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Histoire Lyonel Kaufmann

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Histoire savante

«Quand Hitler est rentré de la guerre, il n’avait aucune orientation politique» | Slate.fr

26 mai 2016 by Lyonel Kaufmann

Une nouvelle biographie tente d’éclaircir le cheminement politique du dirigeant nazi.

Même si tout semble avoir déjà été écrit au sujet d’Adolf Hitler, pas une année ne passe sans qu’un historien n’exhume un pan méconnu de la personnalité ou de la biographie du dictateur nazi. Dans son nouvel ouvrage Wie Adolf Hitler zum Nazi wurde («Comment Adolf Hitler est devenu nazi»), paru en mai 2016 aux éditions Ullstein, l’historien allemand Thomas Weber se penche sur son retour du front. Thomas Weber reconstitue ces quelques mois, à cheval sur les années 1918/1919, durant lesquels le jeune soldat apolitique qu’il était alors s’est mué en celui qui, quelques années plus tard, deviendrait célèbre avec son brûlot Mein Kampf.

Lire l’article : «Quand Hitler est rentré de la guerre, il n’avait aucune orientation politique» | Slate.fr

Image : Adolf Hitler sous l’uniforme allemand (à gauche).

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

«On aurait besoin de sources objectives, mais qui les écrit?» | The History Education Network

19 mai 2016 by Lyonel Kaufmann

La majorité des contextes scolaires approche l’enseignement de l’histoire comme consistant à présenter le récit du passé que l’élève devra mémoriser (Nokes, 2012; Barton & Levstik, 2004; Lesh, 2011). Cette vision de l’enseignement de l’histoire repose sur la présupposition qu’il existe un consensus entre les historiens par rapport au passé. Or, alors que selon Nokes (2012) et Lesh (2011), l’absence de consensus relatif au passé offre plusieurs possibilités quant à l’enseignement de l’histoire et à la mise en pratique de la démarche historique, une majorité d’outils accessibles aux enseignants d’histoire au Québec semble réduire la démarche historique, notamment dans le cadre de l’analyse de sources, à un exercice de repérage d’informations (ex: Musée McCord 2016; Récitus, 2016).

Pour sortir de cette impasse, Marc-Alexandre Prud’homme nous présente un type d’activités qui exploite cette absence de consensus à travers des consignes simples et concrètes telles que proposées par Lesh (2011) tout en permettant de travailler certains concepts associés à la pensée historique, notamment les notions d’importance et de preuve, et ce, dans le cadre d’une démarche historique impliquant l’analyse (par opposition, au repérage) de circonstances de production (auteur, motivation, auditoire…).

Le type d’activités suggéré s’effectue à travers l’analyse de sources primaires et tient compte de la difficulté d’avoir accès à plusieurs ressources en salle de classe. Dans l’activité présentée, l’objectif de l’activité est d’amener l’élève à déterminer comment on devrait se souvenir du Congrès National Africain (CNA) et de son travail avant 1994.

Lire la suite : «On aurait besoin de sources objectives, mais qui les écrit?» | The History Education Network

Les références de l’article :

Levstik, L. S. & Barton, K. C. (1997). Doing History: Investigating with Children in Elementary and Middle Schools. Mahwah,  New Jersey: Lawrence Erlbaum.

Lesh, B. (2011). Why Don’t You Just Tell Us the Answer: Teaching Historical Thinking in Grade 7-12. Portland, ME: Stenhouse Publishers.

Musée McCord. (2016). D’humour et d’humeur. Consulté le 2016-04-04 http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/viewobject.php?section=162&Lang=2&tourID=VQ_P4_5_FR&seqNumber=1.

Nokes, J. (2012). Building Students’ Historical Literacies: Learning to Read and Reason with Historical Texts and Evidence. New York: Routledge.

