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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

Femmes combattantes : entre déni et décri | Concordance des temps

6 octobre 2020 by Lyonel Kaufmann

Des Amazones aux Femen, l’Histoire occidentale regorge de figures féminines offensives qui ont investi l’espace public. Un recours à la violence longtemps occulté et caricaturé par un regard masculin soucieux de perpétuer le mythe de l’innocence féminine et d’écarter les femmes du pouvoir.

France Culture nous propose ici une excellente démarche pour intégrer concrètement l’histoire des femmes et notamment à l’école dans une perspective de longue durée.

Valentine Cameron Prinsep, To Versailles, 1894. Une idéalisation rétrospective de la marche des femmes sur Versailles les 5 et 6 octobre 1789.Valentine Cameron Prinsep, “To Versailles”, 1894. Une idéalisation rétrospective de la marche des femmes sur Versailles les 5 et 6 octobre 1789. • Crédits : Getty

La Présentation de l’émission

Dans le cadre de l’émission, et qui pourrait être décliné de manière comparable dans un cadre scolaire, le choix a été fait de se centrer sur quelques moments où des femmes ont spécifiquement signifié, que ce soit dans la guerre extérieure ou dans des conflits intestins, qu’elles étaient à même de se saisir elles-mêmes d’une violence dont la plupart des civilisations attribuaient le monopole aux représentants du sexe mâle.

« Cela a pu être directement, afin d’arracher plus d’égalité, civile et politique, contre la résistance de l’ordre établi. Mais cela put être aussi pour affirmer, l’arme à la main, qu’elles avaient une place dans des combats guerriers dont l’enjeu concernait leur société toute entière – ce qui était encore, indirectement, une façon d’affirmer le refus d’une subordination.»

Les moments et combats retenus vont des Amazones jusqu’aux suffragettes anglaises, en passant, par le Moyen-Âge ou les révolutions du long XIXe siècle, de 1789 à la Commune.

L’émisission

La Présentation de l’instervenante :

Martial Poirson, professeur d’histoire culturelle à l’Université de Paris VIII-Vincennes Saint-Denis, vient d’organiser un livre à plusieurs voix qui s’intitule précisément Combattantes, une histoire de la violence féminine en Occident. Il s’imposait donc que je l’invite. Et voilà qui est fait.

La Programmation sonore de l’émission

  • Chanson anonyme de 1793, intitulée “Départ des Amazones françaises des 83 départements pour la frontière”, interprétée par Francesca Solleville en 1989.
  • Lecture d’un extrait d’Histoires d’Hérodote (Ve siècle avant JC), récit sur les Amazones, par André Daguenet, dans “La Matinée des autres” consacrée aux voyages d’Hérodote, sur France culture, le 18 juillet 1978.
  • Extrait de la pièce de théâtre Judith de Jean Giraudoux (1931), acte 1 scène VI, adaptée pour la radio par André Beucler, avec Germaine Montéro (Judith), Jean Hervé (Joaquin) et Jacques Dacqmine (Jean), dans “Cycle Jean Giraudoux”, le 19 avril 1952.
  • Lecture d’un extrait des Nuits révolutionnaires de Restif de la Bretonne (1789–1793), sur la marche des femmes sur Versailles les 5 et 6 octobre 1789, par Sylvain Joubert, dans “Documentaire d’été” consacré à “L’année sans pareille, chroniques de 1789”, sur France culture, le 19 août 1988.
  • Interview de Louise Weiss, cheffe des suffragettes en France, sur l’hippodrome de Longchamps investi par les suffragettes, le 29 juin 1936.

