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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

#Ludovia13 : Une idée pour changer l’école ? Que Ludovia devienne le TED francophone de l’éducation numérique !

20 août 2016 by Lyonel Kaufmann

Histoire de nous faire bosser pendant l’été, l’équipe de Ludovia nous a donné du grain à moudre à quelques-uns en nous demandant une idée pour changer l’école. Vaste programme ! Casse-gueule également dans la mesure où le cimetière pédagogique est rempli de propositions et d’attentes pour changer l’école.

Concernant ce thème, mes camarades Caroline, Christophe, François et Jean-Marie ont déjà fait leurs propositions que je vous invite ardemment à lire:

  • Jean-Marie Gilliot : Le cartable numérique
  • Caroline Jouneau-Sion : Une idée pour changer l’école ? Casser la baraque !!!
  • François Jourde : Ne jamais s’adresser à la classe entière : mon idée pour changer l’école
  • Christophe Batier : Utiliser des robots : mon idée pour changer l’école

Ensuite, je vous invite à lire le billet de Michel Guillou intitulé « L’école sur la voie du Brexit ». Son introduction pose clairement les difficultés rencontrées à changer l’école :

« Il y a comme quelque chose de cassé dans l’école de France. Les symptômes sont nombreux qui montrent des tensions, des frictions qui concernent tant le système éducatif lui-même que ses acteurs. Depuis la réforme du lycée, en passant par la refondation, la fabrique des nouveaux programmes, l’école numérique, les rythmes scolaires et maintenant la réforme du collège, toutes ces mutations ont montré à la fois l’incapacité du système à se réformer et la formidable résistance au changement. »

Je partage largement l’avis de Michel Guillou (28 juillet 2016) qu’en l’absence d’une véritable prise de conscience l’uberisation ou le Brexit de l’école publique guette :

« Les marchands du temple n’attendent que l’occasion d’ubériser l’école, de l’éparpiller façon puzzle pour imposer leurs propres lois, celles du marché… »

En même temps, depuis plus de 25 ans et mes débuts dans l’enseignement, je m’interroge sur la durabilité de l’école à ne pas intégrer véritablement les technologies alors que toute la société et l’économie l’ont fait . Or, cette rupture ne s’est pas encore produite…

Dans le prolongement de ces interrogations et en préparant #Ludovia13, je lis également l’éditorial de Pascale Breton  « Ne tablettons pas la technologie » », journal québécois (15 août 2016). Son propos principal : Comment faire en sorte que les élèves tirent le meilleur de la technologie en classe ? Qui doit payer pour leur fournir une tablette électronique ou un ordinateur portable ? Elle note :

Ces questions sans réponse refont malheureusement surface d’année en année à chaque rentrée scolaire. Pour cause : le ministère de l’éducation n’a toujours pas élaboré de stratégie pour intégrer la technologie à l’école du XXIe siècle. C’est pourtant incontournable.

« Le fossé est immense entre la technologie et les écoles publiques », déplore Thierry Karsenti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication en éducation à l’Université de Montréal.

[…]

Au lieu de bénéficier d’une démarche réfléchie et concertée, tout repose cependant sur les initiatives individuelles. C’est la volonté et l’entêtement des écoles qui font en sorte que les élèves québécois acquièrent – ou pas – une compétence pourtant indispensable dans la société d’aujourd’hui.

On assiste d’ailleurs à une « fracture pédagogique » notait le CEFRIO dans un rapport sur l’utilisation du numérique dans les écoles du Québec.

« D’un côté, des milieux savent en tirer profit pour leurs élèves, alors que de l’autre, certains en font un usage anecdotique et non significatif. »

En Suisse, lors de sa conférence de rentrée, la ministre vaudoise de l’éducation, Mme Anne-Catherine Lyon, répond le 17 août au journal 24Heures à la question Est-il normal que certains élèves disposent de matériel informatique de pointe, comme des tableaux interactifs, et d’autres pas? Qu’en est-il des négociations que vous menez avec les communes sur l’équipement scolaire? ( « Formation: L’école vaudoise, «fluide, perméable et apaisée» – 24heures.ch ») et indirectement à Mme Breton du journal La Presse :

