
Rares encore aujourd’hui sont les ouvrages qui réussissent à sortir des sentiers battus de la « vulgarisation-pédagogie », de la « vulgarisation-transmission de savoir », de la « vulgarisation-exigence démocratique », etc. L’ouvrage qui vient d’être publié reprend un travail de thèse réalisé il y a plus de trois décennies. A l’heure où la science et la technologie, de manière complice ou à leur corps défendant, servent les tenants d’une vision scientiste du monde, de la nature ou de certains enjeux de société, quel rôle la vulgarisation joue-t-elle ? A qui s’adresse-t-elle ? Se donne-t-elle les moyens de combler, comme elle le prétend, le gap entre le monde de « ceux qui savent » et les « ignorants » ? Offre-t-elle la possibilité aux exclus de l’instruction d’accéder à un certain savoir ou renforce-t-elle au contraire les clivages sociaux ?
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