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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

Frantz Fanon : La violence en héritage ? – France culture

29 septembre 2020 by Lyonel Kaufmann

Frantz Fanon a été une découverte majeure durant mes études universitaires relativement à la question coloniale (et la décolonisation) et des mécanismes de domination érigés par les Européens à travers le monde et plus particulièrement du racisme envers les Noirs. Au même titre, voire plus encore, qu’Albert Memmi et son portrait du colnisé et du colonisateur [Portrait du colonisé, précédé du portrait du colonisateur (préf. Jean-Paul Sartre), Paris, Buchet/Chastel, 1957, 193 p.].

Deux ouvrages m’ont à ce titre marqué :

  • Peau noire, masques blancs, 1952, rééd., Le Seuil, col. « Points », 2001.
  • Les Damnés de la Terre, 1961, rééd., La Découverte, 2002.
Portrait de Frantz Fanon (1925-1961). Crédit photo : Travail personnel, Pacha J. Willka, . 31 janvier 2012. . CC BY-SA 3.0. Wikimedia Commons.

Du 17 au 21 août, l’émission Grandes Traversées de France culture s’est attaché au parcours de cet intellectuel brillant et fortement impliqué dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie ainsi que dans un combat international dressant une solidarité entre « frères » opprimés.

Je vous propose plus particulièrement l’écoute de cet épisode intitulé La violence en héritage ?

La présentation de l’émission par France culture

Comment Fanon est-il devenu le défenseur de la violence politique ? Peu avant sa mort, il rencontre Sartre et passe trois jours à Rome sans presque dormir, qui aboutissent à la préface par le philosophe des « Damnés de la terre ». Livre référence pour tous les peuples en quête d’émancipation.

Trois jours à Rome et peut-être aussi l’histoire d’un malentendu.

L’émission

Avec : Frédéric Ciriez, Alice Cherki, Aurélia Michel, James Toner, Victor Permal, Achille Mmembe, Michel Giraud, Mireille Fanon-Mendès-France, Sarah Fila Bakabadio, Pap N’Diaye, Elaine Mokhtefi, François Gèze, Jean Khalfa, Magali Bessone et Romuald Fonkoua.

Lectures : Gaël faye, Hélène Lesoer et Daniel Kenigsberg

Prise de son : Alexandre Abergel et Bernard Laniel

Frantz Fanon en bref

Né en 1925 à Fort-de-France et enterré en 1961 en Algérie, Frantz Fanon pourrait faire partie d’un temps révolu, le temps des colonies. On aimerait pouvoir remiser soigneusement sa pensée sur l’étagère des témoignages d’une histoire passée comme une relique, comme la trace ténue d’une histoire lointaine, cicatrisée. Ses écrits, de Peau noire et Masques blancs aux Damnés de la terre font pourtant toujours écho de manière incendiaire aux relations raciales du XXIe siècle.

Né aux Antilles françaises dans l’entre-deux-guerres, Frantz Fanon est devenu l’emblème de la décolonisation à travers son engagement dans la guerre d’Algérie aux côtés du FLN. Le problème avec Frantz Fanon ce sont les multiples mythes qui surgissent à son évocation : le psychanalyste, qu’il n’était pas, l’élève d’Aimé Césaire, pas plus, le virulent défenseur d’une violence politique vengeresse, pas tout à fait.

Aujourd’hui, le nom de Frantz Fanon résonne à l’échelle planétaire, une référence incontournable lorsqu’on évoque la condition noire et la violence coloniale qui explose après la Deuxième Guerre mondiale. Dans l’embrasement des années 60 et 70 Fanon est là, dans les têtes. Inspirateur de nombreux combats, des Black Panthers aux Palestiniens en passant par les militants anti-apartheid d’Afrique du Sud, il reste un des penseurs révolutionnaires qui a marqué de son empreinte la fin des empires coloniaux et l’analyse des relations interraciales.

Source : www.franceculture.fr

Les épisodes de Grandes Traversées consacré à Frantz Fanon : Grandes traversées : Frantz Fanon, l’indocile

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Une histoire du cinéma français (1930-1939)

15 septembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Une histoire du cinéma français (1930-1939) est le premier volume d’une collection qui comportera 8 volume, un volume par décennie jusqu’à 1999.

