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Histoire Lyonel Kaufmann

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Première Guerre mondiale : au terme de 5 ans de commémorations

13 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann

En ce dernier week-end des 10 & 11 novembre 2018, les commémorations de l’armistice de 1918 marquent grandement la fin des commémorations de la Première Guerre mondiale. Ces commémorations sont les plus longues de l’époque récente. Ces derniers jours, elles ont connu une intensité particulière. Pour certains, c’est également l’occasion d’un (premier) bilan.

Dans le contexte politique européen et mondial actuel, l’attention devrait rapidement se porter sur notre rapport à l’entre-deux-guerres et plus particulièrement sur la crise des années trente et la montée du fascisme.

Quelques publications récentes en lien avec les commémorations du 11 novembre 2018. Bien entendu, vous disposez également de plusieurs articles sur ce site. A l’aide du mode recherche et de mots-clés comme « Première guerre mondiale », « Grande Guerre » ou « 14-18 », vous accéderez à l’ensemble des articles.

Bonne lecture !

 FIGDATA

Une tranchée en Champagne. Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

FIG DATA – 1,4 million de militaires français ont perdu la vie au cours de la Première Guerre mondiale. Fig Data vous propose de visualiser où sont tombés ces «Morts pour la France». Fig Data est une publication du Figaro.

Lien : http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2018/11/08/26002-20181108ARTFIG00219-tombes-au-champ-d-honneur.php?redirect_premium

Verdun, Chemin des Dames, Bataille de la Marne, contre-offensive des Cent-Jours… Quel fut le rythme des pertes? Comment chronologiquement se sont enchaînées les différentes batailles? Voir la cartographie inédite.

Comment évaluer le nombre de morts de la Première Guerre mondiale ?

En complément au travail effectué par le Figaro, on lira l’article d’Anne-Aël Durand pour les Décodeursdu journal Le Monde. Il y a cent ans s’achevait la première guerre mondiale, un conflit qui a marqué les esprits, tant les morts ont été nombreux. Alors que l’on commémore le centenaire de ce massacre, il n’est pas si facile d’obtenir des décomptes précis des millions de mortscausées par cette guerre. Les données disponibles montrent toutefois l’ampleur du traumatisme. L’article pose et répond aux questions suivantes :

  1. Pourquoi est-il difficile d’obtenir des chiffres précis ?
  2. Quels pays ont été les plus touchés ?
  3. Quel impact du conflit en France ?

Le lien : Comment évaluer le nombre de morts de la Première Guerre mondiale ?

Mon centenaire : cinq ans avec les poilus sur le front

Pendant cinq ans, Stéphanie Trouillard a couvert pour France 24 le centenaire de la Première Guerre mondiale. À travers plus de 160 articles, elle aessayé de décrypter ce conflit qui a bouleversé le monde, tout en allant à la rencontre de ma propre histoire familiale. Dans cet article, elle dresse un bilan de ses publications sans oublier la dimension personnelle et familiale prise par cette aventure éditoriale.

L’article : https://www.france24.com/fr/20181109-centenaire-bilan-cinq-ans-poilus-front-memoire-premiere-guerre-mondiale?ref=tw

Les combattants de la grande guerre, fervents patriotes ou victimes de la contrainte étatique ?

Depuis plus de vingt ans, deux camps d’historiens français s’opposent notamment sur les ressorts de la mobilisation des appelés et la contrainte étatique. A l’occasion de la publication du livre de Frédéric Rousseau 14-18, penser le patriotisme,« Folio histoire », inédit, 482 p., le journal Le Monde revient sur ce débat historiographique français et interoge l’historien en lui demandant notamment «Pourquoi était-il nécessaire de revenir aujourd’hui sur ces débats ?».

