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Histoire Lyonel Kaufmann

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Actes du Colloque « Apprendre l’histoire et la géographie à l’École »

29 décembre 2015 by Lyonel Kaufmann

Une à deux décennies après le colloque de Montpellier sur l’histoire (1984) et celui d’Amiens consacré à la géographie (1991), s’est tenu à Paris, du 12 au 14 décembre 2002 , un colloque intitulé « Apprendre l’histoire et la géographie à l’École ».
Ce colloque a dressé un état des lieux des deux disciplines résolument ancrées dans les sciences humaines. Il a aussi abordé des débats récents autour de la mémoire, de l’histoire du temps présent, de la mondialisation, de la question des territoires… Il a permis également de mener une réflexion sur la place des différents outils utilisés par les enseignants (cartes, documents, images, TICE, SIG…), de réfléchir à la formation des enseignants et de faire émerger les grands chantiers scientifiques, didactiques et pédagogiques qui s’ouvrent pour l’enseignement de l’histoire et de la géographie.

Le sommaire et les liens vers les articles publiés à la suite de ce colloque :

[Lire plus…] à proposActes du Colloque « Apprendre l’histoire et la géographie à l’École »

Classé sous :Didactique, Publications

Putain de Guerre ! Le 1er conflit mondial en instantanés | Cases d’Histoire

28 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Putain de Guerre ! Le 1er conflit mondial en instantanés | Cases d’Histoire:

C’est un véritable almanach de l’horreur que l’on déroule en lisant Putain de Guerre ! de Jacques Tardi et Jean-Pierre Verney. Plus de quatre années d’inhumanités presque au jour le jour et à travers les yeux d’un simple trouffion. Une reconstitution remarquable de précision et d’émotion qui est déjà un classique, seulement sept ans après sa création.

(Via casesdhistoire.com)

Classé sous :Histoire active, Publications Balisé avec :14-18, Bande Dessinée

Hacker l’auteur ?! Auteur et autorité dans la culture digitale | Chronique no 165

16 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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« Hacker l’auteur » est un cycle de formation continue organisé par la HEP Vaud et l’Université de Lausanne consacré à la question d’auteur et de propriété intellectuelle à l’ère du numérique et du partage accéléré de l’information. Intervenant le 19 novembre prochain sur cette question à l’école (« L’école: entre création et reproduction des gestes et des savoirs »), j’esquisse dans cette chronique les contours de cette question des manuels scolaires à la publication d’ebooks par des enseignants.

Au centre de cette formation se pose la question suivante : A l’ère du numérique et du partage accéléré de l’information, qu’advient-il de notions comme celles d’auteur et de propriété intellectuelle ?

Plus largement, je m’intéresse à la nature du discours historique produit par l’institution scolaire, au travers d’un outil comme le manuel scolaire (1), ou par l’enseignant dans ses cours et ses supports de cours ? Qu’est-ce être auteur de manuel ou d’ebook ? De quoi l’enseignant d’histoire est-il l’auteur ?

Pour démarrer l’enquête, j’ai pris mon dictionnaire et j’ai lu les définitions d’auteur. Parmi les multiples fournies par Le Larousse, trois ont retenu mon attention :

A. Personne qui est à l’origine de quelque chose de nouveau, qui en est le créateur, qui l’a conçu, réalisé ; initiateur, inventeur : L’auteur d’une découverte.

B. Créateur d’une œuvre didactique, littéraire, artistique, etc. : L’auteur d’un film.

C. Personne qui fait profession d’écrire, homme ou femme de lettres ; écrivain : Un auteur à succès.

Dans ce cadre-là, la qualité d’auteur de manuel ou de support de cours se rattache essentiellement à la notion de créateur d’une œuvre didactique. Par contre, il n’y a pas de production d’un nouveau discours historique. Celui-ci a été préalablement construit et validé dans d’autres cadres ou productions (thèses, ouvrages édités ou articles de revues scientifique, de magazines). Il peut néanmoins arriver qu’un auteur de manuel puisse s’auto-référencer s’il a préalablement publié dans un cadre scientifique. En outre, comme dans le cas du manuel Malet & Isaac, l’auteur peut en faire sa profession de manière principale ou accessoire.

