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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

Réflexions sur l’engagement numérique et social : #Twitter (2007-2022)

12 novembre 2022 by Lyonel Kaufmann

C’est probablement la discussion la plus vive depuis quelques années concernant un réseau social depuis le rachat de Twitter par Elon Musk et le phénomène de migration qui s’en suit depuis.

Ca m’a pris dix ans pour être déçu du capitalisme (Google). Super pour toi, moi ça m’a pris trois mois (Twitter). Twittons – Manu Cornet (11.08.2022). Utilisation libre avec attribution.

En même temps, il y a longtemps que l’esprit initial de Twitter s’est progressivement perdu pour devenir au fil du temps le repaire des trolls en tout genre et de la fausse nouvelle.

Le réseau a connu un sursaut en excluant Donald Trump (notamment) de sa plate-forme et un départ d’une partie de ses affidés sans que fondamentalement Twitter retrouve son esprit initial.

Si le départ d’une partie des abonnés sur Mastodon n’est pas actuellement suffisamment significatif concernant le devenir de Twitter (quelques centaines de milliers par plus sur plus de 300 millions d’abonnés), il s’accompagne actuellement d’une défiance de ses annonceurs qui, elle, est bien plus problématique à court terme pour la viabilité du réseau social.

Pour ma part, la situation actuelle m’amène à réfléchir sur mon utilisation actuelle, passée et futur sur les réseaux sociaux.

En effet, Twitter a été très longtemps mon réseau social préféré. J’y ai adhéré en juillet 2007 soit un peu plus d’un an après sa création (mars 2006).

Twitter a longtemps été un réseau social pour happy few (acceptation stendhalienne) réunissant en premier lieu des passionnés de la technologie. J’y ai ainsi progressivement constitué un réseau de personnes actives dans l’éducation dite aujourd’hui numérique ou en lien avec l’histoire. Mon réseautage professionnel est ainsi immédiatement devenu mondial dans des domaines où nous n’étions initialement que quelques-uns en Suisse et même dans la Francophonie, voire dans le monde.

Dans cette première époque de mon utilisation du réseau, j’y développais, même en 140 caractères, des échanges forts et significatifs. Nous nous renforcions mutuellement dans nos approches et aussi nos convictions éducatives. La bienveillance était de mise, probablement favorisée par une forme d’entre soi. J’y ai fait de très belles rencontres virtuelles qui pour certaines n’ont eu lieu dans le monde réel que bien des années après et toujours de manière admirable et riche.

Je ne saurai dire exactement quand une inflexion s’est produite.

Probablement qu’une première inflexion est venue lorsque le réseau est sorti de cet entre soi et que mon nombre d’abonnés a augmenté (aujourd’hui j’en suis à 2745 abonnements et 2887 abonnés[^En consultant, après le brouillon initial de ce billet, le nombre d’abonnés sur mon profil, j’ai perdu 8 abonnés. J’ai aussi 6 abonnements en moins. Je peux imaginer qu’il s’agit de personnes qui viennent de quitter twitter à la suite du rachat par E. Musk.]). La discussion est devenue moins fluide. Mes tweets se sont composés de plus en plus d’annonces de publications de mes billets de blogs, de retweets et de like, mais moins de vraies conversations entre les gens. https://mastodon.social/@marie_peltier/109310630427792492/embed

Dans un échange avec Marie Peltier remonte elle à 2013 et au conflit syrien pour le début de cette inflexion (quelle nomme enfer)

Le deuxième phénomène qui m’a marqué réside dans l’arrivée des trolls en rapport avec les questions de l’enseignement et de l’enseignement numérique. Leur violence s’est particulièrement manifestée durant le ministère de Najat Vallaud-Belkacem (2015-2016), le fait qu’elle soit femme et d’origine marocaine n’y ait à mon avis pas étrangère, même si à terme le résultat aurait probablement été le même. J’y ai été choqué par le manque d’éthique et de respect de la personne de la part de personnes dont la profession devrait les rendre exemplaires sur ce point.

Pour ma part, je n’y ai pas été confronté, mais cela m’a amené à prendre progressivement une distance plus grande et grandement inconsciente.