« Nous avons une approche raisonnablement ouverte, sans succomber à toutes les modes. Les communes, qui ont la responsabilité des infrastructures, ont à cœur de faire au mieux pour leurs enfants. Il est juste que nous n’achetions pas de tablettes pour tous les élèves. Avec 90’000 écoliers, cela aurait un coût très élevé. Aujourd’hui, presque tous les bâtiments scolaires ont un accès Internet. Il n’existe pas de grande disparité, à l’exception de classes isolées. Le réseau informatique des écoles est l’un des plus importants de l’administration. Nos enseignants utilisent beaucoup les moyens informatiques durant leurs cours. »

Ces trois exemples illustrent, à mon avis, que la situation décrite par Michel Guillou n’est pas propre à la France et englobe, au minimum, le monde francophone européen et américain.

Prenons maintenant un peu de distance et reportons ces différents propos à la situation de l’école publique au 19e siècle. La situation actuelle n’est pas sans similitude avec les questions relatives à la formation des enseignants – mon coeur métier – et à celles de la généralisation des manuels scolaires en classe, la principale évolution technologique scolaire avec le tableau noir de cette époque . Je vais m’appuyer sur l’exemple du canton de Vaud (Suisse).

Avec cet exemple, je cherche notamment à mettre en évidence la nécessité de disposer d’un large espace temps pour transformer l’école et la nécessaire convergence du politique, du scientifique et du pédagogique pour y parvenir.

Dans un premier temps, il s’est agi pour le canton de Vaud de s’occuper de la formation des maîtres à l’école primaire1.

Depuis 1757, un séminaire des régents et régentes existe dans le cadre des Écoles de charité et fournit une partie des instituteurs et institutrices du Pays de Vaud, puis du canton qui voit le jour en 1803. Si la loi du 28 mai 1806 sur l’instruction publique décréta la création d’un Institut pour les régents, ce dernier ne vit cependant jamais le jour. Il faudra attendre l’adoption le 19 février 1833 d’un arrêté du Conseil d’Etat sur l’institution de l’École normale provisoire. Cette dernière ouvrit le 1er septembre 1833 et était réservée aux jeunes gens. Trois ans plus tard, par un règlement du 3 septembre 1836, fut instituée parallèlement une École normale pour les maîtresses d’école, également provisoire et inaugurée le 9 janvier 1837.

Un autre règlement du 3 septembre 1836 créa une École modèle (qui deviendra en 1839 l’École d’application), attachée à l’École normale des instituteurs et destinée à permettre aux élèves de celle-ci d’acquérir une expérience pratique de l’enseignement. Supprimée en 1846, l’École d’application sera rouverte en 1882.

Dans un deuxième temps, la question des plans d’étude et des moyens d’enseignement se pose avec acuité2.

Le premier plan d’étude du canton de Vaud parut le 19 février 1868. Il émanait du Département de l’instruction publique, créé six ans plus tôt, et d’une loi sur l’instruction primaire du 31 janvier 1865. Ses buts étaient surtout de mettre un terme au désordre qui régnait dans les écoles, où les maîtres enseignaient comme bon leur semblait avec une liberté totale de choix des manuels. Le plan d’études fixait un programme détaillé des diverses matières, le temps à consacrer à leur enseignement ainsi que les ouvrages de référence. Il introduisait aussi une nouvelle discipline : la gymnastique. Il tarda toutefois à s’appliquer car les communes qui avaient la charge de l’enseignement primaire n’étaient pas prêtes à céder leurs prérogatives. De plus, il se heurta à l’opposition des instituteurs, hostiles à toute uniformisation de l’enseignement.

En 1883, les inspecteurs scolaires, chargés de faire un inventaire des ouvrages utilisés dans les classes du canton pour l’Exposition nationale, en dénombrèrent huit cent trente. C’était incontestablement trop. En 1891, un décret du Département annonça la distribution gratuite de manuels choisis pour les premiers degrés. Le virage était pris. L’État allait s’assurer de l’application du programme en unifiant les moyens d’enseignement.