J’ai poursuivi cette première exploration autour de la notion de droit d’auteur. Concernant l’enseignement, l’article « Droit d’auteur » de Wikipedia m’indique que

Les enseignants et formateurs demeurent titulaires des droits d’auteur sur les cours qu’ils dispensent. Leur rémunération ne couvre que la communication d’un enseignement à un public déterminé. Sauf publication en licence de libre diffusion, toute reproduction des cours doit donc faire l’objet d’une autorisation préalable de leur auteur, ce qui pose des questions complexes dans les exemples de pédagogie active où ce sont les élèves qui parfois produisent eux-mêmes leurs cours avec l’aide du formateur, ou quand plusieurs enseignants ou formateurs participent à un même cours.

Cette incise indique, à mon avis, le caractère fort limitatif de l’auteur qu’est l’enseignant relativement à l’enseignement dispensé. En arrière-plan, se profile l’institution scolaire dont l’enseignant fait partie et, quel que soit son rapport à cette dernière, est l’agent. L’auteur tend fortement à disparaître derrière l’agent institutionnel et le discours produit.

Il est est de même des manuels scolaires, y compris lorsque ceux-ci sont produits par des éditeurs privés. Je note ainsi que lorsqu’un manuel acquiert une grande notoriété, c’est l’objet (le manuel) plus que l’auteur qui l’acquiert. Je m’explique. On parle du Malet & Isaac ou du Lavisse, mais on parle de « La Méditerranée » de Fernand Braudel. L’auteur Fernand Braudel ne saurait être confondu entièrement avec son ouvrage. L’auteur est plus que sa production. En outre, dans le cas du Malet & Isaac, d’autres auteurs que MM. Malet & Isaac ont poursuivi la rédaction et l’actualisation du manuel. L’objet et son discours prennent le dessus sur les auteurs.

Aujourd’hui, on parle du Nathan ou du Hatier. Parfois néanmoins on personnalise une collection. Dans ce cadre-là, ce ne sont pas les auteurs à-proprement dit qui sont nommés, mais le directeur de collection. Dans le cas de la collection Jacques Marseille chez Nathan, c’est son aura universitaire et de ses autres travaux qui expliquent grandement cette personnification. Cette dernière donne de la valeur à la collection par rapport à d’autres. A nouveau, les auteurs disparaissent totalement derrière l’objet. Par ailleurs, les manuels scolaires sont, suivant les pays ou régions, soit produits directement sous l’égide de l’institution scolaire qui en choisit les auteurs, soit encadrés, comme en France, par les prescriptions issues des programmes scolaires institutionnels.

Revenons maintenant à l’enseignant producteur de support de cours. Une première constatation peut être faite à la lumière de ce qui précède. La réalisation d’un support de cours, voire d’un manuel à titre d’auteur, de la part d’un enseignant peut relever de la contestation du discours produit par l’institution scolaire ou de l’approche pédagogique inférée.

Ainsi, dans la mouvance de la contestation des institutions apparues dans les années soixante, puis après 1968, on a assisté à une contestation très importante de l’objet manuel scolaire ainsi que de l’enseignement magistral. A ce titre, je pense plus particulièrement aux travaux et la personne de Suzanne Citron (2) et au travail entrepris par le CRAP et les « Cahiers pédagogiques ». Fondamentalement, les années 1970 et les suivantes sont marquées par la réaffirmation du primat de l’enseignant sur le manuel et les critiques du manuel. Ce dernier est accusé de se substituer au professeur au lieu de se borner à lui apporter un outil pédagogique flexible et polyphonique. C’est une rupture forte puisque pendant longtemps, et plus particulièrement au primaire, on attendait des manuels qu’ils présentent une progression rigoureuse, un ensemble de savoirs classés et ordonnés, dispensés ensuite en classe par l’enseignant.