Pourtant, malgré ses dérives (et il faudrait encore ajouter que pendant longtemps la publicité a été absente ou très modeste sur la plate-forme), je restais attaché à Twitter. Le bannissement du super mega troll planétaire en chef (D. Trump pour ne pas le nommer) a, à ce propos, été une bouffée d’oxygène et de fierté finalement à l’égard de ce réseau social.

Avec l’arrivée officielle d’Elon Musk, j’ai alors fait le pas de non seulement m’inscrire sur Mastodon, mais également de reprendre des formes de microblogging telle que je les pratiquais à mes débuts sur Twitter.

Visiblement je ne suis pas le seul a retrouver sur Mastodon le twitter originel.

En effet, rapidement, j’ai retrouvé sur Mastodon la fraîcheur et le dynamisme que j’avais rencontré sur Twitter en 2007. Je m’en réjouis, mais cela me questionne également sur la suite et des conditions me permettant de m’éviter l’évolution que j’ai connue sur Twitter.

A suivre…

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Publications

Réflexions sur l’engagement numérique et social : les défis du Web décentralisé

9 novembre 2022 by Lyonel Kaufmann

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Mes premiers pas sur Mastondon ont généré des échanges et des découvertes comme je n’en avais pas rencontrés depuis longtemps. Grace à Yannick Rochat, j’y dois la découverte de l’article Challenges in the Decentralised Web: The Mastodon Case publié en 2019 de Aravindh Raman, Sagar Joglekar, Emiliano De Cristofaro, Nishanth Sastry et Gareth Tyson. En 2019, il s’agissait de la recherche la plus importante relativement à Mastodon. Je vous propose une synthèse de cet important article et quelques-uns de ses passages traduits en français concernant le retour à un Web décentralisé.

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Le partage original de l’article par Yannick Rochat:

L’introduction de l’article pose, à mon avis fort bien, le cadre de la réflexion et de la discussion plus large que Mastodon, mais qui y est abordée par ce prisme :

*Le Web décentralisé (DW) a récemment connu un nouvel élan, avec un certain nombre de plateformes DW comme *Mastodon*, *PeerTube* et Hubzilla qui gagnent en popularité. Celles-ci offrent des alternatives aux réseaux sociaux traditionnels comme Twitter, YouTube et Facebook, en permettant l’exploitation d’infrastructures et de services Web sans propriété ni contrôle centralisés. Bien que leurs services diffèrent grandement, les plateformes DW modernes reposent principalement sur deux innovations clés : premièrement, leur logiciel libre permet à quiconque de mettre en place des serveurs indépendants (« instances ») auxquels les gens peuvent s’inscrire et qu’ils peuvent utiliser au sein d’une communauté locale ; et deuxièmement, elles s’appuient sur des protocoles de fédération afin que les instances puissent s’interconnecter, en mode pair-à-pair (peer-to-peer), pour offrir un réseau intégré à l’échelle mondiale.*

Le première spécificité de ce Web décentralisé par rapport tant aux réseaux usuels qu’aux anciennes instances du monde du logiciel libre réside dans le fait que des instances indépendantes, faciles à démarrer et à gérer pour des personnes généralement bénévoles, interagissent avec d’autres instances décentralisées recourant au même protocole.

Premièrement, ils décomposent leurs offres de services en serveurs indépendants (« instances ») que tout le monde peut facilement démarrer. Dans le cas le plus simple, ces instances permettent aux utilisateurs de s’inscrire et d’interagir les uns avec les autres localement (par exemple, en partageant des vidéos), mais elles permettent également une interaction inter-instances via la deuxième innovation, c’est-à-dire la fédération. Cela implique de s’appuyer sur des protocoles décentralisés pour permettre aux instances d’interagir et d’agréger leurs utilisateurs afin d’offrir un service intégré à l’échelle mondiale.

C’est cette fédération entre les instances qui est appelée Fediverse.

