Now, with digital tools available and a climate hostile to the “factory-system of schooling”, the capacity to convert “personalized” learning into daily school work has spread.
Via Larry Cuban http://ift.tt/1kBMiKL
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Pour Hélène Dufour, présidente d’Inversons la Classe:
«La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit. Ce n’est pas une révolution pédagogique, dans la mesure où les principes qui la sous-tendent existent depuis longtemps. On la retrouve dans les courants de pédagogie nouvelle du début du XXe siècle.
En revanche, ce qui est révolutionnaire, c’est la diffusion “virale” de la classe inversée, qui se fait par les acteurs de l’éducation, sur le terrain. C’est une révolution de l’éducation, au sens où ce sont les acteurs, dans les classes, qui s’en emparent et la partagent – sans que cela soit imposé par l’Education nationale. Des pratiques se diffusent entre enseignants. Par la rapidité de ce mouvement de terrain, c’est vraiment une révolution.»
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« La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit » » VousNousIls
« La mémoire constitue sans nul doute le grand mythe contemporain des sociétés démocratiques modernes, une forme de conjuration contre la répétition des catastrophes de l’histoire récente dont on commence à voir les limites » (Henry Rousso)
L’ouvrage se présente sous la forme d’un recueil d’articles. Le « je » y est omniprésent, non pas à des fins narcissiques, mais dans une logique d’autocritique. Le propos remet en question les missions que nous octroyons à la mémoire. Souvent pessimiste, il ouvre cependant des pistes intéressantes, notamment pour en faire une question transnationale, puisqu’en nous concentrant sur nos mémoires nationales, nous risquons de créer les nouvelles causes d’un conflit.
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Henry Rousso : les itinéraires de la mémoire – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
Mystère dans ma ville Limoges est un jeu vidéo grand public disponible gratuitement sur tablette, smartphones et sur les sites internet de la Ville de Limoges et de l’Office de tourisme. L’objectif du jeu est de découvrir le patrimoine et le territoire de la ville depuis son domicile.
Lancé en octobre 2015, le jeu se déroule à l’époque contemporaine et médiévale en mêlant fiction et réalité historique. Il met en avant des monuments incontournables de Limoges mais aussi certains éléments peu perceptibles, voire disparus. Pour la réalisation de ce jeu, Dreamagine Studio a également pu bénéficier de l’expertise du service Ville d’Art et d’Histoire.
Le jeu vidéo est disponible gratuitement sur :
. Tablettes et smartphones Android version 2.3 et supérieure
. Tablettes et smartphones iOS version 5 et supérieure
. Les sites de la Ville de Limoges et de l’Office de tourisme, version HTML5, CSS 3, Javascript compatible navigateurs modernes
Reportage : Mystère dans ma ville, le jeu 100% Limoges http://xfru.it/MK1KF3
Présentation du jeu et interview de Françoise Tintou, chef du service Tourisme et International de la ville de Limoges : Le jeu vidéo « Mystère dans ma ville Limoges » fait découvrir le patrimoine passé et présent de la ville sur tablette et smartphone
Un bel exemple de ludification d’un enseignement d’histoire du moyen-âge Fourn par Pierrick Auger. Je vous invite à lire ce billet ainsi que les précédents ainsi que les suivants.
Après avoir fait un mauvais rêve lors d’une étape à Conques sur le trajet du pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle, le chevalier incarné par les élèves de cinquième a traversé le pays cathare lors de la croisade contre les Albigeois.
Ayant rencontré un jeune italien du nom de Vasco ayant sauvé son père du bûcher à Carcasonne, les élèves ont été confronté à un dilemme moral : devaient-il aider les fugitifs en les envoyant chez leur frère, à Troyes ? Le dénoncer à l’inquisiteur de Carcassonne ? Ou bien faire comme si de rien était et poursuivre leur chemin.
Les deux classes ont décidé de dénoncer Vasco et son père après des discussions assez animées. Les raisons invoquées furent la peur d’aller en enfer pour avoir aider un hérétique et l’appât du gain en récupérant une partie des biens des hérétiques confisqués par l’Eglise. Certains élèves ont toutefois déclaré que cela pouvait être le pape qui se trompait et les cathares qui avaient raison.