Cependant la question de l’investissement financier demeure et une des solutions intervient en élaborant des manuels non pas à l’échelle vaudoise, mais de l’ensemble des cantons romands (francophones). Le premier manuel romand est publié en 1893 pour la géographie soit, et c’est remarquable, deux ans après le décret du Département de l’Instruction publique vaudois.

Son principal auteur, William Rosier, illustre la convergence existant alors entre le politique, le scientifique et le pédagogique. Né en 1856 à Lancy (Genève) et mort en 1924, William Rosier, fils d’un horloger et d’une modiste, est d’abord instituteur, puis professeur de géographie au collège (1882) avant d’enseigner la géographie à l’Université de Genève (1902. Il est le cofondateur de la faculté des sciences économiques et sociales de Genève (1914-1915). Il est également député radical au Grand Conseil genevois (1895-1901), conseiller d’Etat (Instruction publique, 1906-1918). William Rosier préconisait un enseignement plus ouvert aux sciences expérimentales et une pédagogie basée sur l’observation. Il publia de nombreux atlas et manuels de géographie et d’histoire. (À lire : Fischer, C., Mercier, C. & Raffestin, C. (2003). Entre la politique et la science : un géographe genevois : William Rosier. In Le Globe. Revue genevoise de géographie. Année 2003, Volume 143, Numéro 1, pp. 13-25).

Comme l’indique l’article de Fischer, Mercier et Raffestin,

« Géographe, pédagogue et politicien, William Rosier illustre bien l’esprit de son époque. Ses options politiques, ses intérêts que l’on peut discerner dans ses écrits et conférences ainsi que ses choix pédagogiques nous prouvent qu’il a bien saisi l’air du temps de cette fin de XIXème siècle. »

En outre, sur le rôle du manuel dans la modélisation de l’enseignement, je vous invite à lire : Le rôle du manuel dans la leçon d’histoire à l’école primaire (1870-1969).

 

En 2016, une telle convergence n’existe plus. L’école n’est plus un enjeu politique partagé, mais un enjeu politicien clivant. Il n’existe plus guère de vision politique partagée de l’école. Au niveau pédagogique, aucun nouveau modèle n’est apparu depuis la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle et plus particulièrement concernant les technologies à l’école. On se contente de mettre de nouvelles étiquettes sur des démarches anciennes à l’exemple de la classe inversée. Concernant les sciences de références, celles-ci n’influencent guère l’école, chacun poursuit son chemin de son côté. D’ailleurs, tout cela ramène à une interrogation à partir de laquelle, il y a une dizaine d’années, nous avons travaillé avec de futurs enseignant-e-s des écoles à la HEP Vaud avec mon collègue José Ticon : « Réformer l’école : une mission impossible ? ».

Dans le domaine de l’école numérique, je ne connais qu’un seul exemple francophone qui réunit régulièrement l’ensemble de ces acteurs et ceci pour la douzième année consécutive: Ludovia. Certes, les échanges entre ces différents acteurs ne sont pas toujours faciles et j’ai parfois l’impression, au fil des éditions, que chacun a la tentation de rester dans sa zone de confort. À nous de faire en sorte que le dialogue continue ou reprenne, que les débats aient lieu et que le changement de l’école opère.

Mais il n’est pas suffisant que Ludovia n’ait lieu qu’une fois par année en Ariège ! Démuliplions Ludovia, soit une manifestation réunissant l’ensemble des acteurs de l’école (enseignants et futurs enseignants de tous les degrés, chercheurs, acteurs institutionnels, laboratoires universitaires, éditeurs, entreprises numériques, geeks) pour discuter, présenter ses réalisations et réfléchir ensemble à l’école d’aujourd’hui et de demain. Elargissons Ludovia non seulement à la France, mais également à l’Afrique, la Belgique, au Québec et à la Suisse pour que Ludovia devienne le TED francophone de l’éducation numérique.

Lors de notre soirée avec les étoiles de lundi prochain, j’aurai l’occasion d’expliquer en quoi ma décision de ne pas solliciter de nouveau mandat politique dans ma commune est en lien avec la participation en 2015 de la HEP Vaud comme invité d’honneur à Ludovia et ma proposition de ce jour.