Récitus. (2016). Sociétés et territoires. Consulté le 2016-04-04 http://primaire.recitus.qc.ca.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante

Les «crises des réfugiés» du XVIe et du XVIIe

17 mai 2016 by Lyonel Kaufmann

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À l’époque moderne, l’Espagne et le Portugal ont procédé à des expulsions massives et dramatiques, touchant plus d’un demi-million de personnes de confession juive ou musulmane. Revenir sur le sort de ces populations permet de mettre en perspective la crise des réfugiés que connaît actuellement le monde.

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Aujourd’hui, l’Europe est un point d’arrivée pour les populations venant de pays en guerre, musulmans mais aussi chrétiens d’Irak et de Syrie. À l’inverse, durant la période moderne, l’Europe fut un point de départ pour des milliers de juifs et de musulmans persécutés en Espagne et au Portugal. Les politiques religieuses mises en œuvre dans ces pays entraînèrent des flux d’émigration sans précédent. Irréguliers, difficiles à quantifier, ils concernèrent plus d’un demi-million de personnes. Le recul historique nous permet de voir, dans la longue durée, l’ampleur de ces déplacements et d’établir des comparaisons avec la période actuelle.

Lire la suite : Les « crises des réfugiés » du XVIe et du XVIIe siècle – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Compte-rendu : Robespierre. La Fabrication d’un monstre de Jean-Clément Martin

9 mai 2016 by Lyonel Kaufmann

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Une biographie bienvenue qui replace le personnage dans sa complexité. Le compte-rendu de Robespierre. La Fabrication d’un monstre de Jean-Clément Martin.

« Robespierre a la mâchoire arrachée par un coup de pistolet dont nul ne saura jamais s’il s’agit d’une tentative de suicide ou du tir du gendarme Méda ou Merda » . Les lacunes des sources exprimées ici sur cet événement majeur précédant l’exécution de Robespierre révèlent les doutes subsistant sur ce personnage. En effet, la certitude et la brutalité avec lesquelles sont assénées certaines « vérités » contrastent avec l’absence ou les limites des documents à notre disposition. Pour l’auteur, ces sources sont peu nombreuses et parfaitement connues, il est donc impossible d’accéder pleinement au personnage. Certes, en entamant un ouvrage de Jean-Clément Martin, on ne s’attend pas à un propos simple et encore moins simpliste, mais le Robespierre présenté contraste par sa complexité avec la certitude de certains jugements portés sur l’homme depuis plus de deux siècles. Il ne s’agit pas d’une énième biographie – celle d’Hervé Leuwers , citée à de nombreuses reprises, constitue une parfaite synthèse répondant aux canons du genre – mais d’une mise en perspective. L’historien replace Robespierre parmi les autres révolutionnaires, vis-à-vis desquels il ne fut ni meilleur ni pire. Et surtout, il montre à quel point notre vision de l’homme découle du personnage fabriqué par les Thermidoriens. Ces derniers, dès le lendemain de sa mort, se sont appliqués à en faire l’incarnation d’un système qui par conséquent disparaissait avec lui et faisait oublier leurs propres responsabilités.

Lire la suite du compte-rendu : L’énigme Robespierre

Classé sous :Histoire savante, Publications

Colloque : Première guerre mondiale et enseignement (27-29 avril 2016)

24 avril 2016 by Lyonel Kaufmann

Cette semaine, du mercredi 27 au vendredi 28 avril, j’ai le grand plaisir et le grand honneur de participer au colloque «Première guerre mondiale et enseignement», organisé au et par le Lycée professionnel François Mansart à Thizy-les-Bourgs (France). Ce colloque a reçu le label «Mission centenaire».

Concernant ce colloque, celui-ci vient clôturer une année scolaire d’actions pédagogiques autour de la question de l’enseignement de la première guerre mondiale dans le secondaire au début du XXIe siècle et à l’ère du numérique. Il s’agira d’observer à la fois la recherche sur la première guerre mondiale et les nouvelles pistes explorées récemment ou depuis quelques décennies et de permettre également de croiser des mémoires individuelles et familiales, tout en interrogeant les représentations culturelles de ce conflit (théâtre, BD, jeux vidéo) afin d’envisager les pratiques didactiques et pédagogiques à engager dans l’enseignement de cette période.