L’entretien du Monde: https://mobile.lemonde.fr/livres/article/2018/11/09/1914-1918-frederic-rousseau-historien-il-faut-clarifier-ce-que-l-on-entend-par-consentement_5381071_3260.html?xtref=

Entretien : retrouver 14-18 : cent ans de cinéma (3/3)

Cet article de Nonffiction.fr consitue la troisième et dernière partie d’un grand entretien avec Laurent Véray, professeur d’études cinématographiques et audiovisuelles à l’université Paris III, portant sur le cinéma « de » et « sur » la Grande Guerre. L’époque de la Grande Guerre a été l’occasion de la mise en place d’un modèle du « film de guerre », d’un dispositif cinématographique pérenne qu’on retrouve jusque dans la production contemporaine. Sur le fond aussi, 14-18 constitue un objet cinématographique récurrent, souvent retravaillé, notamment dans les deux dernières décennies. Au-delà de ces continuités, Nonfiction interroge Laurent Veray sur ce qui lui semblent être les grandes ruptures de cette histoire des films « sur » 14-18, après les films « de » 14-18.

L’entretien : https://www.nonfiction.fr/article-7334-entretien__retrouver_14_18__cent_ans_de_cinema__33.htm

Le centenaire de la Grande Guerre vu d’Allemagne, avec Arndt Weinrich | Paroles d’histoire

Le podcast de Nicolas Offenstadt donne la parole à l’historient allemand Arndt Weinrich.

La discussion : la dimension franco-allemande du 11 novembre 2018 et sa perception en Allemagne (1:00), les crispations que cela suscite et la place de la « victoire » dans les commémorations (3;10), la faible importance du 11 novembre par rapport au 9 novembre en Allemagne (6:40), un bilan global du centenaire allemand (9:05), le succès du livre de Christopher Clark, qui participe d’une « normalisation » du passé allemand (11:00), un parallèle entre le contexte de réception du livre de Daniel Goldhagen sur le nazisme, et celui de Clark sur 1914 (14:35), les parutions marquantes dans le champ historiographique allemand, synthèses plus que monographies (17:00), les variations régionales de la mémoire de la Grande Guerre en Allemagne (20:20), le mémorial franco-allemand du Hartmannswillerkopf (21:25), la mémoire très vive des mutins de la marine en 1918 à Kiel (22:15), le contraste avec les commémorations des mutineries françaises (24:25), la disproportion est-ouest de la mémoire avec la difficulté plus grande de commémorer le front oriental (26:40), l’absence complète de la dimension coloniale dans les mémoires allemandes de la guerre, et le contraste avec le cas français (29:50), la question des civils et du blocus paradoxalement pas très présente non plus (32:25), les formes de révisionnisme historique appliquées à la question des atrocités allemandes lors de l’invasion de la France et de la Belgique (34:30), la question des continuités ou ruptures entre Grande Guerre et nazisme, aujourd’hui envisagée de façon bien moins linéaires, y compris pour la question du traité de Versailles, et le « masochisme français » à ce propos (37:40), la place des historiennes et des historiens dans l’espace public au moment du centenaire, de part et d’autre du Rhin (42:15).

L’émission : Play in new window | Download| Le billet

 Dans les tranchées avec les poilus suisses de 14-18: Nés en Suisse, ils sont morts pour la France.

Dans son édition du samedi 10 novembre 2018, le journal vaudois 24Heures propose un dossier permettant de découvrir l’histoire oubliée des Suisses partis combattre pour la France.

En Suisse, tout le monde ne rejoint pas l’armée fédérale, envoyée garder les frontières ou fortifier des recoins du pays appeler à résister en cas d’invasion, comme le Vully. Pour des raisons qui nous échapperons sans doute dans leurs détails, des milliers d’hommes nés chez nous, sans doute plus de 12’000, partent dans les rangs de l’armée française.

Qui sont-ils ? Des gens modestes, des intellectuels, qui se portent volontaires pour défendre une patrie dont ils se sentaient proche. Il y a aussi des citoyens de l’hexagone, expatriés, qui choisissent de ne pas disparaître dans la nature et de rejoindre leurs copains mobilisés. Il y a ce qu’on appelle aujourd’hui aussi les réservistes. Des vétérans de la Belle époque, rappelés sous les drapeaux. Un mélange hétérogène d’hommes, d’histoire et de volontés, qu’une seule chose va finalement réunir. Ils vont vivre la première guerre industrielle et mondiale de l’humanité. Ils vont vivre l’horreur.

