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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

HistoireCafé : Mes quatre défis d’un enseignement à distance

30 mars 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

HistoireCafé est un podcast destiné à l’enseignement de l’histoire à l’ère numérique.  Pourquoi café ? Parce que j’aime le café. Ce deuxième épisode est consacré à quatre défis que j’ai relevés pour passer à un enseignement entièrement à distance. 

Après deux semaines du basculement de nos enseignements entièrement à distance, un premier temps est venu pour faire le point sur les défis que j’ai dû, comme tous les enseignant.es, relever dans un temps aussi court.

Me concernant, j’en ai identifié quatre qui font l’objet de ce deuxième podcast d’HistoireCafé :

  • Défi 1 : Concevoir un espace-classe « low cost » (à partir de 1:34)
  • Défi 2 : Adapter/réorganiser ses contenus (à partir de 3:07)
  • Défi 3 : Maintenir et developper les liens avec/entre les étudiant.es (à partir de 4:53)
  • Défi 4 : Savoir raison garder (à partir de 6:35)

Mes sept principes retenus pour mon enseignement à distance

A partir des quatre défis que j’ai identifiés pour ma pratique de l’enseignement à distance sur la base de mon expérience en formation et des différentes recherches relatives à l’enseignement à distance ainsi que de ma maxime « Pédagogie/didactique, technologie et simplicité », je retiens sept principes pour mon enseignement à distance :

    1. Privilégier le mode asynchrone pour les activités de tout un groupe de séminaire.
    1. Recourir de manière ponctuelle au mode synchrone (zoom ou skype de manière préférentielle) avec des sous-groupes d’étudiant.es (de 2 à 4 étudiant.es) pour assurer le lien, la régulation et le coaching. Durée : 20 à 30 minutes maximum.
    1. A la fois mieux scénariser mes contenus présents sur Moodle (étape par étape) et les simplifier au niveau des tâches à réaliser par les étudiant.es. Il s’agit d’éviter leur épuisement du fait du contexte actuel et celui d’un enseignement à distance. Et je me ménage également moi-même dans leur suivi.
    1. Indiquer un temps estimé pour chaque tâche/activité.
    1. Aménager des moments d’interactions entre étudiant.es et les groupes à la suite d’une activité réalisée seul.e ou en groupe (co-évaluation par les pairs).
    1. Maintenir les liens sociaux et communiquer principalement à l’aide d’un Forum et/ou d’une Chatroom (technologies moins gourmandes en terme de débit, réseau).
    1. Permettre aux étudiant.es de me contacter par mail pour les questions plus personnelles qui ne peuvent être déposées sur un Forum ou un Chat.

Matériel utilisé :

  • Enregistreur numérique : Zoom H5
  • Micro : Røde Procaster
  • Logiciel : GarageBand (Mac)
  • Habillage musical : The Rendez-vous de Harrison Amer

Classé sous :Enseignement à distance, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Les enseignants peuvent-ils faire cours sur Discord pendant le confinement ? – Libération

27 mars 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce logiciel américain apprécié des joueurs de jeux vidéo a été utilisé par de nombreux professeurs après la fermeture des établissements. Sa conformité au RGPD fait débat. Les CheckNews de Libération font le point de la situation.

«  Qu’en est-il ? Tout d’abord, Discord explique recueillir automatiquement un certain nombre de données comme «l’adresse IP, l’identifiant de l’appareil et vos activités au sein des Services». Cela vaut pour le contenu des conversations, les fichiers envoyés, et les données renseignées par l’utilisateur comme son adresse e-mail. Concernant les cookies, ces petits fichiers qui sont installés sur les ordinateurs et les téléphones portables lors de la visite d’un site et qui permettent de recueillir des informations sur l’utilisateur, Discord avertit sans détour y avoir recours.

Or légalement, le RGPD protège les utilisateurs européens en renforçant notamment le recueil préalable de leur consentement pour la collecte de certaines données. Mais le logiciel américain a décidé de s’affranchir de ces règles. «En visitant ou en utilisant le service, vous acceptez que les lois des Etats-Unis et de l’Etat de Californie régissent ces conditions et tout conflit de toute sorte pouvant se produire entre vous et la compagnie, sans égard aux principes de conflit de lois et à votre emplacement», peut-on lire dans les conditions générales d’utilisation. » 

Dans la mesure où il est obligatoire pour les élèves et les étudiant.es fournissent notamment leurs adresse e-main et que Discord ne dispose d’aucun garde-fou, il est préférable de s’en détourner pour ceux qui y songent encore et à s’en écarter rapidement pour les autres.

