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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

Quand la guerre à Gaza s’invite dans la salle de classe

23 novembre 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

“Dans chaque guerre, on crée une image de l’ennemi, et la désinformation qui circule sur les réseaux sociaux renforce cette image, souligne Erik de Soir. Les écoles ont ce rôle essentiel : elles doivent mettre en lumière le processus qui conduit la personne la plus honnête à se métamorphoser en bête.”

Se taire est un luxe que tout le monde ne peut s’offrir, et qui a un coût. À l’école secondaire [équivalent du collège-lycée] de Hal où enseigne Gabriel, la plupart des enseignants évitent la question, car ils estiment ne pas maîtriser le sujet ou redoutent que les choses tournent mal. Sauf que pour lui, il n’est pas possible de faire l’autruche : les élèves savent qu’il est juif.

“Pour aller en salle des professeurs, je préfère passer par le couloir plutôt que par la cour de récréation, qui est pourtant le plus court chemin. Et en dehors de l’école, à la sortie de la synagogue, nous nous dispersons le plus vite possible. On s’habitue à vivre comme ça.”

Les organisations structurantes du monde éducatif ont conscience des difficultés des enseignants à aborder la guerre dans leurs cours, difficultés variables selon les établissements. “Dans certaines écoles, la guerre est très présente, dans d’autres, à peine. Cela dépend beaucoup de la population d’élèves et de l’influence des réseaux sociaux”, résume Pieter-Jan Crombez, du réseau d’enseignement catholique de Flandre.

— À lire sur www.courrierinternational.com/article/belgique-quand-la-guerre-a-gaza-s-invite-dans-la-salle-de-classe

Classé sous :Opinions&Réflexions, sur le web Balisé avec :Gaza, Guerre, Israël, Palestine

35% of college students are using AI tools to help them with their studies | ZDNET

8 novembre 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La pandémie a jeté un frein aux parcours éducatifs de nombreux étudiants, et maintenant ils dépendent d’outils comme l’IA pour combler le fossé.

Quatre étudiants sur cinq ont déclaré avoir utilisé les médias sociaux ou ChatGPT pour étudier et trouver du contenu lié à leurs cours.

Plus précisément, 35 % des élèves ont déclaré avoir utilisé ChatGPT ou d’autres chatbots d’IA au cours de la dernière année pour aider aux travaux scolaires.

Malgré les risques liés à l’utilisation de l’IA générative, tels que la tricherie, la désinformation et l’exactitude, le sentiment général à l’égard de l’IA reste positif.

La majorité des étudiants (62 %) et des instructeurs (58 %) ont convenu qu’à long terme, l’IA améliorera la façon dont les étudiants apprennent plus que l’IA n’aura des conséquences négatives.


— À lire sur www.zdnet.com/article/35-of-college-students-are-using-ai-tools-to-help-them-with-their-studies/

Crédit image : Jackie Niam/Getty Images

Classé sous :EdNum, sur le web

L’information influence-t-elle nos convictions ?

10 août 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le New York Times revient sur de nouvelles études portant sur l’influence des médias sociaux. Ces études racontent une histoire complexe.

Rédigés par des chercheurs d’élite issus d’universités américaines, les articles parus dans Nature et Science examinent chacun différents aspects de l’une des questions de politique publique les plus passionnantes de notre époque : la manière dont les médias sociaux façonnent nos connaissances, nos croyances et nos comportements.

crop man surfing internet on smartphone at home
Photo de Matheus Bertelli sur Pexels.com

En s’appuyant sur les données recueillies auprès de centaines de millions d’utilisateurs de Facebook pendant plusieurs mois, les chercheurs ont constaté que, sans surprise, la plateforme et ses algorithmes exerçaient une influence considérable sur les informations que les utilisateurs voyaient, sur le temps qu’ils passaient à faire défiler les pages et à naviguer en ligne, ainsi que sur leur connaissance des événements d’actualité. Facebook a également eu tendance à montrer aux utilisateurs des informations provenant de sources avec lesquelles ils étaient déjà d’accord, créant ainsi des « bulles de filtre » politiques qui renforcent les visions du monde des gens, et a été un vecteur de désinformation, principalement pour les utilisateurs politiquement conservateurs.

