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Histoire Lyonel Kaufmann

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La révolution d’octobre à travers les yeux des Suisses | Dodis

12 novembre 2017 by Lyonel Kaufmann

Le 7 novembre 1917 au soir, la légation de Suisse à Pétrograd envoie un télégraphe à Berne. «Il semble que le coup d’État des maximalistes ait réussi. Pétrograd est complètement aux mains du soviet local. Un gouvernement Lénine/Trotski est sur le point de se former. Ce soir, à 10 h, des coups de feu et des tirs d’artillerie ont retenti dans les environs du palais d’Hiver.» La missive appartient à la longue correspondance entre la délégation diplomatique suisse en Russie et les autorités fédérales. À l’occasion du centenaire de la révolution d’octobre, le centre de recherche Documents Diplomatiques Suisses (Dodis) publie ces documents officiels, permettant de revivre ces événements qui auront marqué le XXe siècle via un angle helvétique. Au cœur de ce grand imbroglio politique qui aura pour conséquence la démission d’un conseiller fédéral et une brouille de plusieurs décennies entre les deux pays, un personnage: le conseiller d’État genevois Édouard Odier, l’un des fondateurs de la légation de Suisse en Russie.

Le Ministre de Suisse à Pétrograd, E. Odier, au Chef du Département politique, A. Hoffmann
Le Ministre de Suisse à Pétrograd, E. Odier, au Chef du Département politique, A. Hoffmann
Political report (RP)
Rapport sur la situation politique en Russie. Odier ne croit ni à un changement dynastique ni à une révolution sociale. Source : http://dodis.ch/43533

Le dossier préparé par les Documents diplomatiques suisses permet de reconstituer l’histoire conflictuelle des relations entre la Suisse et le Russie entre 1917 et 1923. C’est à cette date que l’affaire Conradi parachèvera la rupture entre Berne et Moscou1.

Le dossier : e-Dossier: La Suisse et la révolution russe

Référence image d’en-tête : La Légation de Suisse à Berlin à la Division des Affaires étrangères du Département politique. Telegram (T). Les Affaires étrangères mettent en garde contre les représentants russes devant être envoyés en Suisse. Lien : http://dodis.ch/43660

  1. Le 10 mai 1923, le Suisse de Russie Maurice Conradi abat un diplomate russe devant l’Hôtel Cecil, à Lausanne. Maurice Conradi est le fils d’un industriel ruiné par la révolution russe, qui veut venger son père et son oncle tués par les bolcheviks. Bien que le Conseil fédéral condamne fermement l’assassinat, il le juge comme un crime mû par des motifs privés et refuse de le qualifier de «crime d’État», au grand dam de Moscou. Au procès, l’affaire est mise en perspective avec le destin tragique de sa famille, la souffrance des Suisses de Russie et les victimes des bolcheviks. L’acquittement de Conradi, en novembre 1923, rompt définitivement le contact entre la Russie et la Suisse. Les relations ne reprendront qu’en 1946. ↩

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

L’histoire collective de Jean Maitron | La Vie des Idées

13 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le Dictionnaire du mouvement ouvrier français est communément appelé le « Maitron ». On ignore souvent le parcours de celui qui lui a donné son nom, pourtant les engagements intellectuels et militants de Jean Maitron expliquent en grande partie le succès du plus vaste ensemble biographique de langue française, qui a permis et accompagné le renouveau de l’histoire sociale du politique.

Étonnant destin que celui de Jean Maitron (1910-1987) : sorti du rang, introducteur de l’histoire ouvrière à l’Université ‒ qu’il a intégrée tardivement et qui l’a quelque peu marginalisé ‒, il gagne sa pleine reconnaissance une fois à la retraite, et son œuvre s’impose dans les 3 décennies qui suivent son décès. Paradoxalement, c’est donc au moment où le mouvement ouvrier perd sa centralité que l’œuvre de Jean Maitron acquiert une visibilité nouvelle.

