• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Histoire Lyonel Kaufmann

Histoire Lyonel Kaufmann

  • Mes Publications
  • Blog
  • Cours
    • Planifier
    • Film&Histoire
  • A propos

Didactique

Des incroyables cartes et infographies du XIXe siècle

12 février 2017 by Lyonel Kaufmann

Entre 1849 et 1851, l’illustrateur topographique et graveur Emslie et l’éditeur Reynolds conçurent des diagrammes scientifiques représentant dans un grand livre de douze pages intitulé Geological Diagrams. A l’époque, les illustrateurs et cartographes contribuaient beaucoup au développement de l’accessibilité et de la visibilité de la recherche scientifique en créant des cartes, des illustrations et diagrammes représentant les curiosités naturelles ou conçues par l’homme réparties partout dans le monde.

Le XIXe siècle fut marqué par d’importantes découvertes scientifiques, de la première observation de Neptune aux théories de l’évolution. Dès le début du siècle, lorsqu’Alexander von Humboldt créa ce qui est considéré aujourd’hui comme les premières infographies, cartographes et éditeurs conçurent une large gamme de représentations vivantes pour expliquer au grand public ces idées nouvelles et complexes. La société d’édition de Reynolds à Londres imprima une très grande quantité de documents durant les trois décennies que dura sa carrière, répondant à la demande populaire en matière d’informations scientifiques et technologiques. Reynolds travaillait avec plusieurs cartographes et graveurs, mais Emslie fut un de ses principaux collaborateurs. Ils produisirent ensemble de nombreuses infographies et cartes, et furent tous deux élus à la Royal Geographical Society de Londres, institution dédiée à la production de données géographiques et cartographiques précises. L’attrait et le charme de leur travail viennent d’une combinaison de maîtrise formelle des techniques cartographiques, de connaissances scientifiques et d’intuition artistique.

Plan panoramique des principaux fleuves et lacs, issu de Geological Diagrams. Crédit: [WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0]
Plan panoramique des principaux fleuves et lacs, issu de Geological Diagrams. Crédit: [WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0]
Colorisé à la main et très détaillé, Geological Diagrams, publié par Emslie et Reynolds en 1851, est l’une de leurs nombreuses publications. Des cartes y représentent la distribution des plantes, des courants aériens et des religions, tandis que des tableaux y figurent ingénieusement les plus grands fleuves, sommets, cascades et même les constructions les plus célèbres.

Une carte panoramique des principaux fleuves et lacs présente par exemple côte à côte une sélection des plus longs cours d’eau de la planète, comparant le Colorado, le Rhin, le Nil et l’Amazone. Chacun d’entre eux est ponctué par les villes qu’il traverse. Au-dessus de l’alignement de fleuves sont comparés différents lacs, notamment, la mer morte, la mer caspienne, le lac Léman et le lac Erie. On perçoit mieux par cette vue la taille de la «mer» Caspienne et de la mer Noire. Lire l’article : Voici quelques incroyables cartes et infographies du XIXe siècle | Slate.fr

Crédits des illustrations: WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0

Classé sous :Publications, sur le web

Des élèves voyagent dans l’histoire avec Minecraft

11 février 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

Noah a découvert qu’en 1745, en Nouvelle-France, on utilisait de la poudre d’os comme engrais. Charlotte a réalisé que les toilettes de l’époque étaient « vraiment dégoûtantes ». Emeric a appris à la dure qu’installer un toit de bois trop près d’un foyer peut faire des flammèches. Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, des élèves du primaire ont utilisé le jeu vidéo Minecraft pour recréer la ville telle qu’elle était à l’époque de la Nouvelle-France. La Presse a assisté à ce voyage dans le temps.

Pour la prochaine heure, Charlotte et James ne sont plus des élèves de quatrième année de l’école primaire Pointe-Claire. Plongés dans l’univers virtuel du jeu Minecraft, ils sont cloutiers – ils fabriquent et vendent des clous – dans la ville de Montréal telle qu’elle était en 1745. Avec leurs camarades tisserands, brasseurs, chapeliers, orfèvres et tonneliers, notamment, ils participent à Mission 375 – un concours « technohistorique » lancé par la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) dans le cadre du 375e anniversaire de la ville de Montréal.