Mais la plus grande nouvelle est venue de ce que les études n’ont pas trouvé : malgré l’influence de Facebook sur la diffusion de l’information, rien ne prouve que la plateforme ait un effet significatif sur les croyances sous-jacentes des gens ou sur les niveaux de polarisation politique.

Ce ne sont là que les derniers résultats en date qui suggèrent que la relation entre les informations que nous consommons et les convictions que nous avons est bien plus complexe qu’on ne le pense généralement.

Les études, prises ensemble, suggèrent que la première partie de la théorie de la « bulle de filtre » est prouvée. La plupart des fausses informations étaient concentrées dans un coin conservateur du réseau social, ce qui fait que les utilisateurs de droite sont beaucoup plus susceptibles de rencontrer des mensonges politiques sur la plateforme.

En ce qui concerne la deuxième partie de la théorie, à savoir que ce contenu filtré façonnerait les croyances et les visions du monde des gens, souvent de manière préjudiciable, les articles n’ont trouvé que peu de soutien. La suppression de l’influence de l’algorithme sur les fils d’actualité des utilisateurs, de sorte qu’ils ne voient plus que le contenu dans l’ordre chronologique, « n’a pas modifié de manière significative les niveaux de polarisation thématique, de polarisation affective, de connaissances politiques ou d’autres attitudes clés », ont constaté les chercheurs.

« Dans le domaine où j’effectue mes recherches, la conclusion qui s’est dégagée au fur et à mesure de l’évolution du domaine est que les informations factuelles modifient souvent les opinions factuelles des gens, mais que ces changements ne se traduisent pas toujours par des attitudes différentes »

Brendan Nyhan

Brendan Nyhan, qui étudie les perceptions politiques erronées et qui est l’auteur principal de l’une des études, a déclaré que les résultats étaient frappants parce qu’ils suggéraient un lien encore plus lâche entre l’information et les croyances que ce qui avait été démontré dans des recherches antérieures.

Mon commentaire

Ces résultats, s’ils se confirmaient, impactent les questions éducatives relativement aux volet d’éducation aux médias de nos plans d’études (curriculum). En effet, les différents dispositifs de cette éducation relative souvent aux questions de dispositifs d’enseignement traitant des fake news ou du fact checking ont peu de chances d’être effectives si le plus important réside dans les croyances des individus. D’autant plus, si ces croyances sont établies très tôt chez les individus, par exemple au début de l’adolescence.

L’article intégral (en anglais, réservé aux abonnés) : Does Information Affect Our Beliefs?

Classé sous :EdNum, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Cinéma : “La Conférence”, un magistral et glaçant cours d’histoire sur la Shoah

19 avril 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le film de l’Allemand Matti Geschonneck, qui sort ce 19 avril en France, imagine ce à quoi a dû ressembler la conférence de Wannsee, en 1942, quand une poignée de dignitaires nazis se sont réunis pour organiser l’extermination des Juifs d’Europe. Le Courrier international a synthétisé dans un article ce qu’en ont pensé les médias germanophones.

LA CONFÉRENCE – bande annonce VOST

Le long-métrage dure aussi longtemps qu’a duré la conférence de Wannsee en 1942 : quatre-vingt-dix minutes à peine. Les préparatifs de la “solution finale” ont été rondement menés. “Il n’y a absolument aucun espoir, ni de moment de répit”, constate Der Standard devant le film.

“Il faudrait projeter ce film en cours d’histoire”, écrit le quotidien viennois Der Standard. C’est “un chef-d’œuvre tranquille, étouffant, captivant”, acquiesce le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung. Avant d’évoquer dans le même souffle “un film profond – calme, maîtrisé, ordonné. Terrifiant.”

Le Courrier international

Le metteur en scène a invité ses acteurs, impeccables, à ne surtout pas jouer des nazis. Pour la Süddeutsche Zeitung, cela rend leurs échanges d’autant plus glaçants. 