Plus encore que ses ouvrages sur le mouvement anarchiste ou sa fonction de créateur et de directeur de la revue Le Mouvement social, c’est son rôle de directeur du Dictionnaire du mouvement ouvrier français qui l’impose en France et à l’étranger. Ce dictionnaire, toujours en construction depuis le milieu des années 1950, prend le nom de son créateur en 1981, à la demande de l’éditeur ; dans la pratique, les utilisateurs parlaient depuis longtemps du « Maitron ».

L’aboutissement récent de la cinquième période du dictionnaire (1940-1968), correspondant en fait à la clôture de l’ensemble papier de 1789-1968 (56 volumes, plus 8 volumes thématiques, 11 volumes internationaux et 3 cédéroms), est l’occasion de s’interroger sur la spécificité de l’histoire intellectuelle pratiquée par Jean Maitron, histoire inséparable de celle du Maitron. Histoire singulière qui occupe une place à part dans l’historiographie française et internationale

Lire la suite : L’histoire collective de Jean Maitron – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

« Isabella Bird, femme exploratrice » : une immersion enjouée dans le Japon du XIXe siècle

13 octobre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Les lettres que l’aventurière britannique Isabella Bird (1831-1904) a envoyées à sa sœur lors de sa découverte du Japon ont servi de base à ce manga tout public.

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« Isabella Bird ». © TAIGA SASSA

« J’ai l’impression d’avoir posé le pied sur une autre planète ! » Si cette assertion est souvent prononcée, aujourd’hui, par les touristes occidentaux visitant le Japon, elle était certainement encore plus vraie dans la bouche d’Isabella Bird, exploratrice britannique du XIXe siècle. Une époque où l’archipel restait une terre largement méconnue dans notre partie du monde.

Sorti jeudi 12 octobre chez Ki-oon, Isabella Bird, femme exploratrice retrace le périple de cette femme exceptionnelle au Japon, en s’appuyant sur les lettres qu’elle envoyait alors à sa sœur Henrietta. Un voyage dans le temps et dans l’espace, riche en découvertes de toutes sortes : les coutumes et les comportements, les traditions, les objets, les coiffures, les cérémonies ou encore les chambres qu’occupe, nuit après nuit, la jeune exploratrice britannique dans des établissements si différents.

Isabella Bird, femme exploratrice, Taiga Sassa, éditions Ki-oon, 208 pages, 7,90 euros.

Lire l’article : « Isabella Bird, femme exploratrice » : une immersion enjouée dans le Japon du XIXe siècle | Le Monde

Classé sous :Publications

Ouvrage « Rome et les barbares. Histoire nouvelle de la chute de l’empire », de Peter Heather

30 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Si la méditation sur les causes de la ruine de Rome est devenue un genre en soi, pour Peter Heather, professeur d’histoire médiévale au King’s College, à Londres, le choc tient à des facteurs « exogènes » et l’écroulement n’eut rien de fatal. L’empire tardif n’était pas si déliquescent au IVe siècle. L’empereur se trouvait au cœur d’un Etat qui rappelle les régimes totalitaires.

La cause du déséquilibre fatal, autrement appelé « invasions barbares », doit être recherchée, selon Peter Heather, dans la montée en puissance des Huns, culminant avec l’arrivée à leur tête d’Attila (395-453). La pression de ce peuple aurait incité les habitant goths des « royaumes clients » limitrophes de l’Empire d’Occident à demander asile à Rome sur un mode pacifique puis guerrier, infligeant une défaite spectaculaire aux légions de l’empereur Valens, en 378, à Andrinople.

L’historien montre à quel point ces « barbares » qui pénétraient dans l’Empire ne l’étaient que du point de vue romain. Les envahisseurs appartenaient en réalité à la civilisation latine, au point que les tribulations décrites dans son livre ressemblent plus à une guerre civile qu’à un conflit international. Nicolas Weill

« Rome et les barbares. Histoire nouvelle de la chute de l’empire » (The Fall of the Roman Empire. A New History), de Peter Heather, traduit de l’anglais par Jacques Dalarun, Alma, « Histoire », 634 pages, 28 €.