Source : Les enseignants peuvent-ils faire cours sur Discord pendant le confinement ? – Libération

Crédit photo : Photo de Allie Smith sur Unsplash

Classé sous :Enseignement à distance, Médias et technologies, Outils enseignement

Comment faire des podcasts d’interview sans sortir de chez toi – Créez un podcast génial maintenant !

26 mars 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans cet épisode, Betrand Soulier propose de nous aider à faire des interviews tout en respectant le confinement et la distanciation physique ! Rien n’empêche d’aller à la rencontre des gens. 

Le podcast : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/comment-faire-des-podcasts-dinterview-sans-sortir-chez/id1492515572?i=1000468850217

Il présente trois techniques simples et peu coûteuses pour réaliser vos interviews :

  • Skype
  • Zoom
  • Chaque personne enregistre chez lui la conversation (faite avec Skype) avec un application (Audacity, l’App Dictaphone du Smartphone), puis l’envoie à son interlocuteur

La dernière proposition est celle qui assure le meilleur rendu technique, mais c’est aussi la plus complexe techniquement. C’est celle utilisée par les professionnels. Dans l’idéal. elle nécessite aussi que les personnes disposent d’un micro. 

Sur Mac, pour enregistrer et travailler ensuite les fichiers audio via Skype, Bertrand Soulier recommande d’utiliser Ecamm Call Recorder. Cette application enregistre les appels audio et vidéo Skype directement sur votre Mac. Pour enregistrer automatiquement, on utilise tout simplement les boutons d’enregistrement et d’arrêt.

Tous les épisodes et les bonus : https://votrecoachweb.com/podcastgenial

Source : Comment faire des podcasts d’interview sans sortir de chez toi – Podcast – Créez un podcast génial maintenant !

Crédit photo : Photo by Jason Rosewell on Unsplash

Classé sous :Didactique, Outils enseignement, sur le web

Continuité : La revanche du smartphone | Café pédagogique

26 mars 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Alors que les enseignants cherchent à assurer, avec des outils souvent improvisés, la « continuité pédagogique », leur préoccupation première devient le décrochage. Isolés de leurs camarades, face à des modes d’enseignement distanciés, sans le soutien direct de l’enseignant, de nombreux jeunes ont déjà disparu du radar de leur établissement. Et plus la crise durera, plus leur nombre augmentera. Dans l’urgence, on se rend compte que le seul outil  efficace pour joindre et faire travailler tous les élèves confinés chez eux c’est le smartphone. Avec retard, la France redécouvre avec une catégorie d’élèves la nécessité de réfléchir à l’éducation d’urgence.

Comme le note François Jarraud, pour le Café pédagogique,

C’est de pays beaucoup plus pauvres que viennent des expériences d’enseignement qui s’appuient sur le seul outil pédagogique accessible à tous : le smartphone. Beaucoup ont été présentées lors des Semaines de l’apprentissage mobile, organisées chaque année à Paris par l’Unesco. L’édition 2020 aurait du se tenir ce mois ci…

Concernant la France, souligne-t-il encore

des pionniers se sont intéressés à cet outil qui permet d’apprendre à son rythme et partout. Frédéric Fesquet , en 2014, porte dans une application portable le programme d’histoire-géographie de STMG. En 2017, Emmanuelle Vezia et Ketty Flandrina utilisent le portable pour enseigner les maths en lycée professionnel. Les élèves n’ont pas de calculatrice mais ils ont leur portable. Le portable sert aussi à voir les capsules vidéos réalisées par les enseignantes. Il est utilisé comme instrument de mesure pour des expériences. Il enregistre les traces écrites des cours. Des professeurs de langues, JP Kirrage ou V Castillo Munoz ont développé des applications pour l’entrainement et le suivi des élèves bien avant que la crise sanitaire arrive. Des professeurs de lettres ont introduit le téléphone portable dans des activités de lecture et d’écriture en classe.

Après avoir signifié l’interdiction des smartphones à l’école, les autorités scolaires n’ont, dans les circonstances actuelles, que le choix de prêter du matériel informatique à ces élèves perdus de vue. Et après ?