Cependant, après avoir été largement brocardé, le manuel reste un outil incontournable pour une écrasante majorité d’enseignants. Si en 1975, les Cahiers pédagogiques titrait, « Manuels : dangers ! »(no 132), ces mêmes Cahiers opéraient dans leur édito une sorte d’aggiornamento en publiant en 1998 un numéro intitulé « Du bon usage des manuels » (no 369). Néanmoins, à intervalles réguliers, des critiques sont émises à son égard. Ainsi en septembre 2013, un dossier du Monde diplomatique titrait « Manuels scolaires, le soupçon » (3).

A l’ère du numérique et du partage accéléré de l’information, qu’est-il alors advenu ? Un glissement s’est-il opéré de l’enseignant, agent de l’institution, vers l’individu-enseignant ?

Quelques expériences individuelles, voire collective à l’exemple des Clionautes ou de Cliotexte (4), ne sauraient masquer que le paysage reste relativement le même par rapport à la situation ante. Les initiatives individuelles ou collectives de production d’autres manuels restent ainsi marginales même si certains, tel Yann Houry en français (5), publient leurs manuels sur l’iBook Store d’Apple ou si un nouvel éditeur de manuels numériques joue sur l’OpenSource et la collaboration d’enseignants pour diminuer ses frais éditoriaux (http://www.lelivrescolaire.fr). Pour l’institution scolaire, il y a certainement plus à craindre d’entreprises telle que Coursera (http://www.coursera.org/) ou de géants comme Google, Microsoft ou Apple.

Quand un enseignant publie son support de cours ou réalise une forme de manuel pour le diffuser en ligne, ce sont peut-être d’autres questions que celle de l’auteur et de droit d’auteur qu’il s’agirait de poser. Ne s’agit-il pas plutôt d’une manière, pour celui-ci, d’être reconnu, non comme auteur, mais comme un bon professionnel de l’enseignement ? Ne construit-il pas sa légitimité à produire un discours historique en classe ? N’assied-il pas son discours magistral ?

Dans un mémoire professionnel présenté en juin 2014, une de mes étudiantes s’est intéressée aux recueils de documents produits dans le canton de Vaud et au lycée (6). Dans son introduction, celle-ci observait que

« le recueil de documents constitué par un enseignant, tel qu’il nous intéresse ici, agit souvent comme substitut d’un manuel scolaire. En ce sens, même s’il est l’ouvrage d’un ou de plusieurs auteurs, les marques d’énonciation sont absentes, le «je» disparaît. Ceci donne lieu à un sentiment de dépersonnalisation et d’objectivité qui va donner du poids au discours du maître. » (p. 4)

De quoi méditer, me semble-t-il, sur ces différentes pratiques et leurs enjeux.

Notes

(1) C’est l’objet de ma thèse de doctorat, soutenue en 2013, intitulée « Autorité du discours – discours d’autorité. Les manuels scolaires vaudois (1938-1998) ». Voir http://manuelshistoire.ch.

(2) Concernant le parcours et les engagements de Suzanne Citron, je vous encourage à lire Mes lignes de démarcation—croyances, utopies, engagements. Syllepse, paru en 2003. Concernant ses ouvrages, je signale plus particulièrement :

• 1971 : L’École bloquée. Bordas.

• 1984 : Enseigner l’histoire aujourd’hui. La mémoire perdue et retrouvée. Les Éditions ouvrières.

• 1987 : Le Mythe national. L’Histoire de France en question. Les Éditions Ouvrières.

(3) « Manuels scolaires, le soupçon » : http://www.monde-diplomatique.fr/2013/09/LEDER/49606

(4) A noter que les clionautes (http://www.clionautes.org/index.php) hébergent désormais cliotexte (http://clio-texte.clionautes.org).

