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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

Les réseaux sociaux en classe? Faut il continuer?

17 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

Originally posted on Ma onzième année et les suivantes…

Twitter en classe ?
J’avoue avoir douté depuis vendredi soir.
Pour être honnête, ça fait quelques mois que je doute.
Continuer à utiliser ce réseau social avec mes élèves ? Continuer à utiliser les Réseaux sociaux en pédagogie ?
Twitter ne ressemble plus à ce qu’on a connu « à nos débuts ». Ca fait un peu vieux nostalgique mais c’est un fait. Je pourrais être hypocrite et annoncer : mais si ! Mon Twitter ressemble toujours à celui de mes débuts et c’est vrai. Parce que je choisis toujours, même 6 ans plus tard, à ne subir personne sur les Réseaux Sociaux. Parce que je me désabonne ou je bloque les comptes qui ne me conviennent pas, qui polluent mon flux. Ca a toujours été pour moi une question de choix. C’est ce que j’enseigne toujours à mes élèves : choisissez, ne subissez pas.

Je pourrais donc occulter et…

Voir l’original 534 mots de plus

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement Balisé avec :Aparté

Histoire alternative : une classe de Troisième dessine les frontières de l’Europe de 1919.

2 novembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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K-Classroom nous offre une intéressante séquence pédagogique consacrée au Traité de Versailles de 1918.

Afin de mieux comprendre les enjeux nationaux et territoriaux de l’Europe en 1919, lorsque les pays vainqueurs de la Première Guerre mondiale se rencontrent et discutent des frontières et de la paix continentales à la conférence de Versailles (France, Royaume-Uni, Italie, Etats-Unis), les élèves de 3e A se sont livrés à une petite expérience d’histoire alternative.

L’expérience :

Organisés en quatre ateliers de cinq ou six membres, les élèves se sont glissés dans la peau des vainqueurs de la Grande Guerre. Face à une carte politique de l’Europe de 1914, ils ont redessiné les frontières des différents états du continent en se fondant sur leurs réflexions collectives ou en se fiant à leur instinct. Sans références préalables ni documents d’appoint, munis de leurs seules connaissances de cours, ils ont été libres de prendre toutes les décisions jugées nécessaires à condition de suivre deux règles simples :

-montrer, à travers leur production cartographique, que l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie sont les grands états vaincus de la guerre ;

-donner un territoire à chaque peuple aspirant à « disposer de lui-même ».

Afin de ne pas embrouiller les esprits, les modifications territoriales à l’est de l’Europe, issues du traité de Brest-Litovsk de mars 1918, n’ont pas été prises en compte lors de cette expérience.

Bien évidemment, il ne s’agit pas d’en rester là. Les élèves auront ensuite à débattre du résultat et de leurs choix, puis à comparer leur travail au découpage réel issu du Traité de Versailles.

Finalement, un avis d’historien est fourni :

Dénoncé sur le moment comme un Diktat par l’Allemagne, le traité de Versailles a longtemps été critiqué pour son injustice. Il est parfois tenu pour responsable de la montée du nazisme et de la Seconde Guerre mondiale. L’historiographie [c’est à dire l’écriture de l’histoire] récente apporte des jugements plus nuancés. Elle montre que les solutions parfois bancales qui ont été trouvées reflètent une situation d’une incroyable complexité, et sont souvent les seules possibles dans ce contexte. Bien des points précis ont été revisités, comme le célèbre article 231 du traité de Versailles sur la responsabilité allemande. Celui-ci n’était pas conçu comme une condamnation morale mais comme un moyen de justifier juridiquement le paiement de réparations jugées légitimes au regard des dévastations en France et en Belgique, et dont l’étendue, en réalité, sera moins grave que ce qu’en disait [l’économiste anglais] Keynes. Mais le débat sur la question reste toutefois vif. 

 D’après André Loez, la Grande Guerre, Paris, La Découverte, 2010.

La séquence complète : Histoire alternative : une classe de Troisième dessine les frontières de l’Europe de 1919..