Outre une série d’article et d’analyse, 24Heures propose une base de données permettant à tout en chacun d’identifier les personnes ayant combattu durant la Première Guerre mondiale et qui y ont perdu la vie. Sur les plus de 12’000 Suisse partis combattre en France, 1901 ont perdus la vie. 24Heures a compilé les données déclassifiées par les archives françaises. Ces registres et fiches noircies par un siècle d’histoire révèlent les noms des 1901 soldats tombés durant le premier conflit mondial. Des noms, des prénoms, des biographies ordinaires et extraordinaires, qui permettent de comprendre comment, il y a cent ans, des gens d’ici sont partis faire la guerre.

Le lien vers les articles du dossier : https://webspecial.24heures.ch/longform/suisse14-18/14-18-intro/

Cérémonie en mémoire des Suisses tombés durant la Grande Guerre | RTS

Un hommage a été rendu samedi aux volontaires suisses engagés au côté de la France durant la Première Guerre mondiale. Organisé par des anciens combattants français, il s’est déroulé au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne.

C’est la première fois qu’une telle cérémonie était organisée dans notre pays, selon Dominique Vanthier, président de l’Union des anciens combattants français en Suisse. 2939 engagés volontaires suisses sont tombés pour la France durant le conflit.

L’hommage s’est déroulé en présence de la conseillère d’Etat vaudoise Béatrice Métraux et de l’adjudant-chef Anne-Marie Glady, adjointe de l’attaché militaire français en Suisse. Plusieurs officiers supérieurs suisses étaient également sur place.

> Lire aussi le dossier réalisé en 2016: Votre aïeul suisse a-t-il combattu dans les tranchées en 1916?

Lien : Cérémonie en mémoire des Suisses tombés durant la Grande Guerre | RTS

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :14-18, Allemagne Suisse, commémoration, commémorations, France, Première Guerre mondiale

La croisade contre les hérétiques

12 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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Les Cathares ont-ils vraiment existé ? Grand spécialiste de l’histoire des hérésies, Robert Moore livre une magistrale synthèse montrant comment la chasse aux hérétiques a joué un rôle décisif dans la genèse des États.

Bob Moore est sans aucun doute l’un des meilleurs spécialistes au monde des hérésies médiévales – un champ de recherche dans lequel il fut pionnier avec la publication, en 1975, de The Birth of Popular Heresy, puis, deux ans plus tard, de The Origins of European Dissent. En 1987, il faisait paraître un essai provocateur intitulé The Formation of a Persecuting Society : Power and Deviance in Western Europe, 950-1250, qui fut ensuite traduit en français, et dans lequel il montrait qu’une logique de persécution systématique des hérétiques, des juifs, des lépreux et des homosexuels s’était mise en place en Europe au milieu du XII siècle. De son propre aveu, Moore a, depuis, modifié sa perspective en prenant connaissance des travaux des historiens français des vingt dernières années, mais aussi en diversifiant et en recontextualisant les sources qu’il mobilise. Dans son monumental The War On Heresy. Faith and Power in Medieval Europe, dont Julien Théry livre ici une traduction remarquable, Moore évite le piège d’une vision trop homogène ou linéaire du phénomène hérétique, et repousse pour de bon la thèse d’une « montée » de l’hérésie au XII siècle, face à laquelle l’Église n’aurait eu d’autre choix que de « réagir ».

Recensé : Robert I. Moore, Hérétiques. Résistances et répression dans l’Occident médiéval, trad. par J. Théry, Paris, Belin, 2017, 576 p., 27 €.

Lire le compte-rendu: La croisade contre les hérétiques – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Publications

Gérard Noiriel blogue…

11 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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L’historien Gérard Noiriel vient d’ouvrir son blogue. Il en explique les raisons et les finalités dans son premier billet. Laissons-le expliquer les raisons de sa démarche.