(5) Yann Houry est un enseignant fort prolixe sur a toîle puisqu’il dispose notamment d’une chaîne iTunes U, d’un site/blog (http://www.ralentirtravaux.com) et de sa chaîne youtube(https://www.youtube.com/user/smuuurff/videos).

(6) Anderegg, A. (2014). Le corpus de documents en classe d’histoire : usage, enjeux et études de cas. Lausanne : Mémoire de Master of Advanced Studies (secondaire II) en didactique de l’histoire.

Ce texte est ma chronique du mois de novembre pour le mensuel du Café pédagogique : Kaufmann, L. (2015). Hacker l’auteur ?! Auteur et autorité dans la culture digitale. Le Café pédagogique, No 165, novembre.

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions, Publications

Reconnaissance du génocide arménien, une histoire en marche | Slate

12 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Femme arménienne | American Committee for Relief in the Near East via Wikipedia Commons License

Dans son essai, Michel Marian, philosophe d’origine arménienne et partisan du dialague arméno-turc, retrace le parcours des Arméniens dans la nommination du génocide. Il y mélange regard personnel et expérience de tout un peuple. Slate nous offre le compte-rendu de cet essai.

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En cette année de commémoration du centenaire, publications, colloques et émissions retracent cette histoire longtemps oubliée, aujourd’hui encore mal connue. Michel Marian ne propose pas de retracer l’histoire du génocide arménien en faisant un récit des événements, mais en présentant une réflexion sur l’ensemble des débats, des questionnements et des controverses qui l’entourent. En ce sens, il s’adresse à tous ceux qui veulent partager cette «mémoire outragée», selon l’expression utilisée par le sous-titre de l’ouvrage.

A lire : Reconnaissance du génocide arménien, une histoire en marche | Slate

Classé sous :Histoire savante, Publications

Palmyre, comme si elle était restée intacte – Bibliobs 

4 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Veyne publie « Palmyre, l’irremplaçable trésor ». Jean-Pierre Filiu l’a lu pour BibliObs, avec douleur et gratitude.

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Vieux de près de 2000 ans, l’Arc de Triomphe romain de Palmyre. Y. Ubelmann

Paul Veyne publie « Palmyre, l’irremplaçable trésor ». Jean-Pierre Filiu l’a lu pour BibliObs, avec douleur et gratitude.

Dans sa magnifique fresque de l’histoire palmyréenne, [Paul Veyne] offre à voir et à comprendre ce que fut, aux confins de l’Empire romain et de la Perse, ce moment de notre humanité. Il nous rend présent, palpable, ce que les jihadistes voudraient effacer, éradiquer, réduire en poussières insaisissables.

La densité d’informations de cet essai est impressionnante, bien qu’elle ne pèse jamais sur un récit enlevé, parfois captivant, souvent pittoresque. On saisit enfin ce qu’est d’être Romain pour un Araméen, comment d’immenses fortunes ont pu se nourrir des caravanes à Palmyre, comment Zénobie a pu croire le pouvoir suprême de l’Empire à portée de sa main. Le cahier de photographies centrales fait écho aux descriptions d’architecture et d’urbanisme. Ce n’est pas Palmyre comme si vous y étiez, c’est Palmyre comme elle aurait dû, une fois entrée dans l’Histoire, y demeurer intacte.

[…] Paul Veyne, en dressant ce tombeau à Palmyre, illustre l’Histoire dans ce qu’elle a de plus noble, car elle nous élève vers la mémoire, donc l’espoir. Qu’il en soit remercié.

Paul Veyne (2015).  Palmyre. L’irremplaçable trésor. Paris: Albin Michel, 144 p., 14,50 euros (en librairie le 2 novembre).

Jean-Pierre Filiu est professeur des universités à Sciences Po (Paris) en histoire du Moyen-Orient contemporain. Il vient de publier «Les Arabes, leur destin et le nôtre», aux Editions La Découverte.