Minecraft est un jeu vidéo qui permet de créer des univers virtuels. Au départ, l’idée était de profiter du 375e anniversaire de Montréal pour demander aux élèves de recréer des bâtiments de la Nouvelle-France. Une façon de consolider les connaissances apprises dans le cours de géographie, histoire et éducation à la citoyenneté tout en utilisant la technologie. Mais c’était mal connaître les enfants.

« Les élèves se sont emparés du projet et l’ont poussé beaucoup plus loin. Ils nous ont dit : “On ne veut pas seulement faire des bâtiments. On veut être des personnages.” »

Lire l’article : Des élèves voyagent virtuellement dans l’histoire – La Presse+

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Une autre histoire des « Trente Glorieuses »

10 février 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

Comme il était doux le temps des « Trente Glorieuses » ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’« expansion », objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.
À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, cet ouvrage dévoile l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la « modernité » et du « progrès », qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradié.e.s des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvrier.ère.s de l’amiante ou des mines d’uranium contaminé.e.s, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la « croissance » et de la publicité…
Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincu.e.s et des critiques du « progrès » (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

Table des matières

Introduction. Pour en finir avec les « Trente Glorieuses », par Christophe Bonneuil, Céline Pessis et Sezin Topçu

I / De la geste modernisatrice

Les « Trente Ravageuses » ? : L'impact environnemental et sanitaire des décennies de haute croissance, par Christophe Bonneuil et Stéphane Frioux

L’histoire et l’idéologie productiviste : les récits de la " révolution industrielle après 1945, par Jean-Baptiste Fressoz et François Jarrige

Jean Fourastié, apôtre de la productivité : dire et administrer le progrès, par Régis Boulat

La pollution de l’air, un mal nécessaire ? : la gestion du problème durant les "Trente Glorieuses", par Stéphane Frioux

Le Grand Paris sous la tutelle des aménageurs ? : planification des usages, critiques et résistances dans les années 1960, par Loïc Vadelorge

La machine au secours de l’Empire colonial ? : la mécanisation de l'agriculture et ses détracteurs en Afrique tropicale française, par Céline Pessis

L’Empire nucléaire : les silences des "Trente Glorieuses", par Gabrielle Hecht

II / Des résistances au « progrès » et de l’art de les marginaliser

Atome, gloire et désenchantement : résister à la France atomique avant 1968, par Sezin Topçu

Pollution des rivières : mesurer pour démoraliser les contestations : des plaintes des pêcheurs aux chiffres des experts, par Gabrielle Bouleau

Les germes de la préoccupation environnementale dans le mouvement syndical : sur les rapports entre syndicalismet et productivisme, par Renaud Bécot

Les situationnistes face à la modernité technique et au capitalisme : une avant-garde entre romantisme et modernité, par Patrick Marcolini

La critique de la vie quotidienne, Barthzq, Lefebvre et la culture consumériste, par Kristin Ross

Charbonneau et Ellul, dissidents du « progrès » : critiquer la technique face à un milieu chrétien gagné à la modernité, par Christian Roy

Lire un extrait : http://widget.editis.com/ladecouverte/9782707175472/#page/1/mode/1up

Référence :Céline PESSIS, Sezin TOPÇU, Christophe BONNEUIL (2016). Une autre histoire des « Trente Glorieuses ». Modernisation, contestations et pollutions dans la France d'après-guerre. Paris: La Découverte Poche / Sciences humaines et sociales, n°442, 312 p. ISBN : 9782707188847

Source : Site de l'editeur

Classé sous :Histoire savante, Publications

Mise au point historiographique sur les mutineries de 1917

9 février 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

En parallèle à la note rédigée par le professeur Robert Frank sur les caractéristiques de l'année 1917 (à lire ici), Centenaire.org publie la note rédigée par André Loez à la demande du Conseil scientifique la Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, sur la question des mutineries, grand thème mémoriel de cette "année terrible" de la Grande Guerre.