Tout système ne pouvant pas générer que des avantages, certains défis ou questions se posent néanmoins que les auteurs de l’article observent ensuite à travers le cas de Mastodon. Cette instance était déjà, avant ses derniers jours et le rachat de Twitter par Elon Musk, l’instance la plus utilisée du Fediverse.

Le principal défi est celui des pressions naturelles à la centralisation (s’abonner à l’instance du Fediverse comportant le plus d’abonnés par exemple). Le deuxième défi est probablement la résistance de ces instances aux activités malveillantes à grande échelle (par exemple, les robots spammeurs). Le troisième défi est celui de la protection de l’utilisateur contre la la perte de données pendant les pannes d’instance.

Leur analyse a porté sur 67 millions de toots (messages) durant 15 mois.

Il est à noter qu’en 2019 s’il existait un large éventail d’instances et, avant la migration en cours des utilisateur•trices de twitter, la pression existait déjà en faveur de la centralisation du dispositif, pression exercée par les utilisateurs, les infrastructures et les défaillances (pannes) des instances.

Ces défaillances touchaient tous les types d’instances et la nature volontaire de nombreux opérateurs d’instance, c’est-à-dire que les instances à faible disponibilité, ne jouaient aucun rôle en la matière :

les défaillances se produisent sur des instances dans tout le spectre de la popularité – il y a un certain nombre d’instances qui hébergent plus de 100K toots qui connaissent des pannes.

En résumé, les défaillances d’instances ne sont pas rares et peuvent avoir un impact qui dépasse leur base d’utilisateurs locale en raison de l’interconnexion (fédérée) entre les instances des utilisateurs.

En même temps, certaines instances très influentes fonctionnent comme des « mangeoires » pour le reste du réseau. Plus une instance génère de toots, plus la probabilité qu’ils soient répliqués à d’autres instances est élevée (corrélation 0,97), soulignant ainsi l’importance d’un petit nombre d’instances. Il s’agit donc d’une autre forme inhérente de centralisation.

Paradoxalement (ou pas), cela confirme que la décentralisation des instances est le meilleur garant contre les effets d’une défaillance d’un serveur. En effet, après avoir effectué des simulations à partir des données récoltées, les auteurs notent que par exemple

la suppression des 10 premières instances n’entraîne plus que 2,1 % de toots indisponibles (contre 62,69 % sans réplication).

Voici maintenant les éléments principaux de leur conclusion :

Nous avons constaté que la décision de conception de Mastodon de donner à chacun la possibilité de créer sa propre instance indépendante a conduit à un écosystème actif, avec des instances couvrant une grande variété de sujets. Cependant, un thème commun dans notre travail a été la découverte de formes apparentes de centralisation au sein de Mastodon. Par exemple, 10 % des instances hébergent presque la moitié des utilisateurs, et certaines catégories présentent une dépendance remarquable à un petit ensemble d’instances. Cela s’étend aux pratiques d’hébergement, avec trois AS hébergeant près de deux tiers des utilisateurs.

Nos simulations ont également confirmé que ces pressions naturelles vers la centralisation entraînent des points de défaillance potentiels. […] des pannes dans seulement 10 instances peuvent supprimer presque la moitié de tous les toots. […] À la recherche de mesures d’atténuation possibles, nous avons expérimenté des stratégies de réplication simples pour constater que la disponibilité peut être considérablement améliorée en copiant les toots sur des instances secondaires, c’est-à-dire en réduisant le niveau de centralisation. […]

Nous soutenons que si ces problèmes sont ignorés, le DW risque de converger vers un système semi-centralisé.

A mon avis, ce risque de semi-centralisation existe d’autant plus avec la migration actuelle. La politique adoptée par certaines instances de ne plus accepter de nouveaux comptes au-delà d’une certaine limite est un bon moyen de l’éviter pour autant qu’elle soit adoptée par ces grandes instances identifiées par les auteurs de l’article. Autrement, les anciens utilisateurs de twitter, habitués par la recherche de LA GRANDE INSTANCE, vont prioritairement ouvrir leur compte auprès de ces instances et accélérer ainsi une centralisation mal venue pour la qualité des échanges.