Source : Palmyre, comme si elle était restée intacte – Bibliobs – L’Obs

Classé sous :Histoire savante, Publications

Schlump – Hans Herbert GRIMM – Romans historiques et Aventure

2 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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blank« Anti-nationaliste, anti-héroïque, humaniste […]. Un livre lumineux écrit à une époque sombre. »Frankfurter Allgemeine ZeitungSchlump n’a pas dix-sept ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Malgré son jeune âge, il se porte volontaire. Envoyé en France dans une petite commune occupée par les Allemands, il est chargé d’administrer la vie de plusieurs villages.

Mais la guerre n’a pas seulement besoin de bureaucrates. Schlump doit rejoindre le front. Crasse, maladie, désespoir, déluge de feu… Le jeune soldat découvre l’enfer des tranchées, l’hôpital, puis les séjours plus paisibles dans les campagnes françaises. Il y croise des filles en mal d’amour, des planqués, des profiteurs, mais aussi des compagnons de misère qui tentent de survivre alors que l’armistice tarde à venir.

Paru en 1928, peu de temps avant A l’Ouest rien de nouveau d’Erich Maria Remarque, Schlump a été d’emblée considéré comme un ouvrage pacifiste, d’une immense valeur littéraire et humaine. Brûlé par les nazis dès 1933, puis tombé dans l’oubli, sa redécouverte est aujourd’hui fondamentale.

Source : Schlump – Hans Herbert GRIMM – Romans historiques et Aventure

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

Jean-Luc Einaudi, ou le temps saturé d' »à-présent », par Olivier Favier. | Dormira jamais

18 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Jean-Luc Einaudi, ou le temps saturé d' »à-présent », par Olivier Favier. | Dormira jamais:

Je n’aime pas beaucoup mon époque. Mon époque rêve de salauds et ne s’éprend que de médiocres. C’est donc avec une joie immense qu’en écoutant hier Fabrice Riceputi au téléphone, j’ai appris qu’il avait troqué la proposition d’un brûlot contre Alain Finkielkraut pour cet hommage appuyé à Jean-Luc Einaudi, autrement dit qu’il avait préféré consacrer une année de sa vie à un « héros moral », comme l’a si bien nommé l’écrivain Mohamed Harbi, plutôt qu’à un triste petit vieillard paumé. Pour achever mon bonheur, l’ouvrage est paru dans les mêmes jours que Le Manifeste pour une contre-offensive intellectuelle et politique d’Édouard Louis et Geoffroy Lagasnerie. Il en est en quelque sorte une parfaite illustration.

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La Bataille d’Einaudi, Comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la République, de Fabrice Riceputi, préface de Gilles Manceron, Le passager clandestin, octobre 2015.

En lisant le livre de Fabrice Riceputi, je me suis mis en effet à chercher quelles avaient été les œuvres qui m’avaient marqué dans ma compréhension de l’histoire coloniale de l’Algérie. J’en ai trouvé huit, et à ma grande surprise, aucune n’était celle d’un universitaire: pour la conquête me revenait L’honneur de Saint-Arnaud (Paris, Le Seuil, 1993) de François Maspéro, pour la fin du dix-neuvième siècle les nouvelles d’Hector France, pour la guerre elle-même les films La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo et Avoir vingt ans dans les Aurès de René Vautier, pour ses traces dans la France d’aujourd’hui le documentaire L’ennemi intime de Patrick Rotman, et pour son influence néfaste sur une vaste partie du monde le livre et le documentaire Les escadrons de la mort. L’école française de Marie-Monique Robin; pour l’horreur que fut le 17 octobre 1961 et le silence qui s’abattit trop longtemps sur cet événement, le livre de Jean-Luc Einaudi et un poème de Kateb Yacine.

(Via dormirajamais.org)

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications

Robert Paxton : “L’idée que la France de Vichy a essayé de protéger les Juifs est absurde”

14 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Son grand livre, “Vichy et les juifs”, reparaît aujourd’hui, dans une version revue et augmentée. Télérama a rencontré  le grand historien américain Robert Paxton.