En attendant Ludovia, je retourne maintenant à la plage et à la torpeur de l’été. A lundi pour de nouvelles et passionnantes aventures !

  1. Référence : http://www.davel.vd.ch/qfpdavel/0/D1853.pdf↩
  2. Référence : https://fr.wikipedia.org/wiki/Canton\_de\_Vaud#.C3.89ducation↩

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Faire le point : Apprendre avec les serious games en classe d’histoire ?

15 août 2016 by Lyonel Kaufmann

Les jeux sérieux ont-ils leur place dans la classe ? Et si oui à quelles conditions et pour quoi faire ? Le petit livre de Julian Alvarez, Damien Djaouti et Olivier Rampnoux, vous dit tout, ou presque, sur les jeux sérieux. C’est à dire qu’il parle des apports mais aussi des limites des jeux sérieux et qu’il montre comment jouer sérieusement en classe. En une centaine de pages, l’ouvrage arrive à la fois à donner des pistes très concrètes pour jouer et une réflexion sur ce que ça implique comme stratégie pédagogique. Quelques comptes-rendus de cet ouvrage ainsi qu’une liste de jeux sérieux utilisable en histoire.

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Apprendre avec les serious games ? – Le Café Pédagogique : Lien

Compte rendu de lecture : Apprendre avec les Serious Game ? | Le réseau Ludus : jouer en classe : Lien

Apprendre avec les serious games ? – Ludovia Magazine : Lien

LudoScience – Apprendre avec les Serious Games : le nouveau livre de Ludoscience ! : Lien

Serious Game | Jeux Serieux : Lien

Sélection de jeux sérieux gratuits en histoire par Cursus.edu : http://cursus.edu/institutions-formations-ressources/formation/17843/jeux-serieux-gratuits-2/#Histoire

Quelques-unes de mes chroniques du Café Pédagogique consacrées à la question du jeu en histoire :

  • Kaufmann, L. (2016). Assassin’s Creed : un jeu vidéo pour apprendre l’histoire ? Le Café pédagogique, No 169, mars.
  • Kaufmann, L. (2015). Jouer et apprendre l’histoire avec Game of Thrones. Le Café pédagogique, No 161, avril
  • Kaufmann, L. (2015). 35 ans de jeux vidéo sur la première guerre mondiale. Le Café pédagogique, No 163, juillet

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, Publications

À lire : Milad Doueihi : l’humaniste d’aujourd’hui est un geek éclairé | La République des Livres

8 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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À lire, puis à réfléchir surtout du côté des historiens et des philosophes…

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Mais s’il vous fallait définir l’humaniste aujourd’hui, il ressemblerait à qui ?

Au geek éclairé. Quelqu’un comme l’américain Donald Knuth, un grand informaticien qui enseigne à l’université de Stanford et qui a été distingué par le prix Turing en 1974. Il a écrit un très beau livre dans lequel il expliquait que le code informatique est une pratique lettrée. Sans jamais se détacher des réalités algorithmiques, il a conscience que l’informatique participe à une culture humaniste qui a évolué. Il a en commun avec l’humanisme traditionnel une certaine éthique de la transmission ; il lui est inenvisageable de la séparer de la production de l’informatique. A ses yeux, celle-ci n’est pas détachée de la tradition humaniste classique, même si elle la complexifie. Ainsi il a tout un discours sur l’objet, l’annotation, le commentaire, la qualité littéraire, la typographie au sein du code lui-même. Il estime que celui-ci a des pratiques littéraires qui ont participé à la naissance de l’humanisme classique. Pour que le code se transmettre, il y a des responsabilités à assumer dans telle ou telle manière de programmer. C’est le seul moyen pour que nos successeurs comprennent ce qui a guidé nos choix et en fonction de quelles contraintes. Dommage que le Codage lettré ne soit pas traduit en français car Donald Knuth est tout de même à l’origine du concept de programmation lettrée ! Un autre grand informaticien Dries van Damme a toujours dit que des pratiques lettrées étaient nécessaires. Et tout en étant très différents l’un de l’autre, ils sont considérés comme des purs et durs dans leur métier.

Et les philosophes ? Et les historiens ?

