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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

Vaincre le cyberharcèlement en cinq étapes par Nadia Naffi

4 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann

Quelles solutions pour combattre le cyberharcèlement ? Comment former nos élèves pour contrebalancer la propagande dans les médias sociaux ? Comment passer de l’état de témoin passif à celui d’agent de changement ? Nadia Naffi a consacré sa thèse de doctorat à ces questions. Elle publiait en mars 2018 un article sur The Conversation relativement à des pistes d’action. A lire et à relire. 

Cyber harcèlement.

Nadia Naffi, Concordia University

À l’heure où plusieurs rédactions sont en ébullition suite aux révélations sur les agissements de la « Ligue du LOL », nous republions l’analyse de Nadia Naffi, qui offre des solutions pour combattre le cyberharcèlement.


Jamais le cyberharcèlement n’a été si inventif et donc destructeur. Les cyberharceleurs utilisent le Web sciemment et à répétition pour terroriser ou causer du tort à autrui. Ils harcèlent des personnes qu’ils jugent faibles et sans défense, les dénigrent ou entachent leur réputation, un comportement typique des propagateurs de discours haineux. Toutefois, bien que le cyberharcèlement semble incontrôlable, il existe des techniques pour le combattre.

Pris d’un sentiment d’impuissance et d’isolement face à de cruels cyberharceleurs, Megan Meier, Amanda Todd, Todd Loik et de nombreux autres jeunes se sont donné la mort pour fuir la douleur émotionnelle inhumaine qu’ils éprouvaient.

Ils ne sont pas les seuls. Les victimes du cyberharcèlement sont deux fois plus susceptibles de tenter de se suicider, surtout lorsque des témoins passifs assistent à leur souffrance et ne font rien. Certaines diffusent en direct leur propre suicide dans une tentative désespérée d’attirer l’attention.

La majorité des actes d’intimidation – 85 % – se déroulent sous les yeux d’autres personnes. Or, d’après un récent sondage Ipsos mené en août 2017 pour la Croix-Rouge canadienne, seul un tiers des Canadiens ayant été témoins de cyberharcèlement sont intervenus.

Ce chiffre est alarmant.

Les peuples autochtones, les groupes LGBTQ+, les Noirs, les adolescentes et les réfugiés comptent parmi les groupes les plus à risque de faire l’objet de cyberharcèlement.

Il y a peu de temps, le cyberharcèlement exercé par le président des États-Unis, Donald Trump, a motivé ses partisans à victimiser encore davantage les musulmans et les réfugiés en ligne. Il s’en est suivi une hausse de 600 % du discours haineux en ligne au Canada.

Tentatives pour arrêter le cyberharcèlement

Le cyberharcèlement ne se limite pas à un seul contexte. Lorsqu’il frappe, il détruit le potentiel humain, et nous en subissons tous les conséquences. Nombreux sont ceux et celles qui recherchent activement des solutions pour y mettre fin.

Et pourtant, il sévit toujours et encore.

Pour le combattre, certains proposent des politiques en milieu de travail, des codes de conduite et des outils de formation. D’autres soutiennent qu’il faut encourager les parents à nourrir l’empathie chez leurs enfants, ou encore fournir aux éducateurs des stratégies pour protéger les élèves du cyberharcèlement et aider les jeunes LGBTQ à se sentir en sécurité.

Le Centre de prévention du crime de la Gendarmerie royale du Canada propose une définition de l’intimidation et du cyberharcèlement, et explique comment intervenir si l’on est victime ou témoin de tels comportements. La Croix-Rouge canadienne offre quant à elle des conseils pour aider les jeunes à se protéger contre les cyberintimidateurs et à les affronter.

La Commission européenne a récemment présenté de nouveaux principes et orientations afin que les plateformes en ligne évitent les contenus incitant à la haine et à la violence. Sur le même plan, Twitter a commencé le 1er novembre 2017 à mettre en place de nouvelles règles pour combattre la haine.

Des campagnes contre l’intimidation et le harcèlement, comme #SpreadKindness, #ERASEBullying et #enoughisenough, encouragent les jeunes à entretenir des relations saines. Elles incitent également les victimes à dénoncer l’intimidation et le cyberharcèlement et à diffuser le récit de leurs victoires contre ces comportements.