La Bibliographie

  • Martial Poirson (dir.), Combattantes. Une histoire féminine de la violence en Occident, Paris, Seuil, « Beaux livres », 2020, préface de Christiane Taubira.
  • Martial Poirson (dir.), Amazones de la Révolution : Les femmes dans la tourmente de 1789, Catalogue de l’exposition du Musée Lambinet (Versailles), Paris, Gourcuff, 2016.
  • Jasmine Cornut, Martial Poirson, Adélaïde Zeyer, _Le sexe faible ? Femmes et pouvoir en Suisse et en Europe (16e-20e siècles)_, Catalogue de l’exposition du musée de Morges, 2020.
  • Michelle Perrot et Georges Duny (dirs.), Histoire des femmes en Occident, Paris, Plan, 1990, 5 volumes.
  • Michelle Perrot, La place des femmes. Une difficile conquête de l’espace public, Paris, Textuel, 2020.
  • Cécile Dauphin et Arlette Farge (dirs), De la violence et des femmes, Paris, Albin Michel, 1997.
  • Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses, une chevalerie au féminin, Perrin, 2013.
  • Éliane Viennot, La France, les femmes et le pouvoir I. L’invention de la loi salique (Ve-XVIe siècle), Paris, Perrin, 2006.
  • Dominique Godineau, Citoyennes Tricoteuses. Les femmes du peuple à Paris pendant la Révolution française, Aix-en-Provence, Alinea, 1988.
  • Bibia Pavard, Florence Rochefort, Michelle Zancarini-Fournel, Ne nous libérez pas, on s’en charge. Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours, Paris, La Découverte, 2020.
  • Jill Liddington et Jill Norris, Histoire des suffragistes radicales: le combat oublié des ouvrières du nord de l’Angleterre (1978), trad. Laurent Bury, Paris, Libertaria, 2018.

Source : www.franceculture.fr

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Quand l’ADN se lit comme un livre d’histoire | Conversation scientifique

6 octobre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Comment les chercheurs procèdent-ils pour faire parler le sang qui coule dans nos veines ? Une émission passionnante où la science et l’informatique nous permettent de mieux comprendre d’où on vient et qui nous sommes. Et qui nous donne envie d’en savoir plus en lisant l’Odyssée des gênes. Menez et suivez l’enquête.

Cueva de las manos, Perito Moreno, Argentine (13000 - 9000 avant J.-C.)Cueva de las manos, Perito Moreno, Argentine (13000 – 9000 avant J.-C.)• Crédits : Mariano

Cela se passe en ce moment et ce n’est pas près de s’arrêter. Grâce à la puissance de l’informatique et à des techniques d’amplification de l’information génétique, nous savons aujourd’hui « faire parler » l’ADN des femmes et des hommes d’aujourd’hui, et aussi celui de nos très lointains ancêtres, et même celui d’espèces disparues : Néandertal bien sûr, ou bien encore Denisova, cette espèce éteinte du genre Homo qui fut identifiée en mars 2010, par analyse génétique, à partir d’une phalange fossile retrouvée en Sibérie, dans la grotte de Denisova.

Grâce à l’analyse des gènes, il devient ainsi possible de raconter une part de l’aventure humaine, de reconstituer des épisodes cruciaux de cette longue histoire pour lesquels nous ne disposons d’aucune archive. Mais comment les chercheurs procèdent-ils au juste ? Grâce à quelles méthodes parviennent-ils à faire parler le sang qui coule dans nos veines ? Et comment sont-ils parvenus à établir que les sept milliards et demi d’humains que nous sommes aujourd’hui descendent tous de quelques populations préhistoriques vivant en Afrique ?

Pour répondre à ces questions et à des milliers d’autres, j’ai invité la femme de la situation.

Invitée : Evelyne Heyer, professeure en anthropologie génétique au Muséum d’histoire naturelle, auteure de L’odyssée des gènes (Flammarion, 2020).

L’émission :

Source : www.franceculture.fr

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement Balisé avec :bipédie, Néolithique

Que doit-on au Néolithique, période charnière de notre humanité ?

5 octobre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Le voyage sans retour ? – Carbone 14

Que doit-on au Néolithique, période charnière de notre humanité ? L’agriculture, l’élevage, la pierre polie, auraient répondu, il y a quelques années, les archéologues…

Pointe de projectile fichée dans lomoplate gauche de lindividu du site de Beisamoun (7100-6400 avant notre ère)Pointe de projectile fichée dans l’omoplate gauche de l’individu du site de Beisamoun (7100–6400 avant notre ère)• Crédits : © F. Bocquentin et Al / mission Beisamoun

L’émission :

Aujourd’hui, les archéologues ont totalement changé de paradigmes, pour y voir la maîtrise de l’Homme sur la nature et par là-même, le début de l’Anthropocène, l’émergence des inégalités et des élites, le stockage, la thésaurisation mais aussi « le travailler plus pour gagner plus », le début des religions et des dieux, celui des violences de masse, le développement des migrations, puisque nos agriculteurs sont les lointains héritiers des agro-pasteurs levantins, sans oublier la naissance de la sédentarisation, des pandémies et donc, comme le rappelle Jean-Paul Demoule, le début du confinement…

