
La génération Z est en train de bouleverser les méthodes et l’organisation du travail en profondeur. Exigeants, autonomes et créatifs, ils plébiscitent les formations alternatives à l’école, forcent les entreprises à offrir plus de flexibilité et font grimper la côte de popularité des statuts indépendants.
Pragmatique et réaliste, la génération Z remet en cause l’école comme institution formatrice incontournable dans un monde régi par l’obsolescence des compétences. Après des années favorables à l’accumulation des diplômes pour finalement se retrouver sans emploi à la sortie des études, les jeunes ont fini par comprendre qu’il était préférable de se forger eux-mêmes leur expertise. De plus en plus autodidactes, ils sont convaincus que le succès viendra de leur débrouillardise et inventivité plutôt que de leurs qualifications académiques.
Une volonté de court-circuiter l’école
Beaucoup se lancent dans l’entrepreneuriat pour entrer directement dans le monde du travail sans passer par l’école : ils s’affranchissent du savoir scolaire formaté et vont chercher eux-mêmes ce dont ils ont besoin sur le web. On connaît déjà le succès des cours en ligne (Coursera) et tutoriels sur YouTube, véritable école de vie moderne. Le concept d’ « Open Education » permet la démocratisation des savoirs en promouvant la publication en ligne de matériels éducatifs libres pour en donner l’accès à tous, comme avec les MOOCs en ligne (OpenClassrooms).
De quoi interroger l’école d’aujourd’hui comme celle de demain.
Les Z, ces indomptables du travail
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