Pour ma part, j’interviendrai mercredi matin avec une communication intitulée La Première Guerre mondiale et la Suisse : une leçon d’histoire pour aujourd’hui? et ensuite jeudi matin avec une seconde communication intitulée «De «La couleur des larmes» (1998) à «Apocalypse Verdun» (2016) : défis et opportunités d’enseigner la Première Guerre mondiale à l’ère du numérique».

Programme

Mercredi 27 avril 2016 – Matin 

Accueil, Présentation, Inauguration

8h30 Accueil

9h – 10h Présentation du colloque : premiers discours

Pause

10h15 – 11h45 Inauguration et présentation des expositions.

11h50 – 12h20 Lyonel Kaufmann, professeur-formateur à la Haute école pédagogique du canton de Vaud : La Première Guerre mondiale et la Suisse : une leçon d’histoire pour aujourd’hui ?

Pause repas

Jeudi 28 avril 2016 – Matin

Exploiter les sources documentaires, explorer de nouvelles pistes, relire l’Histoire de la Grande Guerre…

9h Accueil

9h15 – 9h45 Chantal Antier, docteur en Histoire, ancien professeur du Secondaire et de  Préparation aux Concours : Le rôle de la femme dans la Grande Guerre est-il reconnu par tous  les historiens  et  les livres scolaires?

9h50 – 10h20 Lyonel Kaufmann, professeur-formateur à la Haute école pédagogique du canton de Vaud : De «La couleur des larmes» (1998) à «Apocalypse Verdun» (2016) : défis et opportunités d’enseigner la Première Guerre mondiale à l’ère du numérique

Pause (10h20 – 10h35)

  • 10h40 – 11h10  Gilles Prilaux, archéologue, ingénieur de recherche à l’Inrap : L’Archéologie de la Grande Guerre.
  • 11h15 – 11h45  Thomas Breban, assistant de conservation à la bibliothèque de Lyon, Part Dieu, Responsable du fonds 14-18 : Le fonds  de guerre de la bibliothèque municipale de Lyon.
  • 11h50 – 12h20  Anne Barre et Béatrice Clément, Ecomusée du Haut Beaujolais : «  C’est un vrai ? » Pour une histoire plus concrète : le pouvoir des objets.

Pause Repas 13h – 14h

Jeudi 28 avril 2016 – Après-midi

Correspondance de guerre : entre mémoire individuelle, récits familiaux et Histoire

  • 14h00 – 14h30 Violette Bordon, professeur des écoles : Le blog Trois frères dans la Grande guerre
  • 14h35 – 15h05 Michel Mauny, chercheur indépendant en histoire, Membre d’ADIAMOS-89 :  Les courriers d’un couple d’instituteurs bourguignons dans la tourmente de la Grande Guerre
  • 15h10 – 15h35 Christophe Dargère, enseignant et sociologue, Centre Universitaire Roannais, Université Jean Monnet : Sept destins de soldats ligériens.

Pause

  • 15h50 – 16h 20 Jean-Paul Nomade, proviseur honoraire, historien régionaliste, chroniqueur au Pays Roannais, écrivain public agréé @epf : La correspondance de Marius PASSOT, agriculteur, soldat engagé au 22e RI
  • 16h25 – 16h55 Sophie de Lastours, historienne des questions militaires, directrice de collections à l’Harmattan : Jean-Louis Thomas, fils de paysan charolais, séminariste mobilisé de 1914  à  1919: des Vosges à Arkhangelsk…

Vendredi 29 avril 2016 – Matin 

Représentations artistiques, imaginaire et culture de la Première Guerre mondiale

9 h Accueil

9h05 – 9h35 Alexandre Dufaux, comédien, metteur en scène : Paroles de poilus, spectacle théâtral.

9h40 – 10h10 Romain Vincent, enseignant en Histoire-géographie, collège de l’Europe à Chelle4s, Académie de Créteil : La Première Guerre Mondiale dans les jeux vidéo.