Source : Continuité : La revanche du smartphone

Crédit photo : Photo by Markus Spiske on Unsplash

Classé sous :Enseignement à distance, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

HistoireCafé Episode 1 : Podcastez !

21 mars 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une semaine de confinement et de travail à distance et voilà le résultat me concernant : mon premier podcast (entre autres choses). 

Ce premier épisode est consacré au matériel utilisé pour réaliser ce podcast. Enfin, c’est plutôt la version test et le résultat de mon apprentissage du jour à l’aide du matériel que je compte utiliser pour réaliser mes prochaines prises audios et mes podcasts.

HistoireCafé sera un podcast destiné à l’enseignement de l’histoire à l’ère numérique. Pourquoi café ? Parce que j’aime le café.

Bonne écoute et votre avis, bien évidemment, m’intéressera.

Matériel utilisé :

  • Enregistreur numérique : Zoom H5
  • Micro : Røde Procaster
  • GarageBand Mac
  • Habillage musical : The Rendez-vous de Harrison Amer

Ce mail ne comporte aucun placement de produit ou de sponsoring direct ou indirect. Que cela soit dit.

Crédit image : Photo de israel palacio sur Unsplash

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Les « deepfakes », ces fausses vidéos créées pour nous influencer

22 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article de Christine Dugoin-Clément complète utilement l’article précédent de Nadia Naffi, Université Laval consacré à l’hypetrucage (L’hypertrucage: une grave menace pour notre sécurité et la démocratie).

Christine Dugoin-Clément, IAE Paris – Sorbonne Business School

Entre l’affaire Cambridge Analytica, les tentatives d’ingérence dans les élections françaises et les opérations d’influence en Ukraine, les méthodes visant à influencer les populations sont maintenant perçues comme une réalité par les opinions publiques occidentales. Or, un nouveau phénomène émerge depuis quelques années avec le développement de l’intelligence artificielle (IA) et ses potentialités de création et d’apprentissage : les deepfakes, ou hypertrucages en français. Quelle est la nature de ces contenus de synthèse ? Comment leur utilisation pourrait influencer les opinions publiques ?

Image d’une fausse vidéo présentant l’ancien président des États-Unis Barack Obama, avec des éléments de cartographie faciale permettant de réaliser des fausses vidéos.
(AP Photo)

Qu’est-ce qu’un deepfake ?

Les hypertrucages sont des matériaux de synthèse, qui « truquent » avec beaucoup de réalisme des vidéos ou fichiers audio. On parle de deepfakes car ces contenus sont créés avec la technologie d’apprentissage profond (deep learning), qui applique la simulation de réseaux neuronaux à des ensembles de données massives, ici pour créer un faux réaliste. Grâce à ses capacités d’apprentissage, l’IA reconnaît et apprend ce à quoi ressemble un « visage source » sous différents angles, puis le transpose sur une cible (souvent un acteur pornographique). Le visage source apparaît comme un masque au rendu très réaliste. Ces hypertrucages sont aujourd’hui connus notamment grâce à contrefaçons impliquant des acteurs célèbres comme Nicolas Cage. Le niveau de réalisme est tel que le public prendra facilement la fausse vidéo pour la réalité.

Collection de deepfakes présentant Nicolas Cage dans des films dans lesquels il n’a pas joué.

Ce réalisme est à l’origine d’une vidéo d’alerte réalisée par Jordan Peele en 2018. Dans ce film, on voit Barack Obama insulter le président Trump… alors que ce sont en fait les propos de Peele plaqués sur le visage d’Obama. Cette vidéo à visée pédagogique se conclut par une mise en garde suggérant de rester alertes devant les contenus que l’on visionne. Elle reflète la crainte qu’inspirent ces supports quant à leur capacité d’influencer des opinions publiques qui ne seraient pas en mesure de discerner la supercherie, impactant ainsi potentiellement les équilibres internes des États ou les équilibres géopolitiques, notamment dans des contextes de tension.