Carte des sites de fouillesCarte des sites de fouilles• Crédits : © M. Sauvage / CNRS

Sur les rives du Jourdain, une équipe franco-israélienne fouille un village du 7è millénaire avant notre ère, caractéristique du Néolithique précéramique (le « PPNB »). Elle vient d’y découvrir un nouvel élément qui pourrait caractériser cette période charnière de notre Histoire : la mise au jour de la toute première crémation du Proche Orient, datée entre 7030 et 6700 avant notre ère.

Secteur du site de fouilles où ont été retrouvés des sédiments de cendres (Beisamoun)Secteur du site de fouilles où ont été retrouvés des sédiments de cendres (Beisamoun)• Crédits : © F. Bocquentin et Al / Mission Beisamoun

Pour en savoir plus

Page de Fanny Bocquentin et article de référence (Plos One).

Source : www.franceculture.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Frantz Fanon : La violence en héritage ? – France culture

29 septembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Frantz Fanon a été une découverte majeure durant mes études universitaires relativement à la question coloniale (et la décolonisation) et des mécanismes de domination érigés par les Européens à travers le monde et plus particulièrement du racisme envers les Noirs. Au même titre, voire plus encore, qu’Albert Memmi et son portrait du colnisé et du colonisateur [Portrait du colonisé, précédé du portrait du colonisateur (préf. Jean-Paul Sartre), Paris, Buchet/Chastel, 1957, 193 p.].

Deux ouvrages m’ont à ce titre marqué :

  • Peau noire, masques blancs, 1952, rééd., Le Seuil, col. « Points », 2001.
  • Les Damnés de la Terre, 1961, rééd., La Découverte, 2002.
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Portrait de Frantz Fanon (1925-1961). Crédit photo : Travail personnel, Pacha J. Willka, . 31 janvier 2012. . CC BY-SA 3.0. Wikimedia Commons.

Du 17 au 21 août, l’émission Grandes Traversées de France culture s’est attaché au parcours de cet intellectuel brillant et fortement impliqué dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie ainsi que dans un combat international dressant une solidarité entre « frères » opprimés.

Je vous propose plus particulièrement l’écoute de cet épisode intitulé La violence en héritage ?

La présentation de l’émission par France culture

Comment Fanon est-il devenu le défenseur de la violence politique ? Peu avant sa mort, il rencontre Sartre et passe trois jours à Rome sans presque dormir, qui aboutissent à la préface par le philosophe des « Damnés de la terre ». Livre référence pour tous les peuples en quête d’émancipation.

Trois jours à Rome et peut-être aussi l’histoire d’un malentendu.

L’émission

Avec : Frédéric Ciriez, Alice Cherki, Aurélia Michel, James Toner, Victor Permal, Achille Mmembe, Michel Giraud, Mireille Fanon-Mendès-France, Sarah Fila Bakabadio, Pap N’Diaye, Elaine Mokhtefi, François Gèze, Jean Khalfa, Magali Bessone et Romuald Fonkoua.

Lectures : Gaël faye, Hélène Lesoer et Daniel Kenigsberg

Prise de son : Alexandre Abergel et Bernard Laniel

Frantz Fanon en bref

Né en 1925 à Fort-de-France et enterré en 1961 en Algérie, Frantz Fanon pourrait faire partie d’un temps révolu, le temps des colonies. On aimerait pouvoir remiser soigneusement sa pensée sur l’étagère des témoignages d’une histoire passée comme une relique, comme la trace ténue d’une histoire lointaine, cicatrisée. Ses écrits, de Peau noire et Masques blancs aux Damnés de la terre font pourtant toujours écho de manière incendiaire aux relations raciales du XXIe siècle.

Né aux Antilles françaises dans l’entre-deux-guerres, Frantz Fanon est devenu l’emblème de la décolonisation à travers son engagement dans la guerre d’Algérie aux côtés du FLN. Le problème avec Frantz Fanon ce sont les multiples mythes qui surgissent à son évocation : le psychanalyste, qu’il n’était pas, l’élève d’Aimé Césaire, pas plus, le virulent défenseur d’une violence politique vengeresse, pas tout à fait.