Pause

  • 10h30 – 11h30 (Sous réserve Table ronde et visioconférence) : Jeux vidéo, Histoire et enseignement.
  • 11h35 – 12h05 Vincent Marie, professeur d’histoire-géographie et de cinéma – réalisateur : Là où poussent les coquelicots, fragments d’une guerre dessinée.

12h10 – 12h40 Alain Buisson, auteur de bande dessinée : Mettre en scène et en BD des lettres de poilus.

Pause Repas 13h – 14h

Vendredi 29 avril 2016 – Après-midi

Présentation des activités scolaires et interventions enseignants

(Le programme de cette demi- journée est amené à évoluer jusqu’au 27 avril…)

  • 14h -14h30 Flora Delfosse, enseignante d’Allemand, LPO François Mansart de Thizy : La famille dans les affiches de propagande allemande et français. Produire une affiche première guerre mondiale
  • 14h35 – 15h05 Présentation par les élèves de l’Enseignement d’exploration littérature et société (Véronique Rossat, enseignante d’Histoire-Géographie et Delphine Coulon, enseignante de lettres modernes), Atelier : les apprentis historiens : que nous racontent le fonds d’archives et les objets de la Première Guerre mondiale issus de l’Ecomusée du Haut Beaujolais ?

15h05 -15h35  Interview  filmée de Chantal Antier par les élèves du collège Brossette de Cours-la-Ville.

15h40 – 16h10 Joël Mak dit Mack, enseignant lettres-Histoire,  LPO François Mansart de Thizy : Collecter et utiliser en milieu scolaire les mémoires familiales de la Première Guerre mondiale.

16h15 – 16h45 Julien Ruget, enseignant Physique, LPO François Mansart de Thizy :  Jeux vidéo en milieu scolaire, une expérience en cours...

17h -17h30 Premier bilan / conclusion du colloque

Lieux

  • LPO François Mansart – rue Jacquard
    Thizy-les-Bourgs, France (69240)

Dates

  • mercredi 27 avril 2016
  • jeudi 28 avril 2016
  • vendredi 29 avril 2016

    Contacts

    • Joël Mak dit Mack
      courriel : joel [dot] makditmack [at] laposte [dot] net

    Source : « Première guerre mondiale et enseignement », Colloque, Calenda, Publié le mercredi 13 avril 2016, http://calenda.org/363867

    Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

    Revue de presse : Les Inrocks – « Les victimes de l’histoire en appellent plus à la connaissance qu’à la reconnaissance »

    16 avril 2016 by Lyonel Kaufmann

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    Un extrait de « Shoah » de Claude Lanzmann

    Grand historien de la seconde guerre mondiale, auteur d’essais décisifs sur la mémoire de Vichy – Le syndrome de Vichy de 1944 à nos jours, Vichy, un passé qui ne passe pas -, Henry Rousso s’interroge aujourd’hui sur les usages actuels de l’histoire et les politiques de mémoire en France. Son livre important, Face au passé, essai sur la mémoire contemporaine (Belin) tente de comprendre le sens d’un investissement collectif inédit pour prendre en compte, les séquelles des traumatismes du passé. Un plaidoyer vif pour la connaissance du passé, intégrant elle-même la question du silence des victimes.

    L’entretien d’Henry Roussy par les Inrocks : Les Inrocks – « Les victimes de l’histoire en appellent plus à la connaissance qu’à la reconnaissance »

    Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications Balisé avec :Feedly, for, Histoire, Later, Read, Recently, Saved

    Nicolas Werth et la révolution russe

    11 avril 2016 by Lyonel Kaufmann

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    En 1997, Nicolas Werth a publié dans la collection «Découvertes Gallimard» La Russie en révolution. L’idée fondamentale de Werth est de montrer la multiplicité des révolutions qui agitent le pays tout au long de l’année, sans lire l’ensemble du processus à la lumière de sa conclusion bolchevique. Dans La Révolution russe, une histoire française, Eric Aunoble pose le jugement suivant sur cet ouvrage :

