Geoffrey Rockwell s’énervait récemment contre les critiques – un peu convenues – de Stanley Fish ou – très féroces – de Matthew Reisz à l’encontre des Humanités numériques. Les deux universitaires adressent la même critique récurrente aux Humanités numériques : elles doivent faire la démonstration de l’importance de leur contribution… Mais les universitaires installés qui mènent cette critique ne tiennent-ils pas un discours mortifère sur l’utilité des contributions aux sciences humaines ?, s’interroge Rockwell. Sur ce principe, on pourrait tout à fait demander à quoi sert l’astronomie… Ou demander des comptes à la recherche contre le cancer…
Nouvelles de l'histoire
1848: quand la Suisse faisait l’admiration des peuples européens | LeTemps.ch
«Finalement, j’ai choisi 1848, qui a vu jeter les bases de la Suisse contemporaine. Parce que c’est une année enchantée, dont l’esprit d’ouverture et l’audace forment un contraste frappant avec le climat actuel. J’ai choisi 1848 pour me consoler.»
Quelle serait votre année idéale? C’est la question que le journal Le Temps a posée à six historiens. Hans-Ulrich Jost, professeur honoraire d’histoire contemporaine à l’Université de Lausanne, a choisi l’année du printemps des peuples, qui est aussi celle de la rédaction de la première Constitution fédérale.
via LeTemps.ch | 1848: quand la Suisse faisait l’admiration des peuples européens.
1848: quand la Suisse faisait l’admiration des peuples européens | LeTemps.ch
«Finalement, j’ai choisi 1848, qui a vu jeter les bases de la Suisse contemporaine. Parce que c’est une année enchantée, dont l’esprit d’ouverture et l’audace forment un contraste frappant avec le climat actuel. J’ai choisi 1848 pour me consoler.»
Quelle serait votre année idéale? C’est la question que le journal Le Temps a posée à six historiens. Hans-Ulrich Jost, professeur honoraire d’histoire contemporaine à l’Université de Lausanne, a choisi l’année du printemps des peuples, qui est aussi celle de la rédaction de la première Constitution fédérale.
via LeTemps.ch | 1848: quand la Suisse faisait l’admiration des peuples européens.
Revue de presse : Images d'archives : ce qu'elles nous racontent | Télérama
Pas un jour sans qu’un documentaire puise dans la masse surabondante des archives cinématographiques pour rappeler 1914-1918, 1939-1945, Mai 68 ou mai 1981. Prises de vues arrachées au passé, sans lesquelles on n’imagine pas évoquer les événements du XXe siècle, qui fut aussi celui du cinéma. En quoi ces images permettent-elles d’écrire l’Histoire ? L’historien du cinéma Laurent Véray, maître de conférence à l’université Paris-III Sorbonne Nouvelle, explore cette question dans un ouvrage abondamment illustré : Les Images d’archives face à l’Histoire. L’occasion pour Télérama d’aborder l’évolution et la variété des usages qu’en font cinéma et télévision.
Revue de presse : Images d'archives : ce qu'elles nous racontent | Télérama
Pas un jour sans qu’un documentaire puise dans la masse surabondante des archives cinématographiques pour rappeler 1914-1918, 1939-1945, Mai 68 ou mai 1981. Prises de vues arrachées au passé, sans lesquelles on n’imagine pas évoquer les événements du XXe siècle, qui fut aussi celui du cinéma. En quoi ces images permettent-elles d’écrire l’Histoire ? L’historien du cinéma Laurent Véray, maître de conférence à l’université Paris-III Sorbonne Nouvelle, explore cette question dans un ouvrage abondamment illustré : Les Images d’archives face à l’Histoire. L’occasion pour Télérama d’aborder l’évolution et la variété des usages qu’en font cinéma et télévision.
Revue de presse : PhotosNormandie a cinq ans – un bilan en forme de FAQ | Déjà vu
PhotosNormandie est un projet collaboratif portant sur 3044 photos historiques de la Bataille de Normandie. Il a pour but d’améliorer leurs légendes en utilisant les possibilités de la plate-forme Flickr.
Le projet boucle sa cinquième année d’activité ce 29 janvier 2012, et il apparaît presque comme un dinosaure à l’échelle de l’évolution des applications sur Internet.
PhotosNormandie est toujours bien actif et Patrick Peccatte propose dans cette note un petit bilan sous la forme d’une FAQ.