Des gendarmes et des voleurs pour générer des deepfakes

La technique de fabrication de deepfake la plus populaire est celle des generative adversarial network. Leur fonctionnement repose sur la mise en concurrence de deux réseaux neuronaux sur le modèle du gendarme et du voleur. Alors que le réseau « générateur » (le voleur) produit des contenus artificiels, le « discriminateur » (le gendarme) le compare avec le matériel d’origine afin de trier les vraies images et celles modifiées. En s’appuyant sur ces résultats, le générateur affine sa méthode et crée un nouvel hypertrucage plus difficile à discerner, et ainsi de suite jusqu’à ce que la discrimination soit impossible. Ce niveau de réalisme fait dire à la MIT Technology Review que les deepfakes sont une arme parfaite pour ceux qui voudraient influencer les marchés financiers ou le résultat d’élections. L’apparition de diverses applications permettant de créer de fausses vidéos pourrait facilement permettre à un large public de les exploiter dans des buts différents.

Le sujet est pris très sérieux à la veille des élections présidentielles américaines. À ce titre, le Media Forensics de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) a été financé à échelle 28 millions de dollars jusqu’en 2020 pour mener des travaux de détection des deepfakes. Quatre techniques sont étudiées : la synchronisation labiale, la détection d’incohérence sonore et de l’espace de la vidéo (taille de la pièce, acoustique) ; l’identification des chutes de cadre et l’insertion de contenu. Facebook, Microsoft et d’autres acteurs privés étudient aussi le sujet. Aujourd’hui, plusieurs structures annoncent pouvoir détecter de 95 à 97 % des deepfakes. Les 3 à 5 % restant représentent néanmoins un grand nombre d’images potentiellement fausses, quand on sait que Facebook reçoit environ 350 millions d’images par jour et que 8 millions de vidéos y sont consultés quotidiennement. Aussi il semble pertinent de comprendre ce qui poussera un spectateur à croire un contenu proposé.

On croit mieux ce que l’on croit… déjà

Les facteurs psychologiques qui favorisent la croyance dans le contenu proposé sont aussi importants que l’authenticité apparente du deepfake présenté. En effet, il est toujours plus facile, tentant, de croire ce qui convient à nos aspirations, croyances et valeurs. Par exemple, peu après l’investiture de Donald Trump, son attaché de presse déclarait que la cérémonie avait réuni plus de spectateurs qu’aucune autre. La vérité était facilement observable en comparant deux photographies. Malgré cela, de nombreux partisans du président Trump continuaient de dire que cette inauguration réunissait plus de monde car ils s’étaient persuadés de l’importance de la foule malgré les éléments objectifs.

Ainsi, si une information met en avant des éléments contredisant les croyances préexistantes d’un individu, il aura tendance à contorsionner les faits pour les aligner sur ses croyances ou à les rejeter immédiatement. Dans ce contexte, un contenu ciblant les facteurs émotionnels ou les valeurs d’un individu sera plus crédible, et cela quasi indépendamment de la qualité du support présenté. En outre, la simple visualisation d’un contenu peut participer à renforcer la croyance du spectateur quand bien même ce dernier saurait qu’il ne s’agit pas d’un support empreint de vérité.

Un autre facteur déterminant la confiance donnée a un contenu est lié à la personne transmettant l’information : 51 % des personnes sondées affirment croire en l’information délivrée par l’entremise d’une connaissance contre 34 % dans le cas où le contenu n’aurait pas été transmis par une personne connue. Connaître le transmetteur de l’information abaisse le seuil de vigilance, limitant notamment la vérification des sources, un des premiers pas pour débusquer les fausses nouvelles. Selon cette même étude, la même tendance se retrouve dans la diffusion du message, s’il vient d’une personne connu 34 % des sondés le retransmettront contre 24 % dans le cas contraire. On peut supposer que la tendance à repartager un contenu accroîtra avec le réalisme du contenu proposé. Or la crédibilité de tout faux augmente avec sa popularité, avec le nombre de personnes à l’avoir lu, vu et partagé : avec sa viralité.

La viralité sur les réseaux, un facteur déterminant ?

Le modèle des réseaux sociaux interdit le contrôle institutionnel de la véracité de contenus pouvant devenir viraux, ce qui renforce la crainte que les fausses vidéos deviennent des outils d’influence. Or, si les réseaux sociaux ont explosé, plusieurs points laissent penser que les deepfakes ne seront pas une révolution si massive. Le premier est en lien direct avec un des effets pervers des réseaux : l’effet bulle. En choisissant leurs centres d’intérêt, les internautes donnent des informations personnelles rendant ainsi possible la création d’un profil, ce qui permet aux algorithmes de proposer prioritairement des contenus adaptés aux préférences du « client », majoritairement des éléments confirmatoires. Ceci crée une sorte d’enfermement. Cet effet d’enfermement pourrait limiter la viralité permettant à un hypertrucage de devenir un acteur d’influence idéologique de premier plan.