Les mutineries sont des refus collectifs d’obéissance. Elles apparaissent en 1917 dans les armées françaises, mais aussi russes et italiennes. Elles accompagnent d’autres formes de protestation dans la société civile : grèves, manifestations contre la hausse des prix, meetings pacifistes, qui témoignent de la lassitude et des tensions suscitées par la prolongation de la guerre dans des populations déjà endeuillées par d’énormes pertes. Elles s’inscrivent dans un mouvement d’indiscipline et de désobéissance plus ancien qui prend diverses formes : soldats qui se mutilent eux-mêmes ou désertent, crient « à bas la guerre » ou chantent l’Internationale, retards de permission, refus d’obéissance, trêves et fraternisations, rares mais non limitées à Noël 1914. Ces manifestations, individuelles ou collectives, restaient généralement isolées et concernaient de faibles effectifs avant 1917. Mais la guerre dure, les morts s’accumulent, le refus de la guerre monte. Les mutineries qui le traduisent dans l’armée française sur le front ouest, revêtent une tout autre importance. Elles ont fortement inquiété les autorités et laissé une trace profonde dans la mémoire.

Lire la suite : Les caractéristiques des mutineries françaises de 1917

Référence de l'image : © gallica.bnf.fr – Bibliothèque nationale de France

Classé sous :Histoire savante, Publications

Ouvrage : « Céline, la race, le juif », d’Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff

9 février 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

Céline (1894-1961), l’un des auteurs les plus marquants du XX siècle, est devenu un pamphlétaire antisémite pronazi à partir de Bagatelles pour un massacre (Denoël, 1937). Mais le contexte de cette « conversion » demeurait suffisamment trouble pour prêter à toutes sortes d’édulcorations, y compris de bonne foi.

Dans le passé, les plus laxistes, comme André Gide, ont pu soutenir que Céline n’aurait pas cru à ses propres éructations antijuives, tandis que les moins suspects d’indulgence à la judéophobie, comme Jean-Paul Sartre, l’ont attribué à la vénalité du personnage.

Avec la somme Céline, la race, le juif, le philosophe Pierre-André Taguieff, spécialiste de l’histoire de l’antisémitisme, et Annick Duraffour, agrégée de lettres modernes, mettent un terme à ce débat ancien.

Oui, démontrent-ils, Céline a bien cru à ce qu’il écrivait. Sa prose reproduit jusqu’au plagiat la doxa d’un marigot antijuif dans les années 1930. Contre les tenants de l’antisémitisme politique, notamment les « plumes » de l’Action française Charles Maurras et Léon Daudet, Céline prône un antisémitisme purement racial. Par sa fréquentation du fasciste canadien Adrien Arcand et des nationalistes flamands et bretons, il est même devenu une figure centrale et internationale au sein de cette tendance d’admirateurs d’Hitler.

Sous l’Occupation, loin d’être en retrait, Céline ne se contente pas de noircir du papier. Il moucharde auprès du service du renseignement allemand. Après-guerre, il n’oublie ni n’apprend rien. Dans ses écrits « politiques », Céline a donc fait œuvre de militant et non de provocateur. La légende de l’opportunisme littéraire est ébranlée. Céline n’avait pas besoin d’être « payé » pour haïr. Nicolas Weill

Duraffour, A. & Taguieff, P.A. (2017). Céline, la race, le juif. Légende littéraire et vérité historique. Paris: Fayard, 1 178 pages, 35 €.

Source : La sélection livres du « Monde »

Classé sous :Histoire savante, Publications

Changer la pédagogie par l’architecture ?

8 février 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

 »Est-il possible de penser autrement l’éducation sans réinventer le bâtiment où l’on éduque ? » Béatrice Mabilon-Bonfils, François Durpaire et Geneviève Zoïa coordonnent un numéro de la revue Education et socialisation, Cahiers du Cerfee, autour de cette question. La revue va au delà de la prospective pour proposer des études sur l’histoire de la salle de classe et aussi sur le ressenti par les élèves des batiments scolaires actuels.

blank

Dans son article, Laurent Jeannin (Laboratoire EMA) offre une histoire rapide de la salle de classe du début du 19ème siècle à l’époque actuelle.

Avec la promotion de l’école par l’Empire, les premiers standards architecturaux basés sur une sanctuarisation de l’espace de transmission de savoir sont définis. La distribution spatiale s’organise à partir d’un volume rectangulaire dont les couloirs rectilignes, distribuant un ensemble de classes en sont les artères. Cette organisation pour le primaire s’approche de celle des hôpitaux et des prisons. Elle sera reprise par la République (Le Cœur, 2011).