Source : Le Monde des Livres

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Dans un recoin de ce monde | Hiroshima (1930-1944)

9 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans un recoin de ce monde (この世界の片隅に, Kono sekai no katasumi ni) est un film japonais réalisé par Sunao Katabuchi, sorti en 2016.

http://youtu.be/0QXboqjWzFA

C’est l’adaptation du manga du même nom de Fumiyo Kōno. Le film se déroule dans les années 1930-1940 à Hiroshima et à Kure au Japon, environ 10 ans avant et après la bombe atomique, mais principalement en 1944-1945. Dans le film, la nature et la culture traditionnelle au Japon sont clairement décrites et contrastées avec les scènes cruelles et irréparables apportées par la guerre. Bien qu’il s’agisse d’un conte fictif, les épisodes et le fond de l’histoire suivent les faits et les incidents réels recherchés par le personnel de production. Dans le film, le paysage perdu de l’Hiroshima avant la guerre, endommagé par le bombardement atomique à Hiroshima, est réactivé avec précision dans les scènes, en suivant les vieilles photos, les documents et les souvenirs des personnes vivantes.

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En France,en 2017, l’accueil critique est positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,2/5, et des critiques spectateurs à 3,5/5.

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Le site du film : https://www.inthiscornermovie.com/fr/

Articles sur le film :

Pour Cases d’histoire : «Ce film animé est un chef d’œuvre d’intelligence et de retenue. Sans porter aucun jugement, Katabuchi raconte la dernière année de la guerre vue à hauteur d’habitants anonymes. Le spectateur connait la fin de l’histoire,  reste l’effroi qui se glisse peu à peu devant la course vers l’abîme qui va bouleverser le destin de ces innocents. Sunao Katabuchi réussit à dépeindre la misère et la souffrance sans faux semblant mais avec une justesse si fine qu’il transmet un récit pratiquement inédit en Europe qu’il faut découvrir sans tarder.»

Pour les Inrocks : «La beauté du film, plus ligne claire que jamais (option miyazakienne), aux personnages d’apparence juvénile (Suzu semble toujours avoir 10 ans), tient à la manière dont Katabuchi intègre le drame de la guerre au quotidien. Réputé pour les intenses recherches documentaires qu’il effectue avant de réaliser ses films, le cinéaste s’attache non seulement à restituer les événements et les lieux exacts, mais il décrit par le menu la vie ordinaire de ses personnages – comme les expédients qui leur permettent de pallier les privations alimentaires. Le résultat est édifiant : même les films en images réelles ne sont jamais aussi précis sur les détails de la vie d’une maisonnée.
[…] Quant à la bombe A qui pulvérise Hiroshima, c’est un peu la cerise infernale sur ce gâteau amer : un épiphénomène au sein d’un plus vaste drame humain. Ce petit chef-d’œuvre de l’anime offre la description la plus complète et vivante d’un microcosme humain dans un lieu précis (le sud du Japon) à une période donnée (entre 1933 et 1945). Sans nul doute le meilleur anime de l’ère post-Miyazaki.»

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Une fois mariée, Suzu réside chez sa belle-famille à Kure, à l’époque le plus grand port militaire de l’archipel. Au loin, des navires de guerre japonais. Photo SEPTIÈME FACTORY

Sur Hiroshima, les mangas et les films d’animation japonais, France Infos nous apprend : « Avec Dans un recoin de ce monde, Sunao Katabuchi montre une fois de plus que les dessinateurs japonais sont toujours aussi fascinés par le bombardement d’Hiroshima. Ce bombardement nucléaire a amené le Japon, qui s’était rangé du coté des nazis, à la capitulation. Depuis, il n’arrête pas d’être exploré dans les mangas et les dessins animés. Ainsi, Hayao Miyazaki a consacré son dernier film, Le Vent se lève, à cette guerre. Le manga best seller, Gen d’Hiroshima, racontait la vie d’une famille touchée par la bombe à Hiroshima. Enfin, il y a vingt ans, un autre film avait fait date : Le Tombeau des lucioles. Le dessin animé suivait le destin tragique de deux jeunes frères survivants du bombardement.»