Le 28 février, nombre de Canadiens et de Canadiennes ont porté un t-shirt rose où figurait le slogan « Bullying stops here ! Together we can make a difference » (« Le harcèlement s’arrête ici ! Ensemble, nous pouvons changer les choses »). L’objectif principal de la campagne contre le harcèlement de l’organisme Pink T-Shirt Day Society est d’amorcer des conversations.

Vaincre l’intimidation et le harcèlement est possible, comme en témoignent les récits de Kestrel McNeil, de Demi Lovato et d’Ed Sheeran. Mais malgré notre soutien, très peu de personnes à risque parviennent à affronter leurs harceleurs, et encore moins à raconter leur histoire. Elles demeurent à un clic d’être victimisées et cyberintimidées.

En tant que témoins, nous avons le devoir moral et éthique de les protéger contre le cyberharcèlement dont elles sont la cible.

Soyez prêts à agir

Les cyberharceleurs fourmillent dans des contextes d’inégalité de pouvoir réelle ou perçue. Pour enrayer le cyberharcèlement, nous devons donc assurer l’équilibre du pouvoir, ce qui nécessite l’intervention concrète des témoins.

Davantage d’entre nous devront agir lorsque nous sommes témoins de cyberharcèlement. Et les résultats de mon récent projet de recherche doctoral confirment que ceci est possible.

Les témoins passifs peuvent devenir des agents de changement, mais pas en un tournemain. Il faut réfléchir à ce qui nous empêche d’agir, et y remédier en nous équipant des outils et des compétences qui nous permettront de contrer la propagande diffusée dans les médias sociaux ainsi que le cyberharcèlement.

Le modèle que je propose, « Get ready to act against social media propaganda » (« se préparer à la lutte contre la propagande dans les médias sociaux »), se fonde sur les résultats de mes travaux et vise à faciliter ce processus.

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Modèle « Get ready to act against social media propaganda » (« se préparer à la lutte contre la propagande dans les médias sociaux
Author provided

J’ai rencontré 42 jeunes âgés de 18 à 24 ans du Canada, du Royaume-Uni, de la France, de la Belgique, de l’Allemagne, du Portugal, de l’Italie, de la Pologne, de la Grèce et du Liban afin de discuter du cyberharcèlement de masse ciblant les réfugiés syriens et les musulmans.

Ces jeunes adultes étaient troublés par les propos violents qui se tiennent dans les médias sociaux. Cependant, ils s’en tenaient tous à un rôle de témoin passif, car ils ne croyaient pas que leurs actions pouvaient avoir une influence. Mais quand nous avons amorcé nos discussions approfondies, ils ont reconnu que leur inaction contribuait au triomphe du discours haineux.

Ils ont alors conçu des stratégies pour contrebalancer la propagande dans les médias sociaux. Ils ont réfléchi aux facteurs qui les incitaient à passer à l’action, et ont évalué leur capacité à agir.

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Des messages négatifs partagés sur Internet ont fait l’objet d’une évaluation et de discussions.
Nadia Naffi

Le modèle en cinq étapes

Voici les cinq étapes du modèle « Get ready to act against social media propaganda ». Chaque étape se fonde sur le résultat de la précédente.