En 1823, l’ingénieur franco-italien Joseph-Antoine Borgnis (1781-1863) définit un agencement, un ameublement, un éclairage, le chauffage et l’aération des salles de classes de collège (Le Cœur, 2011). A partir de 1843, les premières préconisations techniques définissant l’espace classe apparaissent : « au moins 5m de hauteur », un sol de type plancher « élevé de 2cm par rapport au niveau de la cour », « des tables en chêne de soixante-sept centimètres de largeur supportées par des tiges en fer », et un chauffage permettant d’avoir toujours « une température égale et l’air toujours renouvelé » (Le Cœur, 2011). Trois textes règlementaires en 1861, 1881 et 1891 valideront les propositions de Borgnis.

Dans la suite de son article, Jeannin montre l’apport de la pédagogie Freinet ou Montessori à l’architecture scolaire, un apport qui s’est peu incarné alors que la question du changement d’organisation de l’espace scolaire était au centre de ces pédagogies nouvelles. C’est avec l’apparition des technologies informatiques (salles ou laboratoires informatiques) que cette question de l’aménagement et de l’organisation scolaire s’est reposée.

Concernant l’époque actuelle, Laurent Jeannin a demandé à des enseignants, via les réseaux sociaux, d’envoyer une image de leur classe avec l’objectif d’identifier une typologie de classement des aménagements. A partir de ces premières images, il a abouti à une première distinction des aménagements en 4 catégories :

  1. Catégorie n° 1 : Salle « classique »
  2. Salle dont la technologie a eu un impact sur l’organisation spatiale
  3. Salle organisée en îlot avec mobilier «classique»
  4. Salle organisée en îlot avec mobilité du mobilier

Sur cette base, trois options sont observables. La première est un aménagement de la classe support à l’enseignement simultané très proche de celle du 19° siècle, désormais secondé d’un tableau numérique et a minima d’un vidéo-projecteur (catégorie 1). La deuxième est un effet direct de l’incursion des technologies, contraignant la disposition des tables (catégorie 2) dans le prolongement des laboratoires informatiques apparus il y a quarante ans (catégorie 2). La dernière option recouvre les aménagements alternatifs des catégories 3 et 4 dont Montessori et Freinet sont les précurseurs. Comme le note Jeannin :

«Cet aménagement en atelier est devenu depuis très longtemps la règle dans les écoles maternelles, mais dans les écoles primaires, il est plutôt une façon d’organiser une sorte d’échange et de collaborations possibles. Par contre, elle est inexistante pour l’essentiel des collèges et lycées.»

Jeannin a ensuite tenté de mesurer les proportions de chacune de ces catégories dans le système éducatif. Pour ce faire, il a mener une recherche via Google des images de salles de classe publiées par des enseignants dans cinq pays (France, Angleterre, Allemagne, Suède et Finlande) :

blank

Jeannin en dégage la conclusion suivante :

«La France et la Suède valorisent plus que les autres la disposition des salles contraintes par l’informatique, mais cette catégorie représente 5 % du total, c’est donc marginal. Mais pour les expositions de salles de classe en îlots, alors que la France présente 16 % des images, pour les autres, cela va de 22 % pour la Finlande, 25 % pour l’Angleterre et l’Allemagne, et 32 % pour la Suède soit plus de deux fois plus que la France. Enfin bien que marginales les salles à mobiliers mobiles, et ces 3 % d’images représentent une ouverture que l’on avait bien repérée dans la pré-étude. L’Angleterre et la Finlande valorisent plus que les trois autres pays ce types d’aménagement.»

Par la suite, Jeannin soulève la question du coût. Pour un collège de 600 élèves, agrandir les salles de classe pour permettre un fonctionnement en ilot approche un surcout de l’ordre d’un million soit près de 7% du budget. Pour lui, le jeu vaut la chandelle :

«L’aménagement des salles de classe au pire comme les salles informatiques caciques, le plus souvent en file de l’enseignement simultané magistral, pousse l’enseignant à se comporter comme un surveillant qui tourne ou bien qui respecte l’espace des élèves en restant bloqué vers le tableau et son bureau. Lui donner la possibilité d’évoluer, de pérégriner dans l’espace commun, change le rapport aux élèves. Encore faut-il qu’il apprivoise ces nouveaux espaces et ses nouvelles possibilités.»