Dès lors aussi, l’augmentation du nombre de nouveaux utilisateurs rejoignant Mastodon, doit s’accompagner d’une augmentation proportionnelle d’instances pour les accueillir.

Ce message d’Eugen, fondateur de Mastodon, du 07 novembre 2022 est encourageant.

Il s’agirait aussi et peut-être de réfléchir à splitter (automatiquement) en deux les instances dès qu’elle atteignent un certains nombres de membres.

La décentralisation du web était la norme au début de l’Internet et elle doit le revenir. Pour notre bien commun.

Le lien vers l’article (en .pdf) : Raman, A. et al. (2019, October). Challenges in the decentralised web: The mastodon case. In Proceedings of the Internet Measurement Conference (pp. 217-229).

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Publications Balisé avec :empowerment, engagement, fediverse, mastodon, websocial

Une équipe de l’EPFL numérise le Panorama de la Bataille de Morat | RTS

22 juillet 2022 by Lyonel Kaufmann

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Oeuvre de presque 100 mètres sur 10 créée en 1893 par le peintre allemand Louis Braun, le célèbre Panorama de la Bataille de Morat est en train d’être numérisé à l’EPFL. Ce travail donnera naissance à l’une des plus grandes images numériques jamais produites.

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Analyse des rouleaux. [2022 EPFL eM+]

La peinture représente le moment où les Confédérés ont pris le dessus sur le Duché de Bourgogne au cours de son invasion en 1476. Elle n’a jamais été montrée de manière permanente au public, a rappelé jeudi l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Après sa brève exposition à Zurich et Genève à la fin du 19e siècle, ainsi qu’à l’Exposition nationale suisse en 2002, cette œuvre épique a passé ces vingt dernières années dans un entrepôt militaire.

Grâce à une collaboration entre l’EPFL et la Fondation pour le Panorama de la Bataille de Morat, la peinture est numérisée par l’équipe de Sarah Kenderdine, responsable du Laboratoire de Muséologie Expérimentale.

L’objectif est de créer le jumeau numérique de la peinture à temps pour le 550e anniversaire de la bataille, qui aura lieu en 2026, et de rendre l’œuvre de Braun accessible à tous.

Source : ats/oang et rts

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Culture populaire et pouvoir : enseigner l’éducation aux médias dans une perspective de justice sociale

29 avril 2022 by Lyonel Kaufmann

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L’éducation aux médias considère traditionnellement les médias de masse comme étant manipulateurs envers les jeunes qui, par conséquent, ont besoin de « compétences » en matière de lecture attentive. En revanche, l’ouvrage Pop Culture and Power: Teaching Media Literacy for Social Justice l’envisage comme une pratique dynamique, façonnée par son contexte social et culturel. Les auteurs développent un cadre pour analyser le pouvoir dans ses diverses manifestations, en soutenant que le pouvoir fonctionne à travers la culture populaire. Pop Culture and Power explore ainsi l’engagement médiatique comme une opportunité de promouvoir le changement social.

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Voyant la culture populaire comme une opportunité d’enseignement plutôt que comme une menace, Dawn H. Currie et Deirdre M. Kelly ont travaillé avec des éducateurs de la maternelle à la 12e année pour étudier comment la culture populaire peut soutenir l’enseignement de la justice sociale. Currie et Kelly ont commencé la recherche pour ce projet par un séminaire de formation des enseignants sur l’analyse des médias où les participants ont conçu des activités en classe en utilisant des jeux de société, des films populaires, des clips musicaux et des publicités. Ces activités ont ensuite été testées dans les classes des participants, ce qui a permis aux auteurs d’identifier et de traiter les problèmes pratiques rencontrés par les étudiants apprenants. Des études de cas décrivent la conception, la mise en œuvre et l’évaluation rétrospective d’activités engageant les apprenants dans l’analyse et la production de médias. Après les études de cas, les auteurs examinent comment leur approche peut favoriser les pratiques éthiques lors de l’engagement dans l’environnement numérique.

Pop Culture and Power offre des outils théoriques et pratiques qui peuvent aider les éducateurs à préparer les jeunes à s’engager dans notre monde de plus en plus complexe de création de sens par les médias.