  1. S’interroger : Quel est mon point de vue ? À l’étape S’interroger, nous cernons notre point de vue sur un sujet controversé faisant l’objet de propagande dans les médias sociaux et servant de prétexte au cyberharcèlement. Il faut se demander : Quel est mon point de vue et pourquoi ? En prenant conscience de nos croyances et en essayant de comprendre leurs origines, il devient plus facile d’analyser nos comportements.
  2. Analyser : Comment expliquer mes réactions ? À l’étape Analyser, nous prenons conscience des comportements de témoin passif que nous affichons en présence d’un cyberharcèlement dont nous ou d’autres personnes sommes la cible. Par la discussion, nous interprétons ces comportements et en expliquons les causes sous-jacentes. Nous analysons également les comportements des gens qui nous entourent et les réactions qu’ils suscitent chez nous. À ce stade, il faut se demander quels types de messages attirent notre attention dans les médias sociaux, et pourquoi. Il faut aussi examiner, remettre en question et expliquer nos réactions face au cyberharcèlement ainsi que notre interprétation des réactions de notre réseau social.
  3. Concevoir : Qu’est-ce que je veux faire ? Une fois notre point de vue défini et nos comportements analysés, il faut Concevoir nos propres stratégies pour intervenir en ligne contre la propagande et le cyberharcèlement. Ces stratégies se fondent sur nos compétences en médias sociaux et les comportements de cyberharcèlement cernés à l’étape Analyser. À ce stade, nous devons nous fixer des objectifs pour concevoir une campagne anti-intimidation et anti-harcèlement. Qui est mon public ? De quelles aptitudes ai-je besoin pour apporter de l’aide ? Quelles actions devrais-je entreprendre ? Pourquoi ?
  4. Se préparer : Qu’est-ce qui m’empêche d’agir ? Après avoir détaillé les stratégies à suivre, il est temps d’aborder les facteurs qui catalysent ou inhibent notre passage à l’action. Nous pouvons concevoir des stratégies, mais les mettrons-nous vraiment en œuvre ? À l’étape Se préparer, nous nous rappelons les facteurs qui nous motivent à prendre des mesures contre le cyberharcèlement, et nous maîtrisons les facteurs susceptibles de freiner nos interventions. Il faut se demander : À mes yeux, cette cause est-elle assez importante pour que j’agisse ? Il faut alors cerner ce qui nous empêche d’agir et trouver un moyen d’éliminer ces obstacles pour passer à l’action.
  5. Évaluer : Suis-je prêt à agir ? L’étape Évaluer est indispensable avant de passer réellement à l’action. Elle permet d’évaluer notre capacité à agir. À ce stade, nous avons défini notre point de vue sur une question sensible et controversée ; nous avons pris conscience des raisons de notre comportement de témoin passif ; nous avons conçu un plan d’action clair ; et nous maîtrisons les facteurs susceptibles de nous freiner. Reste à savoir : Ai-je assez confiance en moi pour agir, ou ai-je besoin de retourner à une étape précédente ? Ai-je la confiance nécessaire pour mener à bien les actions que j’ai planifiées contre la propagande et le cyberharcèlement ?

Se poser les questions « Suis-je prêt à agir ? » et « Pourquoi ? » après chacune des étapes du modèle est aussi essentiel pour passer à l’étape suivante.

Agents de changement

Fondé sur les résultats de mes travaux, ce modèle part du principe qu’il est essentiel d’apprendre à se connaître et de comprendre son comportement dans le contexte du cyberharcèlement pour passer de l’état de témoin passif à celui d’agent de changement. Le modèle nous aide à aller au fond des problèmes et à faire face à ce qui nous freine.

Il pourrait offrir une solution pour enrayer le discours haineux et le cyberharcèlement. En outre, il s’adapte bien aux contextes où naît l’« altérisation », laquelle est fortement influencée et appuyée par les médias sociaux.

C’est dans de tels contextes que réfugiés, peuples autochtones, groupes LGBTQ+, Noirs et autres groupes sont victimisés dans les médias sociaux, et que nombre de personnes s’en tiennent à un état de témoin passif, alors que leur intervention pourrait sauver des vies.

Aujourd’hui, nos jeunes sont les mieux placés pour assumer ce rôle d’agents de changement, vu leur connaissance intime des médias sociaux. Mais pour que cela fonctionne, ils doivent acquérir une capacité de raisonnement civique appliqué au Web et trouver des moyens d’exploiter le potentiel des médias sociaux.

Beaucoup avancent que l’éducation ne suffit pas. Cependant, si on veut donner aux jeunes les compétences et les moyens de faire obstacle aux messages des harceleurs, il faut d’abord leur enseigner à se comprendre eux-mêmes.

Par conséquent, j’incite vivement les éducateurs civiques, les travailleurs sociaux, les élaborateurs de programmes d’études, les décideurs politiques, les parents et tous ceux et celles qui s’inquiètent de voir de plus en plus de discours haineux dans les médias sociaux, à utiliser le modèle « Get ready to act against social media propaganda » (« se préparer à la lutte contre la propagande dans les médias sociaux ») afin d’aider les jeunes témoins passifs à devenir des agents de changement prêts à agir et de mettre fin au cyberharcèlement.The Conversation

Nadia Naffi, Assistant Professor in the Education Department (Educational Technology), Concordia University

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

 

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

L’ère anthropocène : pour en finir avec la fin de l’histoire

28 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Un article et un cours relativement à la question de l’anthropcène en histoire et dans nos enseignement. Histoire de partir en 2020 sur de bons pieds.