Le débat est ouvert…

Références :

Jeannin, L. « La mobilité, clé de nouvelles pratiques ? », Éducation et socialisation En ligne, 43 | 2017, mis en ligne le 01 février 2017, consulté le 08 février 2017. URL : http://edso.revues.org/1950 ; DOI : 10.4000/edso.1950

Le Cœur M., « La chaire et les gradins », Histoire de l’éducation En ligne, 130 | 2011, mis en ligne le 01 avril 2013, consulté le 10 juillet 2016. URL : http://histoire-education.revues.org/2331

Quelle architecture pour l’école de demain ? – Varia. Numéro coordonné par Béatrice Mabilon-Bonfils, François Durpaire et Geneviève Zoïa, Education et socialisation. Les Cahiers du Cerfee, n°43 | 2017. URL (sommaire et texte complet) : https://edso.revues.org/1899

Pour prolonger :

  • L’architecture scolaire peut-elle changer la pédagogie ?  Le Café pédagogique, 21 décembre 2016. URL : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/12/21122016Article636179057351196195.aspx
  • Architecture scolaire et numérique : Comment les apparier ? Le Café pédagogique, 18 mai 2016. URL : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/05/18052016Article635991524925479829.aspx

Classé sous :Publications

Comment retenir l’attention de l’apprenant moderne ?

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

Dans une recherche publiée en 2015 et intitulée «Meet the Needs des of the Modern Learner», David Mallon et Carol Leaman ont, pour Bersin by Deloitte, présentés les caractéristiques des personnes en formation (salariés).

L’infographie ci-dessous présente les principaux résultats :

blank

Selon Le résultats de cette recherche : l’apprenant moderne serait rapide, très connecté, mobile et plein de distractions. Les éléments les plus significatifs seraient les suivants :

  • La majorité des apprenants modernes ne regarderont pas une vidéo qui dure plus de 4 minutes,
  • en 2015, les apprenants modernes s’éloignent de leur travail sur Internet en moyenne 27 fois par jour (contre 5 fois il ya 15 ans),
  • vous disposez entre 5 et 10 secondes pour retenir leur attention avant qu’ils ne cliquent,
  • les gens déverrouillent leurs smartphones jusqu’à 9 fois par heure,
  • toutes les 5 minutes en moyenne les travailleurs modernes sont interrompus, souvent par des applications ou des outils collaboratifs.

En conséquence relativement à la formation de ces personnes :

  1. L’apprentissage doit être micro (microlearning) : scindez les cours d’apprentissage en ligne en petits morceaux qui ne nécessitent que 4 ou 5 minutes d’attention.
  2. Concevez des espaces de travail mieux adapté : il faut éliminer les distractions contreproductives chaque 5 minutes, notamment en créant un espace d’apprentissage silencieux.
  3. Rendez l’apprentissage mobile : les apprenants du 21e siècle sont sur leurs smartphones et c’est sur ceux-ci que les apprenants se précipitent pour trouver une réponse à leurs questions.
  4. Donnez-leur du temps pour s’entraîner : le temps est un facteur essentiel pour générer des apprentissages. Établissez des horaires d’apprentissage pour que cela représente plus de 1% de leur temps de travail.
  5. Ils ont vraiment envie d’apprendre.
  6. … mais trop peu apprennent sur leur lieu de travail : les entreprises qui le permettent possèdent un important avantage en terme de compétitivité.
  7. Les ressources et outils doivent être à disposition des apprenants là où ils se trouvent : avec Google ils ont pris l’habitude d’obtenir facilement et instantanément des réponses et des ressource à leurs demandes.

Ce sont des éléments à prendre en compte dans nos dispositifs de formation et l’évolution du profil de nos étudiant-e-s. L’évolution de la place des outils numériques (ordinateurs, tablettes, smartphones) est indéniable dans nos salles de cours depuis les débuts de la HEP Vaud. Sans parler de cette même question par rapport aux élèves dans nos établissements scolaires.

Sources :

  • 7 Things We Learned From Deloitte’s “Meet the Modern Learner”
  • Comment retenir l’attention de l’apprenant moderne

A lire également ici en complément : Après avoir tué l’ordinateur de bureau, l’internet mobile bouleversera-t-il l’institution scolaire ?

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Du tableau noir au Serious Game : mesurer l’efficacité des technologies en classe

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

C’est donc en absence de toute preuve formelle de plus-value pédagogique que l’usage du tableau noir fut rendu obligatoire en France par la loi du 19 juillet 1889.