Les disciplines des sciences humaines ont soit accueilli le numérique comme un simple outil destiné à fabriquer des textes et des éditions, en tout cas pas comme un objet noble digne d’engager la réflexion ; soit comme l’ont fait des préhistoriens, des philosophes, des théologiens, les Leroi-Gourhan, Ellul, Simondon.

Comment définissez-vous les humanités numériques ?

C’est la manière dont les disciplines lettrées de l’humanisme classique ont reçu et sont en partie façonnées par le numérique, tant dans leur manière de produire le savoir, que dans leur aptitude à le partager et le transmettre. Cela concerne l’histoire, la philosophie etc auxquelles d’autres ajouteront la sémantique, la linguistique computationnelle et stylistique. Une histoire canonique des humanités numériques nous renvoie vers un jésuite, le père Buzat, qui s’intéressait beaucoup à Thomas d’Aquin ; dans les années 50, il est allé voir les gens d’IBM pour leur demander l’autorisation d’utiliser leurs ordinateurs afin de produire un schéma sémantique conceptuel de son œuvre. Mais le premier humaniste numérique n’est autre qu’Allen Turing. Quand on lit son texte fondateur de 1950 La machine Turing, on est tout de suite frappé par l’importance accordée aux sciences humaines. Il tente d’y répondre à toutes les objections littéraires, philosophiques, artistiques, esthétiques, éthiques que l’on peut adresser à cette machine soi-disant intelligente.

Lire l’entretien en entier : Milad Doueihi : l’humaniste d’aujourd’hui est un geek éclairé | La République des Livres

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« Gens de la Seine » : une balade sonore dans le Paris du 18e siècle

27 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann

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Conçue par des chercheurs du CNRS, « Gens de la Seine » est une balade sonore à travers le Paris du 18e siècle. Un audioguide 2.0 qui permet de voyager à travers le temps.

blankJean-Auguste Gagnery. « Le port Saint-Nicolas ». Huile sur toile, 1834. Paris, musée Carnavalet.

Des chercheurs du CNRS vous proposent un voyage audiovisuel dans le passé, au 18e siècle, à Paris. Sous forme de modules sonores, « Gens de la Seine » est un parcours sur les rives de la Seine (en français et en anglais), à utiliser sur son smartphone en se promenant sur le long des rives, ou chez soi, sur son ordinateur ou sa tablette. Un véritable audioguide 2.0.

blank « Gens de la Seine » / plan de la balade sonore / CNRS

Pour écouter les sons : http://gensdelaseine.com/fr/ecouter/

Lire l’article au complet : « Gens de la Seine » : une balade sonore dans le Paris du 18e siècle

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Le Musée de Londres recrée le grand incendie de 1666 dans Minecraft et propose aux internautes de reconstruire la ville

23 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le grand incendie de Londres en 1666 fut l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de la capitale britannique. Afin de commémorer le 350ème anniversaire de ce désastre qui avait ravagé la ville, le musée de Londres a recréé cet incendie sur Minecraft.

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Pour mener à bien ce projet innovant, le Museum of London a signé un accord de partenariat avec Microsoft afin d’offrir cette expérience aux joueurs de Minecraft. Une expérience qui se déroulera en 3 étapes.

La première étape du jeu démarre le 29 juillet.

Lire la suite : club-innovation-culture.fr

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Periscope : un cheval de Troie ou une chance pour l’école ?

25 juin 2016 by Lyonel Kaufmann

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Quelle mouche a piqué le microcosme ? Que s’est-il passé exactement sur Twitter et autres réseaux proches ces derniers jours ? Tout cela faisait suite, en effet, à un article du Huffington Post qui interrogeait quelques témoins du milieu, lycéens, professeurs, syndicalistes… Bref un échauffement généralisé et très peu raisonnable en ces journées où le printemps tarde à arriver quand l’été a déjà commencé.

Je retiens de cette excellente contribution du non-moins excellent Michel Guillou :

«Où sont passés les réflexes éducatifs qui auraient dû primer sur toute répression ? Où est passée la bienveillance de l’école et de ses maîtres ? Où est passé l’esprit de Célestin Freinet qui n’hésitait pas, à son époque, à s’emparer d’une technologie et à négocier avec ses élèves les conditions de son utilisation dans les apprentissages ?»