Robert Paxton, professeur d’histoire émérite à Columbia University (New York), est l’auteur de La France de Vichy, paru aux éditions du Seuil en 1973, et de Vichy et les Juifs, paru en 1981 aux éditions Calmann-Lévy. C’est ce dernier livre que Robert Paxton réédite aujourd’hui (avec Michaël R. Marrus), dans une version enrichie et complétée qui tient compte des travaux parus depuis trente ans. Une somme qui fait litière de toutes les formes de révisionnisme qui ne cessent de ressurgir ici ou là. Extrait.

Avez-vous l’impression, pour reprendre l’expression de Henry Rousso et Eric Conan, que Vichy reste un « passé qui ne passe pas » ?

Bien sûr. C’est comme l’esclavage ou le sort des Indiens aux Etats-Unis. C’est là, ça fait partie du passé, et dès qu’on cherche à enseigner une histoire du pays, on doit faire face à la question : va-t-on expliquer aux enfants qu’on a eu des périodes sombres dans notre histoire ou doit-on privilégier une image édulcorée de cette histoire ? Dans les périodes de crise, on est plutôt à la recherche d’une histoire positive, mais la cicatrice de l’Occupation a du mal à se refermer.

Le reste de cette entretien (version abrégée) : Robert Paxton : “L’idée que la France de Vichy a essayé de protéger les Juifs est absurde”

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Livre : La Suisse et la Guerre de 1914-1918

11 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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ACTES DU COLLOQUE TENU DU 10 AU 12 SEPTEMBRE 2014 AU CHÂTEAU DE PENTHES. SOUS LA DIRECTION DE CHRISTOPHE VUILLEUMIER

Présentation de l’éditeur :

Le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale a été l’occasion pour la Suisse de revenir sur cette période qui, durant des décennies, n’a guère suscité l’intérêt des chercheurs, jusqu’à ces dernières années. Peut-être fallait-il digérer l’épisode douloureux pour la fierté nationale de la publication, à la fin des années 90, des conclusions du « rapport Bergier » sur l’attitude de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d’aborder l’autre guerre, celle des poilus français et des Landsers prussiens, des trains de réfugiés sillonnant le pays en tous sens et des dragons montant la garde aux frontières. Le colloque international, tenu du 10 au 12 septembre 2014 au sein du Château de Penthes à Genève, en présence de nombreuses personnalités officielles, a vu se succéder plusieurs dizaines de conférences, sur des sujets parfois inédits, et réunis dans cet ouvrage. Sont abordés ainsi la scission linguistique de la Suisse, la propagande des pays en guerre, le rôle de l’armée suisse, la présence des révolutionnaires sur le territoire, l’action du CICR bien évidemment et les blessés accueillis dans les cantons, mais également les Suisses engagés dans les armées étrangères, le rapatriement de 500 000 réfugiés français de Bâle à Genève, ignorés des historiens jusqu’à il y a peu de temps, les évolutions des partis politiques ou les plans suisses d’invasion de l’Italie du Nord. La Première Guerre mondiale allait influencer le destin de la Suisse de manière durable et entraîner l’établissement sur son territoire de la Société des Nations, dont l’Organisation des Nations Unies prit le relais en 1945.

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Tables des matières: 
– François Jequier: pourquoi commémorer
Suisse humanitaire
– Chantal Antier: Louise de Bettignies, prisonnière des allemands 1915-1918 : ses appels à l’intervention des organismes suisses.
– Jean-Luc Blondel: L’action du CICR pendant la première guerre mondiale. les archives de l’agence internationale des prisonniers de guerre.
– Roger Durand: Gustave Ador à la tête de l’agence l’agence internationale des prisonniers de guerre.
– Patrick Bondallaz: Les liens belgo-suisses issus de la grande guerre : la part des humanitaires.
– Chantal de Schoulepnikoff: Madeleine Pachoud, une infirmière suisse au chevet des soldats blessés (1914-1915).
– Stéphane Garcia: Henriette Rémi, une suissesse face au visage inhumain de la guerre.
– Françoise Breuillaud-Sottas: Le rapatriement de 500 000 civils français par la suisse. Un épisode méconnu de la Grande Guerre.
– Cora Tremmel: Les prisonniers français du palatinat à travers la Suisse.
– Marianne Walle: Les prisonniers français internés en suisse 1916-1919.