En pratique, une large part de l’auditoire touché par le deepfake serait alors déjà convaincue du message véhiculé, ce qui renforcerait des croyances mais ne créerait pas de basculement idéologique. Grâce aux effets bulles, les fausses vidéos seraient cantonnées à un auditoire restreint, souvent déjà conquis par l’idée véhiculée. Néanmoins, ces effets bulles pourraient être outrepassés par le développement de divers deepfakes servant la même finalité mais visant diverses valeurs et croyances, donc différents profils sociologiques, touchant ainsi plusieurs strates de population qui partageraient l’hypertrucage dans leurs propres cercles et en accroîtraient ainsi à la viralité.

Le nombre de fausses vidéos augmente, et il pourrait devenir fréquent pour un internaute d’en visualiser alors que leur détection resterait problématique. L’influence des deepfakes résiderait donc aussi dans l’incapacité des individus à les discriminer de la réalité, les poussant à tout croire ou, par réaction, à ne plus rien croire – ce qui serait également dommageable pur la société civile.

Cependant, certains points peuvent modérer l’angoisse engendrée par l’essor des deepfakes. Tout d’abord leur apparente authenticité n’est pas le seul facteur de croyance. Les fausses vidéos s’approchent en cela des faux plus classiques et il est possible qu’il y ait une adaptation sociétale, comme lors de l’apparition de la photographie où de nombreux montages pullulèrent. Quand la technologie était encore peu connue, les clichés étaient considérés comme une preuve absolue. Cependant, avec le temps, la société a appris à prendre une certaine distance face à ce média. Enfin, si la fréquence des hypertrucages augmente dans la sphère politique, 96 % d’entre eux restent des contenus pornographiques.

Quelles que soient les évolutions à venir, les deepfakes constituent une arme supplémentaire dans l’arsenal des outils mobilisables lors de campagnes d’influence. Leur apparente authenticité et leur potentielle viralité doivent être prises en compte car le public sera de plus en plus confrontés à ce type de contenus.The Conversation

Christine Dugoin-Clément, Analyste en géopolitique, chercheuse à Paris 1-la Sorbonne ( IAE) et à Saint Cyr Coëtquidan., IAE Paris – Sorbonne Business School

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

L’hypertrucage: une grave menace pour notre sécurité et la démocratie

21 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Grâce aux techniques d’hypertrucage, Loto-Québec a réussi à transformer un comédien en Bernard Derome des années 70 pour une publicité. Loto-Québec Nadia Naffi, Université Laval

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L’utilisation de l’hypertrucage peut parfois nous enchanter ou nous étourdir par le biais de ses représentations expertes dans les industries du divertissement et des jeux et dans les campagnes de marketing comme celle de la récente publicité de Loto-Québec.

Mais le sinistre visage de cet hypertrucage, ou deepfakes, une forme de désinformation qui utilise des algorithmes d’apprentissage automatique pour créer des enregistrements audio et vidéo de personnes réelles prononçant et exécutant des choses qu’elles n’ont jamais dites ou faites, est une menace sérieuse pour la sécurité des personnes et la démocratie.

Aujourd’hui, tout le monde peut créer ses propres fausses nouvelles et les diffuser. La propagande en ligne est plus trompeuse et plus manipulatrice que jamais.

Les deepfakes sont en train de devenir rapidement impossibles à distinguer de la réalité.

Il est plus urgent que jamais de détecter la désinformation alimentée par des utilisations non éthiques des médias numériques, des données massives et de l’intelligence artificielle, et leur diffusion par les médias sociaux.

Les pays doivent éduquer et équiper leurs citoyens. Les éducateurs doivent également relever de réels défis pour aider les jeunes à développer leur discernement face aux deepfakes. Pire, si les jeunes manquent de confiance pour trouver et évaluer des informations publiques fiables, leur motivation à participer à notre société démocratique ou à s’y fier sera de plus en plus menacée.