Classé sous :Didactique, Histoire active, sur le web

Ecrire au clavier avant de savoir lire ? Conséquences sur l’apprentissage et la motivation des élèves

24 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Sur la base d’études de cas en Norvège, Suède, Finlande et Estonie ainsi que d’une étude de Meeli Pandis dans le New Jersey, Bruce Dixon présente quelques conséquences d’un système scolaire ou de pratiques des jeunes élèves consistant, à l’aide des outils technologiques actuels, d’apprendre à écrire et d’écrire avant d’apprendre à lire. Ici, la fin de l’apprentissage précoce de l’écriture scripturale est plus envisagée comme une chance que comme une catastrophe notamment pour l’apprentissage de la lecture et à propos de l’implication et de la motivation de jeunes élèves dans des tâches complexes. Décoiffant !

As someone who has long provoked audiences with the suggestion that possibly we should let very young kids write on a keyboard before we teach them to handwrite, I was also very interested in a series of initiatives that built on that concept and were undertaken in Norway, Sweden, Finland and Estonia.  It was part of a longitudinal study completed by Arne Trageton  and reflected some very ambitious ideas around writing to read:

Using the computer as a writing tool, instead of relying on complicated handwriting, made this “revolution” possible. 

I believe, like Chomsky (1982), that writing is easier than reading, and should come first. Because handwriting is difficult for 5- to 7-year-olds, writing on the computer should come first, and the teaching of formal handwriting should be delayed until grade 3 (8-year-olds)…..…they will, in addition, develop letter knowledge, use individual combinations of the phonics and whole language reading methods, and the understanding of the total text becomes meaningful language. 

After reading their own texts, children advance to read unfamiliar meaningful texts produced by their peers, and from interesting books in the library.

While this is obviously still very early research work, it is encouraging to see this level of research which offers so much more scope and possibilities than so many of the clichéd ‘apps’ that litter tablet screens.

Indeed at a recent conference in New Jersey a paper by Meeli Pandis showed further that the impact of having young children write on a computer as a literacy strategy resulted in higher writing levels, an easier pathway to reading, reduced reading problems, better motivation for both writing and reading..and better handwriting once they started at the later age. These are the sorts of ideas and findings we should be sharing with our faculty and our school communities to help them better understand what early childhood technology use might mean.

This is a space that should command our attention, as there’s so much we could be doing….and this is certainly is only the tip of the iceberg. To quote Trageton again, think of the research opportunities to find out….

Traduction rapide :

Comme quelqu’un qui a longtemps provoqué le public avec l’idée que peut-être nous devrions laisser écrire les enfants très jeunes à l’aide d’un clavier avant que de leur apprendre à écrire à la main, je suis également très intéressé par une série d’initiatives construites sur ce concept et entreprises en Norvège, Suède, Finlande et Estonie. Cela faiit partie d’une étude longitudinale complétée par Arne Trageton et reflète des idées très ambitieuses autour d’écrire pour apprendre à lire :

Utilisation de l’ordinateur comme un outil d’écriture, au lieu de compter sur l’écriture complexe, rend cette «révolution» possible.

Je crois, comme Chomsky (1982), que l’écriture est plus facile que la lecture, et devrait venir en premier. Parce que l’écriture est difficile pour les 5 à 7 ans, l’écriture sur l’ordinateur devrait venir en premier, et l’enseignement de l’écriture formelle doit être retardée jusqu’à ce que de grade 3 (8 ans) … .. … ils seront, en plus , de développer la connaissance des lettres, utiliser des combinaisons individuelles de la phonétique et les méthodes de lecture de langue entiers, et de la compréhension du texte totale devient langage significatif.

Après avoir lu leurs propres textes, les enfants avancent à lire des textes inconnus significatives produites par leurs pairs, et des livres intéressants dans la bibliothèque.

Bien que ce soit évidemment encore beaucoup de travail de recherche très tôt, il est encourageant de voir ce niveau de recherche qui offre beaucoup plus de possibilités et de perspectives que tant d’autres études « clichés » portant la portée  des applications présentent sur les tablettes numériques.

 

En effet lors d’une conférence récente au New Jersey un document par Meeli Pandis a montré que outre l’impact de la présence de jeunes enfants d’écrire sur un ordinateur comme une stratégie d’alphabétisation, on aboutit à des niveaux d’écriture plus élevés, une voie plus facile à la lecture, des problèmes de lecture réduits, une meilleure motivation pour les deux écriture et à une meilleure écriture une fois qu’ils ont commencé à écrire à la main à un âge ultérieur. Ce sont ces sortes d’idées et ces conclusions que nous devrions partager avec nos professeurs et nos communautés scolaires pour les aider à mieux comprendre ce que l’utilisation des technologies dans la petite enfance pourrait signifier.

