia Atlas considéré comme le premier atlas routier de Grande-Bretagne. Détail de The Road From […]

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Plus de 3000 photos d’Annemarie Schwarzenbach en libre accès

18 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pionnière du reportage, Annemarie Schwarzenbach a mené une vie hors du commun pour son époque. A l’occasion du 75e anniversaire de sa mort, les Archives littéraires suisses mettent en ligne gratuitement quelques 3000 photos prises au cours de ses voyages. Une excellente initiative ! On la connaissait davantage en tant qu’auteure littéraire qu’en tant que […]

Rends l’argent Le jour où l’argent est enfin devenu une question de femmes

27 octobre 2020 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Saviez-vous qu’il a fallu attendre 1965 pour qu’en France (oui, en France), les femmes mariées aient le droit d’ouvrir un compte en banque? Que la première femme à entrer dans la Bourse l’a fait en 1967? Que pendant longtemps, le mariage a surtout été une question d’argent? Dans ce deuxième épisode de Rends l’argent, Titiou interroge sa […]

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Commémoration du bombardement d'Hiroshima : une mémoire sous contrôle national | Histoire, Mémoire et Société

12 août 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

50 000 : c’est le nombre de japonnais qui se sont rendus à la cérémonie commémorative du bombardement d’Hiroshima le 6 août 2013, 68 ans après la catastrophe. Ils étaient déjà 50 000 en 2012 et plusieurs dizaines de milliers en 2011, quelques mois seulement après le drame de Fukushima. Il s’agit donc aujourd’hui d’une des cérémonies […]

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Intelligence artificielle, éthique et société | The International Review of Information Ethics (IRIE)

11 juillet 2020 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La Revue internationale de l’éthique de l’information (IRIE) (The International Review of Information Ethics (IRIE)) vient de publier le volume 28 qui rassemble des articles sur l’intelligence artificielle, l’éthique et la société. Ce numéro est issu de la conférence AI, Ethics and Society conference que le Kule Institute for Advanced Study (KIAS) a organisée. Ce […]

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Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

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