    «Pour la première fois, on sort totalement de la scansion en deux temps – Février/Octobre – qui rythmait tous les récits, pour redécouvrir le foisonnement de discussion et d’organisation qui avait saisi toute la société russe, faisant de l’ex-empire des tsars «le pays le plus libre du monde». Le vent libertaire qui souffle dans certaines pages de sa Russie en révolution donne corps à l’affirmation qui ouvre son chapitre dans le Livre noir (du communisme, 1997 également).
    Il se présente comme un de ces historiens «qui refusent le schéma simpliste de l’historiographie libérale aujourd’hui dominante» et, sans adhérer à «la vulgate marxisante», il se réclame plutôt de la démarche de Marc Ferro et ne se situe pas du tout dans la filiation d’une analyse réactionnaire. C’est sans doute une des raisons de la tempête provoquée par le Livre noir : les auteurs font la critique du communisme «parce qu’ils demeurent ancrés à gauche», selon les mots de Courtois.
    Dans le Livre noir, la démonstration de Nicolas Werth qui suit cette déclaration de principes est d’autant plus implacable. Comme Marc Ferro avant lui, il montre le décalage entre ce que les soldats, les paysans, les ouvriers ou les allogènes mettent derrière le «pouvoir aux soviets», derrière les slogans de Paix, de Terre, de Contrôle ouvrier et de Droit des peuples, et le contenu qu’en donnent les bolcheviks. Seule force réellement organisée dans un pays qui se délite, ils prennent le pouvoir grâce à ce malentendu et s’y maintiennent par la force.
    Après quinze pages de révolution, suivent quatre-vingt-dix pages de répression en tout genre (notamment contre les protestations ouvrières) qui amènent le lecteur jusqu’en 1922. Les citations sont nombreuses et l’érudition difficile à prendre en défaut.»

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    La Révolution russe, une histoire française par Eric Aunoble, La Fabrique, 264 p., 14 euros
    Source : Peut-on encore célébrer la Révolution russe? – Bibliobs – L’Obs

    Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

    Appel à contribution publique pour la reconstitution en 3D d’Amarna, la cité disparue d’Akhenaton 

    10 avril 2016 by Lyonel Kaufmann

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    Durant son règne (1350-1334 avant notre ère), le pharaon Akhenaton a bâti une nouvelle capitale, Amarna, selon des techniques architecturales inédites. Le laboratoire Archéovision, qui a modélisé la cité en 3D, expose ses travaux jusqu’au 29 avril au Conseil régional d’Aquitaine, à Bordeaux. Pour aider à l’achèvement du projet de reconstitution architecturale, ses initiateurs lancent un appel à contribution du public.
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    Amarina, la cité disparue d’Akhenaton reconstituée en 3D (c) Archeovision

    Mystique selon certains, rusé politique pour les autres, le pharaon Amenhotep IV, aussi appelé Akhenaton, a bouleversé profondément l’Égypte du Nouvel Empire durant son règne (1350-1334 avant notre ère) : non content de provoquer un véritable séisme religieux en imposant le culte unique du disque solaire, Aton, contre la pluralité de divinités habituellement adorées par les pharaons précédents, il a initié une véritable révolution architecturale et artistique.
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    Le pharaon Akhenaton (c) Archeovision

    Comme l’explique le site web du CNRS: « Les murs ne devant plus supporter de lourdes dalles de toit de dix à vingt tonnes, une nouvelle norme architecturale s’est imposée : au lieu des gros blocs de pierre utilisés jusqu’alors dans la construction des temples et des édifices royaux, les murs étaient montés à l’aide de briques de pierre de taille standard – les talatat – qui présentaient l’avantage de pouvoir être rapidement assemblées. Cette technique a d’abord été testée à Karnak, le complexe religieux situé au nord de Thèbes, avant d’être déployée à grande échelle dans la nouvelle capitale construite par Akhenaton : Amarna. Problème pour les spécialistes : il ne reste rien des édifices construits à Karnak et à Amarna… »

    « Dès sa mort, les autres clergés, le clergé d’Amon notamment, qui était très puissant avant Akhenaton, n’ont eu de cesse d’effacer toute trace de son règne », raconte Robert Vergnieux.