La Table des matières :

1. Teaching for Social Justice: Pop Culture in the Classroom
2. Agency and Power as Media Engagement
3. Pop Culture and Power: Teaching as Research
4. The Monopoly Project: Meaning Making through Board Game Production
5. The Hunger Games: Using Popular Film to Learn about Power
6. Celebrity Marketing: Gender Performances in Popular Music
7. Are You Being Hailed? Advertising as a Venue for Critical Media Literacy
8. Agency Revisited: Pop Culture in a Participatory Classroom
9. Power Revisited: Harnessing Media Engagement to Social Change

Référence : Currie, D. H. & Kelly, D. M. (2022). Pop Culture and Power: Teaching Media Literacy for Social Justice. Toronto : University of Toronto Press.

Classé sous :Médias et technologies, Publications

Ludovia#CH22 : L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ? Et inversement ? (Mardi 12 avril 2022 9h00 à 12h00)

1 avril 2022 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre de la 4e édition de Ludovia#CH à Yverdon-les-Bains (11 au 13 avril 2022), le mardi matin 12 avril de 9h00 à 12h00 sera notamment consacré à l’enseignement de l’histoire dans le contexte de l’éducation numérique à l’heure du Plan d’étude romand (PER).

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Photo de Jessica Lewis Creative sur Pexels.com

Mise en contexte 

En 2021, la CIIP a révisé le PER pour intégrer les nouveaux apprentissages relevant de l’éducation numérique pour la scolarité obligatoire. Adoptée par l’Assemblée plénière le 18 mars 2021, elle s’appuie sur trois piliers : l’usage approprié des outils, l’initiation à la science informatique et l’éducation aux nouveaux médias.

Concernant le cycle 3 et plus particulièrement le pilier initiation à la science informatique (EN 32 — Poser et résoudre des problèmes en science informatique…), le champs Informatique et société propose des liens avec le SHS 32 – Relation Homme-Temps et le SHS 33 – Outils et méthodes de recherche pour travailler les questions informatique et société. 

Un dialogue, un échange est ainsi proposé avec l’enseignement de l’histoire, mais comment, avec quelles conceptions, du côté de la science informatique envisage-t-on cette relation informatique et société ? Quels rapports envisage-t-on avec les SHS et ici plus particulièrement l’histoire ? plus largement quelle est la conception relative aux Humanités à l’ère du numérique. Inversement, de quelle manière les enseignant•es d’histoire peuvent-ils contribuer à travailler au cycle 3 ces rapports de la société avec la technique, comment interroger le rapport homme-machine ou avec la technologie au cycle 3? quels dispositifs numériques ou numérisés permettent-ils d’augmenter nos enseignements en histoire ?

Ces questions seront abordées en deux parties. Dans une première partie, un dialogue sera engagé entre la Science informatique et l’enseignement de l’histoire à l’ère du numérique. Dans un deuxième volet, les participant•es auront l’occasion de découvrir et d’expérimenter des dispositifs d’enseignements en histoire ou en lien avec l’histoire recourant au numérique.

Première partie : Quel dialogue au cycle 3 entre la Science informatique et l’enseignement de l’histoire ? (9h00 à 10h15)

9h00-9h30 : Gabriel Parriaux/Jean-Philippe Pellet : le volet Informatique et société dans l’enseignement de la Science informatique

9h30-10h00 Lyonel Kaufmann : L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ?

10h00-10h15 : Discussion

Deuxième partie : Recourir à des dispositifs numériques pour enseigner l’histoire au cycle 3

10h45 – 11h30 : Ateliers

Quatre ateliers à choix de 40 minutes

  • Nathalie Masungi (HEP Vaud): Utilisation en classe de l’application numérique « Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins »
  • Rémi Schaffter (HEP Vaud): Présentation du serious game « Stalinizm » et de sa conception : questionner la pertinence du média vidéoludique comme outil pour l’enseignement de l’histoire 
  • Julien Bachmann & Stéphanie Dubosson: « Mise en carte d’un récit historique : construire un itinéraire à l’aide du Livre des Merveilles »
  • Krichane Selim & Rochat Yannick (UNIL/EPFL Gamelab):  « « Lausanne 1830 » : un jeu vidéo pour enseigner l’histoire locale»

11h30 à 12h00 : Retour et discussion sur les ateliers.

