
La robotique occupe une place de plus en plus importante dans les écoles primaires et secondaires au Québec comme ailleurs. Comment expliquer cet engouement ? Quel est son impact sur l’enseignement et qui profite de cette immersion dans le monde du génie ?
L’avis de Margarida Romero, professeure en technologie éducative à l’Université Laval à Québec. Elle forme chaque année des étudiants en enseignement sur l’utilisation de la robotique à des fins pédagogiques.
« L’intérêt de la robotique, c’est que l’engagement des élèves n’est pas uniquement cognitif. Les jeunes élèves apprennent avec tout leur corps. »
« Les activités sont souvent faites au sol et l’élève va chercher à comprendre des concepts par la manipulation et plus tard par la programmation. C’est un outil intuitif qui permet de rendre concrets des apprentissages abstraits. »
Le succès de cette approche, la professeure Romero le mesure grâce à l’intérêt des enfants qui accueillent les stagiaires qu’elle forme.
« La réaction des élèves est incroyable. Surtout au primaire où les filles sont de plus en plus nombreuses à participer. Les enfants répondent aussi à une logique d’apprentissage par projet qui est très efficace. Ce que je trouve bien aussi, c’est que c’est de l’informatique sans écran, parce qu’il faut le dire, il y a beaucoup trop d’enfants intoxiqués par les écrans. Là, ils profitent de l’avantage du numérique sans les inconvénients de l’écran. »
Source : La fièvre des robots – La Presse+
Image : Pixabay, CC0 Creative Commons, Libre pour usage commercial, Pas d’attribution requise
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