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d’ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu’un grand dossier thématique abordant, pour le cinéma, les questions essentielles de la période. À travers ces analyses, et la mise en perspective des œuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit riche mais encore trop méconnue, du cinéma français.

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Tome 1 : Les années trente

De l’avènement du parlant à l’effondrement de la seconde guerre mondiale, les années 30 représentent, à plus d’un titre, un véritable âge d’or du cinéma français. À la suite de la révolution technique liée à l’arrivée du parlant qui bouleverse totalement l’approche du septième art, la décennie est marquée par des événements historiques aussi importants que la crise de 1929 et le Front populaire. Avec, d’un côté, le souvenir encore prégnant de la Grande Guerre et, de l’autre, la peur d’un nouveau conflit, se dessine un cinéma français en pleine mutation, entre insouciance et gravité, entre idéalisme et réalisme, jusqu’à la naissance d’un courant déterminant pour le cinéma mondial, le réalisme poétique.

Durant les années 30, de grands maîtres (René Clair, Jacques Feyder, Jean Renoir, Julien Duvivier, Marcel Carné) réalisent des chefs-d’œuvre encore mondialement reconnus (À nous la liberté !, La Kermesse héroïque, La Grande Illusion, Pépé le Moko, Hôtel du Nord) ; de grands acteurs et actrices sont élevés au rang de monstres sacrés (Jean Gabin, Louis Jouvet, Michel Simon, Raimu mais aussi Arletty ou Michèle Morgan) sans oublier l’apport inestimable de grands seconds rôles qui font toute la verve de l’époque.

Les auteurs

Inspecteur de l’Éducation Nationale, Philippe Pallin (décédé) a orienté ses activités d’enseignant et de formateur vers l’histoire et les techniques du cinéma.

Producteur de radio et auteur pour la télévision, Denis Zorgniotti est également journaliste et critique, musique et cinéma.

Organisation de l’ouvrage – Les dossiers de ce volume

Année après année, les auteurs détaillent les productions, artistes, techniques et événements historiques qui marquèrent la décennie. À chaque chapitre son dossier qui permet de mieux comprendre les caractéristiques de cette cinématographie. Le dossier intéressera les enseignant•es d’histoire, de français ou d’art visuel. Pour saisir le principe d’organisation du volume, voici la table des matières pour l’année 1930 :

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  • Présentation. L’année 1930
  • Le film de l’année. L’Âge d’or (Luis Buñuel)
  • Gros plan. Sous les toits de Paris (René Clair)
  • Coup de cœur. À propos de Nice (Jean Vigo)
  • Coup de cœur. La Petite Lise (Jean Grémillon)
  • Un réalisateur. René Clair
  • Une actrice. Louise Brooks
  • Un acteur. Albert Préjean
  • Dossier de l’année. France, 1930 – Et la parole fut

L’avis de CinéChronicle

« Entre mouvement (le réalisme poétique), développement du système des vedettes, évolutions technologiques (l’arrivée du son), ou âge d’or des scénaristes (Prévert, Jeanson…), les deux auteurs offrent un panorama relativement complet qui profite d’une méthode qui fait honneur à leur mission pédagogique. À la fois concis et disert, le propos se structure selon un point de vue attentif et cinéphile. (…)

Si l’on peut regretter le manque ponctuel d’attention à l’aspect visuel des films, les analyses proposées répondent à un évident souci de clarté qui permet d’élargir le lectorat potentiel de la publication (on pense notamment aux plus jeunes des cinéphiles). »

Lien : https://www.cinechronicle.com/2020/09/livre-une-histoire-du-cinema-francais-1930-1939-critique-127353/

L’ouvrage est disponible en trois format : 32 € (print) – 46 € (relié) – 19,99 € (numérique)

Source : Une histoire du cinéma français (1930-1939) – éditions LettMotif

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications

Frÿburg 1606 : Voir Fribourg comme en 1606

9 septembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Comment vivaient les habitants de Fribourg au début du XVIIe siècle? Comment étaient-ils habillés? Quelles étaient leurs occupations professionnelles? Et quelle était l’apparence de la ville? La nouvelle offre de Fribourg Tourisme invite les visiteurs de la Cité des Zaehringen à se plonger dans le passé. Grâce à un visioguide (avec écouteurs et tablette), ceux-ci voyagent dans l’espace et le temps.