Source : En salle. “La Conférence”, un magistral et glaçant cours d’histoire sur la Shoah | Le Courrier International

Classé sous :histodons, Histoire active, Médias et technologies

Wes Moore, un gouverneur à surveiller | Le blogue de Richard Hétu

19 janvier 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

« Du fond de mon cœur, je vous remercie de l’honneur que vous m’avez fait », a déclaré Wes Moore au cours de son discours d’investiture. « Nous sommes à quelques pâtés de maisons des docks d’Annapolis, où tant de personnes réduites en esclavage sont arrivées dans ce pays contre leur gré. Et nous nous tenons devant un bâtiment du Capitole construit de leurs mains. Nous avons fait des progrès inégaux et inimaginables depuis lors. »

Wes Moore a prêté serment en posant la main sur deux bibles, dont l’une a appartenu un autre natif du Maryland, Frederick Douglass, ancien esclave devenu abolitionniste. Agé de 44 ans, cet ancien combattant est auteur, producteur, banquier d’affaires et président d’une importante organisation caritative.

Moore, qui avait été présenté à la foule par une de ses plus grandes admiratrices, Oprah Winfrey, a ajouté : « Aujourd’hui n’est pas un acte d’accusation du passé, c’est une célébration de notre avenir. Et aujourd’hui, nous avons l’occasion de commencer un avenir si brillant qu’il en est aveuglant. »

Source : Wes Moore, un gouverneur à surveiller | Le blogue de Richard Hétu

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

L’impact des médias sociaux sur les enfants et les jeunes : un éternel recommencement

19 janvier 2023 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

La crainte de l’influence des nouvelles technologies sur les enfants et les jeunes ne date pas d’hier. Des bandes dessinées (années 1930) à la télévision (années 1950) en passant par les ordinateurs (années 1980) et maintenant les médias sociaux, de nombreux parents, enseignants et experts se sont élevés contre les influences négatives de ces nouveaux médias sur les enfants. Un éternel recommencement…

Dans ce premier billet, Larry Cuban revient ici sur la bande dessinée (Comic books).

En premier lieu, il rappelle que selon certains chercheurs, les années 1930 et 1940 ont été l’« âge d’or » de la bande dessinée. Par exemple, en 1945, la Market Research Company of America a découvert qu’environ 70 millions d’Américains, soit à peu près la moitié de la population américaine, lisaient des bandes dessinées ».

Comme pour la télévision après, ce succès auprès des jeunes ne manqua pas d’inquiéter certains parents horrifiés par le langage salé, le sexe et la violence présents dans ces bandes dessinées. Les parents urbains et ruraux organisèrent alors des comités et des manifestations pour condamner les bandes dessinées. Certains iront même jusqu’à brûler publiquement des bandes dessinées.

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À Binghamton, dans l’État de New York, les élèves de l’école paroissiale St. Patrick ont collecté 2’000 bandes dessinées répréhensibles lors d’un porte-à-porte et les ont brûlées dans la cour de l’école (1948).

En 1954, en réponse à l’antipathie croissante envers les bandes dessinées, les éditeurs ont adopté le Comics Code. Le code a eu une histoire mouvementée, selon Wikipedia.

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Parmi les règles que les éditeurs devaient suivre pour obtenir le sceau d’approbation, on notera les suivantes :

  • Les crimes ne doivent jamais être présentés de manière à susciter la sympathie pour le criminel, à encourager la méfiance à l’égard des forces de la loi et de la justice, ou à inspirer aux autres le désir d’imiter les criminels.
  • Les scènes de violence excessive sont interdites. Les scènes de torture brutale, de jeu excessif et inutile au couteau et au pistolet, d’agonie physique, de crimes sanglants et horribles doivent être éliminées.
  • La profanation, l’obscénité, les obscénités, la vulgarité ou les mots ou symboles ayant acquis une signification indésirable sont interdits.
  • La nudité sous toutes ses formes est interdite, de même que l’exposition indécente ou indue.
  • Les relations sexuelles illicites ne doivent être ni évoquées ni représentées. Les scènes de viol, ainsi que les anomalies sexuelles, sont inacceptables.
  • La séduction et le viol ne doivent jamais être montrés ou suggérés.
    Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Comics_Code_Authority#cite_note-CodeText-16

Depuis ce code a été plusieurs fois amendés, mais il existe encore.