Autrement vivement l’été et les vacances scolaires !

À lire : Periscope : un cheval de Troie ou une chance pour l’école ? | Culture numérique

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Lecture sur écran et papier : des processus d’apprentissage complémentaires

11 juin 2016 by Lyonel Kaufmann

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Souvent au cœur des préoccupations, la différence de qualité de lecture entre écran et papier est analysée une fois de plus. Une étude suggère en effet que les deux pratiques seraient en réalité complémentaires, parce qu’elles apportent chacune des éléments distincts aux lecteurs. Deux types de mémorisation et d’apprentissage seraient alors en jeu dans la collecte des informations de lecture.

Ainsi, en histoire, «concrètement, posent les scientifiques, si l’on souhaite se rappeler de dates pour des événements, l’écran d’ordinateur serait plus efficace. En revanche, pour retenir les raisons pour lesquelles un événement s’est déroulé, et à quel endroit, le papier sera plus pertinent !»

Par ailleurs, sans appréhender la stricte mémorisation ou l’apprentissage, il semblerait bien que la préférence pour le papier soit strictement subjective. «Dès 2011, des approches scientifiques tendaient à démontrer que la force de l’habitude jouait énormément dans le choix du support».

Lire l’article : https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/lecture-sur-ecran-et-papier-des-processus-d-apprentissage-complementaires/65448

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Quelle place pour les Humanités digitales aux Journées suisses d’histoire à Lausanne ?

9 juin 2016 by Lyonel Kaufmann

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Depuis aujourd’hui jusqu’à samedi se tient la quatrième édition des «Journées suisses d’histoire». Cette année, ces journées ont lieu à l’Université de Lausanne. Dans un récent billet (Digital History delayed), Guido Koller, historien principal aux Archives fédérales Berne et spécialiste en histoire à l’ère numérique, souligne que si cette dernière existe en Suisse également, sa position n’est pas encore solide et que le programme de Journées suisses d’histoire en atteste avec seulement deux panels discutant explicitement des médias et des méthodes numériques.

Dans un premier panel, Jan Hodel, Mareike König et Nadine Fink présenteront, à l’aide d’études de cas, la façon dont les historiens travaillent avec les médias sociaux . Dans un second panel, Anne Jobin, Hannes Mangold, Stefanie Prezioso et Valérie Schafer présenteront la puissance des algorithmes dans les pratiques sociales historiques.

Cela illustre peut-être le scepticisme que Guido Koller constate, dans les pays de langue allemande pour sa part, au sujet de ces nouvelles méthodes. Scepticisme qu’illustre un récent article de Urs Hafner paru dans la Neue Zürcher Zeitung du 27 mai 2016 et dans lequel il est fait référence au récent livre publié par Guido Koller «Geschichte numérique – Historische Welten neu vermessen».

Pour notre part, nous aurons certainement l’occasion d’y revenir dans le cadre du panel avec Jan Hodel, Mareike König et Nadine Fink puisque j’y assurerai le commentaire/modération.

Complément (11.06.2016) : à ces panels, il faut encore ajouter à ces Journées des présentations flashs (voir la liste : https://www.journeesdhistoire.ch/127/flash-presentations.html) centrées les humanités digitales. Parmi ces présentations, on notera plus particulièrement celle de Frédéric Clavert sur les commémorations de la Première Guerre mondiale au travers de twitter (#WW1. Le centenaire de la Grande Guerre sur Twitter). Indiquons également que pour les organisateurs de ces Journées, les Humanités digitales faisaient partie des trois thématiques centrales du colloque (L’historien face aux Digital Humanities, le grand défi).