Résumé de l’article

L’article : Jean-Baptiste Fressoz et Muriel Louâpre, « L’ère anthropocène : pour en finir avec la fin de l’histoire. Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz », 3Écrire l’histoire3 En ligne, 15 | 2015, mis en ligne le 08 octobre 2018, consulté le 28 décembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/elh/589 ; DOI : 10.4000/elh.589

De crise environnementale en prédictions anxiogènes, le discours apocalyptique est devenu un genre contemporain en vogue, non sans analogie avec ce qui a pu se passer au xixe siècle alors que s’imposait l’idée d’une autonomisation de l’homme vis-à-vis de l’histoire naturelle. Pour Jean-Baptiste Fressoz, historien des techniques, qui a réédité, avec François Jarrige, La Fin du monde par la science d’Eugène Huzar, la redécouverte de ces discours oubliés fait comprendre surtout les phénomènes qui ont permis l’occultation des donneurs d’alerte – et de questionner leurs avatars contemporains. La théorie de la modernité réflexive, en particulier, quand elle justifie la création d’une technonature, prolonge et célèbre cette séparation. Or si nous sommes bien entrés dans une ère postgéologique, l’anthropocène, dans laquelle l’action humaine transforme la planète à très longue échelle, reconstituer les « grammaires environnementales » du passé permettrait de mieux comprendre ce qui se joue dans la crise environnementale contemporaine, qualifiée ici de « fin du monde slow motion ».

Un entretien et une mise en perspective très stimulants.

Extrait : la notion d’anthropocène

« L’intérêt de la notion d’anthropocène est tout de même de permettre de sortir de ce discours apocalyptique : ce que nous vivons n’est pas la fin du monde, mais ce n’est pas non plus une simple crise environnementale après laquelle on pourrait passer à autre chose. C’est une révolution géologique d’origine humaine avec laquelle il va falloir vivre pour toujours ou presque. »

Extrait : Une histoire buissonnante des techniques, salutaire pour penser les questions environnementales

« C’est surtout en histoire des techniques que le rejet d’une histoire phasiste, c’est-à-dire conçue comme une succession de phases reliées par des transitions, est déterminant. Pour faire comprendre ce point très simple et très radical, je peux prendre l’exemple d’un chimiste qui s’opposait au gaz d’éclairage au début du xix siècle. Il proposait l’expérience de pensée suivante : imaginons que le gaz ait existé avant la lampe à huile. L’invention de la lampe à huile serait alors considérée comme formidable : plus besoin de tout ce fatras de gazomètres et de tuyaux, plus besoin non plus des ouvriers œuvrant dans les usines à gaz et susceptibles de saboter l’illumination des villes. Un ancien collègue, David Edgerton, a écrit un livre formidable sur ce point. Il montre parfaitement combien nous avons une vision excessivement « phasiste » de l’histoire des techniques. Or une technique n’en remplace pas totalement une autre, elles s’additionnent. L’infrastructure matérielle de nos sociétés est très ancienne : les objets qui nous entourent n’ont pas été inventés aujourd’hui, ils existent depuis des décennies. Mais la technique est obsédée par le futur et tend à négliger l’ancien, les structures, le rémanent. Au début du xix siècle, l’administration n’appréhendait pas la technique sous cet angle du progrès : la police ne voyait aucune difficulté à utiliser des ordonnances du xii siècle pour réguler des nuisances. L’idée d’un perpétuel perfectionnement s’installe au début du xix siècle : l’historicité de la technique s’impose à ce moment-là. Revenir sur cette vision de l’histoire des techniques est salutaire pour penser les questions environnementales. »

-Source L’ère anthropocène : pour en finir avec la fin de l’histoire. Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz

Comment prendre en considération cette notion d’anthropocène dans l’enseignement de l’histoire ?

Si cette question vous intéresse, le Groupe d’étude de la didactique de l’histoire de la Suisse romande et italienne (GDH) propose, à l’occasion de son 23ème cours de formation, de mieux comprendre les problématiques environnementales ayant jalonné l’histoire jusqu’à nos jours. Ce cours aura lieu du 26 au 27 mars 2020 à la HEP-Valais à Saint-Maurice (VS).