    Amarna, sa capitale, a été entièrement rasée, les tombeaux royaux, détruits, et une grande partie des briques en calcaire ont été utilisées pour fabriquer de la chaux… À Karnak, les blocs de grès ont subsisté, mais ils ont été réutilisés dans des constructions ultérieures, notamment dans les fondations de pylônes.

    https://vimeo.com/161197156

    Extrait du film sur Amarna (diffusé dans l’exposition Aton-Num) from Archéovision – Archéotransfert on Vimeo.

    Lire la suite : Archeovision reconstitue en 3D Amarna, la cité disparue d’Akhenaton et lance un appel à contribution du public

    Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

    Corto Maltese en Sibérie | La Révolution russe, une histoire française

    10 avril 2016 by Lyonel Kaufmann

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    L’historien Éric Aunoble étudie les regards successifs que la France a porté sur Octobre 1917. Extrait à propos de la bande dessinée d’Hugo Pratt Corto Maltese en Sibérie.

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    Extrait :

    «Dans le domaine de la BD, la concurrence est plus sérieuse du côté d’Hugo Pratt dont le Corto Maltese en Sibérie paraît en France en 1978. Le héros se retrouve pris dans la guerre civile en Extrême-Orient, entre interventionnistes américains et japonais, révolutionnaires mongols et atamans blancs. Un de ces derniers occupe le centre du récit: Roman von Ungern-Sternberg, qui se voyait en continuateur de Gengis Khan. Indéniable réussite scénaristique et artistique, l’album est intéressant en ce qu’il marque la réapparition publique d’une lecture d’extrême droite de la révolution russe.

    Le discours traditionnel du complot judéo-maçonnique avait subsisté marginalement mais il avait le défaut d’être un discours de vaincus, surtout dans ces années qui voient les régimes «communistes» progresser dans le monde dans la foulée des révolutions anticoloniales. Après la guerre d’Algérie, l’écrivain Jean Mabire, promoteur d’idées néopaïennes et paneuropéennes qui rappellent le nazisme, écrit une biographie d’Ungern, le baron fou.

    Cette figure historique apparaissait dans un texte au statut incertain – mémoires ou roman –, publié en France au début des années 1920 et qui avait déjà inspiré Vladimir Pozner pour Le Mors aux dents. Personnage déséquilibré et sanguinaire, Ungern devient, sous la plume de Mabire, un héros nietzschéen accomplissant son destin. Cela réhabilite la contre-révolution la plus extrémiste tout en transformant une défaite politique et militaire en victoire morale : de quoi plaire aux vaincus de l’Algérie française rescapés de l’OAS.

    Hugo Pratt reprend ce schéma tel quel, en y ajoutant le panasiatisme des Mongols rouges, ce qui ne change guère l’orientation idéologique de l’ensemble. Depuis, le «baron fou» continue de fasciner et inspire régulièrement des bandes dessinées et des chansons. Rajoutons que Mabire était lié à Dominique Venner, autre écrivain d’extrême droite qui se piquait d’histoire, militaire notamment. À ce titre, il écrivit une histoire de la guerre civile russe qui fut longtemps la seule disponible en français et bénéficia d’une large diffusion auprès d’un lectorat de non-spécialistes.»

    La Révolution russe, une histoire française par Eric Aunoble, La Fabrique, 264 p., 14 euros

    Source : Peut-on encore célébrer la Révolution russe? – Bibliobs – L’Obs

    Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

    Hermann Stegemann : un Suisse premier historien de la Première Guerre mondiale en 1917

    5 avril 2016 by Lyonel Kaufmann

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    La revue en ligne du Centre d’histoire de Sciences Po propose un nouveau numéro autour de la Grande Guerre. Issu d’un colloque international organisé en 2014 à l’Historial de la Grande Guerre de Péronne, ce dossier s’interroge sur la façon dont l’expérience de la guerre a réorganisé les sociétés européennes au lendemain du conflit. Un article a particulièrement retenu mon attention.  Il s’agit de l’article de l’historien allemand Gerd Krumeich consacré à l’ouvrage Geschichte des Krieges (1917) écrit par Hermann Stegemann (1870-1945), écrivain et journaliste suisse-allemand — mais d’origine allemande (La première histoire allemande de la Grande Guerre. Hermann Stegemann, Geschichte des Krieges (1917)).