Pour s’inscrire à cet événement et à d’autres activités de Ludovia#CH22 : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia/index.php?page=index

Pour consulter l’ensemble du programme : Programme général

Classé sous :Didactique, Humanités Digitales, Ludovia, Médias et technologies

Pas encore 20 ans mais déjà deux crises mondiales: comment s’informent les jeunes? Heidi.news

31 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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«Lire le journal? Même s’il traîne sur la table au milieu du salon, je ne vais pas le faire», confie Nora du haut de ses 19 ans. Pour autant, n’allez pas croire que la lycéenne genevoise ne s’intéresse pas à l’actualité. Comme une majorité de jeunes Suisses, Nora préfère simplement aller chercher l’information du côté d’internet. Une pratique plus complexe qu’il n’y paraît, relèvent deux experts des médias et de la communication.

Ancrés dans le digital. L’étude JAMES, menée par le département de psychologie de l’Université de Zurich, dresse un tableau des façons qu’ont les jeunes Suisses entre 12 et 19 ans d’utiliser les médias. La dernière enquête se penche sur l’année 2020. Elle révèle qu’à l’image de Nora, les jeunes délaissent bel et bien le format papier pour se tourner vers le numérique.

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Photo de Lisa Fotios provenant de Pexels

Selon Florence Van Hove, il est trop tôt pour tirer des constats clairs quant au rôle des médias dans l’information des jeunes sur la guerre en Ukraine. Néanmoins, des tendances — similaires à celles observées lors de la pandémie — semblent émerger:

«Lorsque la situation est jugée grave, les jeunes sont à la recherche d’informations plus détaillées. Surtout, ils ont envie qu’elles soient crédibles et dignes de confiance.

Comme le reste de la population, ils ont besoin de mettre en perspective ce qui se passe. Pour ce faire, il vont se tourner vers des sources et des plateformes plus traditionnelles.»

Source : https://www.heidi.news/apprendre-travailler/pas-encore-20-ans-mais-deja-deux-crises-mondiales-comment-s-informent-les-jeunes

Source : https://www.heidi.news/apprendre-travailler/pas-encore-20-ans-mais-deja-deux-crises-mondiales-comment-s-informent-les-jeunes

Photo en-tête : Photo de Negative Space provenant de Pexels

Classé sous :Médias et technologies

Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale »

25 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Sociologue et professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8, Fabien Granjon a étudié les usages de l’informatique connectée dans les classes populaires. Le constat est sans appel. Comme dans toute pratique sociale ordinaire, les usages du numérique connecté n’échappent à la règle. Le capital culturel a un impact direct sur ces derniers. Loin d’être une solution miracle pour une démocratisation de l’accès à la culture, le numérique aggrave les inégalités. Le Café pédagogique l’a interviewé à l’occasion de son ouvrage Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Extraits.

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Sur l’origine des inégalités numériques

D’abord il me paraît très important de rappeler que les inégalités numériques n’ont précisément rien de numérique. Elles sont fondamentalement des inégalités sociales qui s’imposent à la pratique du numérique, pratique dont on ne voit pas pourquoi elle échapperait à la dynamique inégalitaire qui traverse nos sociétés de part en part. Il est important de considérer que les écarts de pratique sont constitutifs d’inégalités sociales qui déterminent, certes, des conditions d’accès et d’usages, mais plus foncièrement encore, ces inégalités façonnent chez les individus des aptitudes, des envies, des dispositions qui cadrent leurs modes d’appropriation des TNIC. Prendre au sérieux ce fait invite à prêter attention aux conditions de possibilité de développement des pratiques de l’informatique connectée, mais également aux logiques sociales déterminant l’actualisation des usages.