Fin décembre, Eric Sanchez rapportait les résultat de différentes études réalisées au 19e siècle et portant sur les résultats d’expérience et les travaux de chercheurs portant sur l’impact du tableau noir sur les apprentissages et la pertinence de doter tous les enseignants d’une des premières technologies éducatives.

C’est ainsi qu’en 1881, Nah, D. et Vero, N.1 concluaient dans leur méta-analyse de 170 études que « the studies did not indicate significant différences in group test scores between blackboard and paper classrooms ».

Comme indiqué en incise, cela n’empêcha pas la généralisation des tableaux noirs, technologie fort coûteuse au demeurant.

Le caractère complexe de l’acte d’enseigner ne saurait se satisfaire du recours à des méthodes comparatistes importées de la recherche fondamentale et expérimentale.

Dès lors, pour Eric Sanchez,

Pour étudier les effets d’une technologie éducative, tableau noir ou jeu numérique, il ne suffit pas de mesurer les prétendues conséquences de sa présence dans le système didactique. Il est nécessaire d’en caractériser les usages pour comprendre les relations qui s’établissent entre ces usages et le processus d’apprentissage. Cela suppose que le chercheur aille dans les classes et travaille avec les enseignants pour décrire, voire imaginer, les usages des technologies qu’il sera amené à étudier et recueillir des données qui permette de mettre en évidence ces relations.

L’article : Quelles recherches pour l’étude des jeux numériques en classe?

Source de l’image : https://pixabay.com/fr/tableau-noir-l-école-apprentissage-218593/

  1. Nah, D., Vero, N. (1881) A systematic review and meta-analysis of the effectiveness of blackboard on learning. Blackboard & Instruction, 45(4), 624–634. ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Québec : Les héritages de la Révolution tranquille | Histoire Engagée

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

Le mercredi 14 septembre, le site québécois Histoire Engagée a débuté la publication d’un dossier sous la direction de Marie-Andrée Bergeron et Vincent Lambert portant sur les héritages de la Révolution tranquille au Québec.

Voici l’introduction au dossier rédigée par Vincent Lambert.

« L’héritage de la Révolution tranquille n’a peut-être jamais été si problématique. D’un côté, le modèle social-démocrate et néo-nationaliste qui en est le socle est menacé par une vision économique à court terme, toute puissante; de l’autre, ses grandes images, ses grandes figures, paraissent un peu figées dans le temps, comme si elles n’étaient plus des sources d’inspirations aussi crédibles. Car la Révolution tranquille n’est pas seulement une période historique, elle est également un âge, certains diront même un âge d’or. Comme il semble parfois que les temps présents s’en distancient, ce dossier souhaite interroger son héritage culturel et littéraire, à travers ses représentations contemporaines.

Le dossier s’ouvre par deux exercices de recadrage,

  • le premier sur l’origine de l’expression « Révolution tranquille » de Jean-Philippe Warren.
  • l’autre sur sa dimension mythique avec Au-delà des faits : la Grande Noirceur et la Révolution tranquille en tant que mythistoires. Entretien avec Alexandre Turgeon.

Le dossier enchaîne avec des analyses portant sur deux repères incontournables associés à cette période, le legs de Refus global (Sophie Dubois) et l’évolution de la revue Liberté (Rachel Nadon).

Les trois articles suivants examinent l’héritage de la Révolution tranquille dans des œuvres littéraires récentes, que ce soit dans le roman (Daniel Letendre), l’essai (Vincent Lambert) ou le théâtre (Céline Philippe).

Enfin, un entretien avec Michel Biron propose un tour d’horizon de la question :

  • L’héritage ambigu de la Révolution tranquille. Entretien avec Michel Biron

Vincent Lambert propose également une recension d'ouvrage : Vincent Lambert, «Le passé québécois en ruines circulaires» et plus particulièrement de l'ouvrage de Jonathan Livernois (2014). Remettre à demain. Essai sur la permanence tranquille au Québec. Montréal : Boréal.

Le dernier article est paru le 24 janvier de cette année.

Source : Les héritages de la Révolution tranquille

Classé sous :Histoire savante, Publications

Après avoir tué l’ordinateur de bureau, l’internet mobile bouleversera-t-il l’institution scolaire ?