Poursuivant son chemin, le chevalier a atteint Saint Jacques de Compostelle en fête en raison de la victoire des rois chrétiens d’Espagne contre les Sarrasins lors de la bataille de Las Navas de Tolosa. Ce fut l’occasion de travailler sur la Reconquista et la notion de croisade.
N’ayant pas reçu d’inspiration divine en priant, le chevalier décida de rebrousser chemin vers Troyes, non sans avoir récupérer un coffre bien garni, prix de sa dénonciation des hérétiques. De retour en Champagne, le chevalier eut alors l’idée d’investir son argent dans le commerce. C’est l’occasion d’étudier le commerce au Moyen – Age et plus particulièrement le fonctionnement des foires de Champagne.
Je trouve que l’étude du Moyen – Age au travers les aventures d’un chevalier fonctionne encore mieux cette année. Les notions sont abordées « logiquement », en fonction des besoins de l’histoire et cela prend plus de sens pour la plupart des élèves et me permet de faire comprendre la société médiévale.
Par exemple, certains élèves voulaient utiliser l’argent récupéré en dénonçant les hérétiques pour recruter des mercenaires et attaquer le château de leur frère, en Champagne. J’ai alors expliqué les liens vassaliques pour montrer aux élèves que dans ce cas, le comte de Champagne et le roi de France se serait porté au secours de leur frère. Les élèves ont amours émis l’idée « d’acheter » la seigneurie au comte de Champagne en lui offrant beaucoup d’argent après avoir fait fortune dans le commerce.
from Blog Histoire – Géo http://ift.tt/1RJA5nt
Depuis le début du Centenaire, une question revient sans cesse dans les débats, les conférences : comment un tel conflit a-t-il pu dévaster l’Europe ?
Si de nombreux ouvrages s’attachent à décrire les engrenages diplomatiques et politiques de l’été 1914 et que d’autres expliquent de quelles manières, pendant la guerre, les peuples se sont mobilisés, il est souvent beaucoup plus difficile de discerner les raisons profondes, civilisationnelles qui nous ont poussés vers l’abîme.
D’où l’intérêt de l’ouvrage de Claudio Gentile, l’Apocalypse de la modernité, qui cherche à y répondre. L’auteur, l’universitaire italien Emilio Gentile, dépeint avec précision le monde d’avant 14 comme un monde « perdu » en quête de repaires. Marquée par le « Dieu est mort » de Nietzsche, l’humanité est simultanément submergée dans une effervescence scientifique et technique unique en son genre. Face à l’émergence de cette nouvelle société moderne et sans Dieu qui dégraderait physiquement et moralement la condition humaine, l’homme du siècle naissant semble ne plus savoir vers qui tourner son regard.
Lire le compte-rendu : « L’apocalypse de la modernité » : une lecture incontournable – SAM2G – SAM2G
Dans cet autre article du Figaro consacré aux commémorations de la bataille de Verdun, Stéphane Audoin-Rouzeau revient sur une bataille qui, dès 1916, a représenté un véritable mythe pour la nation française. Il y regrette particulièrement que, contrairement aux propositions de la Mission du centenaire, le pouvoir politique n’ait pas commémoré conjointement les batailles de Verdun et de la Somme :
Les deux batailles sont pourtant étroitement liées: les Allemands abandonnent l’offensive sur Verdun dès lors que commence le bombardement allié sur la Somme, lors de la dernière semaine de juin 1916. En outre, la Somme – qui fut la bataille la plus internationale de la guerre du fait du rôle majeur du Royaume-Uni et des troupes des Dominions de l’empire britannique – ne le cède en rien à l’horreur de Verdun: en un temps plus court (cinq mois contre dix), les pertes s’y révèlent plus importantes encore, signalant ainsi un nouveau franchissement des seuils de violence. Surtout, là où les conséquences stratégiques de la bataille de Verdun sont inexistantes, celles de la Somme sont immenses: le nouvel Etat-Major allemand ayant pris conscience, sur place, de l’écart en train de se creuser au bénéfice des Alliés, mettra tout son poids dans la balance pour obtenir la fatale décision de guerre sous-marine à outrance, prise début 1917, au risque de provoquer en avril l’entrée en guerre des Etats-Unis. Le XXème siècle commence alors vraiment. Le «siècle des Américains».