Ceci est un espace qui devrait commander notre attention, car il y a tellement de choses que nous pourrions faire … et cela est certainement seulement la pointe de l’iceberg.

Source : Babes in the Technology Woods

Crédit image : Mike Licht

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires

24 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Dans un article intitulé Homework is a Social Justice Issue – Hybrid Pedagogy, Kris Shaffer revient sur la question des devoirs à domicile à l’ère du BYOD (Bring Your Own Device) et de la classe inversée et sur la question de l’égalité des chances (justice sociale) à l’école. Il en arrive rapidement au constat que ces technologies et ces approches pédagogiques renforcent les inégalités scolaires au profit des élèves et étudiants déjà privilégiés socialement et financièrement. Cela ne l’empêche pas de recourir à la classe inversées, mais en introduisant un nouveau paramètre de justice sociale à la taxonomie de Bloom.

Homework

En introduction, Kris Shaffer pose quelques questions élémentaires que tout enseignant devrait se poser avant d’assigner des devoirs à domicile :

When a teacher assigns homework, she makes some big assumptions about students’ home lives. Do they have the requisite supplies? A quiet place to study? Supportive parents or guardians who will motivate them to work? Knowledgable guardians who can assist with challenging problems?

A ce sujet, il rappelle la situation de l’école publique américaine et le fait que la majorité des élèves vivent en situation de pauvreté. Ceci avant même de parler de technologies à disposition de ces élèves soit amenées en classe, soit à disposition à domicile.

Cette situation ne peut évidemment que s’aggraver si l’on recoure alors à la stratégie du BYOD, mais également en fournissant du matériel identique à tous les élèves et en leur assignant du travail à domicile. En effet, une fois rentré à la maison, les élèves ne disposent pas d’un accès équitable à une connection internet de qualité. Certains élèves des écoles publiques n’ont même pas d’accès internet à la maison. Sans parler de l’expertise technologique des parents à la maison et de leur capacité à aider leurs enfants à faire leurs devoirs.
[Lire plus…] à proposQuand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Revue de Presse : The Swiss frontier in the First World War

23 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Revue de Presse : The Swiss frontier in the First World War

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Since Switzerland was a neutral country, its frontiers had to be guarded to prevent the warring armies crossing them, deliberately or accidentally. However there were occasions when the border was crossed…Image: A Swiss soldier (foreground) talks to a German border guard through the frontier wire. The start of the war was one of the points at which there was the greatest fear amongst the Swiss of…

Lire la suite : http://ift.tt/1OVGsXq

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web Balisé avec :Feedly, IFTTT, Recently Read, Saved for Later

La Suisse bombardée à La Chaux-de-Fonds | Il y a cent ans

18 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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La Suisse bombardée à La Chaux-de-Fonds | Il y a cent ans:

Une édition de la Chaux-de-Fonds, la Sentinelle du 18 octobre 1915, permet d’avoir des détails fiables.

Le 17 octobre, en milieu d’après-midi, un avion allemand (l’enquête le confirmera) lâcha 8 bombes ou grenades sur le territoire suisse à bonne distance de la frontière française. L’après-midi était ensoleillé et les promeneurs nombreux car on était dimanche,

18_19_10 EC Bombes sur la Suisse

aussi les comptes-rendus de la presse helvétique insistent-ils sur la chance relative qu’eurent les habitants du lieu d’échapper à ces explosions. Ce ne fut tout de même pas le cas d’une famille occupée à préparer une « torée », les TRIPET, dont le père, un fils et une fille furent blessés.

[…]

Les jours suivants, la presse de toute la Confédération témoignait de cette émotion générale. Si elle admettait l’erreur du pilote allemand, elle estimait que c’était l’incident le plus grave depuis le début de la guerre et que tout devait être entrepris pour qu’il ne se répétât point. L’indignation était telle que l’on attendait des réparations et pas de simples excuses diplomatiques.

18_19_10 EC Bombes sur la Suisse 3

Il y eut évidemment des protestations officielles dont voici la teneur extraite encore de la Sentinelle de La-Chaux-de-Fonds, dans son édition du 21 octobre. 