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Philippe, le guide virtuel, présente les murs séculaires de Fribourg à la lumière du plan de ville réalisé en 1606 sous forme de gravure par Martin Martini. Traversant les siècles, il emmène les spectateurs/auditeurs à la découverte de fortifications disparues ou de légendes, et, surtout, leur fait rencontrer des personnages dans leur quotidien de 1606. Parmi ceux-ci: Marie, une Fribourgeoise née en 1586. A travers leur dialogue, le visiteur peut tracer des traits d’union entre le présent et le passé.

Location des audioguides à Fribourg Tourisme (12 francs par personne, 17 francs pour deux personnes sur une tablette). La visite dure trois heures. Disponible aussi pour smartphone.

Source : La Liberté https://www.laliberte.ch/news/regions/canton/voir-fribourg-comme-en-1606-576182

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

« Petit Pays », le paradis perdu

26 août 2020 by Lyonel Kaufmann

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Une enfance dans la tourmente. Le quotidien insouciant de Gabriel (alias Gaby), enfant d’un couple mixte formé par un Français et une Rwandaise tutsie réfugiée dans le Burundi voisin, va être bouleversé par la guerre civile qui frappe le pays. Un conflit alimenté par la haine qui infuse depuis des décennies entre Tutsis et Hutus, les principales communautés de cet Etat d’Afrique de l’Est. Le cinéaste français Eric Barbier, qui a adapté le livre éponyme de l’auteur franco-rwandais Gaël Faye, décrit dans Petit Pays la dislocation d’une famille embarquée dans une crise qui, à la fois, la dépasse et la touche intimement.

Du regard de cet enfant sur les troubles socio-politiques traversés par le Burundi, au milieu des années 90, résulte un récit qui s’apparente à une fusée à plusieurs niveaux : Eric Barbier filme au plus près et avec justesse la mue graduelle de ses protagonistes dont les vies s’effritent et les destins finissent par être scellés par la tragédie. Avec Djibril Vancoppenolle, dans la peau du petit Gabriel, le cinéaste guide avec sagacité le spectateur dans les méandres d’une histoire politique complexe et en fait surtout le témoin du quotidien d’individus, qui du jour au lendemain, se trouvent aspirés par une violence inouïe.

Source : Eric Barbier :  » ‘Petit Pays’ n’est pas un film que l’on oublie quand on a fini le montage »

Pour Première :

Petit Pays c’est une claque aux films hollywoodiens sur les guerres africaines qui se sont gorgés des images de violence. Ici, La gifle est encore plus grande, quand le spectateur, comme le héros, réalise l’ampleur de l’horreur.

L’info du jour  a rencontré le cinéaste Eric Barbier et l’actrice Isabelle Kabano, lors de l’avant-première du film au Caméo, à Nancy. A lire : « Petit Pays », le paradis perdu

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Au Grand Palais, une balade immersive dans les rues de Pompéi

4 juillet 2020 by Lyonel Kaufmann

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Reconstitution en 3D du Vésuve dans le cadre de l’exposition « Pompéi », au Grand Palais, à Paris, le 26 juin. DIDIER PLOWY

Pompéi en a vu d’autres. La ville romaine a été détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79 ; ses habitants ont succombé à d’horribles nuées ardentes qui ont fondu sur eux comme un tsunami gazeux ; elle a été ensevelie sous plusieurs mètres de pierres ponces et de cendres ; enfin, elle a hiberné dix-sept siècles dans le sol avant de commencer à revoir le jour. Pompéi sait ce qu’est une catastrophe brutale et connaît la patience. Alors, que dire du Covid-19 qui a stoppé net la préparation de l’exposition sur Pompéi, laquelle devait ouvrir au Grand Palais mercredi 25 mars ? Pas grave, il suffisait d’attendre. Un peu plus de trois mois après, la voici offerte au public, dans une version réadaptée aux exigences sanitaires qu’impose l’épidémie : une capacité d’accueil réduite qui va de pair avec la réservation obligatoire des billets sur Internet, le port du masque, la désactivation de deux petits ateliers avec écrans tactiles. L’essentiel, cependant, est préservé : l’idée d’une balade immersive dans le passé. Le temps de la visite, le salon d’honneur du Grand Palais se transforme en une rue de la ville antique. Sur les murs sont projetées, grandeur nature, les façades des maisons romaines. A un bout du quartier, les ombres des Pompéiens s’y promènent dans leur vie quotidienne. A l’autre, elles laissent place aux ombres des archéologues.