En complément des différents billets publiés ici du Journal d’Hiroshima du Dr. Michihiko Hachiya et le film franco-japonais Lumières d’été de Jean-Gabriel Périot,  Dans un recoin de ce monde offre une vision de la guerre et d’Hiroshima au travers du film d’animation ainsi qu’un voyage dans le monde des mangas, monde proche de nos élèves.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications Balisé avec :1939-1945, 39-45, Hiroshima

Enseigner avec le numérique : l’histoire des femmes

7 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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A l’occasion de le rentrée scolaire, le bulletin Édu_Num Histoire-géographie, No 38 propose une certain nombre de ressources en ligne en relation avec les programmes du cycle 4 invitant à enseigner une histoire mixte. Des ressources sont également proposés pour les Lycées professionnels.

Les programmes de cycle 4 invitent, en introduction, à enseigner une histoire mixte : « une approche globale des faits historiques doit éclairer à parts égales la situation, la condition et l’action des femmes et des hommes à chaque moment historique étudié ». Ils proposent deux moments forts pour cela. En classe de 4e, il s’agit pour le XIXe siècle, d’étudier les « conditions féminines dans une société » en mutation (voir le document d’accompagnement Éduscol) que l’académie de Lille propose de travailler à travers un EPI. En 3e, c’est avec la thématique « Femmes et hommes dans la société des années 1950 aux années 1980 : nouveaux enjeux sociaux et culturels, réponses politiques » que le sujet est à nouveau abordé (voir le document d’accompagnement Éduscol). Sur cette dernière, l’académie de Créteil propose un travail de groupe (avec l’outil Cacoo qui permet une collaboration en temps réel) sur les transformations sociales et culturelles en France et les réponses politiques apportées. L’académie de Lille s’appuie sur la figure de Gisèle Halimi en utilisant cartes mentales et écriture collaborative. À Versailles les collègues ont conçu un EPI en classe de troisième (histoire, français, EMC) dont la réalisation finale est un entretien radiophonique sur le modèle de l’émission 2000 ans d’histoire (France Inter) sur une femme engagée du XXIe siècle.

L’histoire des femmes peut-être convoquée à d’autres moments comme lors de l’étude des Lumières (scénario sur Émilie du Châtelet en 4e) ou de la Première Guerre mondiale (scénario sur la main d’oeuvre féminine dans les usines d’armement en première). L’histoire des femmes se retrouve également au lycée avec la question sur « La place des femmes dans la vie politique et sociale de la France au XXe siècle » en classe de première. L’académie de Créteil fait construire aux élèves la notion de « Résistance(s) » en s’appuyant sur l’exemple des femmes résistantes. Enfin, le récent décès de Simone Veil a été l’occasion pour le portail national de présenter trois scénarios pédagogiques qui étudient son parcours et son engagement pour la légalisation de l’avortement.

Le site Musea, présenté par l’Université d’Angers et l’Université Virtuelle en Pays de la Loire, vise à promouvoir les recherches qui intègrent la dimension du genre et tout particulièrement l’histoire des femmes. On y trouve de nombreuses expositions virtuelles richement documentées, notamment sur le suffragisme français, les immigrées, Jeanne d’Arc, etc. Signalons aussi le numéro de février 2017 de la revue Dr@kk@r (lettre d’information à destination des professeurs de l’académie d’histoire et de géographie de l’académie

Pour les lycées professionnels : plusieurs propositions en première baccalauréat professionnel autour du deuxième sujet d’étude d’histoire (« Les femmes dans la société française de la Belle Époque à nos jours« ). Proposition des académies de Nantes, Poitiers et Lyon.

Source : Lettre ÉduNum Histoire-Géographie N°38 — Histoire-Géographie

Légende photo : Usine «La poudrerie nationale» à Toulouse

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

Comment transmettre la mémoire de la Shoah? | Réformés.ch

5 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Tout au long de l’été, l’agence de presse Protestinfo et Réformés.ch ont effectué une plongée dans les enjeux de la transmission de la mémoire de la Shoah. Alors que les derniers rescapés, témoins de ces heures obscures disparaissent, quels sont les enjeux liés au passage d’une mémoire biographique portée par des témoins à une mémoire plus culturelle, tributaire de la politique? Ce dossier ne manquera pas d’intéresser les enseignant.e.s d’histoire.