18_19_10 PC 26_10

Et l’on apprend, quelques jours après que l’Allemagne a reconnu les faits et promis des indemnités. (cf.  extrait du Petit Comtois du 26 octobre 1915).

(Via aetdebesancon.blog.lemonde.fr)

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

Minecraft : le paradigme du Lego | InternetActu.net

11 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Dans Apprendre à apprendre (4/4) : y’a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? « InternetActu.net, Rémi Sussan s’intéresse aux technologies expérimentales et leur apport dans l’éducation. Sa présentation du jeu Minecraft.

Le paradigme du Lego

Une autre innovation technologique dans le domaine de l’apprentissage nous vient du jeu vidéo avec Minecraft. Ce jeu de “Lego virtuel”s’est révélé particulièrement précieux en matière d’enseignement, au point de se retrouver distribué dans les écoles en Irlande du Nord.

On peut tout faire avec Minecraft. Des châteaux, des paysages, mais également des automates cellulaires (vidéo), voire des ordinateurs…
Dans Boing Boing, Mimi Ito explique pourquoi, à son avis, Minecraft va révolutionner l’éducation. Ce n’est certes pas le premier jeu à révéler un potentiel, explique-t-elle. Sim City par exemple, a déjà démontré sa valeur dans ce domaine il y a des années. Et, bien sûr, il y a des outils comme Scratch destiné particulièrement aux enfants.

Mais Minecraft diffère de ses prestigieux prédécesseurs sur plusieurs points importants. Premièrement, c’est le jeu à potentiel éducatif le plus massivement répandu, bien davantage que Civilization ou Sim City. Minecraft connaît le même succès que Super Mario ou Bejeweled (l’ancêtre des jeux à “séries de 3″) ?

Ensuite poursuit Mimi Ito, les enfants peuvent construire ensemble en ligne. Sur ce point, continue-t-elle, Minecraft est plus proche d’un système comme le Logo de Seymour Papert (ou Scratch) que d’un jeu éducatif traditionnel, qui se concentre sur un domaine particulier comme l’histoire ou les langues. Autrement dit, c’est plutôt une espèce de système de programmation.

De plus, ses possibilités d’évolution sont infinies. Les plus jeunes, dès quatre ou cinq ans, peuvent en grandissant élaborer des systèmes de plus en plus complexes. Enfin, et c’est un aspect important, les serveurs sont tenus par les joueurs eux-mêmes. Sur cet aspect, Minecraft se différencie grandement des mondes virtuels en ligne, comme Second Life, où les joueurs peuvent aussi bâtir des choses, mais restent prisonniers d’une plate-forme tenue entièrement par un opérateur extérieur.

Mimi Ito cite des initiatives destinées à utiliser Minecraft dans différents domaines, par exemple en histoire. Ainsi, le ” designer éducatif” Randy Fujimoto a-t-il créé, avec ses étudiants, un atelier reconstituant, pour les collégiens et lycéens, la tragédie des nippo-américains enfermés dans des camps aux Etats-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale.

A l’école Quest to Learn, un professeur a élaboré un modèle Minecraft de la cellule vivante. Avec toutes les interactions possibles au sein de la cellule correctement représentées et sur laquelle les élèves peuvent interagir et effectuer des expériences.

Du reste, Mimi Ito a monté une startup en compagnie de Katie Salen, à l’origine de Quest to Learn, et de Tara Tiger Brown, cofondatrice du Makerspace de Los Angeles, afin de développer spécifiquement ces aspects éducatifs de Minecraft.

Mais Minecraft, n’est rien d’autre,on l’a vu, qu’une forme de Lego “virtuelle”. Rappelons d’ailleurs que la version Mindstorms du jeu suédois a été élaborée d’après une idée de Mitchel Resnick du “Lifelong Kindergarden” au MIT, un labo du Medialab consacré à l’éducation (également à l’origine de Scratch, dont l’interface est d’ailleurs très proche d’un jeu de Lego). Le Monde nous apprend du reste que le Lego va bientôt faire son apparition dans les programmes de la prestigieuse université de Cambridge.

Source : Apprendre à apprendre (4/4) : y’a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? « InternetActu.net

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Belgique : Jeu éducatif sur la Première Guerre mondiale

6 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale n’a pas échappé au Musée temporaire de la Banque nationale. A partir du mois de novembre 2015, les élèves de 5e et 6e année secondaire vont pouvoir se plonger dans la vie quotidienne bruxelloise en temps de guerre.