Aujourd’hui, le nom de Frantz Fanon résonne à l’échelle planétaire, une référence incontournable lorsqu’on évoque la condition noire et la violence coloniale qui explose après la Deuxième Guerre mondiale. Dans l’embrasement des années 60 et 70 Fanon est là, dans les têtes. Inspirateur de nombreux combats, des Black Panthers aux Palestiniens en passant par les militants anti-apartheid d’Afrique du Sud, il reste un des penseurs révolutionnaires qui a marqué de son empreinte la fin des empires coloniaux et l’analyse des relations interraciales.

Source : www.franceculture.fr

Les épisodes de Grandes Traversées consacré à Frantz Fanon : Grandes traversées : Frantz Fanon, l’indocile

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Une histoire du cinéma français (1930-1939)

15 septembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Une histoire du cinéma français (1930-1939) est le premier volume d’une collection qui comportera 8 volume, un volume par décennie jusqu’à 1999.

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d’ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu’un grand dossier thématique abordant, pour le cinéma, les questions essentielles de la période. À travers ces analyses, et la mise en perspective des œuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit riche mais encore trop méconnue, du cinéma français.

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Tome 1 : Les années trente

De l’avènement du parlant à l’effondrement de la seconde guerre mondiale, les années 30 représentent, à plus d’un titre, un véritable âge d’or du cinéma français. À la suite de la révolution technique liée à l’arrivée du parlant qui bouleverse totalement l’approche du septième art, la décennie est marquée par des événements historiques aussi importants que la crise de 1929 et le Front populaire. Avec, d’un côté, le souvenir encore prégnant de la Grande Guerre et, de l’autre, la peur d’un nouveau conflit, se dessine un cinéma français en pleine mutation, entre insouciance et gravité, entre idéalisme et réalisme, jusqu’à la naissance d’un courant déterminant pour le cinéma mondial, le réalisme poétique.

Durant les années 30, de grands maîtres (René Clair, Jacques Feyder, Jean Renoir, Julien Duvivier, Marcel Carné) réalisent des chefs-d’œuvre encore mondialement reconnus (À nous la liberté !, La Kermesse héroïque, La Grande Illusion, Pépé le Moko, Hôtel du Nord) ; de grands acteurs et actrices sont élevés au rang de monstres sacrés (Jean Gabin, Louis Jouvet, Michel Simon, Raimu mais aussi Arletty ou Michèle Morgan) sans oublier l’apport inestimable de grands seconds rôles qui font toute la verve de l’époque.

Les auteurs

Inspecteur de l’Éducation Nationale, Philippe Pallin (décédé) a orienté ses activités d’enseignant et de formateur vers l’histoire et les techniques du cinéma.

Producteur de radio et auteur pour la télévision, Denis Zorgniotti est également journaliste et critique, musique et cinéma.

Organisation de l’ouvrage – Les dossiers de ce volume

Année après année, les auteurs détaillent les productions, artistes, techniques et événements historiques qui marquèrent la décennie. À chaque chapitre son dossier qui permet de mieux comprendre les caractéristiques de cette cinématographie. Le dossier intéressera les enseignant•es d’histoire, de français ou d’art visuel. Pour saisir le principe d’organisation du volume, voici la table des matières pour l’année 1930 :

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  • Présentation. L’année 1930
  • Le film de l’année. L’Âge d’or (Luis Buñuel)
  • Gros plan. Sous les toits de Paris (René Clair)
  • Coup de cœur. À propos de Nice (Jean Vigo)
  • Coup de cœur. La Petite Lise (Jean Grémillon)
  • Un réalisateur. René Clair
  • Une actrice. Louise Brooks
  • Un acteur. Albert Préjean
  • Dossier de l’année. France, 1930 – Et la parole fut

L’avis de CinéChronicle

« Entre mouvement (le réalisme poétique), développement du système des vedettes, évolutions technologiques (l’arrivée du son), ou âge d’or des scénaristes (Prévert, Jeanson…), les deux auteurs offrent un panorama relativement complet qui profite d’une méthode qui fait honneur à leur mission pédagogique. À la fois concis et disert, le propos se structure selon un point de vue attentif et cinéphile. (…)