25 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

blank

Pour la première fois dans l’histoire, il y a plus de personnes se connectant à internet à partir de mobiles que depuis un ordinateur. Si le mobile absorbe nos usages digitaux, les ordinateurs auront-ils encore leur place sur les bureaux de l’entreprise du futur ? Et quel impact pour la classe ?

La plupart des services numériques sont devenus « mobile first » voire « mobile-only » c’est à dire conçu en priorité ou exclusivement pour des expériences mobiles. Cette domination de l’internet mobile était annoncée depuis des années. La société de suivi des usages digitaux, StatCounter, vient de l’enregistrer dans les faits. Il aura donc fallu moins d’une décennie pour qu’il y ait plus d’accès à Internet via mobile et tablette que par notre ordinateur de bureau.

StatCounter

La plupart des nouveaux internautes ne découvrant le world wide web que sous mobile, la domination du mobile va continuer à s’accroître. Les initiatives comme celle de Facebook avec Internet.org, de connecter les 4 prochains milliards de personnes à Internet, se feront avant tout, si ce n’est exclusivement, par le mobile. Par ailleurs, même aux États-Unis, 20% des 18-34 ans n’utilisent pas d’ordinateur du tout, selon une étude comScore réalisé en décembre 2015.

blank

La montée du BYOD (Bring Your Own Device)

Près de 74% des entreprises autorisent ou ont prévu d’autoriser les collaborateurs à apporter leurs propres terminaux technologiques au bureau et à travailler depuis ces derniers, d’après une enquête menée par Crowd Search Partners. 40% d’entre elles l’autorisent même déjà pour tous les employés.

Les entreprises, face à l’intensité de la demande de leurs collaborateurs, vont donc au-delà des craintes de failles de sécurité. Les employés y voient plusieurs avantages : une meilleure mobilité (63%), une plus grande satisfaction (56%) et davantage de productivité (47%). Les entreprises peuvent également faire des économies de coûts.

A quel rythme, l’institution scolaire devra-t-elle suivre le même chemin emprunté par les entreprises ? Comment parviendra-t-elle, dans le même temps, à éviter et même réduire les inégalités scolaires qui pourraient en résulter? L’éducation aux usages et à la citoyenneté numériques devra être au cœur d’une telle transformation de l’institution scolaire.

A cet effet, l’institution scolaire devrait déjà prendre en compte les propositions de Michel Guillou concernant l’exercice de la publication en ligne permettant aux élèves d’exercer leur liberté d’expression.

Publier pour exercer sa liberté d’expression

Dans un billet récent, Michel Guillou interpelle l’Education nationale (mais la même interpellation pourrait être faite en Suisse romande aux Départements de l’éducation) :

que fait-elle pour permettre aux élèves qu’elle est censée accompagner et former d’exercer leur liberté d’expression. Ce droit fondamental est donné à tous les lycéens par la loi et l’importance de son exercice est rappelée dans tous les textes récents relatifs à l’éducation à la citoyenneté et à l’éducation aux médias et à l’information. En revanche, si « publier » est une compétence parfois rappelée dans les programmes, ne cherchez pas dans les référentiels du socle commun de compétences, de connaissances et de culture, le mot n’y est pas. Bon, il y a d’autres mots et phrases qui signifient la même chose mais c’est très dommage que leurs concepteurs, entravés par leur vision utilitaire du numérique, n’aient pas pris la mesure des enjeux à ce sujet.

D’autant plus, poursuit-il que «les jeunes, les élèves, n’ont pas attendu qu’on leur demande de le faire pour commencer à mettre en ligne articles, commentaires, poèmes, tweets, photos, vidéos, dessins, animations… de manière massive et ce depuis longtemps».

Après le constat, Michel Guillou formule trois propositions très concrètes pour y parvenir :

  1. la création d’une plateforme de publication de vidéos ou de séquences audios, une sorte d’Édutube à la disposition de la communauté éducative, professeurs mais aussi élèves ;
  2. la création d’une plateforme de blogues, une sorte d’Édublog à la disposition des projets d’établissement, de classe ou individuels des professeurs et des élèves mettant à disposition un ou des systèmes de gestion de contenu libres (WordPress, par exemple, à cause du nombre de contributeurs et d’auteurs) ;
  3. la création d’une plateforme de médias photographiques, une sorte d’Éduphoto, qui pourrait s’inspirer de Wikimédia.