Saper la démocratie

Il est maintenant possible de générer une vidéo d’une personne qui parle et fait des expressions faciales à partir de quelques images ou même d’une seule image du visage de cette personne. Les applications « face swap » qui consistent à permuter des visages telles que FaceApp ou Zao et les applications de synchronisation labiale telles que Dubsmash sont des exemples d’outils de base accessibles et conviviaux que les gens peuvent utiliser sans aucune connaissance en matière de programmation ou de codage.

Le potentiel d’utilisation des deepfakes comme arme augmente de manière alarmante et des dommages importants peuvent être anticipés puisque n’importe qui peut créer des contenus explicites sans le consentement d’autrui.

On s’attend à ce que les gens utilisent les deepfakes pour faire du cyberharcèlement, détruire des réputations, faire du chantage, diffuser des discours de haine, inciter à la violence, perturber les processus démocratiques, diffuser des désinformations à des publics ciblés et commettre des cybercrimes et des fraudes.

Danielle Citron, professeur à la Faculté de Droit de l’Université de Boston, explique comment les deepfakes sapent la vérité et menacent la démocratie.

Détection des deepfakes

Il y a plus de dix ans, l’analyste Internet et spécialiste des nouveaux médias Clay Shirky a déclaré que « La seule véritable façon de mettre fin au spam est d’arrêter la communication par e-mail ». La fermeture d’Internet serait-t-elle le seul moyen de mettre fin à la propagande des deepfakes en 2020 ?

Les principaux acteurs se sont aventurés à trouver une réponse aux menaces des hypertrucages.

Facebook a annoncé le 6 janvier qu’elle « renforcera sa politique à l’égard des vidéos manipulées trompeuses qui ont été identifiées comme des deepfakes ». L’entreprise affirme qu’elle supprimera les médias manipulés qui ont été « édités ou synthétisés – au-delà des ajustements pour la clarté ou la qualité – d’une manière qui n’est pas apparente pour le public » et si les médias sont « le produit de l’intelligence artificielle ou de l’apprentissage automatique qui fusionne, remplace ou superpose le contenu d’une vidéo, le faisant apparaître comme authentique ».

blank Facebook a annoncé le 6 janvier qu’il supprimera les vidéos montées pour induire en erreur de manière « non apparente pour une personne moyenne » et qui sont le produit de l’IA ou de l’apprentissage machine. Ici, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, témoigne lors d’une audition à la commission des services financiers de la Chambre des représentants des États-Unis au Capitole à Washington, en octobre 2019. AP Photo/Andrew Harnik

La nouvelle fait suite au deepfake challenge de Facebook, qui vise à concevoir de nouveaux outils pour détecter les contenus médiatiques manipulés. Ce défi est soutenu par Microsoft, un consortium sur l’intelligence artificielle et un fonds de 10 millions de dollars.

À la fin octobre, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a témoigné lors d’une audition de la commission des services financiers de la Chambre des représentants des États-Unis à Washington sur les plans de cryptomonnaie de la société, où M. Zuckerberg a été confronté à des questions sur ce que la société fait pour empêcher les deepfakes.

L’Agence des projets de recherche avancée de la Défense (DARPA) du Département Américain de la Défense travaille sur l’utilisation de types d’algorithmes spécifiques pour évaluer l’intégrité des médias visuels numériques.

Certains chercheurs discutent de l’utilisation des réseaux neuronaux convolutionnels – un ensemble d’algorithmes qui reproduit approximativement le cerveau humain, conçu pour analyser l’imagerie visuelle et reconnaître les modèles – pour détecter les incohérences entre les multiples trames dans les deepfakes. D’autres proposent des algorithmes pour détecter les visages entièrement générés par la machine.

Hani Farid, expert en informatique légale et judiciaire et l’une des principales autorités en matière de détection de fausses photos, et son étudiante Shruti Agarwal de l’Université de Californie à Berkeley développent un logiciel qui utilise les caractéristiques subtiles de la façon dont une personne parle pour distinguer cette personne de la version contrefaite.

Farid collabore également très étroitement avec Hao Li, pionnier d’ hypertrucage, pour faire face au problème croissant de l’hypertrucage à la portée de la main.