Cependant, les chercheurs de l’époque comme ceux d’aujourd’hui sont (et ont été) divisés sur l’influence réelle des bandes dessinées sur les enfants et les jeunes en ce qui concerne leur comportement agressif, la violence et les actes sexuels (voir ici).

Nous retrouvons le même processus d’élan de confiance dans un nouveau média/nouvelle technologie (fascination), suivi d’un sentiment d’effroi et de peur sur son effet sur l’esprit et les actions des jeunes enfants et des adolescents concernant la télévision. Celle-ci fera l’objet du billet suivant de Lary Cuban. A suivre donc…

Source : The Impact of Social Media on Children and Youth (Part 1)

Crédit image d’en-tête : Getty images/Hutton Archive

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Les jeux mobiles (smartphones) et le monde antique | Paizomen

16 décembre 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le jeu mobile est maintenant le secteur de l’industrie du jeu le plus grand et à la croissance la plus rapide. Cela n’est peut-être pas surprenant compte tenu de son accessibilité : pour jouer à des jeux mobiles, il suffit d’un smartphone, plutôt qu’un PC ou une console de jeux de haute puissance. Beaucoup de jeux que nous voyons sur les plateformes mobiles utilisent également du contenu historique ou des mythes du monde antique, dans leurs cadres, leurs personnages, leurs histoires ou leurs éléments visuels.

Pourtant, la plupart des études sur le jeu classique et le jeu historique plus large se sont rarement engagées avec de tels jeux. En conséquence, une grande partie de cette recherche passe à côté d’un ensemble clé de preuves précieuses pour considérer la façon dont le public de plusieurs millions de personnes s’engage maintenant avec le monde antique.

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Empire City permet de payer en pierres précieuses pour accélérer la construction des bâtiments.

Cet article met en évidence la variété des types d’engagement avec le monde antique que l’on trouve dans les jeux mobiles actuels, dans l’espoir d’inspirer une plus grande sensibilisation et discussion sur les jeux mobiles parmi d’autres jeux qui constituent actuellement le principal corpus de preuves pour les études de jeux historiques.

L’article : Mobile Games and the Ancient World. By Kate Cook | Paizomen. A Database of Classical Antiquity Games

Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies

Rapport final du projet pilote de Memoriav sur la situation de la conservation des jeux vidéo en Suisse.

14 décembre 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Memoriav vient d’annoncer la clôture de son projet pilote sur la situation de la conservation des jeux vidéo en Suisse et de mettre en ligne le rapport final en français et en anglais. L’association invite également à une présentation en ligne du rapport final pour le 25 janvier prochain.

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Projet Pixelvetica – rapport final

Sauvegarder le jeu vidéo suisse.
État des lieux de la préservation du jeu vidéo en Suisse et dans le monde
(PDF)

Les jeux vidéo conservés dans les institutions de mémoire suisses font-ils partie de notre patrimoine audiovisuel ? Quelles mesures devraient être prises pour assurer leur conservation ? Ces questions et d’autres ont été examinées dans le cadre d’un projet pilote commandé par Memoriav, le pôle de compétence pour le patrimoine audiovisuel suisse, et réalisé par des partenaires issus du monde professionnel. Le rapport final est désormais disponible et sera présenté dans le cadre d’une manifestation en ligne le 25 janvier.

Le projet initié par Memoriav et lancé au printemps 2021 a été mené par trois institutions spécialisées dans l’étude, la conservation et la médiation des œuvres numériques (GameLab UNIL-EPFL, Musée Bolo et Atelier 40a). Le rapport qui vient d’être publié s’appuie sur une enquête menée auprès de plus de 200 institutions suisses, ainsi que sur deux ateliers Memoriav organisés au printemps 2021 (en virtuel) et à l’automne (sur place), au cours desquels les résultats intermédiaires du projet ont été présentés et discutés.

