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Histoire Lyonel Kaufmann

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Lyonel Kaufmann

Que commémorent les bots? | L’histoire contemporaine à l’ère numérique

1 mars 2019 by Lyonel Kaufmann

Frédéric Clavert revient dans son dernier billet sur les commémorations de la Première Guerre mondiale et son projet de recherche sur le Centenaire de la Grande Guerre. Il indique notamment qu’il est probable qu’il aille désormais jusqu’au 11 novembre 2019 – pour avoir un 11 novembre hors du Centenaire. Mais d’autres questions de recherches se posent à lui maintenant et notamment sur le rôle des comptes automatisés dans les commémorations :

« Mais d’autres questions de recherche se posent, maintenant que la collecte touche à sa fin. Ainsi, en travaillant sur la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun de mai 2016 et les controverses alors suscitées, je ne me suis pas penché sur le rôle des comptes automatisés mais y avais pensé très fortement. Je me suis pour le moment contenté d’une analyse de la circulation de l’information et son rôle dans ces controverses – je ne me pensais pas capable de pouvoir repérer les bots, tout simplement. »

Il y présente notamment le cas du compte Twitter @realtimeww1 :

« Le compte Twitter @realtimeww1, projet initié par mon collègue Benoît Majerus et les étudiants du Master académique en histoire européenne contemporaine de l’Université du Luxembourg. Ce compte Twitter est automatisé, ce qui en fait un «bot». »

Passionnant !

Source : Que commémorent les bots? | L’histoire contemporaine à l’ère numérique

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Antisémitisme en Suisse romande en 2018: Augmentation des actes après 3 années de chiffres stables

26 février 2019 by Lyonel Kaufmann

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La CICAD publie son rapport annuel d’analyse de l’antisémitisme en Suisse romande.

174 actes antisémites recensés en 2018 dont 2 agressions physiques.

Les réseaux sociaux concentrent la grande majorité des actes recensés dans ce rapport soit 64%.
Une tendance observée depuis plusieurs années. Les médias en général concentrent 24% des chiffres.

Principaux vecteurs d’antisémitisme

  • L’extrême-droite : recrudescence de leurs activités en 2018 et intensification des liens entretenu par ces groupes entre les différents cantons romands, la France et l’Italie.
  •  A l’ère des fake news et des sites de « ré information», un nombre considérable de commentaires antisémites sur internet trouvent leur source dans le complotisme, particulièrement en ce qui concerne les milieux d’extrême-droite, d’extrême-gauche, islamistes ainsi que les mouvements dits de «dissidence ». 21% des actes recensés ont trait à la théorie du complot juif.
  • Le conflit israélo-palestinien reste une des sources permanentes d’antisémitisme. La nazification d’Israël et l’antisionisme concentrent 29% des actes.
  • Le négationnisme est toujours une réalité en Suisse. 26% des actes antisémites recensés concernent le négationnisme de la Shoah.
  • La banalisation de plus en plus fréquente du discours antisémite sous couvert de « blague potache » et dans le discours public.

Le rapport et son résumé ainsi que les actes recensés sont accessibles directement en cliquant sur les liens.

Classé sous :Publications

Alfred Escher et la Suisse moderne

23 février 2019 by Lyonel Kaufmann

Le destin d’Alfred Escher est largement lié et emblématique de celui de la Suisse moderne.

L’entrepreneur et politicien né le 20 février 1819 a été l’un des premiers conseillers nationaux du jeune Etat fédéral. Au cours d’une carrière politique de plus de trois décennies, il a fondé Credit Suisse, l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) et construit le tunnel du Gothard.

Ce titan qui a passé sa vie à bâtir des réseaux – ferroviaires, économiques et politiques – continue de susciter de l’intérêt 200 ans après sa mort.

Son histoire comporte aussi sa part d’ombre: une partie de la fortune de sa famille provenait d’une plantation de café à Cuba qui employait des esclaves. Un aspect revisité par de récents travaux d’historiens.

Le Temps donne la parole à Joseph Jung. Professeur titulaire de l’Université de Fribourg et professeur invité de plusieurs universités, il est l’auteur enthousiaste et très peu critique d’une biographie d’Alfred Escher. Une vision très (néo)libérale du personnage.