La classe sera répartie en quatre familles qui devront essayer de survivre tant bien que mal à la guerre en faisant parfois face à des choix difficiles. Les familles réussiront-elles à acheter assez de produits sur le marché pour nourrir les leurs ? Devront-elles passer par l’aide du Comité National de Secours et d’Alimentation ? Pour leurs achats, les élèves utiliseront les billets de nécessité qui ont réellement circulé lors de la guerre afin d’atténuer la grave pénurie de billets.

via Jeu éducatif sur la Première Guerre mondiale — Musée de la Banque nationale de Belgique.

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Compte-rendu : « Le Long Remords de la Conquête » | Le Monde des Livres

2 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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blankUNE HISTOIRE. « Le Long Remords de la Conquête », de Romain Bertrand

Un jeune enfant possédé par les démons, deux servantes indiennes qui lui introduisent un petit canard d’étain dans le nez, un gouverneur espagnol qui frôle le sadisme, des conquistadors corrompus, des frères de l’ordre de Saint-Augustin prompts à tout pardonner et des populations philippines assujetties par les armes. Voilà les personnages du nouveau livre de Romain Bertrand, un portrait dense et captivant des Philippines dans les années 1570, où s’entrechoquent ces « mondes » si différents de la Conquête, l’expansion espagnole, au-delà du Pacifique. L’historien avait marqué les esprits avec son précédent essai, L’Histoire à parts égales (Seuil, 2011). A nouveau, dans ce livre, ce n’est pas la rencontre victorieuse entre Occident et Orient qui anime ses réflexions, mais le fonctionnement de ce monde nouveau, marqué par l’héritage des relations de pouvoir importées d’Espagne et les pratiques autochtones. L’ouvrage s’inscrit ainsi dans la perspective des histoires connectées qui élargissent leur propos à l’échelle du monde, mais revendiquent également une approche au ras du sol. Les « plantes, plumes, pelages, résines, racines » dont usent Inès et Beatriz, par exemple, sont-ils des substances de guérisseuse ou des poisons du diable, un élixir d’amour ou un breuvage du malin ? Sorcellerie ou médecine, possession ou folie, idolâtrie ou croyance, tout est affaire de catégories. L’enquête de Romain Bertrand se nourrit d’une prose personnelle et forte, qui donne vie à cette société hispanique des Philippines, laborieuse dans sa gestation et encore mal connue.

Le Long Remords de la Conquête. Manille-Mexico-Madrid. L’affaire Diego de Avila (1577-1580), de Romain Bertrand, Seuil, « L’univers historique », 576 p., 25 €.

Source : La sélection du « Monde des livres »

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Serious Game Project | L’aventure de la création d’un serious game historique

1 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Grâce à Sarah Lachise, professeure d’histoire-géographie, et Pascal Fautero, professeur de maths et développeur, vous pouvez suivre la genèse et la réalisation de leur jeux sérieux (serious game) ayant la Renaissance pour toile de fond.

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Jouer est depuis notre plus jeune âge notre meilleur moyen d’apprentissage. À l’heure où les serious game progressent en entreprise et font parler d’eux dans les médias, nous avons trouvé intéressant de nous pencher sur les serious game dans l’éducation. Et quoi de mieux pour en comprendre le principe que d’essayer d’en créer un nous-mêmes.

Mais qui sommes-nous ? Un prof de maths développeur, gamer à ses heures et un peu pirate, et une prof d’histoire-géo, super curieuse et motivée, chargée de mission pour le numérique éducatif. Nous travaillons tous les deux pour la Délégation académique au numérique éducatif de l’académie de Versailles et nous nous engageons avec ce projet sur certains axes prioritaires de cette année scolaire 2015-2016 comme favoriser l’utilisation et la production de ressources ou de services numériques, développer des projets numériques éducatifs, former aux services et aux outils numériques, favoriser les échanges professionnels.

Vous trouverez sur ce blog notre journal de bord : les différentes étapes, galères, réflexions, remises en question, joies, déceptions liées à notre projet… et j’espère que vous en verrez l’aboutissement.

Prêts ? Partez !

A suivre donc… et avec intérêt.

Source : Serious Game Project | L’aventure de la création dun serious game

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