Ce rapport ne manquera pas d’intéresser également dans les perspectives éducatives qu’ont immédiatement pris la création de jeux vidéo en Suisse:

Comme c’est le cas pour de nombreux pays, les plus anciens jeux vidéo connus conçus en Suisse sont liés aux milieux universitaires, qu’il s’agisse des jeux vidéo réalisés dans les années 1970 pour les ordinateurs Smaky dans un but d’apprentissage de la programmation par des étudiants du Professeur Jean-Daniel Nicoud (Lausanne) ou des jeux vidéo qui ont existé sur les ordinateurs Lilith du Professeur Niklaus Wirth (Zürich).

Le jeu vidéo va accompagner la découverte de l’informatique, notamment à travers l’apprentissage de la programmation ou l’exploration des interactions possibles entre les êtres humains et la machine informatique. Cette pratique va se répandre dans les années 1980, où l’on développe en Suisse des jeux vidéo entre autres sur les ordinateurs Amiga, Atari ST, Commodore 64, ZX Spectrum 14, ainsi que sur les ordinateurs vaudois Smaky, dont bon nombre sont conservés au Musée Bolo, à Lausanne.

Projet Pixelvetica – rapport final, page 10 et page 11

Pour rappel, l’école vaudoise notamment s’équipera aux débuts des années 1980 en ordinateurs Smaky pour ses écoles.

Le rapport final présente un premier état des lieux significatif du rôle que jouent les jeux vidéo dans les institutions de mémoire suisses et montre que les jeux sont rarement considérés comme faisant partie du patrimoine culturel et audiovisuel. Le projet Pixelvetica a élaboré une série de recommandations stratégiques qui esquissent des pistes pour un traitement approprié des jeux vidéo dans les archives, les bibliothèques et les musées. 

Source de l’information : https://memoriav.ch/fr/projet-pilote-conservation-jeux-video-rapport-final/

Pour s’inscrire à la présentation en ligne du rapport (via Zoom) dans le cadre du programme InteraktivCafe@Memoriav, le 25 janvier 2023 (13h30 – 14h30). La participation est gratuite. Plus d’informations et inscription

Projet Pixelvetica – rapport final

  • Sauvegarder le jeu vidéo suisse.
    État des lieux de la préservation du jeu vidéo en Suisse et dans le monde
    (PDF)
  • Annexes au rapport Pixelvetica (PDF)

Classé sous :EdNum, histodons, Humanités Digitales, Médias et technologies, Patrimoine scolaire, Publications

Réflexions sur l’engagement numérique et social : #Mastodon (2022-…)

18 novembre 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après un précédent billet en forme de bilan succinct de mon utilisation de Twitter, ce billet est consacré à mes premiers pas sur Mastodon.

Note : ce billet a été rédigé avant la nouvelle vague de migration d’utilisateur•trices qui a débuté jeudi soir suite aux informations de différents médias indiquant un nouveau départ important d’employés de Twitter suite à un ultimatum d’Elon Musk.

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Image par Gerd Altmann sur Pixabay

Comme je l’indiquais en conclusion de mon précédent billet,

j’ai retrouvé sur Mastodon la fraîcheur et le dynamisme que j’avais rencontré sur Twitter en 2007. Ca me réjouit, mais cela me questionne également sur la suite et des conditions me permettant de m’éviter l’évolution que j’ai connue sur Twitter.

Plusieurs personnes ont écrit tout récemment sur ce nouveau départ d’ancien•nes de Twitter pour rejoindre Mastodon. Iels présentent aussi les principales caractéristiques de Mastodon pour ces #TwitterMigrants.

Parmi ceux-ci, je vous invite à prendre connaissance du billet d’Olivier Ertzscheid Le Mastodon(te) et l’oiseau bleu (6 novembre 2022).