L’article du Temps : www.letemps.ch/suisse/personne-na-davantage-marque-suisse-qualfred-escher

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Éducation aux médias et à l’actualité : comment les élèves s’informent-ils ?

23 février 2019 by Lyonel Kaufmann

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À l’heure où les interrogations se multiplient autour des infox et du rôle joué par les réseaux sociaux, le Cnesco publie une note d’analyse sur le rapport qu’entretiennent les jeunes en France avec l’actualité, les médias et l’information ainsi que sur la manière dont l’institution scolaire accompagne la nécessaire éducation aux médias. Après l’étude sur les engagements citoyens des lycéens (septembre 2018), il s’agit du  second volet de la grande enquête nationale du Cnesco « École et citoyenneté ».

Les chiffres clés de l’enquête

  • Des élèves intéressés par l’actualité : 68 % des élèves de terminale déclarent s’informer sur l’actualité en France (politique, économique, sociale…).
  • Un haut niveau de confiance dans les médias « traditionnels » et une prise de distance vis-à-vis des réseaux sociaux : plus des deux tiers des élèves de 3e ont confiance dans la télévision, la radio et les journaux papier, contre seulement 27 % de confiance dans les réseaux sociaux.
  • Des inégalités sociales dans le rapport aux médias : 79 % des élèves de 3e favorisés mais seulement 63 % des élèves de 3e défavorisés (16 points d’écart) font confiance aux informations provenant des journaux papier.
  • Une éducation aux médias limitée à l’école : seuls 52 % des élèves de 3e déclarent que le sujet des médias a été abordé en cours d’enseignement moral et civique (EMC) durant leurs années au collège (alors que l’éducation aux médias fait partie du programme d’EMC).

Lire la suite : Éducation aux médias et à l’actualité : comment les élèves s’informent-ils ?

Crédit photo : Photo par Bino Le sur Unsplash

Classé sous :Médias et technologies, Publications

Opinion – Histoire et sa didactique : des vies parallèles ?

22 février 2019 by Lyonel Kaufmann

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Dans le dernier billet publié par le blog Public History Weekly, Eleni Apostolidou ((Apostolidou, Eleni: Parallel Lives? History and her Dicactics. In: Public History Weekly 7 (2019) 6, DOI: [dx.doi.org/10.1515/phw-2019-13398].)),  professeure assistante de didactique de l’histoire au Département d’enseignement primaire de l’Université de Ioannina (Grèce) propose une contribution et sa réflexion à propos des différentes tendances de la didactique de l’histoire depuis les années 1970 et les compare avec les phases pertinentes de l’historiographie.

Elle identifie et qualifie quatre périodes concernant la didactique de l’histoire :

– l’émancipation (1960-1970): la première période de la didactique de l’histoire peut être considérée comme ayant eu lieu dans les années 1960 et 1970, lorsque la didactique de l’histoire est apparue comme un domaine disciplinaire distinct et que l’accent a été mis sur la pensée historique par opposition à l’apprentissage par cœur des récits nationaux. Selon les pays ou les aires culturelles, on parlera pour la didactique de l’histoire de « Didactique des Disciplines » en France (1979), de « New History » en Angleterre ou de  « New Social Studies » aux Etats-Unis. La didactique de l’histoire se concentre alors sur la pensée critique. Historiographiquement, cette première apparition de la didactique de l’histoire coïncide avec la « Nouvelle histoire » et l’Ecole des Annales.

– le tournant « affectif » (1980-1990): la deuxième période de didactique de l’histoire peut être considérée comme ayant eu lieu dans les années 1980 et 1990, périodes marquées par l’accent mis sur la conscience historique plutôt que sur la pensée historique. La didactique de l’histoire, comme les programmes de certains pays, en appelle à l' » empathie « , à la  » diversité  » et à la  » multiperspectivité  » comme objectifs de l’enseignement de l’histoire. Historiographiquement, le discours didactique s’articule avec le le développement des études post-coloniales ou des  » subaltern studies « .