Bande-annonce de l’exposition au Grand Palais

L’exposition a réservé une part importante aux dernières fouilles archéologiques, effectuées entre 2017 et 2019 sous la supervision de Massimo Osanna dans le cadre du Grand Projet Pompéi, doté d’un budget de 105 millions d’euros fourni par l’Union européenne et l’Etat italien. Même si l’objectif principal de ce projet était de consolider le front de fouilles, c’est-à-dire la frontière entre la zone dégagée et celle qui ne l’est pas (un tiers de la ville antique dort encore dans le sol), plusieurs maisons situées sur des zones sensibles ont été mises au jour, comme la maison d’Orion, celle de Léda et le Cygne, ou encore la maison au Jardin.

« Pompéi ». Grand Palais, 3, avenue du Général-Eisenhower, Paris 8e. Jusqu’au 27 septembre, de 10 heures à 20 heures du jeudi au lundi, de 10 heures à 22 heures le mercredi. De 10 € à 14 €, réservation obligatoire.

Source : www.lemonde.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Le roi des Belges exprime pour la première fois des «regrets» pour le passé colonial en RDC – Libération

30 juin 2020 by Lyonel Kaufmann

«Je tiens à exprimer mes plus profonds regrets pour ces blessures du passé dont la douleur est aujourd’hui ravivée par les discriminations encore présentes dans nos sociétés (…) A l’époque de l’État indépendant du Congo, des actes de violence et de cruauté ont été commis, qui pèsent encore sur notre mémoire collective», écrit le roi des Belges Philippe, dans une lettre adressée au président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi à l’occasion du soixantième anniversaire de l’indépendance.
«La période coloniale qui a suivi (celle du Congo belge de 1908 à 1960) a également causé des souffrances et des humiliations», ajoute-t-il. En Belgique, la mort de l’Afro-Américain George Floyd, asphyxié fin mai par un policier blanc à Minneapolis, a ravivé le débat sur les violences de la période coloniale au Congo et le rôle très controversé du défunt roi Léopold II, accusé par certains militants anticolonialistes d’avoir tué des millions de Congolais. La Première ministre belge Sophie Wilmès a salué ce geste en précisant que «l’heure est venue pour la Belgique d’entamer un parcours de vérité. (…) Tout travail de vérité et de mémoire passe d’abord par (le fait de) reconnaître la souffrance de l’autre».(photo AFP)
— À lire sur www.liberation.fr/direct/element/le-roi-des-belges-exprime-pour-la-premiere-fois-des-regrets-pour-le-passe-colonial-en-rdc_115694/

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

L’école de l’égalité débarque dans les établissements

26 juin 2020 by Lyonel Kaufmann

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Le répertoire d’activités pour une pédagogie égalitaire entre filles et garçons démarre sa diffusion dans les écoles romandes. Un défi relevé avec brio qui régénère.

Rosa Parks. Illustrations: KO Design
Rosa Parks. Illustrations: KO Design

La diffusion des cinq brochures de L’école de l’égalité, destinées aux élèves de la 1re à la 11e HarmoS, apparaît dans une concaténation parfaite: #MeToo, la discussion de l’égalité salariale au niveau parlementaire, la grève des femmes du 14 juin. Qui aurait cru que ce projet tentaculaire, né il y a cinq ans d’une volonté de la Conférence romande des Bureaux de l’égalité, accompagné par sept départements cantonaux de l’instruction publique et de nombreuses personnes actives dans la recherche et l’enseignement allait voir le jour et arriver à un moment où des ados sont dans la rue pour crier l’urgence de changements dans notre société? Il y a cinq ans, il fallait y croire et tenir bon surtout tenir bon face aux nombreux obstacles et critiques. Mais, voilà, c’est fait: les 5 × 250 pages d’activités sont là, sous la main pour oser accompagner un changement effectif en matière d’éducation à l’égalité…

— À lire sur L’école de l’égalité débarque dans les établissements

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Au Brésil, la redécouverte des grandes figures noires qui avaient été « blanchies »

25 juin 2020 by Lyonel Kaufmann

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Le portrait volontairement « blanchi » de l’écrivain Joaquim Maria Machado de Assis, réalisé vers 1896. WIKIMEDIA COMMONS