«  J’ai créé ce blog dans le but d’approfondir, d’expliciter et de discuter des questions que j’ai développées dans mon Histoire populaire de la France (Agone, 2018). Même si cet ouvrage dépasse les 800 pages, étant donné qu’il couvre une période extrêmement longue (de la guerre de Cent Ans à nos jours), j’ai souvent été contraint de limiter mes analyses, de faire des choix draconiens dans les exemples, dans les références bibliographiques, etc. Ce blog me permettra d’aller plus loin en tenant compte des réflexions, des critiques, des compléments apportés par les lecteurs.

La seconde raison de ce blog tient à ma volonté de reprendre pied dans l’espace public pour aborder les grands problèmes d’actualité en mobilisant les outils que nous offrent les sciences sociales. Je me range dans la catégorie des « intellectuels spécifiques». Elle regroupe les universitaires qui interviennent publiquement pour éclairer des questions qu’ils ont eux-mêmes étudiées, afin d’aider les citoyens à enrichir leur propre réflexion, mais en évitant les jugements de valeur, les dénonciations, les mises en cause personnelle, etc. Cette posture est aujourd’hui mal en point car les bouleversements récents des techniques de communication (réseaux sociaux, chaînes d’information continue, etc) marginalisent de plus en plus la réflexion et la connaissance, au profit des leçons de morale, des anathèmes, des plaidoyers de toutes sortes. 

[…]

C’est ce genre d’objectif que j’essaierai d’atteindre dans ce blog en m’efforçant de « reproblématiser » des questions brûlantes de notre actualité.

[…]

La troisième raison qui m’a poussé à ouvrir ce blog est résumée dans son titre : « le populaire dans tous ces états ». Je suis convaincu, en effet, qu’il s’agit-là d’un enjeu majeur quand on veut « reproblématiser » notre actualité. Voilà pourquoi la question du « populaire » (que je définis dans mon livre comme une relation de pouvoir entre ceux d’en haut et ceux d’en bas) sera le fil conducteur de mon blog.» 

Les deux premiers billets publiés depuis traitent de la question du rôle des intellectuels dans le débat public et du rapport de notre présent avec la situation politique des années 1930 :

  • Réflexions sur « la gauche identitaire » : l’origine de ce billet est la polémique récente, publiée dans le journal Le Monde (1er octobre 2018), sous le titre « La gauche s’occupe-t-elle trop des minorités ? » dans laquelle s’affrontent deux éminents universitaires : Marc Lilla, professeur de sciences humaines à l’université de Columbia (New York) et Eric Fassin, professeur de sociologie à l’université de Paris 8. Marc Lilla reprend, dans ce texte, les principaux arguments qu’il a développés dans un livre, récemment traduit en français sous le titre : La Gauche identitaire (Stock, 2018). Selon lui, la gauche américaine a abandonné la classe ouvrière au profit des minorités. Pour Noiriel, « ce genre de polémiques marginalise, et rend même inaudibles, celles et ceux qui souhaitent aborder les questions d’actualité tout en restant sur le terrain de la recherche scientifique ». En outre,

« Si nous voulons comprendre le processus qui conduit les dominés à s’affronter entre eux en pérennisant ainsi les formes de domination qu’ils subissent, il faut nécessairement prendre du recul par rapport à l’actualité et parfois même accepter de se replier dans sa « tour d’ivoire » afin d’éviter que la classe dominante exploite nos analyses pour alimenter ses discours réactionnaires. » 

  • Sommes nous dans les années 1930 ? : pour Noiriel, au-delà des calculs politiciens d’Emmanuel Macron dans la perspective des prochaines élections européennes « l’Europe est effectivement confrontée aujourd’hui à un engrenage dangereux pour la démocratie qui peut être comparé à celui des années 1930 ». Son analyse est à lire.

Deux premiers billets déjà passionnants et éloignés de tout « simplisme ».

Source : Reproblématiser l’actualité – Le populaire dans tous ses états

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

« Femmes à Boches » : les stigmates du corps féminin à la loupe

10 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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Emmanuel Debruyne retrace le sort douloureux des Françaises et des Belges jugées trop proches des Allemands pendant la Grande Guerre. Le compte-rendu est d’André Loez. Son avis.