Olivier Ertzscheid souligne également les parallèles entre le Mastodon de 2022 avec le Twitter des années 2006-2008:

Enfin on y observe une primo-socialisation de rupture avec les habitudes désormais prises sur Twitter. Cette primo-socialisation (qui existait aussi à l’époque sur Twitter) consiste en une série d’actes énonciatifs et de rituels “simples” : se présenter (avec le hashtag #introduction ou #introductionfr), saluer les gens qui vous suivent ou que vous suivez, prendre un temps pour leur répondre plutôt que de simplement les retweeter (comme il n’est pas possible de “liker” un pouet, on est par exemple “contraint” de répondre aux gens qui vous saluent à votre arrivée – ou de choisir de les ignorer).

Pour sa part, Sitharus (https://cloudisland.nz/@sitharus) souligne qu’au-delà de l’ancien Twitter, Mastodon est un écho de l’ancien internet fait d’abord d’interactions humaines et non d’algorithmes ou de publicités ciblées :

I keep seeing people say Mastodon is nothing like Twitter. And they’re right.
Mastodon is an echo of the old internet, it’s decentralised, chaotic. What you get depends on your sysadmin. You can’t search, everything has to be shared to you by a human. Networks split apart and rejoin. What you see is your unique connection to it.
Is this good? Maybe. But for me that’s the internet I grew up with. No algorithms, no targeted adverts, just human interaction, and it was glorious. Source : https://cloudisland.nz/@sitharus/109294473158535073

Visiblement cela perturbe certains utilisateur•trices de twitter (et pas que depuis une semaine):

Je suis sur Mastodon (depuis 2 ans et demi en fait) et je ne comprends rien mais rien du tout, j’ai un abonné et je ne sais même pas comment en avoir un être…
Louise_tt@mastodon.social— Louise Tourret (@louisetourret) November 5, 2022

(Bon elle pousse un peu, car elle a 231 personnes qui la suivent et 43 abonnements. A se demander d’ailleurs si en poussant le bouchon un peu loin, elle ne tient pas à retenir les gens sur twitter.)

Plusieurs éléments m’incitent à penser que Mastodon représente, pour moi, l’opportunité de retrouver le goût de l’échange et du partage plutôt que celui de l’audience.

A ce jour, sur Twitter je dispose de 2’737 abonnements et 2’874 abonnés me suivent (Nombre en légère diminution ces dernières semaines). Après quelques jours, sur Mastodon, je disposais de 157 Abonnements et 119 Abonné·e·s me suivaient. (Au 18.11.2022, ce chiffre est respectivement de 220 Abonnements et 245 Abonné·e·s). Mon ratio est assez comparable à d’autres

Roberts, too, hasn’t yet decided if she will close her Twitter account, but she was surprised by how quickly her following grew on Mastodon. Within a week of signing up and alerting her nearly 23,000 Twitter followers, she has amassed over 1,000 Mastodon followers. Source : https://www.cnn.com/2022/11/05/tech/mastodon/index.html

Cette situation représente l’occasion de se reconnecter humainement aux gens et d’engager la conversation :

This also is very much like early Twitter. I joined in 2007. Twitter was a cheap group SMS service, it connected you to your friends not to companies and celebrities.
I get that I’m not like most people. I grew up in a very conservative rural area so the internet has always been my connection to friends and peer groups, a way to converse with people rather than a way to escape or get famous. Source : https://cloudisland.nz/@sitharus/109294529463983422

D’ailleurs, pour le créateur de Mastodon, l’engagement par « like » ou « retweet » favorisent sous certaines formes, des phénomènes toxiques (harcèlement, bashing, trolls):

I’ve made a deliberate choice against a quoting feature because it inevitably adds toxicity to people’s behaviours. You are tempted to quote when you should be replying, and so you speak at your audience instead of with the person you are talking to. It becomes performative. Even when doing it for « good » like ridiculing awful comments, you are giving awful comments more eyeballs that way. No quote toots. Thank’s. Source : https://mastodon.social/@Gargron/99662106175542726

Par ailleurs, en tant qu’éducateur, à un moment donné, il doit être question de cohérence, d’éthique et de citoyenneté numérique dans nos usages des réseaux sociaux. Avec les derniers développements concernant l’entreprise Twitter, cette heure est, pour moi, venue comme l’indique justement Benedicte Bassogna