C’est à l’époque du baccalauréat, vers 17-18 ans, qu’André Tadao Kameda a découvert que le plus grand écrivain de son pays était noir. « Jusque-là ce n’était pas très clair, se souvient le jeune homme. Machado de Assis est un immense classique au Brésil, mais le sujet n’avait jamais vraiment été abordé en classe. Cette année-là, le professeur a finalement mentionné sa couleur de peau… mais sans s’attarder sur cet aspect. »

Comment aurait-il pu s’en douter ? Sur la photo officielle de l’auteur, illustrant la plupart de ses livres, Joaquim Maria Machado de Assisa le teint aussi pâle que sa chemise : visage surexposé, cheveux lissés, lèvres masquées par la barbe. « Difficile de trouver sur ce cliché la moindre trace de ses origines africaines ! », remarque André, aujourd’hui âgé de 37 ans, et qui consacre une thèse au grand auteur.

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Machado de Assis era negro: campanha recria foto clássica do escritor. A campanha « Machado de Assis Real », criada pela Universidade Zumbi dos Palmares e a agência Grey, tem como objetivos impedir que o racismo na literatura seja perpetuado e encorajar novos escritores negros. https://t.co/Qgx9LFgRsr

— afroliteraria (@Resistência Afroliterária)

En vérité, le traitement réservé à « Machado » (comme on l’appelle) ne doit rien au hasard : l’écrivain, comme bien d’autres personnalités noires ou métisses, a vu son portrait volontairement « blanchi », résultat d’un racisme odieux à l’œuvre au début du XXe siècle.

Dans le Brésil de Machado, le racisme est omniprésent et l’esclavage règne en maître jusqu’à son abolition tardive en 1888. La situation ne s’améliore pas avec la République, proclamée l’année suivante. Les gouvernants d’alors rêvent d’un pays au « sang lavé » et mettent en place une politique très officielle de blanchiment de la population : 4 millions d’immigrants sont « importés » d’Europe jusqu’en 1929 pour s’installer au Brésil.

En 2011, c’est tout « naturellement » un acteur blanc qui prend ainsi les traits de l’écrivain dans une publicité pour une banque publique. L’auteur est loin d’être le seul à avoir reçu pareil traitement. Une même « blanchisation » photographique a été appliquée à rien de moins que Nilo Peçanha, président du Brésil entre 1909 et 1910, mais aussi au père José Mauricio (1767-1830), compositeur de musique classique, ou à l’immense écrivain et journaliste Lima Barreto (1881-1922). Tous métis, et descendants d’esclaves.

A partir des années 2000, sous les gouvernements de gauche de Lula et Dilma Rousseff, l’identité noire s’affirme et des grandes figures afro-brésiliennes sont « déblanchies ». Les archives sont fouillées et de nouvelles photographies du « vrai Machado » exhumées. En 2019, l’université Zumbi dos Palmares, à Sao Paulo, publie une nouvelle version du cliché officiel de l’écrivain, qui y retrouve sa véritable couleur de peau.

Source : www.lemonde.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

L’enseignement de l’histoire dans une période de changements et de défis

25 mai 2020 by Lyonel Kaufmann

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Dans ce numéro d’avril 2020 de History Education Research Journal, les différentes contributions se positionnent relativement à la question de l’utilité de l’enseignement de l’histoire.

Arthur Chapman and Terry Haydn, éditeurs de ce numéro, estiment dans leur introduction qu’il est de la responsabilité de tous ceux qui sont impliqués dans l’enseignement de l’histoire de faire face aux menaces relativement à l’utilité de l’enseignement de l’histoire. Ils reprennent les propos d’Eric Hobsbawm (2005)1 :

to re-establish the coalition of those who believe in history as a rational inquiry into the course of human transformations, against those who distort history for political purposes

Une partie des articles publiés s’intéresse plus particulièrement à l’enseignement de l’histoire dans son environnement numérique et médiatique.

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Namu Keeling, Indonesia. Photo de Yannis H sur Unsplash

Petit aperçu des différentes contributions

Maren Tribukait (Digital learning in European history education: Political visions, the logics of schools and teaching practices) considère les différences importantes entre les pays et les cadres politiques internationaux relatifs à l’éducation à l’histoire et à la citoyenneté et au numérique l’alphabétisation, avec la réalité de l’école et la pratique des enseignants.