Dans le cadre des réflexions contemporaines sur ce thème et son enseignement, plusieurs perspectives sont à mettre en évidence sur le statut et la place de l’histoire environnementale, ainsi que sur des difficultés qu’elle révèle quant à l’épistémologie, les concepts et les méthodes des historiens. L’étude des interactions qu’elle suggère entre les sociétés humaines et leur environnement, et les effets durables ou destructeurs qui résultent de leur gestion, amènent aussi à une interrogation dont la notion d’ « Anthropocène » est un des aboutissements.

C’est à partir de ce questionnement que le cours proposera des études de cas historiques, des réflexions didactiques et des pistes d’exploitation en classe.

Durant ces deux jours de formation continue, vous aurez l’occasion tant de vous familiariser avec l’histoire environnementale, par exemple en vous demandant quelles sont les sources qui peuvent être utilisées ? Quels sont les conclusions des chercheurs actuels ? Comment est-il possible de travailler sur ces aspects avec nos élèves et nos étudiant-e-s, tant d’un point de vue didactique, que durant des sorties ou à travers un jeu informatique ? Enfin, nous tenterons également de répondre aux questionnements de nos élèves et de nos étudiant-e-s sur les enjeux climatiques de demain.

Le délai d’inscription est fixé au 28 février 2020. Pour vous inscrire, envoyer un mail à Stéphanie Dubosson : stephanie.dubosson at gmail.com.

Crédit image : Image de Rilsonav sur Pixabay

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Mickaël Bertrand : Porter l’histoire sur Instagram

20 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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 » Depuis quelques années, les ventes des manuels scolaires s’effondrent en France comme à l’étranger…. A l’inverse, la production de stories sur Instagram a été multipliée par 5 en seulement 2 ans et demi. Le nombre de stories publiées au mois de janvier 2019 a dépassé les 500 millions et l’application a désormais détrôné Snapchat auprès des adolescents ». Fort de cette réalité, Mickaël Bertrand, professeur d’histoire géographie  au lycée de Semur en Auxois (Côte d’Or) réalise des stories interactives d’histoire géographie sur Instagram. Son projet sera présenté au 11ème Forum des enseignants innovants à Paris le 23 novembre.

blankMickaël Bertrand aurait pu s’en tenir à son site, Historicophiles, d’une extraordinaire richesse. Développé au fil des années et totalement intégré à ses cours, Historicophiles propose des cours complets, des activités préparatoires aux chapitres du programme, et des modules de révision. Cerise Historicophiles propose aussi des analyses sur l’actualité. « Comme professeur d’histoire-géo, je suis persuadé que cela permet de monter que ces disciplines permettent de mieux comprendre le monde. Souvent les élèves ont des questions mais en classe on n’a pas forcément le temps d’y répondre si c’est hors programme ».

A ce site Historicophiles, Mickaël Bertrand ajoute maintenant un compte Twitter et des comptes sur Instagram et Snapchat. Ces deux applications appartiennent au continent numérique des adolescents et sont très peu explorés par les adultes.

-A lire : FEI11 : Mickaël Bertrand : Porter l’histoire sur Instagram

Photo : Café pédagogique

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Aux Game Awards, victoire surprise de “Sekiro” avec son Japon féodal de fantasy

13 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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La cérémonie des Games Awards, avec ses prix décernés par un jury de médias et de critiques spécialisés, avait lieu le 12 décembre à Los Angeles.

”C’est un lauréat inattendu qui a arraché la victoire à la dernière minute, façon ninja”, s’amuse Kotaku. Sekiro : Shadows Die Twice, des studios japonais FromSoftware, a remporté le titre de “jeu de l’année” (ainsi que celui de “meilleur jeux d’action/aventure”).

Sekiro avait séduit les critiques depuis sa sortie en mars dernier, avec son Japon féodal de fantasy et ses mécanismes de combats fins et ardus. Mais la concurrence était rude, puisque le favori de cette édition était la création d’Hideo Kojima qui a tant fait parler d’elle : Death Stranding.

