Professeur honoraire à Standford et spécialiste de l’histoire des technologies à l’école, Larry Cuban n’est pas un laudateur des technologies, ni un geek. Il s’intéresse à l’utilisation concrète de celles-ci et les observe dans leur capacité à répondre aux besoins des élèves, plus particulièrement ceux issus des classes populaires urbaines. Dans deux billets, il s’attachait à une expérience d’enseignement en histoire où les élèves utilisent leurs propres outils numériques en classe (BYOD). En complément de cette chronique, je vous rappelle l’article suivant publié depuis la parution de cette chronique : Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires.
Lorsque la démarche du Bring-Your-Own-Devices (BYOD), en français PAP («Prenez vos appareils personnels ») est apparue, c’est-à-dire la pratique consistant à utiliser ses équipements personnels (téléphone, ordinateur portable, tablette électronique) dans un contexte professionnel ou scolaire, Larry Cuban l’avait rejetée concernant le domaine de l’éducation pour trois raisons : premièrement, en raison des difficultés techniques (bande passante, gestion des différentes plateformes), deuxièmement en fonction de contraintes pédagogiques (par exemple, la distraction et le comportement hors-tâche, la gestion de classe) et enfin, en raison de la question de l’équité.
Depuis, l’utilisation du BYOD s’est développé en milieu scolaire états-uniens et Larry Cuban a voulu en savoir plus et en comprendre les raisons. [Lire plus…] à proposBYOD et histoire, une expérience concluante | Chronique no 162