L’intérêt du livre tient à la quantité de documents qu’il brasse pour dessiner un tableau complet et réfléchi du trouble alors semé dans les rapports de sexe et de genre. Dense, presque exhaustive, l’enquête interroge les réalités de la natalité et de l’avortement en guerre, et surtout les angoisses et les stéréotypes qui en découlent parmi les contemporains. Le propos aurait gagné à être resserré, mais cet amas de sources n’en rend que plus poignante l’absence de témoignages venant directement des femmes liées aux soldats occupants, protagonistes silencieuses, et pour longtemps déshonorées, de cette histoire. En creux, leur parole manquante illustre l’indicible de ces « rencontres bricolées », à la fois permises et interdites par le conflit.

« Femmes à Boches ». Occupation du corps féminin, dans la France et la Belgique de la Grande Guerre, d’Emmanuel Debruyne, Les Belles Lettres, 464 p., 25,90 €.

— À lire sur www.lemonde.fr/livres/article/2018/11/10/femmes-a-boches-les-stigmates-du-corps-feminin-a-la-loupe_5381702_3260.html

Classé sous :Histoire savante, Publications

e-Dossier: Les 80 ans de la Nuit de Cristal | dodis.ch

5 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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Les Documents diplomatiques suisses nous proposent un nouveau dossier numérique concernant les 80 ans de la Nuit de Cristal. Il pourra être complété par leur dossier consacré à La Suisse, les réfugiés et la Shoah».
La synagogue de la Börneplatz de Francfort-sur-le-Main est incendiée par une foule nationale-socialiste dans la nuit du 10 novembre 1938. Source : www.alemannia-judaica.de

«Des hordes d’adolescents armés de haches et de pieds-de-biche écumaient la ville, détruisant les vitres des magasins juifs, y pénétrant et ravageant tout à l’intérieur», rapporte Hans Dasen à la légation de Berlin, le 11 novembre 1938. Il y a 80 ans, le gérant du consulat de Suisse à Francfort est le témoin de ladite «Nuit de Cristal» (dodis.ch/46704). Ni lui, ni son collègue, le consul Franz Rudolph von Weiss, à Cologne, ne perçoivent dans ce pogrom une «réaction spontanée du peuple allemand», comme le prétend le ministre du Reich Goebbels; ils reconnaissent au contraire clairement «que cette action inhumaine à l’encontre les juifs était menée conformément à un plan établi en haut lieu» (dodis.ch/46705).

Cf. aussi le e-Dossier «La Suisse, les réfugiés et la Shoah».

Lire la suite du dossier : e-Dossier: Les 80 ans de la Nuit de Cristal | dodis.ch

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

Frère d’âme : Rencontre avec la grande révélation de la rentrée littéraire, David Diop

4 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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A travers l’expérience d’un jeune Africain envoyé à la boucherie, David Diop adopte un point de vue inédit sur la guerre de 14-18 et explore la douleur de l’exil. Son roman, Frère d’âme (Seuil, 176 pages), figure parmi les attendus des prix littéraires 2018. 

« Tout a commencé pour David Diop à la lecture de lettres de poilus, “chargées d’une grande émotion, car ce sont des lettres qui ont été écrites par des jeunes gens qui allaient mourir. J’ai voulu chercher des lettres équivalentes de tirailleurs sénégalais, mais je n’en ai pas trouvées. Il y a un lieu au Mali où certains effets de ces soldats auraient été conservés, dont des lettres. Mais un historien m’a confirmé que souvent celles-ci n’étaient pas intimes mais administratives. Je me suis dit que je pouvais, moi, imaginer une intimité d’un tirailleur sénégalais pendant la guerre.”

Ce sera celle d’Alfa Ndiaye, l’un des narrateurs les plus bouleversants qu’on ait pu inventer ces dernières années. Engagé volontaire, dans ce qui allait être une boucherie, pour suivre  son ami, son plus que frère, bref son “frère d’âme” Mademba Diop, il va vivre dans sa chair la violence et l’injustice de la guerre.