J’en profite pour présenter succinctement ce panel intitulé #Macht #SocialMedia #Erinerungskultur et ses intervenants. Au travers d’études de cas concrètes, Jan Hodel, Mareike König et Nadine Fink présenteront sous trois aspects différents et complémentaires l’utilisation et la place des médias sociaux dans les processus culturels de la mémoire historique et collective :

  • Jan Hodel interviendra sous l’angle des possibilités de recherches, via une analyse de discours, sur deux corpus provenant de médias sociaux (twitter principalement) : les débats en Grande-Bretagne sur les hausses des frais d’étude et les débats en 2015 autour des commémorations des 500 ans de la bataille de Marignan;

  • Mareike König s’attachera plus particulièrement à différentes formes de vulgaristaion ou d’usages publics de l’histoire sur Twitter, Facebook ou des blogs en relation avec les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et plus particulièrement les journaux numérisés des combattants (Der Erste Weltkrieg “in Echtzeit”: Tagebücher 1914-1918 in den Sozialen Medien);

leon_vivien

 

  • Nadine Fink constate qu’à l’exemple des témoignages audiovisuels intégrés aujourd’hui dans les nouvelles expositions muséales ou à l’école, les modalités de transmission de l’histoire  se sont fortement modifiées au cours des dernières années. L’offre importante de nouveaux médias et de matériaux numériques permet de transmettre l’histoire de façon nettement plus diversifiée. Spécialiste des questions relatives à l’histoire orale, elle appuiera son intervention sur deux projets : les Archives de la danse et «Nous, les PTT».

 

Dans chacun des cas, il sera possible de réfléchir à la culture mémorielle véhiculée par ces nouveaux médias et jusqu’à quel point ceux-ci tendent à concurrencer les discours historiques traditionnels ou dominants. Dans une autre perspective, les médias sociaux permettent-ils la circulation dans l’espace public de récits parfois conflictuels ou des exclus de l’histoire ? permettent-ils vraiment une pluralité de point de vue jusqu’à présent difficilement accessibles? Enfin, dans quelle mesure, les médias sociaux génèrent de nouveaux questionnements, renouvèlent ou non la forme de l’archive et proposent-ils de nouvelles formes de récit historiques ?

Concernant les participants à ce panel,

  • Jan Hodel est co-fondateur avec le regretté Peter Haber d’hist.net et travaille en tant que professeur d’histoire et de diactique à la Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW) à Bâle et Brugg;
  • Mareike König est bibliothécaire en chef et historienne du numérique (relations franco-allemandes au 19e siècle) au Deutsches Historisches Institut Paris.
  • Nadine Fink est chargée d’enseignement en didactique de l’histoire et éducation à la citoyenneté à la HEP Vaud à Lausanne.

Au niveau pratique, ce panel aura lieu le samedi 11 juin de 9:00 à 10:45 en salle 4078 de l’Anthropole (attention lieu modifié).

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A l’occasion de ses deux nouvelles expositions égyptiennes, le musée royal de Mariemont (Belgique) teste le crowdfunding et la gamification

7 juin 2016 by Lyonel Kaufmann

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A l’occasion de ses deux nouvelles expositions « Dieux, génies et démons en Egypte ancienne » et « De Stargate aux comics: les dieux égyptiens dans la culture Geek » (21/05 – 20/11/2016), le musée royal de Mariemont (Morlanwelz, Belgique) a eu recours au crowdfunding pour financer une partie de l’exposition et à la gamification pour offrir une nouvelle forme de médiation dans sa collection égyptienne. Une manière pour le musée de toucher de nouveaux publics, et notamment les plus jeunes.

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Le jeu vidéo « Le Passeur » Photo (c) antennecentre.be

Pour faire découvrir les collections égyptiennes du Musée royal de Mariemont aux enfants de 10 à 14 ans, le musée a choisi de lancer un jeu vidéo inspiré de la mythologie égyptienne, intitulé «Le Passeur». Ce jeu intéressera les enseignants d’histoire indépendamment de la visite du Musée.

Lire l’article : A l’occasion de ses deux nouvelles expositions égyptiennes, le musée royal de Mariemont teste le crowdfunding et la gamification

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Patrimoine : jeu vidéo « Mystère dans ma ville Limoges » sur tablette et smartphone.

1 juin 2016 by Lyonel Kaufmann

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Mystère dans ma ville Limoges est un jeu vidéo grand public disponible gratuitement sur tablette, smartphones et sur les sites internet de la Ville de Limoges et de l’Office de tourisme. L’objectif du jeu est de découvrir le patrimoine et le territoire de la ville depuis son domicile.