Lors de ma réunion de classe avec les parents d’élèves, plusieurs parents m’ont demandé : et si Elon Musk rachète #Twitter , que ferez-vous ? Alors voilà, contrairement aux pronostics, nous y sommes . Et en trois jours 3500 personnes ont été virées froidement à distance. 1/2— benedicte assogna▶️🐘 @assognabene (@Bassogna) November 5, 2022

D’autant plus lorsque l’ancienne avocate en droits de l’homme de #Twitter, Shannon Raj Singh, annonce que l’équipe des droits de l’homme, chargée de protéger les utilisateurs, de l’entreprise a entièrement été éliminée le 4 novembre 2022 par Elon Musk.

Yesterday was my last day at Twitter: the entire Human Rights team has been cut from the company.

I am enormously proud of the work we did to implement the UN Guiding Principles on Business & Human Rights, to protect those at-risk in global conflicts & crises including Ethiopia,— Shannon Raj Singh (@ShannonRSingh) November 4, 2022

Et que TechCrunch annonce qu’il en est de même par exemple de l’équipe chargée du développement d’une intelligence artificielle (IA) éthique et de la transparence de l’algorithme :

Musk dissolved a team known internally as META, which was well-respected for its exploratory work in ethical AI and algorithmic transparency. Source : TechCrunch

Il en est de même de l’équipe chargée de lutter contre la désinformation. Ceci à trois jours des élections américaines de mi-mandats. Concernant la curation, le tweet de Richie Assaly, producteur numérique au Toronto Star:

Looks like Elon Musk fired the entire curation team.

These were the folks who tackled misinfo, contextualized conversations via the ‘Explore’ page, and helped make Twitter an unmatched source for breaking news.

This will make Twitter noisier, more dangerous & less interesting— Richie Assaly (@rdassaly) November 4, 2022

Mastodon représente ainsi une opportunité de me reconnecter avec des pratiques sociales numériques remontant aux années 1990 et aux débuts des années 2000.

A la suite d’Olivier Ertzscheid et à certaines conditions, je suis relativement optimiste dans la capacité de Mastodon à nous éviter de retomber dans les dérives connues par la suite par Twitter et les réseaux sociaux :

Un des enjeux majeurs pour l’avenir de Mastodon, si la migration des usage(r)s se confirme, c’est celui de la modération au travers de différentes instances, chacune étant à ce titre entièrement autonome dans son fonctionnement et dans ses règles. Si certains analystes se montrent déjà pessimistes sur le sujet, je suis de mon côté plutôt optimiste et convaincu que le fait d’une architecture décentralisé, la philosophie globale de l’outil et l’histoire de son développement, mais aussi les formes d’administration à la fois singulière et collectives qui fondent les relations entre les différentes instances de Mastodon, permettront d’aller vers un modèle vertueux, une forme de sagesse des foules telle que je l’analysais ici à partir des travaux (notamment) de James Surowiecki. Source : Le Mastodon(te) et l’oiseau bleu

A suivre…

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Réflexions sur l’engagement numérique et social : #Twitter (2007-2022)

12 novembre 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est probablement la discussion la plus vive depuis quelques années concernant un réseau social depuis le rachat de Twitter par Elon Musk et le phénomène de migration qui s’en suit depuis.

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Ca m’a pris dix ans pour être déçu du capitalisme (Google). Super pour toi, moi ça m’a pris trois mois (Twitter). Twittons – Manu Cornet (11.08.2022). Utilisation libre avec attribution.

En même temps, il y a longtemps que l’esprit initial de Twitter s’est progressivement perdu pour devenir au fil du temps le repaire des trolls en tout genre et de la fausse nouvelle.

Le réseau a connu un sursaut en excluant Donald Trump (notamment) de sa plate-forme et un départ d’une partie de ses affidés sans que fondamentalement Twitter retrouve son esprit initial.