Sur le rôle de l’école relativement à ces inégalités

les pratiques du numériques sont des pratiques culturelles. Il n’est donc pas étonnant de constater que plus les individus sont éloignés de la culture scolaire et n’ont pu bénéficier, lors de leur prime socialisation d’un entourage disposant d’un capital culturel conséquent, plus ils semblent avoir quelque difficulté quant à l’usage de l’informatique connectée.

Fabien Granjon tient également pour responsable le rôle que jouerait l’éducation numérique elle-même dans l’établissement de ces inégalités

La part prise par le numérique au sein de la sphère éducative vient renforcer ces distorsions, c’est une évidence. La bonne maîtrise des TNIC dans un cadre scolaire est fortement indexée au milieu social. Savoir chercher, hiérarchiser, classer, synthétiser, ranger, etc. sont des compétences spécifiques qui n’ont pas grand-chose à voir avec celles qui consistent à assurer une présence sur les réseaux sociaux numériques. Les usages scolaires du numérique nécessitent des compétences et des dispositions qui avantagent les élèves qui évoluent au sein de familles favorisées.

A très largement méditer… au-delà même concernant l’école la question du numérique en son sein.

L’ouvrage : Granjon, F. (2022). Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Paris: Presses des Mines.

L’interview dans son intégralité : Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale » | Le Café pédagogique (25.03.2022).

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Numérique à l’école: ce que la pandémie a changé – Heidi.news

17 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Le 13 mars 2020, il y a deux ans, c’est la stupéfaction en Suisse: le Conseil fédéral annonçait la fermeture des écoles pour freiner la pandémie de Covid-19. Avec la mise en place dans l’urgence des cours à distance, le numérique s’est alors retrouvé au centre de l’attention. Comment son usage dans les classes a-t-il évolué depuis? La crise sanitaire a servi d’accélérateur.

Pour Christophe Cattin, le président de la Commission pour l’éducation numérique, un organe de la Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP) «La pandémie a permis de démystifier le numérique» :

«D’un côté, les peurs sont tombées. De nombreux enseignants qui ne voulaient pas s’y mettre ont réalisé que Microsoft Teams ou Educlasse, la plateforme des cantons de Berne et du Jura, n’étaient finalement pas si compliqués et pouvaient même être très utiles. A l’inverse, ceux qui pensaient que le numérique à l’école allait tout résoudre ont adopté un discours plus nuancé. On a vu que le numérique ne rendait pas forcément l’apprentissage meilleur ou plus rapide, et que le distanciel exacerbait les inégalités. L’expérience des deux dernières années a permis de poser certaines limites.»

Si le numérique s’impose dans la classe, il n’est pas forcément au coeur des activités des élèves, mais plutôt dans l’accompagnement et l’augmentation de l’activité de l’enseignant ainsi que l’illustre l’exemple suivant dans l’article d’Heidi,news :

«Mon prof de math, par exemple, fait son cours sur un beamer puis le partage en ligne. C’est très utile, par exemple si la correction d’un exercice en classe va trop vite. Mon prof de philo, qui a pourtant 64 ans, y met les PowerPoint qu’il présente, des consignes d’exposés. Désormais, les devoirs et les évaluations doivent même obligatoirement être annoncés sur Classroom. Il y a vraiment un avant et un après.»

Dans ce cadre, le numérique reste alors largement à la périphérie de l’activité et des pratiques pédagogiques elles-mêmes. Olivier Solioz, vice-président du Syndicat des enseignantes et enseignants de Suisse romande (SER), exprime bien les questions et les doutes concernant l’utilisation à proprement parler pédagogique du numérique :

«Il y a des réflexions sur l’optimisation du temps de travail en classe, avec l’adoption de modèles de type “classe inversée”. Mais aussi sur le développement de moyens d’enseignements plus interactifs. Parmi les sites et les applications que les enseignants ont utilisées ces dernières années, il convient désormais d’opérer un grand tri et de déterminer ce qui apporte un vrai plus à l’enseignement.»

Il reste donc bien du chemin à faire…

Source : Numérique à l’école: ce que la pandémie a changé – Heidi.news

Classé sous :Enseignement à distance, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Ludovia#CH22 (11-13.04.2022): ouverture des inscriptions en ligne

11 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Du 11 au 13 avril 2022, la quatrième édition de LUDOVIA#CH revient à Yverdon-les-Bains. 