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La liste des articles du dossier :

  1. Transmettre la mémoire de la Shoah : Laurence Villoz et Guillaume Henchoz publient une série d’articles concernant les enjeux liés à la transmission de la mémoire de la Shoah. Ce dossier est le fruit de leurs investigations et de leurs rencontres.
  2. Pourquoi la Suisse n’a toujours pas digéré le rapport Bergier : La Suisse est-elle correctement outillée pour gérer sa mémoire ?
  3. Un jour, nous devrons raconter l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en nous passant des témoins directs : Quelles conséquences la disparition des rescapés peut-elle avoir sur l’enseignement de l’histoire en Suisse romande? Peut-on se priver de leur témoignage pour enseigner ce qu’a été la Shoah?
  4. «Il y a une compétition entre les différents visiteurs sur les lieux de mémoire» : Entre le touriste en short et le vendeur de glaces, quelle place donner à la commémoration dans les mémoriaux modernes? Spécialiste de la mémoire de la Shoah, Brigitte Sion pose un regard critique sur l’évolution de ces lieux de pèlerinage.
  5. La figure du bourreau dans les crimes de masse : Décideurs, propagandistes, organisateurs et exécutants, tous sont des bourreaux. Mais rares ceux sont qui racontent leurs crimes. Et quand ils le font, ils les nient ou se victimisent.
  6. Quand le négationnisme, la banalisation et la concurrence victimaire font le buzz : La banalisation de la Shoah se retrouve dans les discours de certains politiciens et personnages publics. Entre la volonté de choquer l’opinion publique et celle de se déculpabiliser, quelles sont les conséquences de ce genre de propos sur la transmission de la mémoire de ce génocide?
  7. Les Eglises protestantes suisses dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale : Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les institutions ecclésiales protestantes se sont montrées pour le moins discrètes. Si certains s’engagent personnellement et soutiennent l’arrivée des réfugiés au cours du conflit, les organes décisionnels— à l’instar de la Commission synodale de l’Eglise nationale vaudoise— font preuve d’un «ouragan de prudence».
  8. «On savait qu’on était fichues et qu’on nous enverrait à Auschwitz» : Paulette Angel, née Rosenberg, est une rescapée. Un témoin. Originaire d’une famille juive de Metz, elle tente de gagner la Zone libre en 1942. Dénoncée par ses passeurs, elle sera emprisonnée par les Allemands et déportée à Drancy.

Source : Comment transmettre la mémoire de la Shoah? | Réformés.ch

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

7 août 1945 – Journal d’Hiroshima de Michihiko Hachiya

7 août 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans ce livre publié en 1955 qui fit grand bruit alors, réédité en 2011 en France, un médecin japonais, Michihiko Hachiya, raconte les différentes étapes de l’après Hiroshima: les douleurs après l’explosion, l’incompréhension, la sidération, et l’entrée dans l’ère atomique. Plus de cinquante ans après, ce journal garde tout son intérêt sur la manière dont l’événement fut vécu par les habitant.e.s, les équipes médicales sur place et un témoignage également sur la manière dont la capitulation a été vécue.

« Quelle sorte de bombe avait détruit Hiroshima ? Que m’avaient dit mes visiteurs au cours de la journée ? De toute façon, cela n’avait pas de sens.

Il ne pouvait y avoir eu qu’un petit nombre d’avions. Même ma propre mémoire en convenait. Avant l’alarme aérienne, on avait entendu le son métallique d’un seul avion, pas plus. Sinon, pourquoi l’alarme se serait-elle interrompue ? Pourquoi n’avait-elle plus retenti au cours des cinq ou six minutes précédant l’explosion ?

J’avais beau raisonner, je ne parvenais pas à concilier ces faits avec l’anéantissement qui s’en était suivi. Peut-être s’était-on effectivement servi d’une arme nouvelle ! Plus d’un de mes visiteurs avait vaguement parlé d’une « nouvelle bombe », d’une « arme secrète » ou d’une « bombe spéciale ». Quelqu’un avait même dit que cette bombe se trouvait suspendue à deux parachutes au moment où elle avait éclaté ! Quoi qu’il en soit, cela dépassait ma capacité de compréhension. À des dégâts d’une telle ampleur, on ne pouvait donner aucune explication. Nous n’avions à notre disposition que des histoires aussi peu substantielles que les nuages insaisissables.