    Hermann Stegemann (1912). Source : Wikipedia.
    Hermann Stegemann (1912). Source : Wikiipedia – https://de.wikipedia.org/wiki/Hermann_Stegemann_(Journalist)

    L’historien Gerd Krumeich, analyse la première histoire du conflit éditée en 1917 par H. Stegemann, écrivain et journaliste suisse-allemand — mais d’origine allemande, pays qu’il quitta ne voulant plus vivre dans l’Allemagne de Guillaume II, trop rétrograde à ses yeux de libéral de gauche:

    «Au début de l’année 1917 parut le premier volume d’un livre que tout le monde attendait depuis 1915, Geschichte des Krieges (1917) : l’auteur en était Hermann Stegemann, reconnu non comme historien de métier mais comme écrivain et journaliste. Citoyen suisse d’origine allemande, il publiait, depuis août 1914, des analyses quotidiennes sur la situation des fronts de l’Ouest et de l’Est pour le journal Der Bund, qui paraissait à Berne ; celles-ci suscitaient l’admiration des spécialistes, des militaires et des hommes politiques, en Allemagne comme à l’étranger. Stegemann acquit ainsi une réputation mondiale pendant la Grande Guerre, grâce à ses observations sur la situation de la guerre qu’il donnait régulièrement dans le journal Der Bund. Des trois ou quatre commentateurs analogues de la guerre, tels que le « Student of War » du Times, ou le capitaine norvégien Nörregaard du Morgenbladet d’Oslo, Stegemann fut le plus connu. Ses rapports, lus minutieusement par les états-majors généraux, ne furent pas sans influence sur le déroulement de la guerre.»

    Après ce premier volume, trois autres suivirent entre 1918 et 1921, mais contrairement au premier volume aucun ne fut traduit :

    «Les trois autres volumes de cette histoire générale de la guerre parurent de 1918 à 1921. L’ouvrage dans son ensemble était constitué en grande partie d’une histoire des batailles, les considérations d’histoire politique, voire économique et sociale, restant clairsemées et parfaitement marginales. Elles étaient elles aussi empreintes, cependant, d’une grande objectivité, quand il peignait, par exemple, le déroulement de la révolution de novembre 1918 sans autre forme de commentaire. Elle était considérée comme un fait parmi d’autres.»

    Concernant la bataille de la Marne (1914), Stegemann note

    « Ce qui est sûr c’est que dans les derniers jours d’août et le début septembre 1914, le peuple français était prêt à une résistance à outrance, après qu’il eut dépassé l’horreur qui l’avait saisi lors des écroulements de la Sambre et de l’Oise. C’est à ce moment-là seulement que la guerre est entrée en entier dans la volonté de la nation française. Quand l’ennemi s’approcha de Paris et que la patrie fut déclarée en danger, toutes les énergies qui couvaient se déchaînèrent. »

    Enfin note Krumeich :

    «Stegemann, homme de gauche, voire très à gauche dans la culture politique de l’époque, se transforma en nationaliste non repenti à la suite du traité de Versailles et de l’occupation du Rhin et de la Ruhr par les Français. Il écrivit un livre très connu aussi sur « les illusions de Versailles » où il exposa surtout (et à juste titre, en bonne partie) le manque de considération pour l’Allemagne dans le nouveau partage géographique de l’Europe.»

    Stegemann, observateur lucide et attentif du Premier conflit mondial, deviendra alors, après 1933, un partisan convaincu d’Hitler jusqu’à la Nuit de Cristal de 1938. Comprenant enfin ce qui était en train de se passer, il se retira définitivement en Suisse où il mouru en 1945.

