Cette semaine une place très importante est faite aux commémorations de la libération il y a 60 ans du Camp d’Auschwitz.
Toutes les télévisions offrent l’un ou l’autre des principaux films, téléfilms ou documentaires traitant de l’horreur absolue qu’on représenté les camps d’extermination et Auschwitz plus particulièrement, symbole de l’horreur absolue.
Tous les journaux nationaux ou internationaux en font leur couverture.
L’ONU pour la première fois commémore également la libération des camps nazis. Une dépêche de l’AFP nous indique que
« dans son allocution, le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a appelé le monde à « démontrer son respect » pour les victimes des camps de la mort nazis en « protégeant toutes les communautés semblablement menacées et vulnérables, maintenant et à l’avenir ». Relevant que depuis l’Holocauste, « le monde a échoué, à sa grande honte, à empêcher d’autres génocides, par exemple au Cambodge, au Rwanda et dans l’ancienne Yougoslavie », M. Annan a invité la communauté mondiale à la « vigilance » et la « responsabilité ». »
A l’usage des enseignants, je ne saurais que trop recommander le livre, à mon avis indispensable pour tout enseignant souhaitant abordé la question de Auschwitz, de Georges Bensoussan, Auschwitz en héritage? D’un bon usage de la mémoire, Mille et une nuit, 1998, 3,50 Euros.
Même pas l’excuse qu’il serait trop cher en plus.
Pour Bensoussan, il faut éduquer après Auschwitz et non pas contre Auschwitz. Et juste pour finir le texte de la jaquette :
« Selon certains, on parle trop de la shoah. A moins que l’on en parle mal, à coup de commémorations larmoyantes inévitablement conclue par le rituel : «Plus jamais ça…» Comme si la seule invocation d’un nom pouvait éduquer les jeunes générations contre cette barbarie qu’on sent (re)venir.
Ce n’est pas d’un «devoir de mémoire» que nous avons besoin, mais d’un devoir d’histoire. »
A méditer et surtout à lire en entier.
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