Une chose était certaine : Hiroshima était détruite, et avec elle l’armée qui y tenait garnison. »

Un jour après le bombardement, le journal du docteur Michihiko Hachiya indique l’incompréhension par rapport à l’événement qui s’est passé et son caractère entièrement nouveau.

Document précieux et authentique, le Journal d’Hiroshima propose une plongée inédite dans l’enfer que fut cette ville martyre, la découverte des effets de la bombe et la manière dont sera vécue la capitulation du Japon.

« Journal d’Hiroshima, 6 Aout – 30 Septembre 1945 » de Michihiko Hachiya, Simon Duran – http://amzn.eu/h4bnzwL

Lire le début du journal : http://www.tallandier.com/pdf/9791021010772.pdf

Classé sous :Publications Balisé avec :39-45, Hiroshima

6 août 1945 – Journal d’Hiroshima de Michihiko Hachiya

6 août 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans ce livre publié en 1955 qui fit grand bruit alors, réédité en 2011 en France, un médecin japonais, Michihiko Hachiya, raconte les différentes étapes de l’après Hiroshima: les douleurs après l’explosion, l’incompréhension, la sidération, et l’entrée dans l’ère atomique. Plus de cinquante ans après, ce journal garde tout son intérêt sur la manière dont l’événement fut vécu par les habitant.e.s, les équipes médicales sur place et un témoignage également sur la manière dont la capitulation a été vécue.

« Il était tôt. La matinée était calme, chaude et belle. Tandis que je regardais pensivement vers le sud à travers les portes grandes ouvertes de la maison, des feuillages scintillants, reflétant la luminosité d’un ciel sans nuage, formaient un ravissant contraste avec les ombres du jardin. 


Vêtu d’un caleçon et d’un maillot de corps, j’étais étendu sur le sol du séjour, épuisé au sortir d’une nuit sans sommeil à l’hôpital, où j’avais été de garde pour parer à l’éventualité d’un raid aérien. 


Soudain, un puissant éclair de lumière me fit tressaillir, puis un second. On garde en mémoire de tels détails : je me souviens parfaitement d’une lanterne en pierre qui se mit à scintiller vivement dans le jardin, et je me demandais si cette lumière provenait d’un éclair de magnésium ou des étincelles causées par le passage d’un tramway. 


Les ombres du jardin disparurent. Le paysage, si brillant et ensoleillé un instant auparavant, devint sombre et brumeux. Au travers d’une poussière virevoltante, je pouvais à peine distinguer le pilier en bois qui soutenait un angle de ma maison. Il penchait excessivement et le toit vacillait dangereusement. 


Instinctivement, je tentai de fuir, mais des gravats et des poutres tombées au sol me barraient le passage. En me faufilant à tâtons, je réussis à atteindre le couloir, puis à sortir dans le jardin. Submergé par un immense sentiment de faiblesse, je m’immobilisai pour regagner mes forces. À ma grande stupeur, je découvris alors que j’étais complètement nu. Chose étrange ! Où étaient passés mon caleçon et mon maillot de corps ? 


Que s’était-il passé ? 


Tout le flanc droit de mon corps était lacéré et saignait. Un grand éclat de quelque chose saillait d’une plaie ouverte à ma cuisse, et quelque chose de chaud s’écoulait dans ma bouche. En la touchant délicatement, je m’aperçus que ma joue était déchirée et que ma lèvre inférieure pendait, béante. Un gros morceau de verre était fiché dans mon cou ; sans y penser, je l’en délogeai, et, avec le détachement d’un homme sidéré et en état de choc, je l’étudiai ainsi que ma main ensanglantée. »

Ainsi commence le journal du docteur Michihiko Hachiya. Ayant survécu à l’explosion, il se rend immédiatement à l’hôpital, dont il est le directeur. Il découvre une ville dévastée, jonchée de cadavres, d’hommes et de femmes brûlés au dernier degré agonisant lentement au milieu des décombres.