Source : Aux Game Awards, victoire surprise de “Sekiro” et succès pour “Disco Elysium”

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Il y a 6  000 ans, une mouche du vinaigre rendait possible le fromage d’aujourd’hui

13 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Évolution.Il y a 6  000 ans, une mouche du vinaigre rendait possible le fromage d’aujourd’hui.
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Une étude montre que la rencontre fortuite, il y a 6 000 ans, entre une drosophile et un seau de lait a permis le développement des ferments lactiques utilisés dans la fabrication des fromages et des yaourts.
— À lire sur www.courrierinternational.com/article/evolution-il-y-6-000-ans-une-mouche-du-vinaigre-rendait-possible-le-fromage-daujourdhui

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Le Congrès américain reconnaît le génocide arménien et fâche la Turquie

12 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Le Sénat américain a adopté jeudi à l’unanimité une résolution reconnaissant le génocide arménien. Un vote qui intervient après que la Chambre des représentants l’a formellement reconnu à une écrasante majorité, ce qui avait provoqué la colère d’Ankara.

Appelant à « commémorer le génocide arménien » et à « rejeter les tentatives (…) d’associer le gouvernement américain à la négation du génocide arménien », ce texte non contraignant avait été auparavant bloquée à plusieurs reprises au Sénat par des alliés républicains du président Donald Trump.

Reconnu par une trentaine de pays

Le génocide arménien est reconnu par une trentaine de pays et la communauté des historiens. En Suisse, le Conseil national l’a reconnu en 2003, tout comme le Conseil d’Etat de Genève et les Grands Conseils vaudois et genevois.

-Source : Le Congrès américain reconnaît le génocide arménien et fâche la Turquie

Crédit photo : Mémorial du Génocide arménien (1967). Yerevan, Arménie. Photo d’Amir Kh sur Unsplash

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

« Mussolini a aussi fait de bonnes choses », le livre qui casse la légende du bon dictateur

30 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Depuis le printemps, un petit livre caracole dans le peloton de tête des classements de ventes des essais dans la péninsule italienne. Son titre est sciemment provocateur : Mussolini ha fatto anche cose buone (« Mussolini a aussi fait de bonnes choses », Bollati Boringhieri, 12 euros, non traduit). Antienne de longue date martelée par la droite transalpine, cette phrase est devenue un lieu commun pour une bonne partie de l’opinion.

Son auteur, le jeune historien et archiviste Francesco Filippi, veut avant tout « dissiper les inepties qui continuent à circuler sur le fascisme », comme le rappelle le sous-titre de l’ouvrage. Il y réussit en 160 pages denses et percutantes sur le modèle du « fact-checking » des médias. « Le livre répond point par point, et de façon très pédagogique, aux idées reçues qui alimentent aujourd’hui, en Italie, la réhabilitation de la mémoire du fascisme », se félicite l’historienne Marie-Anne Matard-Bonucci, auteure de Totalitarisme fasciste (CNRS éditions, 2018).

-À lire : « Mussolini a aussi fait de bonnes choses », le livre qui casse la légende du bon dictateur | Le Monde

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La dernière cabine téléphonique de Suisse a pris le chemin du musée

29 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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La toute dernière cabine téléphonique de Suisse a été démontée jeudi à Baden (AG) et sera exposée au Musée de la communication à Berne. L’événement met fin à un service public qui avait débuté en 1881.

La cabine a été chargée sur un camion sous le regard de nombreuses caméras et appareils photos. La dernière cabine téléphonique de Suisse prend le chemin du musée

La toute première cabine en Suisse avait été installée en 1881 au bureau de poste Fraumünster, à Zurich. Mais la fin était annoncée depuis longtemps, le Conseil fédéral a décidé finalement que les Publifons ne feraient plus partie du service universel à compter de 2018.

En 1995, la Suisse comptait 58’000 cabines publiques et privées, soit en moyenne un peu plus d’un appareil au kilomètre carré, selon Swisscom. Les communications étaient payées avec de l’argent ou des cartes.

-Source : La dernière cabine téléphonique de Suisse a pris le chemin du musée

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Guide d’utilisation des réseaux sociaux en classe

29 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Le CLEMI associé à la DANE de Paris publie un guide sur l’usage pédagogique des réseaux sociaux. Ce guide doit permettre aux enseignants d’utiliser les réseaux sociaux avec leurs élèves en classe de façon responsable, sécurisée et fiable, en toute sérénité.