Si tous les jeunes gens enrôlés en auront souffert, les soldats sénégalais étaient ceux qu’on envoyaitau front en première ligne, c’est-à-dire ceux qui se faisaient tirer par les Allemands comme des lapins, ceux aussi à qui l’on ne donnait pas de manteau, puisqu’ils allaient mourir de toute façon. “Certains étaient envoyés pour couper les barbelés entre les deux lignes et là, c’était du tir au pigeon. Mais tout le monde a souffert de cette abomination.”

Dans Frère d’âme, ce sont en effet eux que le capitaine Armand sacrifie d’abord – les autres jeunes y passeront ensuite, de toute façon. Dès le début, Alfa assiste à la mort lente et atrocement douloureuse de son ami, éventré par l’ennemi “aux yeux bleus”. “Alfa Ndiaye refuse trois fois de l’achever. C’est ce moment-là qui est fatal pour lui. Alfa tombe dans une espèce de folie meurtrière, car il a perdu sa raison de faire la guerre et son meilleur ami”, raconte David Diop.» 

Source : LesInrocks – Rencontre avec la grande révélation de la rentrée littéraire, David Diop

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :14-18, littérature, Première Guerre mondiale

Le génocide des Tziganes et la mémoire – Carnets de Terrain

1 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann

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A l’occasion du défilé annuel des Roms et des Sintis qui a lieu en République tchèque, Carnets de Terrain met en perspective l’actualité récente et notamment les propos tenu les propos tenus en juin par Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien et vice-président du Conseil avec le travail réalisé  par Michael Stewart, anthropologue à l’University College de Londres, dans le numéro 54 de Terrain qui indiquait en 2010 que le génocide des Tziganes était longtemps resté « une catastrophe invisible ».

Dans cet article, Michael Stewart analyse la persécution et le génocide particulièrement « désorganisés » et « désordonnés » des Tziganes durant la Seconde Guerre mondiale. Il rattache le caractère localisé de leur persécution à l’échec, après le conflit, de la reconnaissance de cette catastrophe. Il souligne ainsi le caractère problématique de la notion d’intention génocidaire:

« Vus de l’extérieur au moment où ils ont lieu, tous les génocides semblent par nature ambigus et non plausibles. Durant la Seconde Guerre mondiale, le monde regardait ailleurs, préférant ne pas savoir. En Bosnie, il se laissait représenter par un envoyé des Nations unies d’une incompétence criminelle, qui, à force d’atermoiements et de pleurnicheries, permit aux nettoyeurs ethniques de faire de sa présence l’une des armes les plus importantes de leur crime de masse. Au Rwanda, le monde fit mine de n’avoir pas le temps de remarquer ce qui se passait. À l’heure où j’écris, la communauté internationale rougit et regarde ses pieds, niant que la boucherie du Darfour constitue un génocide à proprement parler, et espérant que personne ne la forcera à agir contre le régime criminel de Khartoum.»

Avec ce constat qui, en raison de l’actualité récente et des dérives de gouvernements et de dirigeants actuels flirtant dangereusement, pour ne pas dire plus, avec l’extrême-droite, n’est guère rassurant que

« C’est toujours après coup qu’il est possible d’affirmer sans ambiguïté qu’un génocide a eu lieu.»

Référence : Michael Stewart, « Une catastrophe invisible. La Shoah des Tziganes », Terrain [En ligne], 54 | mars 2010. http://journals.openedition.org/terrain/13989.

Source : Le génocide des Tziganes et la mémoire – Carnets de Terrain

Crédit photo : Un groupe de Roms à Asperg, en Allemagne, rassemblés par les autorités du Reich pour être déportés, le 22 mai 1940. Par Bundesarchiv, R 165 Bild-244-48 / CC-BY-SA 3.0, CC BY-SA 3.0 de, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5441619

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Dix ans après la crise financière – La Vie des idées

2 octobre 2018 by Lyonel Kaufmann

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Dix ans après le déclenchement de la crise financière, ce dossier rassemble l’ensemble des textes qui lui ont été consacrés sur la Vie des idées. Des outils pour comprendre comment elle s’est étendue au monde, en la resituant dans le contexte global des mutations du capitalisme.