Dans une langue à la fois épurée et précise qui, malgré l’horreur, ne perd rien de son élégance et de sa pudeur, il raconte, jour après jour, les deux mois qui suivirent la catastrophe. Les morts bien sûr, mais aussi l’apparition de ces étranges symptômes que personne ne reconnaît et qui annoncent toujours une fin certaine et douloureuse. Face à la pénurie de nourriture et de matériel médical, à la souffrance des blessés, aux conditions de vie sordides, les médecins, les infirmières et ceux qui en sont capables font tout ce qu’ils peuvent pour soulager les très nombreux blessés et découvrir, avec les moyens du bord, l’origine de ce mal inconnu. Outre cet hommage à la formidable solidarité qui se tisse alors, le récit du docteur Hachiya est un témoignage historique incomparable sur les événements qui suivent l’explosion de la bombe – la capitulation du Japon, l’arrivée de l’armée d’occupation américaine… – et sur la façon dont la population japonaise les perçoit.

Document précieux et authentique, le Journal d’Hiroshima propose une plongée inédite dans l’enfer que fut cette ville martyre.

« Journal d’Hiroshima, 6 Aout – 30 Septembre 1945 » de Michihiko Hachiya, Simon Duran – http://amzn.eu/h4bnzwL

Lire le début du journal : http://www.tallandier.com/pdf/9791021010772.pdf

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Révolution russe : L’autre Joseph

12 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

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2017 sera l’année de la commémoration des 100 ans de la Révolution russe d’Octobre. Avec la sortie de romans ou de témoignages, l’occasion est belle d’aller à la rencontre de cette période troublée au travers de destinées individuelles et familiales qui se mélangent à la « Grande Histoire ». Ces destins ne manquent pas de nous interpeller sur le vingtième siècle. Compte-rendu.

Avec « L’autre Joseph », Kéthévane Davrichewy a puisé dans la veine de son histoire familiale. En prenant pour matière la mémoire de sa famille, elle raconte la vie de son ancêtre Joseph Davrichachvili (ou Davrichewy), né vers la fin du XIXe siècle à Gori, en Géorgie. L’histoire de son arrière-grand-père se confond, durant l’enfance jusqu’à la Révolution de 1905, avec celle d’un autre Joseph, Joseph Djougachvili, dit Staline, né quatre ans plutôt également à Gori. L’un est le fils du préfet Damiané Davrichachvili et l’autre celui d’une couturière, Kéto Djougachvili.

Enquêtant sur son mystérieux arrière-grand-père et son supposé demi-frère encombrant, Kéthévane Davrichewy ravive la mémoire familiale. Mais prise dans ces destins croisés fabuleux, l’histoire intime prend une dimension vertigineuse…

Le roman dépeint également la société géorgienne de cette époque jusqu’à la révolution de 1905 ainsi que le Paris abritant une jeunesse russe qui se radicalise dans les rues et les cafés de la capitale avant de transposer la contestation et la radicalisation en Russie.

A la mort de Staline, personnage romanesque, Joseph Davrichachvili fera la une de magazines français pour sa ressemblance avec le Petit Père des peuples, au point de faire naître le soupçon sur la nature des relations entre le préfet et la couturière. En guise de réponse, Joseph Davrichachvili se contentera de publier en 1979 un livre de souvenirs intitulé assez trivialement « Ah ce qu’on rigolait bien avec mon copain Staline ».

Au-delà de l’imbrication de l’histoire russe dans cette histoire familiale, le récit et l’écriture sobre de Kéthévane Davrichewy enchantera le lecteur. Comme l’indique Télérama

« Kéthévane Davrichewy, qui a déjà écrit sur ses origines géorgiennes, côté maternel, se lance sur l’autre versant, infiniment plus difficile, car ici les pères sont souvent fuyants, la famille est désunie, la mémoire en grande partie perdue. L’auteur a enquêté, interrogé des témoins souvent de seconde main et finalement décidé d’imaginer la vie de son aïeul. Le résultat est saisissant, la distance, parfaite, la langue, au diapason du regard, d’une magnifique simplicité. « Joseph est le héros d’une histoire qui nous file entre les doigts. » (…) Derrière l’épopée, c’est l’envers intime que traque Kéthévane Davrichewy et qui la conduit, in fine, à entamer enfin le deuil de son propre père, auquel elle a dédié ce roman, peut-être le plus beau qu’elle ait écrit. »

Référence : Kéthévane Davrichewy (2017). L’autre Joseph. 10/18, 233 p.