– le tournant culturel (2000-…): pour Eleni Apostolidou, nous vivons maintenant une troisième période de didactique de l’histoire marquée par l’accent mis sur les moyens de diffusion des représentations historiques : C’est la période de la Public History et de la culture historique. La recherche en didactique se concentre sur la façon dont la pensée historique et la conscience historique des élèves se forment grâce à différents types de représentations historiques (photographies, cinéma, jeux vidéos, représentations numériques, etc.). Ce mouvement coïncide en historiographie avec l’étude des usages populaires du passé, l’histoire culturelle et la Public History.

Finalement Elieni Apostolidou s’interroge si nous n’entrererions pas dans une période de « coopération coopérative » où l’historiographie et la didactique de l’histoire évoluent  » en communication « , l’une semble informer l’autre. Si précédemment, l’historiographie précédait la didactique, un inversement s’est opéré, pour Apostolidou, depuis les années 1980. Désormais, la didactique de l’histoire serait en avance sur l’historiographie. 

Nulle doute que cette dernière prise de position ne manquera pas de susciter le débat… 

Le billet : Apostolidou, Eleni: Parallel Lives? History and her Dicactics. In: Public History Weekly 7 (2019) 6, DOI: [dx.doi.org/10.1515/phw-2019-13398]

Crédit photo : Photo par jesse orrico sur Unsplash

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions, Publications

L’histoire secrète des femmes dans le codage informatique – The New York Times

20 février 2019 by Lyonel Kaufmann

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Qui sait que dès années 1940 aux années 1980, la place des femmes dans la programmation des ordinateurs était bien meilleure qu’aujourd’hui ? Qu’est ce qui s’est mal passé ? Le New York Times Magazine revient sur l’histoire de ces femmes pionnières de l’informatique aux Etats-Unis et au Canada. Extraits. Une histoire à méditer.

Crédit image : Opératrices d'ordinateurs avec un Eniac - le premier ordinateur programmable universel au monde. *Corbis/Getty Images*
Crédit image : Opératrices d’ordinateurs avec un Eniac – le premier ordinateur programmable universel au monde. Corbis/Getty Images

Des années 1940 au début des années 1980 : Ladies First !

Lorsque les ordinateurs numériques sont devenus une réalité concrète dans les années 1940, les femmes ont été des pionnières dans l’écriture de logiciels pour les machines. À l’époque, les hommes de l’industrie informatique considéraient l’écriture de code comme une tâche secondaire, moins intéressante. La vraie gloire résidait dans la fabrication de la quincaillerie. Logiciel ? « Ce terme n’avait pas encore été inventé », dit Jennifer S. Light, professeure au M.I.T., qui étudie l’histoire des sciences et des technologies.

Cette dynamique a été à l’œuvre dans le développement du premier ordinateur numérique programmable aux États-Unis, l’Electronic Numerical Integrator and Computer, ou Eniac, dans les années 1940. Financé par l’armée, c’était un monstre, pesant plus de 30 tonnes et comprenant 17 468 tubes à vide. Le simple fait de le faire fonctionner était considéré comme un exploit technique héroïque et viril. En revanche, la programmation semblait subalterne, voire une activité de secrétariat.

Les femmes ont longtemps été employées dans le travail de scut de faire des calculs. Quand est venu le temps d’engager des techniciens pour rédiger les instructions de l’Eniac, il était logique, pour les hommes en charge, de choisir une équipe entièrement féminine : Kathleen McNulty, Jean Jennings, Betty Snyder, Marlyn Wescoff, Frances Bilas et Ruth Lichterman. Les hommes savaient ce qu’ils voulaient qu’Eniac fasse ; les femmes le « programmaient » pour exécuter les instructions.

Quand le nombre de tâches de codage a explosé dans les années 50 et 60, les employeurs cherchaient simplement des candidats disposant de logique, bons en mathématiques et méticuleux. Et à cet égard, les stéréotypes sexistes ont joué en faveur des femmes. Certains cadres ont ainsi fait valoir l’expertise traditionnelle des femmes dans des activités minutieuses comme le tricot et le tissage. Le livre « Your Career in Computers » de 1968 précisait que les gens qui aiment « cuisiner à partir d’un livre de cuisine » font de bons programmeurs.