Un dossier de 2010 rassemblait les principales contributions de la Vie des Idées sur ces enjeux. Huit ans plus tard, il est temps de rassembler un certain nombre de textes parus plus récemment, qui éclairent les différentes dimensions de la crise, de ses aspects financiers les plus techniques aux enjeux les plus généraux sur la régulation politique des marchés ou la nature de la dette.

Pour citer cet article :

Éric Monnet, « Dix ans après la crise financière », La Vie des idées , 2 octobre 2018. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/Dix-ans-apres-la-crise-financiere.html

Source : Dix ans après la crise financière – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

Habermas, dans l’espace public 

31 août 2018 by Lyonel Kaufmann

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Dans ce portrait intellectuel de l’enfant terrible de l’École de Francfort, S. Müller-Doohm nous découvre un infatigable polémiste, dont les prises de position ont marqué le dernier demi-siècle. C’est aussi l’histoire allemande d’après-guerre que cette première biographie nous donne à parcourir.

Compte-rendu de Clotilde Nouât dans  «la Vie des idées» de : Stefan Müller-Doohm, Jürgen Habermas. Une biographie, trad. par Frédéric Joly, Paris, Gallimard, 2018, 656 p., 35 €.

«Jamais je n’ai rencontré dans ma vie un homme qui attache une telle importance, dans la recherche de la vérité, à l’échange des arguments» (p. 350) : cette confidence d’Oskar Negt, rapportée par Stefan Müller-Doohm dans cette toute première biographie consacrée à Jürgen Habermas et dont la traduction française par Frédéric Joly paraît cette année chez Gallimard, pourrait être placée en exergue de l’ouvrage. À condition toutefois qu’on prenne la mesure de ce que signifie, pour Habermas, «l’échange des arguments». Son goût de la discussion, contrairement à ce que pourrait laisser croire une interprétation lénifiante de sa théorie de la communication, semble bien plus proche en effet de l’art de la dispute que du consensus. Le portrait qu’ébauche Stefan Müller-Doohm est celui d’une personnalité haute en couleur, qui, du célèbre réquisitoire contre Heidegger en 1953 aux plus récentes interventions dans les débats publics, ne cessa de prendre part activement aux «combats idéologico-politiques» (p. 459) de son temps.

Pour Clotilde Nouët :

Ce tout premier récit biographique constitue, à n’en pas douter, un instrument de travail précieux pour ceux qui s’intéressent à la pensée d’Habermas. Il s’adresse aussi au cercle plus large des curieux de l’histoire allemande d’après-guerre, dont les scansions marquent profondément l’œuvre habermassienne. Stefan Müller-Doohm met en exergue les liens, et c’est un des aspects les plus intéressants de l’ouvrage, entre les textes théoriques et ceux où se joue un positionnement parfois ouvertement partisan.

La recension : http://www.laviedesidees.fr/Habermas-publiciste-offensif.html

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Autour de Gérard Noiriel et de la socio-histoire | Educsol.fr

30 août 2018 by Lyonel Kaufmann

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À l’occasion d’un colloque international, des ressources en ligne de très grandes qualités sont disponibles autour de l’œuvre de Gérard Noiriel, historien. Tour d’horizon.

Présente dans les manuels scolaires sur des thèmes comme le monde ouvrier, l’histoire de l’immigration, les relations entre l’État et la nation ou plus globalement l’historiographie contemporaine, l’œuvre de Gérard Noiriel nourrit depuis plusieurs décennies la réflexion des enseignants d’histoire-géographie. Pour approfondir leurs connaissances de la socio-histoire et de son travail de recherche, ils pourront visionner et écouter à profit un certain nombre de ressources mises en ligne dans le contexte particulier du colloque international qui vient de se tenir au mois de juin à l’EHESS.

  •  Une série d’entretiens vidéo entre Gérard Noiriel et l’historien Nicolas Offenstadt reviennent sur les relations que Noiriel a noué avec d’autres disciplines, mais également sur le rôle de l’intellectuel dans la cité, le rôle de l’État, mais aussi les transformations de la société.