    Parmi les autres articles de ce dossier, je note plus particulièrement l’article de Benjamin Gilles, consacré sont aux premières anthologies de guerre en France et en Allemagne (1914-1940) (Mises en récit collectives de l’expérience combattante. Les premières anthologies de guerre en France et en Allemagne de 1914 à 1940). Le résumé de cet article nous indique que

    «L’anthologie est un genre très en vogue en France et en Allemagne avant 1914. Passé le choc des premiers mois de guerre, le monde de l’édition retrouve une activité certaine. Les anthologies publiées dans les deux pays pendant la Grande Guerre utilisent les passages les plus émouvants de correspondances de combattants qui montrent leur héroïsme, leur esprit de sacrifice pour la nation. Au sortir du conflit, cette littérature de circonstance est critiquée par les témoins et les chercheurs qui travaillent sur le témoignage combattant. Malgré quelques tentatives, les anthologies s’effacent du paysage éditorial et mémoriel. Le tournant des années 1930 constitue, tant en France qu’en Allemagne, un retour. En France, Jean Norton Cru d’abord puis André Ducasse surtout, donnent un souffle nouveau à l’anthologie, en essayant de donner à comprendre à travers elle la psychologie des combattants. En Allemagne, pour Philip Witkop, le grand promoteur de l’anthologie combattante depuis 1914, ces textes portent un discours nationaliste qui s’impose après 1933.»

    En effet, concernant l’Allemagne, Benjamin Gilles note, concernant les récits de guerre que

    «En Allemagne, le genre connaît une nouvelle vigueur éditoriale à partir de 1933. Il s’agit de magnifier et d’héroïser la communauté combattante à travers le recueil de récits individuels. Les recueils de lettres de la Grande Guerre sont véritablement un outil culturel en vue de la fabrication guerrière des futurs soldats de 1940. Ces derniers peuvent y puiser des modèles de comportement. Dans ces œuvres, l’individu s’efface volontairement au profit de la collectivité, ce qui est conforme au programme idéologique nazi.»

    Concernant le cas français, après les anthologies des années 1930 de Jean Norton Cru et d’André Ducasse,

    «ce n’est qu’au moment où la mémoire collective de « ceux de 14 » commence à s’effacer, à la fin des années 1950, que l’anthologie de récits combattants retrouve une légitimité dans l’espace éditorial et dans l’historiographie de la Première Guerre mondiale.»

    Je signale également l’article de Marine Branland portant sur la «cohabitation» des prisonniers de guerre de toutes origines dans les camps allemands et surtout sur (Rencontres atypiques dans les camps allemands de prisonniers de la Grande Guerre).

    Au terme de son article, Marine Branland arrive à la conclusion suivante :

    «En dépit d’une évolution certaine du regard porté sur l’autre, ou plutôt sur les autres, ce qui se joue en captivité pendant la Grande Guerre constitue une sorte de parenthèse. Le discours relatif à la mission civilisatrice de la France ne saurait en effet être réduit à néant par ces mois ou ces années de captivité. La dynamique d’identification de l’autre comme un semblable qui s’impose dans un certain nombre d’images est en outre brisée par le retour. La nécessité pour les anciens prisonniers de faire de la captivité une expérience combattante à part entière induit une réinterprétation de cette expérience inédite à des fins personnelles et nationales, provoquant notamment l’exploitation de clichés qui réinstallent les frontières que la captivité avait déplacées. Le rapport entre captifs d’origines différentes n’aura donc été que provisoirement reconfiguré par la situation de captivité.»

    En définitive, ce dossier de très grande qualité aborde des aspects fort intéressants, peu développés et renouvèle l’approche du conflit dans des commémorations actuelles où le poids de la mémoire prend le pas, de beaucoup, sur l’histoire du conflit.

    Le dossier : Histoire@Politique n°28 : La Grande Guerre comme initiation. Vivre et dire les premières expériences

    Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications

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