En 1967, il y avait tellement de programmeuses que le magazine Cosmopolitan publia un article sur « The Computer Girls », accompagné de photos de femmes ruches au travail sur des ordinateurs qui évoquaient le pont de contrôle de l’USS Enterprise. L’article indiquait que les femmes pouvaient gagner 20 000 $ par année en faisant ce travail (ou plus de 150 000 $ avec l’argent d’aujourd’hui). C’était le rare métier de col blanc dans lequel les femmes pouvaient s’épanouir.

Crédit image : Un ordinateur E.R.A./Univac 1103 dans les années 1950. *Hum Images/Alamy*
Crédit image : Un ordinateur E.R.A./Univac 1103 dans les années 1950. Hum Images/Alamy

L’avénement de l’ordinateur personnel comme point de rupture

Si nous voulons déterminer à quel moment les femmes ont commencé à être forcées de quitter les programmes, nous pouvons nous pencher sur une année : 1984. Dix ans plus tôt, une étude a révélé que le nombre d’hommes et de femmes ayant exprimé un intérêt pour le codage en tant que carrière était égal. A partir de 1984, ce pourcentage a chuté ; à partir de 2010, il avait été réduit de moitié. Seulement 17,6 % des étudiants diplômés des programmes d’informatique et de sciences de l’information étaient des femmes.

L’une des raisons de ce déclin vertigineux est liée à un changement dans la façon et le moment où les enfants ont appris à programmer. L’avènement des ordinateurs personnels à la fin des années 70 et au début des années 80 a reformé le bassin d’étudiants qui poursuivaient des études en informatique. Avant cela, presque tous les étudiants qui se présentaient à l’université n’avaient jamais touché à un ordinateur ou même été dans la pièce avec un ordinateur. Les ordinateurs étaient des appareils rares et coûteux, pour la plupart disponibles uniquement dans les laboratoires de recherche ou dans les entreprises. Presque tous les élèves étaient alors sur un pied d’égalité.

Une fois que la première génération d’ordinateurs personnels, comme le Commodore 64 ou le TRS-80, a trouvé son chemin dans les maisons, les adolescents ont pu jouer avec eux, apprenant lentement les concepts majeurs de la programmation pendant leur temps libre. Au milieu des années 80, des étudiants de première année d’université se présentaient à leur première classe déjà compétents en tant que programmeurs. Il s’est avéré que ces étudiants étaient surtout des hommes.

Ce que Margolis a également entendu des étudiants – et des membres du corps professoral aussi – c’est qu’il y avait un sentiment dans la salle de classe que si vous n’aviez pas déjà codé de façon obsessionnelle pendant des années, vous n’aviez pas votre place. Le  » vrai programmeur «  était celui qui « avait un bronzage d’écran d’ordinateur parce qu’il était tout le temps devant l’écran », comme le dit Margolis. La vérité, c’est que beaucoup d’hommes eux-mêmes ne correspondaient pas à ce stéréotype monomaniaque. Mais il y avait deux poids, deux mesures : les femmes qui se sentaient jugées comme n’étant pas assez  » dures « . Dès la deuxième année, bon nombre de ces femmes, assiégées par des doutes, ont commencé à abandonner le programme.

Une étude menée en 1983 auprès d’étudiants du M.I.T. a produit des comptes rendus tout aussi sombres. Les femmes qui levaient la main en classe étaient souvent ignorées par les professeurs et discutées par les autres étudiants. On leur disait qu’elles n’étaient pas assez agressives ; si elles défiaient d’autres élèves ou les contredisaient, elles entendaient des commentaires comme « Tu es vraiment chiante aujourd’hui – ce doit être tes règles ».

Le rôle négatif des familles, de l’école et de Hollywood dans ces changements

A la fin des années 1980, Allan Fisher, doyen associé de l’école d’informatique de l’Université Carnegie Mellon, a remarqué que la proportion de femmes dans la majeure était constamment inférieure à 10 %. En 1994, il a embauché Jane Margolis, une chercheuse en sciences sociales, pour comprendre pourquoi. Pendant quatre ans, de 1995 à 1999, elle et ses collègues ont interviewé et suivi une centaine d’étudiants de premier cycle, hommes et femmes, au département d’informatique de Carnegie Mellon ; elle et Fisher ont ensuite publié les résultats dans leur livre “Unlocking the Clubhouse: Women in Computing”.