Un des entretiens réalisés autour d’historiographie et interdisciplinarité :

La socio-histoire se veut aussi l’affirmation d’une réflexion sur les barrières disciplinaires et le métier d’historien. À quoi renvoient les discours sur « La crise de l’histoire » ? Comment l’histoire problématisée, l’histoire-problème pour reprendre l’expression de Marc Bloch oblige à mobiliser les outils qu’offrent dans leur diversité les sciences sociales ? Ce parti pris fait nécessairement évoluer les historiographies déjà établies. Si on considère des ouvrages comme Les origines républicaines de Vichy, Penser avec, penser contre, l’Introduction à la sociohistoire ou l’expérience qu’a représenté le lancement de la revue Genèses, l’œuvre de Gérard Noiriel apparaît aussi comme une tentative de revivifier la réflexion sur le rapport entre l’histoire et les autres disciplines.

  • Le site « Paroles d’histoire » propose également une émission spéciale autour des mêmes thèmes ainsi que sur son intervention dans la cité.

Source de l’information : Autour de Gérard Noiriel et de la socio-histoire | Educsol.fr

Classé sous :Histoire savante, Publications

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Lyonel Kaufmann

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1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

Tirés de nos archives

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Revue de presse : Deux nouveaux blogs suisses sur l'histoire numérique | infoclio.ch

19 avril 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Deux nouveaux blogs rédigés par des chercheurs suisses ont vu le jour ces dernières semaines sur la plateforme de carnets de recherche hypotheses.org et sont présentés brièvement par Enrico Natale. Deux nouveaux blogs suisses sur l’histoire numérique | infoclio.ch

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Le blog comme outil pédagogique, notes | Le Clin de l'œil

29 février 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Depuis février 2011, Audrey Leblanc donne des cours à Paris 3 Sorbonne Nouvelle à un groupe de 35 étudiants en moyenne, ayant commencé leur spécialisation dans l’image au premier semestre de cette deuxième année de licence.  Par commodité, elle a ouvert un blog comme support de ce cours (Le Coin de Censier). Un an après, il […]

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UNHCR

21 décembre 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Envers et contre tout » est un serious game développé par le Haut Commissariat aux réfugiés. Destiné aux jeunes, il propose aux joueurs de se mettre dans la peau d’un réfugié. Divisé en trois étapes, il va falloir dans un premier temps réussir à s’enfuir de sa ville et passer la frontière puis trouver un refuge dans le pays d’accueil et enfin essayer de s’y intégrer. Réalisé de façon très intelligente, le jeu est parsemé d’informations sur la vie d’un réfugié. Une bibliothèque virtuelle est également disponible avec de nombreux témoignages. Un espace est également réservé aux enseignants." Source : France Inter, émission Un jour sur la toile. Lien: http://www.enversetcontretout.org/

Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

Posted by: Lyonel Kaufmann

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Octobre 2018 : sortie d’Assassin’s Creed Odyssée

12 juin 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Assassin’s Creed : Odyssée emmènera les joueurs dans un voyage en Grèce antique dans le prochaine épisode de la série qui sortira le 5 octobre prochain. Ce nouvel épisode paraît s’inspirer des systèmes RPG remaniés du Assassin’s Creed Origin. The Verge note le retour du combat naval de la série, d’abord introduit de nouveau avec Black […]

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Duc Tue Dang et l’investigation historique: « La propagande régnait au détriment de la vérité » | SoKiosque

2 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La France a mis beaucoup d’encre dans cette défaite. Curieusement, du coté des vainqueurs, c’est le silence. Nous, les générations suivantes, on ne savait presque rien à part quelques héros de nos manuels scolaires, et on ne sait même pas si c’est conforme. A part les mémoires officielles du général Jap, nous avons constaté un […]

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Aux armes, historiens | Le Monde

11 octobre 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Aux armes, historiens ! Vendredi 4 octobre, dans l’une des innombrables émissions de télévision où il s’emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : « Envahisseurs ». Sans que ce terme suscite de […]

Privé : Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne

6 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne https://ift.tt/2WPpp2E Par Pierre Breteau Publié aujourd’hui à 10h36, mis à jour à 14h02 DécryptagesSur les revenus, le chômage, la démographie ou les résultats électoraux, la frontière est toujours visible entre les deux Allemagnes. Trente […]

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