Suisse tourmentée
– Olivier Meuwly: De l’union sacrée à la guerre ouverte. les partis politiques suisses entre 1914 et 1918. la fin des illusions ?
– Nicolas Gex: Louis Dumur ou un regard critique sur la suisse durant la première guerre mondiale.
– François Jacob: Une écriture suisse de la guerre ? L’exemple de la figure de Guillaume II dans quelques romans helvétiques.
– Landry Charrier: Le pacifisme allemand face à la grande guerre : trajectoires et postérités.
– Alain-Jacques Tornare: Fribourg sur le front linguistique durant la guerre 14-18.
– David Auberson: la Suisse : « terre bénie des espions ».
– Georges Andrey: L’identité romande et son évolution de 1914 à 1918.
– Marc Perrenoud: La population juive dans le canton de Neuchâtel pendant la première guerre mondiale.
– Luc Weibel: les « mots sublimes » de Noëlle Roger.
– Jean-Charles Giroud: La Première Guerre mondiale et l’affiche suisse. Foi, doute, propagande.
– Jean-François Fayet: Les révolutionnaires russes et polonais installés en Suisse pendant la Première Guerre mondiale.
– Stéphanie Leu: Passer la frontière en temps de guerre : hommes et marchandises. l’exemple de la frontière franco-suisse.

Suisse engagée
– Jean-Jacques Langendorf: l’armée suisse au fil de la guerre.
– Alexandre Vautravers: La politique d’armement de la Suisse.
– Hervé de Weck: La Suisse craint ses voisins… aménagement de positions fortifiées dans les alpes et au nord-ouest du plateau (1850-1918).
– Christophe Vuilleumier: Les Suisses dans les armées étrangères.
– Sébastien Farré: Commémorer les morts de la première guerre mondiale en terre de paix.
– François Bugnion: L’affaire Grimm-Hoffmann et l’élection de Gustave Ador au Conseil Fédéral : naufrage et restauration de la neutralité suisse.
– Isabelle Montani, Éric G. Sapin, Christophe Champod: Rodolphe Archibald Reiss, un criminaliste – criminologue au milieu de la guerre.
– Corinne de Tscharner-Hentsch: Une réponse de la société civile à la guerre : la nouvelle société helvétique.
– Maurizio Binaghi: Quelle neutralité pour la Confédération pendant la Grande Guerre? Le Tessin entre plans offensifs suisses et irrédentisme italien (1905 – 1918).

Christophe Vuilleumier (éd), La Suisse et la guerre de 1914-1918. Actes du colloque tenu du 10 au 12 septembre 2014 au Château de Penthes, Genève, Editions Slatkine, Société d’Histoire de la Suisse Romande, Fondation pour l’histoire des Suisses dans le Monde, 2015.

Source : LA SUISSE ET LA GUERRE DE 1914-1918

Classé sous :Histoire savante, Publications Balisé avec :14-18, Suisse

Compte-rendu : « Le Long Remords de la Conquête » | Le Monde des Livres

2 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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blankUNE HISTOIRE. « Le Long Remords de la Conquête », de Romain Bertrand