Si l’on peut regretter le manque ponctuel d’attention à l’aspect visuel des films, les analyses proposées répondent à un évident souci de clarté qui permet d’élargir le lectorat potentiel de la publication (on pense notamment aux plus jeunes des cinéphiles). »

Lien : https://www.cinechronicle.com/2020/09/livre-une-histoire-du-cinema-francais-1930-1939-critique-127353/

L’ouvrage est disponible en trois format : 32 € (print) – 46 € (relié) – 19,99 € (numérique)

Source : Une histoire du cinéma français (1930-1939) – éditions LettMotif

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications

Frÿburg 1606 : Voir Fribourg comme en 1606

9 septembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Comment vivaient les habitants de Fribourg au début du XVIIe siècle? Comment étaient-ils habillés? Quelles étaient leurs occupations professionnelles? Et quelle était l’apparence de la ville? La nouvelle offre de Fribourg Tourisme invite les visiteurs de la Cité des Zaehringen à se plonger dans le passé. Grâce à un visioguide (avec écouteurs et tablette), ceux-ci voyagent dans l’espace et le temps.

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Philippe, le guide virtuel, présente les murs séculaires de Fribourg à la lumière du plan de ville réalisé en 1606 sous forme de gravure par Martin Martini. Traversant les siècles, il emmène les spectateurs/auditeurs à la découverte de fortifications disparues ou de légendes, et, surtout, leur fait rencontrer des personnages dans leur quotidien de 1606. Parmi ceux-ci: Marie, une Fribourgeoise née en 1586. A travers leur dialogue, le visiteur peut tracer des traits d’union entre le présent et le passé.

Location des audioguides à Fribourg Tourisme (12 francs par personne, 17 francs pour deux personnes sur une tablette). La visite dure trois heures. Disponible aussi pour smartphone.

Source : La Liberté https://www.laliberte.ch/news/regions/canton/voir-fribourg-comme-en-1606-576182

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

« Petit Pays », le paradis perdu

26 août 2020 by Lyonel Kaufmann

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Une enfance dans la tourmente. Le quotidien insouciant de Gabriel (alias Gaby), enfant d’un couple mixte formé par un Français et une Rwandaise tutsie réfugiée dans le Burundi voisin, va être bouleversé par la guerre civile qui frappe le pays. Un conflit alimenté par la haine qui infuse depuis des décennies entre Tutsis et Hutus, les principales communautés de cet Etat d’Afrique de l’Est. Le cinéaste français Eric Barbier, qui a adapté le livre éponyme de l’auteur franco-rwandais Gaël Faye, décrit dans Petit Pays la dislocation d’une famille embarquée dans une crise qui, à la fois, la dépasse et la touche intimement.

Du regard de cet enfant sur les troubles socio-politiques traversés par le Burundi, au milieu des années 90, résulte un récit qui s’apparente à une fusée à plusieurs niveaux : Eric Barbier filme au plus près et avec justesse la mue graduelle de ses protagonistes dont les vies s’effritent et les destins finissent par être scellés par la tragédie. Avec Djibril Vancoppenolle, dans la peau du petit Gabriel, le cinéaste guide avec sagacité le spectateur dans les méandres d’une histoire politique complexe et en fait surtout le témoin du quotidien d’individus, qui du jour au lendemain, se trouvent aspirés par une violence inouïe.

Source : Eric Barbier :  » ‘Petit Pays’ n’est pas un film que l’on oublie quand on a fini le montage »

Pour Première :

Petit Pays c’est une claque aux films hollywoodiens sur les guerres africaines qui se sont gorgés des images de violence. Ici, La gifle est encore plus grande, quand le spectateur, comme le héros, réalise l’ampleur de l’horreur.

L’info du jour  a rencontré le cinéaste Eric Barbier et l’actrice Isabelle Kabano, lors de l’avant-première du film au Caméo, à Nancy. A lire : « Petit Pays », le paradis perdu

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Au Grand Palais, une balade immersive dans les rues de Pompéi

4 juillet 2020 by Lyonel Kaufmann

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Reconstitution en 3D du Vésuve dans le cadre de l’exposition « Pompéi », au Grand Palais, à Paris, le 26 juin. DIDIER PLOWY