Pour Michel Guillou, l’institution doit privilégier des outils sous licences libres. Non seulement pour des questions de cours, mais également pour favoriser une culture des Communs, le partage, les échanges, la coopération et la collaboration…

Compte-tenu du contexte global évoqué en première partie ainsi que par Michel Guillou, il y a urgence à prendre les choses en main.

Sources :

  • Comment l’internet mobile est en train de tuer l’ordinateur de bureau
  • 2017… et toujours pas de plateforme éducative pour publier…

Poursuivre la lecture avec :  Comment retenir l’attention de l’apprenant moderne ?

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Pages provisoires omises …
  • Page 56
  • Page 57
  • Page 58
  • Page 59
  • Page 60
  • Pages provisoires omises …
  • Page 139
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

blankHistorien & Blogueur En savoir plus…

Derniers articles

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

blank

Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

blank

Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

blank

Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

blank

Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

blank

Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

Tirés de nos archives

blank

Des incroyables cartes et infographies du XIXe siècle

12 février 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Entre 1849 et 1851, l’illustrateur topographique et graveur Emslie et l’éditeur Reynolds conçurent des diagrammes scientifiques représentant dans un grand livre de douze pages intitulé Geological Diagrams. A l’époque, les illustrateurs et cartographes contribuaient beaucoup au développement de l’accessibilité et de la visibilité de la recherche scientifique en créant des cartes, des illustrations et diagrammes […]

blank

Traverser les Alpes au cours du néolithique | Découvertes archéologiques

12 mars 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les découvertes des archéologues concernant le site d’habitation palafittique de Riedmatt, dans le canton de Zoug, intéresseront les enseignants romands de 5e/6e Harmos concernant le thème des transports au néolithique (Atelier de l’histoire 5e/6e – Thème 4 : Au Néolithique – Vie quotidienne). Ces découvertes indiquent bien que nos connaissances de la périodes et les hypothèses […]

blank

La première carte routière de la Grande-Bretagne | Strange Maps

10 août 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le toujours remarquable et spectaculaire blog Strange Maps, nous offre ici une remarquable réalisation avec cette première carte routière datant de 1675, réalisée par John Ogilby (1600-1676) qui produisit à la fin d’une vie tumultueuse (voir l’article de Strange Maps) ce Britannnia Atlas considéré comme le premier atlas routier de Grande-Bretagne. Détail de The Road From […]

blank

Plus de 3000 photos d’Annemarie Schwarzenbach en libre accès

18 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pionnière du reportage, Annemarie Schwarzenbach a mené une vie hors du commun pour son époque. A l’occasion du 75e anniversaire de sa mort, les Archives littéraires suisses mettent en ligne gratuitement quelques 3000 photos prises au cours de ses voyages. Une excellente initiative ! On la connaissait davantage en tant qu’auteure littéraire qu’en tant que […]

Rends l’argent Le jour où l’argent est enfin devenu une question de femmes

27 octobre 2020 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Saviez-vous qu’il a fallu attendre 1965 pour qu’en France (oui, en France), les femmes mariées aient le droit d’ouvrir un compte en banque? Que la première femme à entrer dans la Bourse l’a fait en 1967? Que pendant longtemps, le mariage a surtout été une question d’argent? Dans ce deuxième épisode de Rends l’argent, Titiou interroge sa […]

blank

Commémoration du bombardement d'Hiroshima : une mémoire sous contrôle national | Histoire, Mémoire et Société

12 août 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

50 000 : c’est le nombre de japonnais qui se sont rendus à la cérémonie commémorative du bombardement d’Hiroshima le 6 août 2013, 68 ans après la catastrophe. Ils étaient déjà 50 000 en 2012 et plusieurs dizaines de milliers en 2011, quelques mois seulement après le drame de Fukushima. Il s’agit donc aujourd’hui d’une des cérémonies […]

blank

Intelligence artificielle, éthique et société | The International Review of Information Ethics (IRIE)

11 juillet 2020 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La Revue internationale de l’éthique de l’information (IRIE) (The International Review of Information Ethics (IRIE)) vient de publier le volume 28 qui rassemble des articles sur l’intelligence artificielle, l’éthique et la société. Ce numéro est issu de la conférence AI, Ethics and Society conference que le Kule Institute for Advanced Study (KIAS) a organisée. Ce […]

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

Creative Commons License Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025.
Thème Aspire 2.0.1 de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…