L’article du Figaro : Audoin-Rouzeau : «À Verdun, le devoir de mémoire l’a emporté sur le devoir d’histoire
Alors que le dimanche 29 mai, les Français commémoreront le centenaire de la bataille de Verdun, Le Figaro interviewe l’historien allemand Gerd Krumeich, spécialiste de la Première Guerre mondiale. Ce dernier a publié en novembre dernier Verdun 1916 (Tallandier), avec l’historien français Antoine Prost. Deux extraits de cet interview.
La France et l’Allemagne vont commémorer le centenaire de la bataille de Verdun. Quelle place occupe cette bataille dans l’histoire allemande?
La bataille de Verdun n’a pas la même place dans la mémoire allemande que dans celle de la France. Depuis les années 1920 et encore aujourd’hui, Verdun est perçue comme un carnage absurde, où plus de 140.000 soldats sont tombés pour rien. Ils ont combattu malgré la stratégie insensée du général Falkenhayn et se sont sacrifiés pour l’Allemagne. Cet aspect a été utilisé ensuite par la propagande nazie. Après la Deuxième Guerre mondiale et ses horreurs, la bataille est tombée dans l’oubli. Puis Verdun est devenu un lieu de rencontre entre vétérans allemands et français. La compréhension franco-allemande s’y est développée au fur et à mesure et Verdun s’est transformé en lieu de réconciliation.
Comment la bataille de Verdun est-elle enseignée dans les écoles allemandes?
Elle l’est très peu. On évoque les morts et son inutilité. La photo de la poignée de mains entre Kohl et Mitterrand, en 1984, est reproduite dans tous les manuels. Verdun cŽest le symbole d’une histoire commune et d’un deuil commun. Verdun nous rappelle que l’entente franco-allemande est essentielle pour que vive l’Europe.
L’article du Figaro : Vu d’Allemagne : «Verdun, un carnage inutile»
André Loez et Nicolas Offenstadt ont choisi la forme du carnet pour évoquer la Première Guerre mondiale au grand public.
Des textes courts, souvent illustrés, dont seul l’assemblage construit un discours, sans démonstration académique.
L’ouvrage est construit en 9 sections.
Le choix des lieux, par exemple, marque la volonté des auteurs de sortir des sentiers battus des nécropoles et champs de bataille les plus courus, pour nous faire découvrir non seulement la variété des sites mais, à travers eux, le caractère continental, puis mondial, de la guerre. Certes, Dixmude, près d’Ypres, nous est bien connue, mais irons-nous jamais à Anzac Cove, en Turquie, à Olsztynek, en Pologne, ou eut lieu la capitale bataille de Tannenberg, ou encore à Santa Isabel, en Guinée Equatoriale, « le Cameroun allemand » ? Et que dire des lieux près desquels nous passons sans rien savoir ?
Lire le compte-rendu : Les livres de la spéciale « Verdun, la paix » (2) : La grande guerre, carnet du centenaire
Vidéo, blog, bande dessinée… Les supports de vulgarisation scientifique fleurissent sur le Web. Mais comment s’y retrouver ? Éléments de réponse, avant le forum des Nims (Nouvelles initiatives en médiation scientifique) à suivre en direct sur Internet le mardi 31 mai. Il y a peut-être matière à s’inspirer pour l’éducation…
(« Un chercheur et son article », de Charlotte Arene et l’équipe de Julien Bobroff, prix « Le gôut des sciences » 2015)
Depuis plusieurs années, la plateforme vidéo de Google semble être le terrain de jeu privilégié des médiateurs. Pourtant, bon nombre de ces vidéastes ne sont pas chercheurs. « En histoire, on trouve le meilleur comme le pire », souligne Manon Bril. « YouTube fait un travail de vulgarisation abandonné depuis des années par la télévision », ajoute Julien Bobroff. Si cet outil numérique peut faire peur aux chercheurs, il a pourtant l’avantage de toucher toutes les cibles et particulièrement les plus jeunes. « Si les chercheurs n’investissent pas la médiation sur Internet, elle se fera quand même, mais sans nous ! Les spécialistes doivent s’en emparer, intervenir comme experts », conseille la doctorante.
Lire l’article : Réinventer la médiation à l’heure du numérique | CNRS Le journal