La communauté juridique canadienne a publié des articles qui détaillaient des motifs d’action pour contrer la menace de de l’hypertrucage

La nation de YouTube

Et si nous nous réveillions demain matin avec un faux-semblant de Greta Thunberg, la personnalité de l’année 2019 du magazine Time, accusant une organisation spécifique d’être le principal catalyseur du changement climatique ? Est-ce que les jeunes seraient sceptiques face à cette information ?

Nous vivons dans une ère numérique où beaucoup de gens s’attendent à ce que chaque réponse soit trouvée par une recherche sur Google, une vidéo sur YouTube ou Vimeo ou un discours sur TED. À peu près tous les jeunes Canadiens âgés de 15 à 24 ans utilisent l’internet quotidiennement. La plupart suivent les nouvelles par le biais des médias sociaux comme Facebook, Twitter et Instagram.

En 2017, 90 pour cent des Canadiens âgés de 18 à 24 ans étaient des utilisateurs actifs de YouTube.

Selon Statista, une société qui fournit des données sur le marché et les consommateurs, « en mai 2019, plus de 500 heures de vidéo étaient téléversées sur YouTube chaque minute », ce qui équivaut à « environ 30 000 heures de contenu nouvellement téléchargé par heure ». La société rapporte qu’entre 2014 et 2019, « le nombre d’heures de contenu vidéo téléversé toutes les 60 secondes a augmenté d’environ 40 pour cent ».

De nombreux utilisateurs des médias sociaux âgés de 18 à 24 ans reconnaissent aujourd’hui les agendas et les algorithmes qui se cachent derrière les messages qui s’affichent sur leurs murs. Dans le cadre de ma thèse de doctorat, j’ai étudié comment 42 participants de ce groupe d’âge comprenaient les réfugiés dans un contexte où leur image était profondément influencée par la propagande des médias sociaux, les fausses nouvelles et la désinformation. J’ai découvert que beaucoup d’entre eux avaient envie de devenir des influenceurs et de perturber les commentaires publics et les messages générés par les médias, ce qui est fait écho aux campagnes de sensibilisation ou d’activisme menées aujourd’hui par les jeunes.

Le phénomène des fausses nouvelles est un nouveau défi critique auquel les jeunes et tous les participants à notre démocratie sont confrontés.

L’éducation pour la résilience

Au Canada, Journalistes pour le droits humains (JDH) a annoncé un nouveau programme, financé par Héritage Canada, pour former les journalistes et « lutter contre la désinformation par le renforcement des médias et l’état de préparation des citoyens au Canada ».

Les éducateurs peuvent jouer un rôle clé dans la lutte contre la fausse nouvelle. L’un de leurs défis consiste à s’assurer que les jeunes développent des compétences critiques en matière d’éducation aux médias tout en continuant à explorer des ressources crédibles en ligne et à renforcer leurs capacités et leurs connaissances pour participer aux structures démocratiques.

Les éducateurs peuvent suivre les étapes que j’ai identifiées dans le modèle « Get Ready to Act Against Social Media Propaganda ». En commençant par expliquer les positions sur un sujet controversé ciblé par la propagande des médias sociaux, les éducateurs peuvent aider les jeunes à discuter de la façon dont ils perçoivent et reconnaissent les deepfakes. Ils peuvent explorer les origines du contenu, les personnes ciblées, la réaction que ce contenu suscite et les personnes qui le soutiennent.

Les éducateurs peuvent également discuter du rôle et de la responsabilité des jeunes pour répondre et s’opposer à la désinformation. Ils peuvent identifier des stratégies numériques potentielles à poursuivre dans ce processus. Une génération de citoyens numériques bien équipée pourrait être notre meilleure chance.The Conversation

Nadia Naffi, Assistant Professor, Educational Technology, Holds the Chair in Educational Leadership in the Sustainable Transformation of Pedagogical Practices in Digital Contexts, Université Laval

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Classé sous :Didactique, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Salut d’Auschwitz – Libération

30 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cette semaine est consacrée aux Journées de la mémoire pour la prévention des crimes contre l’humanités. A l’approche et durant celles-ci, elle donneront lieu dans les médias à des articles nécessaires concernant soit les témoins encore vivants et la nécessité de la transmission de leur mémoire et de cette histoire européenne, soit aux questions relatives à la place de cette question dans la formation des élèves. Nous vous proposerons le renvois à quelques articles parus à ce propos. Aujourd’hui, le travail de l’artiste Pawel Szypulski présenté dans Libération.