PhotosNormandie a cinq ans – un bilan en forme de FAQ | Déjà vu
Revue de presse : Gengis Khan, forgeron du monde moderne | Histoire Globale
Notre monde ne serait pas tel qu’il est sans Gengis Khan. Telle est la thèse, brutalement résumée, exposée par un certain nombre de chercheurs états-uniens, à la tête desquels chevauche Jack Weatherford avec un livre publié en 2005, Gengis Khan and the Making of the Modern World.
L’œuvre mongole fut favorablement perçue dans un premier temps. L’écrivain anglais Geoffrey Chaucer (1343-1400) consacre par exemple de longs passages de ses Contes de Canterbury à un éloge des réussites de Gengis Khan. Mais progressivement, le regard change jusqu’à faire des conquérants une «armée de sauvages assoiffés d’or, de femmes et de sang». Nouveau changement de cap dans les années 1990, avec la traduction intégrale de L’Histoire secrète des Mongols, une biographie de Gengis Khan rédigée au 13e siècle depuis l’intérieur de l’empire.
Le compte-rendu de l’ouvrage par Laurent Testot.
Revue de presse : Du bon usage de la barbarie | La Vie des idées
Dans Visages antiques de la Barbarie, Isabel Dejardin reconstitue la généalogie d’une notion controversée. Une première partie de l’ouvrage retrace la carrière du concept de barbarie, de l’époque archaïque jusqu’à la période hellénistique, en commentant les textes des géographes, des historiens, des poètes épiques ou tragiques, et des philosophes. Une deuxième partie, plus inattendue, s’intéresse à la figure du barbare véhiculée par les romans grecs au début de l’ère chrétienne, quand le frottement et la promiscuité avec l’Orient font depuis longtemps partie du mode de vie. C’est au roman grec que reviendrait finalement selon l’auteur l’invention d’un ethos barbare, désormais fixe et cohérent, pierre angulaire de l’héritage littéraire de l’Occident. Le compte-rendu de l’ouvrage par La Vie des idées.
Revue de presse : Des outils d’évaluation adaptés au Web 2.0 | RIRE
Comment évaluer les productions invitant les étudiants à explorer, par exemple, le blogue ? Michelle Deschênes, enseignante au Collège O’Sullivan de Québec, s’est penchée sur la question. Ses recherches l’ont menée à la publication d’un rapport intitulé Évaluation de productions issues de l’intégration pédagogique d’outils du web social.
Plusieurs grilles (d’évaluation, d’observation, d’autoévaluation, etc.) sont disponibles et détaillées dans le document.
e-Dossier: La Suisse, les réfugiés et la Shoah | dodis.ch
Les Documents diplomatiques suisses (dodis.ch) publient un dossier d’archives qui fera date relativement à l’histoire de la Suisse durant la Deuxième Guerre mondiale
En effet, ce dossier retraee les relations internationales de la Suisse entre 1933 et 1945.
Pour les auteurs, le dossier doit permettre notamment de trouver des éléments de réponses aux questions suivantes :
- Etait-on au courant, en Suisse, de la politique d’extermination des nazis?
- Qui était informé? De quoi?
- Comment les autorités et la population ont-elles réagi face à la question des réfugiés?
- Comment la Suisse est-elle venue en aide aux victimes du régime nazi?
L’internaute y trouvera, par exemple, une série de documents intitulée « La Suisse, les réfugiés et la Shoah ». Le dossier devrait permettre aux enseignants de préparer la Journée internationale à la mémoire des victimes de l’Holocauste du 27 janvier. Cette journée commémore la libération par l’Armée rouge des survivants du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945.
Les documents désormais disponibles font notamment référence à l’introduction du « J » sur les passeports des juifs allemands en 1938, à la politique d’asile de la Suisse, aux informations en provenance du camp d’extermination d’Auschwitz et aux réactions en Suisse en 1944 ou aux mesures d’aide aux personnes internées dans les camps, en particulier à l’accueil des enfants à Buchenwald.
Un must.
Le site : e-Dossier: La Suisse, les réfugiés et la Shoah | dodis.ch.
03.02.2012 : Complément
Ce jour, le journal Le Temps consacre un article de Denis Masmejan très prenant concernant cette mise en ligne des Documents diplomatiques suisses : «Als wir in Birkenau ankamen…»