Pompéi en a vu d’autres. La ville romaine a été détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79 ; ses habitants ont succombé à d’horribles nuées ardentes qui ont fondu sur eux comme un tsunami gazeux ; elle a été ensevelie sous plusieurs mètres de pierres ponces et de cendres ; enfin, elle a hiberné dix-sept siècles dans le sol avant de commencer à revoir le jour. Pompéi sait ce qu’est une catastrophe brutale et connaît la patience. Alors, que dire du Covid-19 qui a stoppé net la préparation de l’exposition sur Pompéi, laquelle devait ouvrir au Grand Palais mercredi 25 mars ? Pas grave, il suffisait d’attendre. Un peu plus de trois mois après, la voici offerte au public, dans une version réadaptée aux exigences sanitaires qu’impose l’épidémie : une capacité d’accueil réduite qui va de pair avec la réservation obligatoire des billets sur Internet, le port du masque, la désactivation de deux petits ateliers avec écrans tactiles. L’essentiel, cependant, est préservé : l’idée d’une balade immersive dans le passé. Le temps de la visite, le salon d’honneur du Grand Palais se transforme en une rue de la ville antique. Sur les murs sont projetées, grandeur nature, les façades des maisons romaines. A un bout du quartier, les ombres des Pompéiens s’y promènent dans leur vie quotidienne. A l’autre, elles laissent place aux ombres des archéologues.

Bande-annonce de l’exposition au Grand Palais

L’exposition a réservé une part importante aux dernières fouilles archéologiques, effectuées entre 2017 et 2019 sous la supervision de Massimo Osanna dans le cadre du Grand Projet Pompéi, doté d’un budget de 105 millions d’euros fourni par l’Union européenne et l’Etat italien. Même si l’objectif principal de ce projet était de consolider le front de fouilles, c’est-à-dire la frontière entre la zone dégagée et celle qui ne l’est pas (un tiers de la ville antique dort encore dans le sol), plusieurs maisons situées sur des zones sensibles ont été mises au jour, comme la maison d’Orion, celle de Léda et le Cygne, ou encore la maison au Jardin.

« Pompéi ». Grand Palais, 3, avenue du Général-Eisenhower, Paris 8e. Jusqu’au 27 septembre, de 10 heures à 20 heures du jeudi au lundi, de 10 heures à 22 heures le mercredi. De 10 € à 14 €, réservation obligatoire.

Source : www.lemonde.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Le roi des Belges exprime pour la première fois des «regrets» pour le passé colonial en RDC – Libération

30 juin 2020 by Lyonel Kaufmann

«Je tiens à exprimer mes plus profonds regrets pour ces blessures du passé dont la douleur est aujourd’hui ravivée par les discriminations encore présentes dans nos sociétés (…) A l’époque de l’État indépendant du Congo, des actes de violence et de cruauté ont été commis, qui pèsent encore sur notre mémoire collective», écrit le roi des Belges Philippe, dans une lettre adressée au président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi à l’occasion du soixantième anniversaire de l’indépendance.
«La période coloniale qui a suivi (celle du Congo belge de 1908 à 1960) a également causé des souffrances et des humiliations», ajoute-t-il. En Belgique, la mort de l’Afro-Américain George Floyd, asphyxié fin mai par un policier blanc à Minneapolis, a ravivé le débat sur les violences de la période coloniale au Congo et le rôle très controversé du défunt roi Léopold II, accusé par certains militants anticolonialistes d’avoir tué des millions de Congolais. La Première ministre belge Sophie Wilmès a salué ce geste en précisant que «l’heure est venue pour la Belgique d’entamer un parcours de vérité. (…) Tout travail de vérité et de mémoire passe d’abord par (le fait de) reconnaître la souffrance de l’autre».(photo AFP)
— À lire sur www.liberation.fr/direct/element/le-roi-des-belges-exprime-pour-la-premiere-fois-des-regrets-pour-le-passe-colonial-en-rdc_115694/

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

L’école de l’égalité débarque dans les établissements

26 juin 2020 by Lyonel Kaufmann

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Le répertoire d’activités pour une pédagogie égalitaire entre filles et garçons démarre sa diffusion dans les écoles romandes. Un défi relevé avec brio qui régénère.