L’artiste polonais et commissaire Paweł Szypulski collectionne les cartes postales envoyées par les touristes après leur visite de l’ancien camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau. Les plus anciennes datent de 1947 – seulement deux ans après la libération du lieu. Le livre «Greetings from Auschwitz» paru aux éditions Patrick Frey présente cette collection de cartes, publiées recto-verso.

Verso : Mes chéris ! Bien le bonjour et bisous d'Auschwitz, Hania. P.S. Le temps est avec nous, grand soleil et il fait chaud (7 mars 1992). Collection Paweł Szypulski - Edition Patrick Frey
Verso : Mes chéris ! Bien le bonjour et bisous d’Auschwitz, Hania. P.S. Le temps est avec nous, grand soleil et il fait chaud (7 mars 1992). Collection Paweł Szypulski – Edition Patrick Frey

—A lire et voir : Salut d’Auschwitz – Libération

Classé sous :Outils enseignement, Publications, sur le web

A Auschwitz, brassage de témoins – Libération

28 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cette semaine est consacrée aux Journées de la mémoire pour la prévention des crimes contre l’humanité. A l’approche et durant celles-ci, elles donneront lieu dans les médias à des articles nécessaires concernant soit les témoins encore vivants et la nécessité de la transmission de leur mémoire et de cette histoire européenne, soit aux questions relatives à la place de cette question dans la formation des élèves. Nous vous proposerons le renvoi à quelques articles parus à ce propos. Aujourd’hui, un article du journal Libération. 

Le journal « Libération » s’est intéressé aux visites scolaires réalisées au mémorial du camp de concentration d’Auschwitz. Ce mémorial, qui s’apprête à célébrer le 75e anniversaire de sa libération, doit continuer à transmettre la mémoire de la Shoah à l’heure du tourisme de masse, alors que les survivants disparaissent peu à peu, et que les jeunes générations sont plus éloignées de la guerre.

L’article met en avant que l’utilisation des réseaux sociaux lors de la visite correspond aux langages des jeunes d’aujourd’hui dont il faut avant tout comprendre les motivations et entrer en dialogue avec eux en postant notamment des commentaires sous leur photos plutôt que de les stigmatiser. Grâce à ses campagnes, les responsables notent que les photos indélicates sont en diminution.

Par ailleurs, la question suivante se pose de plus avec la disparition progressive des derniers témoins : Comment continuer à transmettre l’expérience des survivants, sans les survivants ? Ici tout le monde s’accorde à mettre en avant le rôle fondamental de l’école. A ce propos, il faut noter que les programmes scolaires ont évolué, et l’enseignement de la Shoah s’est développé dans de très nombreux pays, en Europe comme aux Etats-Unis. Ces éléments doivent permettre de préparer la visite à Auschwitz. Comme le note Piotr Cywinski, directeur du mémorial ,

«Si le groupe arrive ici alors que les élèves voulaient aller à Europa-Park, ça ne marchera pas.»

–A lire : A Auschwitz, brassage de témoins – Libération

Légende photo d’en-tête : A Auschwitz-Birkenau, le 22 janvier. Photo Michal Luczak

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Un tribunal chinois accepte qu’une création d’une IA soit couverte par le droit d’auteur – Numerama

21 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Historique ? Cette semaine, nous avons vu passer une décision de justice qui pourrait bien être l’une des plus importantes de ce début de XXIème siècle. Pour la première fois au monde, un tribunal a estimé qu’une création produite par une intelligence artificielle pouvait être protégée par un droit d’auteur. L’affaire a eu lieu en Chine et le litige portait sur un article écrit automatiquement par un programme. Normalement, les juges doivent chercher l’originalité d’une création, qui traduit l’expression d’une personnalité. Il paraît donc incongru qu’une machine puisse faire preuve d’originalité. Mais les juges chinois ont fait sauter ce verrou, en estimant au passage que les droits revenaient à l’entreprise qui a produit cette intelligence artificielle. Il ne serait pas étonnant à présent que les États-Unis ou l’Union européenne emboîte le pas à la Chine.

Source : Un tribunal chinois accepte qu’une création d’une IA soit couverte par le droit d’auteur – Numerama

Crédit photo :Pixabay License. Libre pour usage commercial Pas d’attribution requise

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