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L’héritage toxique des épaves de la seconde guerre mondiale

8 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De nombreux navires coulés entre 1939 et 1945 gisent au fond des mers. Avec le temps et la corrosion, ces vestiges historiques menacent de libérer les substances qu’ils contiennent, avec des conséquences néfastes pour l’environnement. A l’échelle internationale, on estime à plus de 8 500 le nombre d’épaves potentiellement polluantes, dont la plupart issues des […]

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Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025)

16 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Open Science met les chercheuses et chercheurs au-devant de choix toujours plus complexes relatifs au partage de leurs résultats, méthodes, outils et données de recherche. Le colloque infoclio.ch 2025 explore les antécédents intellectuels et techniques de la notion d’Open science et discute des enjeux pratiques de sa mise en œuvre à l’ère des modèles génératifs […]

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

Tirés de nos archives

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Et soudain, le génocide vous apparaît bien en face

18 mars 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pourquoi, à une époque où l’histoire de la violence et des génocides suscite le plus vif intérêt du public, celui du Rwanda intéresse si peu? Il y a un quart de siècle, près d’un million de personnes ont été assassinées en l’espace de cent jours. L’Afrique est-elle vraiment trop «loin» de l’Europe pour que nous […]

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Quand le prêtre formera l’instituteur, par Caroline Fourest – Opinions – Le Monde.fr

2 mai 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Jusqu’ici, les établissements catholiques privés pouvaient parfaitement préparer des élèves au bac, mais ceux-ci devaient passer leur diplôme avec tous les autres. Petite astuce connue des professeurs : de nombreux établissements privés choisissent de ne présenter que les meilleurs élèves sous leurs couleurs et d’envoyer les autres en candidats libres pour améliorer leur score de réussite […]

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Tenir la classe ou faire apprendre les élèves ?

19 juin 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A méditer : « En situation de grande insécurité, les élèves peuvent faire pression pour rester dans les régimes les moins exigeants de ces registres. Ils apprécieront donc des enseignants qui se contentent de dérouler un cours sans surprise en garantissant, par une discipline rigoureuse, une paix qui permet d’être et de demeurer dans la forme […]

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Vie numérique : grand écart entre le discours et la pratique…

31 mai 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

See on Scoop.it – Médias sociaux et enseignement « Le décalage est total entre un discours très négatif et pathologisant quant aux nouvelles technologies, et la réalité des pratiques, » résume la sociologue Laurence Allard. En d’autres termes, si nous avons le sentiment d’être addict ou accro, c’est bien plus à cause du discours et des idées […]

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03. Résolution de problèmes par coopération

8 mars 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Durant les activités de résolution de problème, les élèves/étudiantEs forment des groupes hétérogènes en compétences, genre et travaillent à la résolution de problèmes. Chaque membre du groupe se voit assigner un rôle précis tel qu’illustrateur/trice, secrétaire, modérateur/trice. Dans ces phases, l’enseignantE fonctionne comme personne-ressource. À l’issue de leur travail, chaque groupe présentera le résultat de […]

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Thèse de Ruth Fivaz-Silbermann sur les Juifs refoulés durant la Deuxième Guerre mondiale : apports et limites selon Hans Ulrich Jost | infoclio

6 juin 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La presse se fait l’écho du débat sur les refoulements aux frontières suisses durant la Deuxième Guerre mondiale, débat relancé par la thèse récente de l’historienne Ruth Fivaz-Silbermann. Le coeur du débat porte principalement sur deux points: le nombre de refoulés aux frontières suisses durant la guerre et le rôle joué par Heinrich Rothmund, alors […]

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Antiquité et cinéma : 1. Egypte 2. Rome

5 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le blog « L’Antiquité au cinéma » nous promet trois billets sur cette thématique. Les deux premiers sont déjà publiés et méritent le détour. Le premier est consacré à l’Egypte antique et le deuxième à Rome. A consommer sans modération. Le cinéma s’est très vite emparé de sujets historiques, et pourtant faire revivre des temps lointains n’est […]

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Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

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