Les progrès de la technologie numérique ont fait naître l’espoir d’améliorations radicales dans l’éducation, comme une nouvelle culture de l’apprentissage. Les professeurs d’histoire ont souligné que l’utilisation des médias numériques pourrait aider les élèves à développer un esprit constructiviste compréhension de l’histoire tout en rendant l’histoire plus vivante, pertinente et passionnante. Les vingt dernières années ont cependant montré que même bien que les médias numériques soient de plus en plus utilisés dans les écoles, il n’y a pas eu de changements importants dans les systèmes éducatifs européens. Ce document explique les l’écart entre les attentes et la réalité en examinant comment l’éducation contemporaine, les politiques et les programmes d’études dans l’UE et au niveau national encadrent l’apprentissage numérique dans les écoles et l’enseignement de l’histoire.

Le papier met en évidence également l’autonomie relative des écoles qui se reflète dans les programmes d’histoire. Ceux-ci ne comportent pas d’exigences substantielles, mais seulement quelques suggestions facultatives concernant l’utilisation des médias numériques. L’expérience des praticiens et les recherches empiriques indiquent que les utilisations suggérées peuvent s’inscrire dans le cadre d’approches pédagogiques efficaces centrées sur l’élève, mais exigent des investissements considérables en termes de temps, de ressources, d’efforts et de créativité. La discussion de ces exemples montre également que la vision économiste de l’UE sur l’apprentissage numérique n’est pas un cadre approprié pour les principales préoccupations de l’enseignement de l’histoire. Une vision révisée de l’apprentissage numérique pourrait et devrait donc inclure d’autres objectifs éducatifs importants, tels que les valeurs démocratiques, la cohésion sociale et la citoyenneté active.

Pour leur part, Catriona Pennell et Mark Sheehan (But what do they really think? Methodological challenges of investigating young people’s perspectives of war remembrance) examinent les questions problématiques et importantes dans le domaine du souvenir de la guerre.

L’article de Heidi Knudsen (History teaching as a designed meaning-making process: Teacher facilitation of student-subject relationships ) examine le domaine de la manière dont les étudiants construisent le sens dans la classe d’histoire, en relation avec les textes et les tâches qu’ils réalisent dans leurs cours d’histoire, et leurs interactions dialogiques avec leurs professeurs d’histoire.

Joakim Wendell (Qualifying counterfactuals: Students’ use of counterfactuals for evaluating historical explanations ) donne un aperçu de l’utilisation des faits contrefactuels dans l’enseignement de l’histoire. L’étude porte sur l’utilisation du raisonnement contrefactuel par les étudiants de l’enseignement secondaire supérieur lorsqu’ils s’engagent dans une tâche d’explication historique. Les résultats indiquent que le raisonnement des étudiants devient plus qualifié lorsque les étudiants se concentrent plutôt sur les facteurs structurels et incluent à la fois les structures et les acteurs dans leur raisonnement contrefactuel, ou soutiennent leur raisonnement en faisant des comparaisons.

Sebastian Barsch (Does experience with digital storytelling help students to critically evaluate educational videos about history? ) analyse l’utilisation et l’impact des ressources en images animées dans la classe d’histoire. S. Barsch part du constat que de plus en plus souvent, les élèves/étudiants consomment des vidéos sur YouTube pour réaliser les tâches scolaires. Dans le même temps, le monde numérique influence de plus en plus les perceptions de l’histoire. Cet article présente les résultats d’une recherche sur l’enseignement de l’histoire dans une classe d’élèves âgés de 12 à 14 ans en Allemagne. L’objectif de l’étude était de déterminer si la création de ses propres vidéos par les élèves (méthode de la narration numérique) conduit à une évaluation plus critique des vidéos par ceux-ci. Les résultats montrent que les élèves jugent principalement les vidéos en fonction de leurs caractéristiques esthétiques, en adoptant rarement une perspective critique à l’égard des médias.

Eleni Apostolidou et Gloria Solé (National-European identity and notions of citizenship: A comparative study between Portuguese and Greek university student teachers ) comparent les idées des étudiants grecs et portugais sur l’identité nationale et la citoyenneté, à une époque où les questions d’identité ont joué un rôle très important dans les débats sur l’enseignement de l’histoire dans de nombreux pays.