Si le départ d’une partie des abonnés sur Mastodon n’est pas actuellement suffisamment significatif concernant le devenir de Twitter (quelques centaines de milliers par plus sur plus de 300 millions d’abonnés), il s’accompagne actuellement d’une défiance de ses annonceurs qui, elle, est bien plus problématique à court terme pour la viabilité du réseau social.

Pour ma part, la situation actuelle m’amène à réfléchir sur mon utilisation actuelle, passée et futur sur les réseaux sociaux.

En effet, Twitter a été très longtemps mon réseau social préféré. J’y ai adhéré en juillet 2007 soit un peu plus d’un an après sa création (mars 2006).

Twitter a longtemps été un réseau social pour happy few (acceptation stendhalienne) réunissant en premier lieu des passionnés de la technologie. J’y ai ainsi progressivement constitué un réseau de personnes actives dans l’éducation dite aujourd’hui numérique ou en lien avec l’histoire. Mon réseautage professionnel est ainsi immédiatement devenu mondial dans des domaines où nous n’étions initialement que quelques-uns en Suisse et même dans la Francophonie, voire dans le monde.

Dans cette première époque de mon utilisation du réseau, j’y développais, même en 140 caractères, des échanges forts et significatifs. Nous nous renforcions mutuellement dans nos approches et aussi nos convictions éducatives. La bienveillance était de mise, probablement favorisée par une forme d’entre soi. J’y ai fait de très belles rencontres virtuelles qui pour certaines n’ont eu lieu dans le monde réel que bien des années après et toujours de manière admirable et riche.

Je ne saurai dire exactement quand une inflexion s’est produite.

Probablement qu’une première inflexion est venue lorsque le réseau est sorti de cet entre soi et que mon nombre d’abonnés a augmenté (aujourd’hui j’en suis à 2745 abonnements et 2887 abonnés[^En consultant, après le brouillon initial de ce billet, le nombre d’abonnés sur mon profil, j’ai perdu 8 abonnés. J’ai aussi 6 abonnements en moins. Je peux imaginer qu’il s’agit de personnes qui viennent de quitter twitter à la suite du rachat par E. Musk.]). La discussion est devenue moins fluide. Mes tweets se sont composés de plus en plus d’annonces de publications de mes billets de blogs, de retweets et de like, mais moins de vraies conversations entre les gens. https://mastodon.social/@marie_peltier/109310630427792492/embed

Dans un échange avec Marie Peltier remonte elle à 2013 et au conflit syrien pour le début de cette inflexion (quelle nomme enfer)

Le deuxième phénomène qui m’a marqué réside dans l’arrivée des trolls en rapport avec les questions de l’enseignement et de l’enseignement numérique. Leur violence s’est particulièrement manifestée durant le ministère de Najat Vallaud-Belkacem (2015-2016), le fait qu’elle soit femme et d’origine marocaine n’y ait à mon avis pas étrangère, même si à terme le résultat aurait probablement été le même. J’y ai été choqué par le manque d’éthique et de respect de la personne de la part de personnes dont la profession devrait les rendre exemplaires sur ce point.

Pour ma part, je n’y ai pas été confronté, mais cela m’a amené à prendre progressivement une distance plus grande et grandement inconsciente.

Pourtant, malgré ses dérives (et il faudrait encore ajouter que pendant longtemps la publicité a été absente ou très modeste sur la plate-forme), je restais attaché à Twitter. Le bannissement du super mega troll planétaire en chef (D. Trump pour ne pas le nommer) a, à ce propos, été une bouffée d’oxygène et de fierté finalement à l’égard de ce réseau social.

Avec l’arrivée officielle d’Elon Musk, j’ai alors fait le pas de non seulement m’inscrire sur Mastodon, mais également de reprendre des formes de microblogging telle que je les pratiquais à mes débuts sur Twitter.

Visiblement je ne suis pas le seul a retrouver sur Mastodon le twitter originel.

En effet, rapidement, j’ai retrouvé sur Mastodon la fraîcheur et le dynamisme que j’avais rencontré sur Twitter en 2007. Je m’en réjouis, mais cela me questionne également sur la suite et des conditions me permettant de m’éviter l’évolution que j’ai connue sur Twitter.

A suivre…

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