Avec son thème « Vivre et apprendre dans un monde num’éthique », cette édition pose la question des comportements et des usages numériques responsables et éthiques dans notre utilisation de ces outils au quotidien et dans une perspective citoyenne.

Vivre à l’ère des réseaux sociaux, des objets connectés, des voitures autonomes, ou des robots, nécessite ainsi l’adoption d’un certain nombre de comportements responsables et notamment chez les jeunes comme les moins jeunes. En d’autres termes, il s’agit pour tout citoyen•ne de comprendre que ses actes “virtuels” ont ou auront des répercussions “réelles” sur sa vie et sur celle des autres.

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LUDOVIA#CH, c’est sur deux jours et demi plusieurs formats d’échanges pour mieux interagir et partager : 

  • une conférence inaugurale le lundi soir par la Prof. Divina Frau-Meigs, Université Paris III, Education aux Médias et à l’Information: plus qu’un signal éthique;
  • cinq sessions d’ateliers sur deux jours (mardi/mercredi) couvrant la scolarité obligatoire jusqu’aux Hautes Écoles;
  • 12 communications dans le cadre du colloque scientifique du lundi au mercredi;
  • une session spéciale mémoires – jeunes chercheurs le mercredi après-midi avec les contributions d’étudiant•es de la HEP-VD et de la HEIG-VD;
  • un Séminaire Établissements numériques (mercredi matin) plus particulièrement dédié aux directions d’établissement consacré cette année à la question du leadership au service de la citoyenneté numérique et au stratégie de développement et de mise en œuvre de cette éducation dans les établissements scolaires;
  • deux événements associés le mardi, le premier consacré à la formation des personnes-ressources numériques et le second intitulé Enseigner l’histoire à l’ère des Humanités digitales;
  • une conférence du Prof. Cédric Fluckiger consacrée à « L’éducation numérique confrontée aux usages des élèves, suivie d’une table ronde sur le développement des pratiques num’éthique au quotidien avec des étudiant•es de la HEP-VD et de la HEIG-VD (mardi après-midi); 
  • un OFF le mardi soir avec son Auberge espagnole et sa séance Pechakucha sur le thème Mon école num’éthique.

Ludovia#CH est co-organisé par la HEIG-VD et la HEP Vaud.

Le programme et les informations pratiques : https://www.ludovia.ch

Pour s’inscrire : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Documentaire – Paul Grüninger, traître à la patrie puis héros | RTS

27 février 2022 by Lyonel Kaufmann

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Décédé il y a tout juste cinquante ans, Paul Grüninger aurait dû être un héros mais il est pourtant devenu un paria. « Coupable » d’avoir sauvé des milliers de Juifs durant la Seconde Guerre mondiale en les laissant rester en Suisse, il a tout perdu. C’est cette histoire que retrace le documentaire « L’affaire Grüninger » diffusé cette semaine sur la RTS.

>>Voir le documentaire « L’affaire Grüninger », de Richard Dindo (Suisse, 1997) (En ligne jusqu’au 25.04.22).

L'affaire Grüninger [RTS]
L’affaire Grüninger / Sur les Docs / 96 min. / mercredi à 23:12 

En 1938, alors que l’Allemagne nazie a déjà annexé l’Autriche, le Conseil fédéral décide de fermer les frontières suisses aux réfugiés juifs. A l’époque, Paul Grüninger est déjà chef de la police cantonale de Saint-Gall et pour lui, il est hors de question d’abandonner ces gens à leur sort.

Durant des mois, il va les laisser entrer, allant jusqu’à suggérer la falsification de leur date d’arrivée pour qu’elle soit antérieure à août 1938. Cet homme leur a sauvé la vie, mais il sera démis de son poste, chassé de son logement puis condamné. Il ne sera réhabilité, à titre posthume, qu’à la toute fin du siècle dernier.

>> Lire aussi: Paul Grüninger, traître à la patrie puis héros

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