Objectifs du guide

Le guide propose des règles de bon usage numérique pour un comportement éthique, responsable, fiable et sécurisé sur Internet. Son ambition est double :

  • Aider concrètement les enseignants à connaître et maîtriser les étapes nécessaires à la mise en place d’un usage pédagogique d’un ou plusieurs réseaux sociaux en conformité avec les règles du droit (liberté d’expression, droit à l’image et de diffusion de contenus, données à caractère personnel);
  • Présenter des exemples inspirants d’utilisation pédagogiques des réseaux sociaux en classe.

Que faire avec les réseaux sociaux en classe ?

Le Guide propose un certain nombres d’utilisation et de projets d’utilisation en classe des réseaux sociaux. Il n’a pas la volonté d’être exhaustif, mais cherche à rendre compte de quelques expérimentations menées dans le champ des réseaux sociaux numériques. Ces exemples d’activité pédagogique utilisent des réseaux sociaux ouverts afin de pouvoir partager leurs réalisations, et essentiellement Twitter. Certains exemples se sont développés sur d’autres plateformes (Instagram, Snapschat, Facebook…).

Le Guide : Guide Réseaux sociaux CLEMI & DANE de Paris (857,32 ko )

Source : Académie de Paris – Guide d’utilisation des réseaux sociaux en classe

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Au-delà du fact-checking, cinq pistes pour renforcer l’éducation aux médias

28 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Suis-je le consommateur ou le produit ? Quels sont mes biais personnels ? Les jeunes doivent apprendre à s’interroger ainsi face lorsqu’ils naviguent sur Internet. Photo en-tête : Shutterstock

Article de Seth Ashley, Boise State University

Quand on parle d’éducation aux médias, on insiste souvent sur la vérification des informations et l’aptitude à détecter des canulars. Or il semble que les établissements scolaires devraient approfondir cette culture médiatique s’ils veulent aider leurs élèves à s’épanouir dans une société démocratique.

Départager faits et fictions est une compétence essentielle à l’engagement citoyen, mais les élèves ne peuvent être de bons « fact-checkers » que s’ils ont une compréhension plus large de la manière dont les informations sont produites et consommées à l’ère numérique. Voici cinq questions qu’il faut leur apprendre à se poser.

Qu’arrive-t-il aux médias traditionnels ?

Fort heureusement, les « fake news » ne représentent qu’une petite partie des informations que consultent la plupart d’entre nous.

Mais l’information en tant que telle (où des journalistes sont payés pour produire des reportages originaux sur les populations qui les entourent) disparaît, le déclin des revenus se combinant avec une réorganisation des entreprises de presse. Beaucoup de gens n’ont pas conscience de cette évolution. Des centaines de villes et régions ont perdu tous leurs médias locaux, et les journaux, imprimés ou numériques, font face à des licenciements et à des réductions d’effectifs.

Quel avenir pour les hebdomadaires régionaux ? (France 3).

La plupart des gens disent qu’ils s’informent à travers les réseaux sociaux même s’ils ne leur font pas vraiment confiance, et des sites comme Facebook et Google absorbent la majorité des revenus publicitaires sans produire le moindre contenu original.

Il est important d’éviter les fake news, mais il est plus important encore de rechercher les bonnes informations, de les lire et de les diffuser.

Cela signifie qu’il faut se passer de l’intermédiaire des réseaux sociaux et s’en tenir aux marques de presse établies qui font leurs propres reportages, peuvent répondre de leurs erreurs et réduisent le plus possible les conflits d’intérêts.

Comment l’information est-elle produite ?

Même à son meilleur niveau, l’information est une représentation de la réalité, et non la réalité en tant que telle. Les producteurs d’information qui s’efforcent désespérément de rendre compte des différents points de vue sur un sujet peuvent alors créer des équivalences trompeuses, comme c’est arrivé dans le débat sur le réchauffement climatique où seule l’une des parties s’appuie sur des preuves concrètes. L’obsession d’un équilibre de l’information sous-entendrait qu’il y a dans chaque histoire des positions antagonistes, qu’on peut mettre sur un pied d’égalité.

Les informations sont présentées de telle sorte qu’elles influencent la manière dont nous percevons les choses. Quand il s’agit d’élections, par exemple, la couverture du sujet fait en général la part belle à la compétition entre les candidats, presque sur le mode sportif. On se concentre beaucoup en effet sur les sondages et les scandales. L’attention portée aux politiques publiques réelles est souvent insuffisante. Les cadres du récit journalistique peuvent aussi fausser les représentations des minorités, ce qui peut créer et perpétuer des stéréotypes dommageables.