Un jeune enfant possédé par les démons, deux servantes indiennes qui lui introduisent un petit canard d’étain dans le nez, un gouverneur espagnol qui frôle le sadisme, des conquistadors corrompus, des frères de l’ordre de Saint-Augustin prompts à tout pardonner et des populations philippines assujetties par les armes. Voilà les personnages du nouveau livre de Romain Bertrand, un portrait dense et captivant des Philippines dans les années 1570, où s’entrechoquent ces « mondes » si différents de la Conquête, l’expansion espagnole, au-delà du Pacifique. L’historien avait marqué les esprits avec son précédent essai, L’Histoire à parts égales (Seuil, 2011). A nouveau, dans ce livre, ce n’est pas la rencontre victorieuse entre Occident et Orient qui anime ses réflexions, mais le fonctionnement de ce monde nouveau, marqué par l’héritage des relations de pouvoir importées d’Espagne et les pratiques autochtones. L’ouvrage s’inscrit ainsi dans la perspective des histoires connectées qui élargissent leur propos à l’échelle du monde, mais revendiquent également une approche au ras du sol. Les « plantes, plumes, pelages, résines, racines » dont usent Inès et Beatriz, par exemple, sont-ils des substances de guérisseuse ou des poisons du diable, un élixir d’amour ou un breuvage du malin ? Sorcellerie ou médecine, possession ou folie, idolâtrie ou croyance, tout est affaire de catégories. L’enquête de Romain Bertrand se nourrit d’une prose personnelle et forte, qui donne vie à cette société hispanique des Philippines, laborieuse dans sa gestation et encore mal connue.

Le Long Remords de la Conquête. Manille-Mexico-Madrid. L’affaire Diego de Avila (1577-1580), de Romain Bertrand, Seuil, « L’univers historique », 576 p., 25 €.

Source : La sélection du « Monde des livres »

Classé sous :Publications, sur le web

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

Tirés de nos archives

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Exposition Ibn Khaldoun (lien)

4 décembre 2007 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La figure d’Ibn Khaldoun Site de l’exposition consacrée en 2007 à Ibn Khaldoun qui a été l’un des plus grands intellectuels musulmans et appartenait à une famille hispano-musulmane établie dans la province de Séville. (tags: Histoire IbnKhaldoun)

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Sac de plage : Le goût de l’archive à l’ère numérique | Projet éditorial

15 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Clavert (frederic.clavert@uni.lu) et Caroline Muller (caroline.muller@univ-reims.fr) nous présente l’objet de leur projet éditorial dont vous pouvez suivre la passionnante élaboration en ligne. Concernant l’origine du projet, voici la discussion collective initiale autour d’un tweet. Un passionnant working progress qui se lit comme un roman policier. A tester à la plage ?! « En 1989, Arlette Farge publie […]

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Un général, des généraux : les coulisses du putsch d’Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d’opéra-bouffe

14 juin 2022 Par Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Le retour aux affaires de l’Homme du 18-juin a perdu depuis longtemps son aura providentielle. Le scénario d’Un général, des généraux bâti par Nicolas Juncker se fondant strictement sur les faits, il fallait trouver un angle saillant pour conter l’arrivée du messie de Colombey à l’Elysée, précédée du grand cirque de ses apôtres algérois et […]

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“Avec cette lettre cesse le jeu et commence l’indéfendable. Supprimer la formation des maîtres, placer ces nouveaux maîtres “dans des classes”, attendre que certains d’entre eux s’effondrent, et leur signifier par courier hiérarchique que “les élèves ont le droit d’avoir devant eux des enseignants compétents” et que le cas échéant ils feraient mieux “de démissionner”, est une stratégie managériale ayant effectivement déjà fait ses preuves, et dont l’avantage est de révéler à ceux qui l’ignoreraient encore l’étymologie du mot “cynisme”. Comme des chiens. Vous avez, “messieurs qu’on nomme grands”, merveilleusement contribué à l’enrichissement de l’horizon sémantique du cynisme : ce qui était au départ le seul mépris des convenances sociales, désignera désormais également le total et absolu mépris de l’humain.”

14 octobre 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lettre à Laurence |OWNI

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne. « D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée […]

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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