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Lancé en octobre 2015, le jeu se déroule à l’époque contemporaine et médiévale en mêlant fiction et réalité historique. Il met en avant des monuments incontournables de Limoges mais aussi certains éléments peu perceptibles, voire disparus. Pour la réalisation de ce jeu, Dreamagine Studio a également pu bénéficier de l’expertise du service Ville d’Art et d’Histoire.

Le jeu vidéo est disponible gratuitement sur :

. Tablettes et smartphones Android version 2.3 et supérieure

. Tablettes et smartphones iOS version 5 et supérieure

. Les sites de la Ville de Limoges et de l’Office de tourisme, version HTML5, CSS 3, Javascript compatible navigateurs modernes

Reportage : Mystère dans ma ville, le jeu 100% Limoges http://xfru.it/MK1KF3

Présentation du jeu et interview de Françoise Tintou, chef du service Tourisme et International de la ville de Limoges : Le jeu vidéo « Mystère dans ma ville Limoges » fait découvrir le patrimoine passé et présent de la ville sur tablette et smartphone

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Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025)

16 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Open Science met les chercheuses et chercheurs au-devant de choix toujours plus complexes relatifs au partage de leurs résultats, méthodes, outils et données de recherche. Le colloque infoclio.ch 2025 explore les antécédents intellectuels et techniques de la notion d’Open science et discute des enjeux pratiques de sa mise en œuvre à l’ère des modèles génératifs […]

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

Tirés de nos archives

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Réformer le pupitre | François Guité

28 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voici une réflexion intéressant de François Guité sur son blog Relief » Réformer le pupitre: « Pendant que le mobilier domiciliaire et industriel progresse à la vitesse du génie et du design, le pupitre de l’élève évolue au rythme des bancs d’église, c’est-à-dire au train de l’érosion. » Cette réflexion nous rappelle également les origines toute religieuse […]

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Fanny Starr une dame de 87 ans témoigne dans Second Life sur les…

30 janvier 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Fanny Starr une dame de 87 ans témoigne dans Second Life sur les atrocités de la seconde guerre mondiale. Non seulement le témoignage est bouleversant mais il permet d’être diffusé à une audience espacée sans que cette dame subisse les contraintes d’un déplacement et tout ce que cela occasionne à cet age.

Un Témoignage sur l’holocauste différent « 

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Générations Y/Z« Netflix, ben c’est de la télé ! »

8 avril 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La claque ! Mon accompagnatrice de Reed Midem n’en revient pas. Ces jeunes venus de plusieurs pays européens* et d’Australie ne ressemblent vraiment pas aux autres festivaliers. Résultat : je devais leur faire un speech, j’ai passé mon temps à les écouter !  Et jamais le fossé des usages médias n’a paru aussi grand ! Deux […]

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Revue de Presse : La tradition dans la rue | La vie des idées

2 juin 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment comprendre les manifestations récentes contre le mariage pour tous, leur occupation de l’espace public et leur dimension spectaculaire ? Deux ouvrages récents mettent en évidence les recompositions idéologiques que ce mouvement implique, et son inscription dans l’histoire longue des mobilisations de droite. En résumé: Docteur en science politique, Gaël Brustier décrypte dans Le mai […]

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Revue de presse – Histoire 2.0 06/21/2010

21 juin 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1918 : la fin de la Première Guerre mondiale ? | Revue historique des armées En modifiant un peu la citation la plus connue de Clausewitz, on pourrait dire que : « la paix, c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens ». Cette formule s’applique en tout cas très bien à la période qui commence le 11 novembre 1918. En fait, […]

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History of Visual Communication

9 janvier 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

“This website attempts to walk you through the long and diverse history of a particular aspect…

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Wired Campus: Professor Encourages Students to Pass Notes During Class — via Twitter – Chronicle.com Une expérience à suivre… et à retenir pour les cours ex-cathedra.

9 avril 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cole W. Camplese, director of education-technology services at Pennsylvania State University at University Park, prefers to teach in classrooms with two screens — one to project his slides, and another to project a Twitter stream of notes from students. He knows he is inviting distraction — after all, he’s essentially asking students to pass notes […]

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