L’étude de Yosanne Vella (Teaching bias in history lessons: An example using Maltese history ) porte sur la façon dont les enseignants abordent la difficile tâche d’éduquer leurs les étudiants sur la « partialité » des sources historiques donne un aperçu d’une facette problématique de l’enseignement de l’histoire pour les enseignants de tous les pays.

Enfin, dans son article, Debra Donnelly (Using films in the development of historical consciousness: Research, theory and teacher practice ) rassemble la recherche, la théorie et la pratique des enseignants pour explorer comment les professeurs d’histoire ont utilisé le cinéma. En utilisant des données provenant d’études sur les pratiques des enseignants d’histoire, Debra Donnelly soutient que les films peuvent avoir un impact sur la conscience historique, et propose un modèle des mécanismes pédagogiques à l’œuvre dans ces cas.

II est à noter que l’ensemble de ces article est en OpenAccess et sous Creative Commons Attribution Licence (CC BY) 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/). Il n’y a donc aucune raison de bouder son plaisir.

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La table des matières et les liens vers les articles :

  • Chapman, Arthur; Haydn, Terry : Editorial: History education in changing and challenging times, pp. 1-4
  • Tribukait, Maren : Digital learning in European history education: Political visions, the logics of schools and teaching practices, pp. 4-21
  • Pennell, Catriona; Sheehan, Mark : But what do they really think? Methodological challenges of investigating young people’s perspectives of war remembrance, pp. 21-36
  • Knudsen, Heidi Eskelund : History teaching as a designed meaning-making process: Teacher facilitation of student-subject relationships, pp. 36-50
  • Wendell, Joakim : Qualifying counterfactuals: Students’ use of counterfactuals for evaluating historical explanations, pp. 50-67
  • Barsch, Sebastian : Does experience with digital storytelling help students to critically evaluate educational videos about history?, pp. 67-81
  • Apostolidou, Eleni; Solé, Gloria : National-European identity and notions of citizenship: A comparative study between Portuguese and Greek university student teachers, pp. 81-99
  • Vella, Yosanne : Teaching bias in history lessons: An example using Maltese history, pp. 99-114
  • Donnelly, Debra : Using films in the development of historical consciousness: Research, theory and teacher practice, pp. 114-131

Référence : History Education Research Journal, Volume 17, Number 1, April 2020, pp. 1-4(4)

  1. Hobsbawm, E. (2005) ‘In defence of history’. The Guardian, 15 Janvier. En ligne :
    https://tinyurl.com/rnuwutb (consulté le 5 mai 2020). ↩

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire, Publications

LUDOVIALES 2020 : « Relever les défis de l’enseignement en période de confinement »

23 avril 2020 by Lyonel Kaufmann

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C’est un pari un peu fou que les différentes communautés francophones de LUDOVIA (Belgique, Canada, France et Suisse) ont relevé en un temps record : organiser entièrement en ligne une semaine d’atelier-défis, de pitch et de tables rondes consacrées aux défis que la communauté scolaire a dû relever en un temps record pour assurer l’enseignement en période de confinement. Ce pari, un peu fou, ce sont les LUDOVIALES qui auront lieu du 27 au 30 avril 2020 (l’après-midi en Europe et le matin au Canada).

Pour la Suisse, la HEP Vaud et la HEIG VD sont les co-organisateurs de cet événement et plus d’une dizaine d’ateliers ont été proposés concernant la Suisse.

A noter qu’à cette heure, le pari a été relevé avec un certains succès puisque plus de 400 participant.e.s sont déjà inscrit.e.s !

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Le texte de cadrage de cette édition :

Depuis un mois maintenant, la notion d’enseigner, de faire cours ou école a basculé dans une toute nouvelle dimension que ce soit en France, en Belgique, au Canada ou en Suisse et même ailleurs.

En l’espace d’un week-end, l’enseignement en présentiel est passé entièrement à distance de la maternelle à l’enseignement universitaire.