Quand on veut porter un regard critique sur l’information, on peut facilement se laisser guider par le désir d’éliminer les préjugés politiques. Mais pour acquérir un vrai recul médiatique, on devrait prendre plus en compte ces habitudes de production qui influencent le contenu même des informations diffusées.

Suis-je dans une « bulle de filtres » ?

Il est tentant de considérer les géants des médias numériques comme des services d’information neutres, donnant la priorité aux nouvelles les plus importantes. Mais c’est très loin de la réalité. Véritables codes secrets informatiques chargés de prédire ce qui va vous intéresser, les algorithmes sont automatiquement intégrés aux fils d’information, aux résultats de recherche, aux recommandations d’articles et aux sujets en vogue qu’on vous présente.

Les algorithmes basés sur la popularité peuvent amplifier des entreprises de désinformation de toutes sortes et une rhétorique extrémiste qui ne font qu’induire en erreur, semer la confusion, la colère et la division.

Les algorithmes reflètent aussi nos propres biais et peuvent renforcer nos préjugés – même ceux qui sont sans fondement – en nous présentant des discours plus radicaux que les nôtres. Les craintes au sujet des « bulles de filtres » créées par les algorithmes ont peut-être été exagérées, mais il est nécessaire de continuer à se méfier des biais de confirmation, où nous favorisons les informations qui correspondent à nos croyances.

Le web et la bulle de filtres (Reportage sur Arte Journal).

Suis-je le consommateur ou le produit ?

Dans l’économie numérique actuelle, la compétition pour attirer votre attention, la retenir et la convertir en argent se joue entre des entreprises valant plusieurs milliards de dollars, comme Facebook et Google. Vendre très cher de l’espace à des annonceurs est un modèle d’affaires centenaire, mais Internet donne un aspect pittoresque à la publicité de l’ère pré-numérique.

La traînée de données que vous laissez derrière vous en ligne et hors ligne vous rend aujourd’hui très précieux. Certains spécialistes du marketing numérique prétendent disposer de près de 5 000 données sur l’Américain moyen, comme nous l’a appris le scandale de Cambridge Analytica.

« Le business des données : combien vous coûterait Facebook sans publicité ? » (Les Echos).

On dit souvent que les données sont devenues une denrée bien plus précieuse que le pétrole et qu’elles sont utilisées pour manipuler nos comportements par le biais d’annonces commerciales ou de messages politiques.

Voilà qui est très loin des idéaux démocratiques des débuts d’Internet et une bonne culture des circuits de l’information implique de connaître ces coûts cachés, si l’on veut mûrir ses décisions et choisir à quoi nous accordons notre attention.

Comment contribuer à une société mieux informée ?

Comme me le demandent mes étudiants, pourquoi est-il si ardu d’obtenir des informations fiables ? C’est quelque chose qu’on a du mal à se représenter. Tels des poissons dans l’eau, nous sommes plongés dans un univers d’information, ce qui complique la simple réflexion à des alternatives. Mais avec un peu d’« imagination sociologique », nous pouvons faire un pas de côté et nous demander ce que nous voulons pour nous-mêmes et notre société. A quoi ressemblerait un environnement idéal à l’information ?

En considérant l’information comme un bien public, à l’instar de l’air ou de l’eau, on peut facilement voir en quoi nous pourrions tous bénéficier d’un écosystème d’information qui serait protégé, au moins en partie, des pressions commerciales toxiques. Investir dans des médias indépendants, publics et non partisans, ou à but non lucratif, concourt à une citoyenneté plus engagée. Beaucoup de gouvernements ont aussi accru leur surveillance des réseaux sociaux pour cibler la désinformation et protéger la vie privée.

L’éducation aux médias n’est pas la panacée mais, par quelques questions simples, nous pouvons déjà nous assurer que chaque citoyen dispose du bagage nécessaire pour naviguer dans le paysage médiatique et remplir ses missions de citoyen.


Traduit de l’anglais par Aurélie Djavadi.The Conversation

Seth Ashley, Associate Professor of Journalism and Media Studies, Boise State University

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

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