Rosa Parks. Illustrations: KO Design
Rosa Parks. Illustrations: KO Design

La diffusion des cinq brochures de L’école de l’égalité, destinées aux élèves de la 1re à la 11e HarmoS, apparaît dans une concaténation parfaite: #MeToo, la discussion de l’égalité salariale au niveau parlementaire, la grève des femmes du 14 juin. Qui aurait cru que ce projet tentaculaire, né il y a cinq ans d’une volonté de la Conférence romande des Bureaux de l’égalité, accompagné par sept départements cantonaux de l’instruction publique et de nombreuses personnes actives dans la recherche et l’enseignement allait voir le jour et arriver à un moment où des ados sont dans la rue pour crier l’urgence de changements dans notre société? Il y a cinq ans, il fallait y croire et tenir bon surtout tenir bon face aux nombreux obstacles et critiques. Mais, voilà, c’est fait: les 5 × 250 pages d’activités sont là, sous la main pour oser accompagner un changement effectif en matière d’éducation à l’égalité…

— À lire sur L’école de l’égalité débarque dans les établissements

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

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Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

Tirés de nos archives

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Stéphanie Demers : Les pratiques éducatives sont des pratiques humaines et sociales qui ne répondent pas aux algorithmes

6 septembre 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Que nous apprennent les batteries d’évaluations nationales sur l’efficacité d’un système éducatif ? Pas grand chose et surtout rien d’essentiel, répond Stéphanie Demers, professeure à l’Université du Québec en Outaouais. Dans cet entretien donné au Café pédagogique elle montre non seulement les retombées négatives de ces système d’évaluation mais aussi leur incapacité à évaluer réellement […]

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Qu’est-ce que ça change ? | Educavox

28 décembre 2011 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Un excellent article de Pierre Frackowiak que n’aurait pas renié Larry Cuban. A intégrer à ses bonnes résolutions pédagogiques pour 2012. Tout d’abord le constat : «Surprenant quelques auditeurs convaincus que le seul fait d’utiliser les technologies nouvelles est un progrès, j’ai posé la question « qu’est-ce que ça change ? ». J’évoquai le saint exercice bled réalisé […]

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M078 – Bibliographie

13 mars 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1. Ouvrages de base • DALONGEVILLE A., HUBER M., Enseigner l’histoire autrement : Devenir les héros des événements du passé, Lyon, Chronique Sociale, 2002. • LAUTIER N., Enseigner l’histoire au lycée, Paris, A. Colin, 1997. • LE PELLEC J., MARCOS-ALVAREZ V., Enseigner l’histoire : un métier qui s’apprend, Hachette, 1991. ** REY B., STRASZEWKI M., […]

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Le futur de l’éducation numérique | Mondes sociaux

24 septembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

 »Hacker c’est donc se rebeller, détourner les codes, être à la limite de la légalité… pour faire avancer la société (..) Parce qu’une action vaut mieux qu’une critique, j’ai créé HackEdu, avec une conviction : l’éducation ne peut-être disruptée que par ceux qui la font ». (Stéphanie Pfeiffer, créatrice de HackEdu) Le recours à ce vocabulaire […]

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“Groom” : les auteurs de “Spirou” veulent décrypter l’actu en BD pour les ados | Télérama

16 janvier 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décrypter l’information en BD, c’est le pari de Groom. Emanation du magazine Spirou et destiné prioritairement aux 8-14 ans, ce semestriel dont le premier numéro a été tiré à cinquante mille exemplaires, vient tout juste d’arriver en kiosque. Attentats parisiens, crise des réfugiés, rapprochement Cuba-Etats-Unis, Dieselgate : ce cousin du Petit Quotidien et de La Revue Dessinée qui […]

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Revue de presse : Que retenir du XIXème siècle ? Au-delà des clichés, les possibles. | aggiornamento hist-geo

30 mars 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

«Le récit du XIXe siècle n’est pas celui d’une « légende dorée » qui se caractérisait par des marches inexorables vers la République ou le progrès économique et social, ni celui d’une « légende noire », réduite à l’oppression des ouvriers et des indigènes. Au lieu d’édifier les élèves, notre métier est de les initier […]

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Québec : Enseignement de l’histoire au secondaire: la réforme est reportée

13 mai 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec et du Canada au secondaire n’aura pas lieu à l’automne prochain comme prévu, a confirmé le ministère de l’Éducation, jeudi. Au lieu de cela, le ministère effectuera des changements au programme pour qu’il reflète mieux les minorités culturelles et linguistiques de la province, selon une source au […]

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