Tout le monde a dû se réinventer (autorités scolaires, direction, enseignant.e.s, élèves/étudiant.es et parents) de manière soudaine et souvent brutale. Chacun et chacune a été précipité.e dans l’ère bricolage au sens entendu par Lévi-Strauss :

« Le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâche diversifiées ; […] son univers instrumental est clos, et la règle de son enjeu est de toujours s’arranger avec les « moyens du bord », c’est-à-dire un ensemble à chaque instant fini d’outils et de matériaux, hétéroclites au surplus […]. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas définissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingénieur, l’existence d’autant d’ensembles instrumentaux que de genres de projets, au moins en théorie); il se définit seulement par son instrumentalité, autrement dit et pour employer le langage même du bricoleur, parce que les éléments sont recueillis ou conservés en vertu du principe que « ça peut toujours servir ». »

Claude Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, Paris, Ed. Plon, 1960, p 27

En d’autres termes et dans l’immédiateté, la science empirique (le bricoleur) a pris le dessus sur la science expérimentale, largement spéculative et théorique de l’ingénierie didactique et pédagogique.

Dans ce premier temps de la survie, l’univers de l’enseignement et de la formation a été plongé en apnée dans la recherche (frénétique) de l’outil (magique parfois) et de tutoriels pour se réorganiser dans de nouveaux territoires et espaces-temps. Le résultat en a été souvent douloureux pour tous les acteurs.

Passé ce premier moment d’effroi, augmenté par tout le versant anxiogène généré par la pandémie, et progressivement, les équipes pédagogiques et les communautés professionnelles se sont organisées pour relever les défis posés par cette situation nouvelle dans sa nature et son intensité. Elles tentent maintenant d’ajouter de la compréhension, de la régulation et du sens aux démarches entreprises en bricolant.

A ce titre, les communautés en ligne tels Twitter ou Linkedin jouent un rôle important, voire même inédit dans son intensité, en développant des échanges transversaux entre les différentes filières de formation (élémentaire, secondaire, formation professionnelle, formation tertiaire et universitaire, formation continue).

Pour les différentes communautés francophones de LUDOVIA (France, Belgique, Canada et Suisse, Qatar, Polynésie Française, etc.), un premier temps est venu de témoigner des différentes expériences vécues au travers d’atelier-défis.

Il s’agit aussi d’offrir un premier moment réflexif relativement à la situation hors de l’ordinaire que nous vivons en prolongeant ces retours d’expériences par leur contextualisation et leur mise à distance (table rondes et conférences). En effet, la situation actuelle nous en dit beaucoup sur l’ordre ordinaire des choses en matière d’enseignement et d’apprentissage, du projet pédagogique, économique et social porté par nos systèmes scolaires, de la question vive des inégalités scolaires ou de la place du numérique dans nos sociétés et nos écoles.

Cette période est propice également au questionnement sur les outils et technologies proposées par les éditeurs et industriels du secteur ; certains ont surfé sur la vague du confinement en proposant de nouvelles ressources, plateformes ou outils « miracles », d’autres déjà installés ont tenté d’accompagner du mieux qu’ils le pouvaient des enseignants et chefs d’établissements afin d’assurer une montée en charge des utilisations et ce, en peu de temps. Quid de la validation de ces outils, du respect de la règlementation en matière de gestion des données personnelles et respect de la vie privée.

Pour cette première édition des LUDOVIALES, d’un LUDOVIA entièrement en ligne, nous vous proposons du lundi 27 au jeudi 30 avril 2020, quatre demi-journées organisées de 9h00 à 19h30 (selon les fuseaux horaires) autour d’atelier-défis et de « Pitches », prolongés par un moment réflexif (table ronde ou conférence).

Les intervenant.e.s des différents ateliers présenteront leurs approches et moyens déployés pour répondre aux défis suivants :

  • Transposer son dispositif d’enseignement pour enseigner à distance
  • Développer l’autonomie des élèves et étudiant.es
  • Éviter la démotivation des élèves et étudiant.es
  • Maintenir le lien social et réduire les inégalités scolaires
  • Éviter l’épuisement personnel et professionnel
  • Se former en temps de confinement : comment, quoi, etc.
  • Gestion et leadership des directions en temps de crise COVID-19
  • Des parents sous pression et la pression des parents
  • Travailler en équipe
  • Évaluer à distance
  • …

Les organisateurs :
Eric Fourcaud (FR) , Nathalie Couzon (CA), Ariane Dumont (CH), Caroline Duret (CH), Lyonel Kaufmann (CH), Sébastien Reinders (BE), Franck Tiennebrunne (BE)

Pour le programme et les inscriptions (gratuites) en ligne : http://ludoviales.com/

Classé sous :Enseignement à distance, Humanités Digitales, Ludovia, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

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