Ce que Margolis a découvert, c’est que les étudiants de première année arrivant à Carnegie Mellon avec une expérience substantielle étaient presque tous des hommes. Ils avaient été beaucoup plus exposés aux ordinateurs que les filles ; par exemple, les garçons étaient plus de deux fois plus susceptibles d’en avoir reçu un en cadeau de leurs parents. Et si les parents achètent un ordinateur pour la famille, ils le mettent le plus souvent dans la chambre d’un fils, pas dans celle d’une fille. Les fils avaient aussi tendance à avoir ce qui équivaut à une relation de  » stage  » avec les pères, à travailler avec eux dans les manuels de langue de base, à recevoir des encouragements de leur part ; ce qui n’était pas le cas des filles.

Leurs mères étaient généralement moins occupées avec les ordinateurs à la maison, lui ont-ils dit. Les filles, même les plus intellos, ont compris ces indices et ont semblé diminuer leur enthousiasme en conséquence.

À l’école, les filles recevaient à peu près le même message : les ordinateurs, c’était pour les garçons. Les garçons geeks qui ont formé des clubs d’informatique ont souvent fini, intentionnellement ou non, par reproduire le même comportement d’exclusion. (Ces groupes snobaient non seulement les filles, mais aussi les garçons noirs et latinos.) De telles cliques d’hommes créaient « une sorte de réseau de soutien par les pairs », selon les mots de Fisher.

Dans les années 80, le travail de pionnière accompli par les programmeuses avait été oublié pour la plupart. En revanche, Hollywood diffusait exactement l’image opposée : L’informatique était un domaine masculin. Dans les films à succès comme « Revenge of the Nerds », « Weird Science », « Tron », « WarGames » et d’autres, les nerds de l’ordinateur étaient presque toujours de jeunes hommes blancs. Les jeux vidéo, une importante activité de porte d’entrée qui a mené à un intérêt pour les ordinateurs, ont été présentés beaucoup plus souvent aux garçons, comme l’a constaté Sara Kiesler, professeur à Carnegie Mellon, en 1985.

Un effet significatif et durable

Lorsque les programmes d’informatique ont recommencé à prendre de l’expansion au milieu des années 1990, la culture du codage a été établie. La plupart des nouveaux étudiants étaient des hommes. L’intérêt des femmes n’a jamais retrouvé les niveaux atteints à la fin des années 70 et au début des années 80. Et les femmes qui se présentaient étaient souvent isolées. Dans une salle de 20 élèves, il se peut que cinq, voire moins, soient des femmes.

Des mesures pour inverser la tendance

À la fin des années 1990, Allan Fisher a décidé que Carnegie Mellon tenterait de remédier au déséquilibre hommes-femmes dans son programme d’informatique. Encouragés par les conclusions de Jane Margolis, Fisher et ses collègues ont apporté plusieurs changements. L’une d’entre elles était la création de classes qui regroupaient les élèves par expérience : les jeunes qui ont commencé à coder depuis leur plus jeune âge ne suivaient qu’une seule voie ; les nouveaux venus dans le domaine du codage avaient un programme légèrement différent, ce qui leur laissait plus de temps pour rattraper le temps perdu. Carnegie Mellon a également offert un tutorat supplémentaire à tous les étudiants, ce qui a été particulièrement utile pour les codeurs débutants. Si Fisher parvenait à les faire rester pendant la première et la deuxième année, il savait qu’ils rattraperaient leurs pairs.

Ils ont également modifié les cours afin de montrer comment le code a un impact dans le monde réel, de sorte que la vision de la programmation d’un nouvel étudiant ne serait pas seulement une vision sans fin des algorithmes déconnectés de toute utilisation pratique.

Les efforts de Carnegie Mellon ont été remarquablement fructueux. Quelques années seulement après ces changements, le pourcentage de femmes inscrites à son programme d’informatique a explosé, passant de 7% à 42% ; le taux d’obtention de diplôme chez les femmes a presque égalé celui des hommes. L’école a sauté au-dessus de la moyenne nationale. D’autres écoles préoccupées par le faible nombre d’élèves de sexe féminin ont commencé à utiliser des approches semblables à celle de Fisher.

Un changement culturel plus large a accompagné les efforts des écoles. Au cours des dernières années, l’intérêt des femmes pour le codage a commencé à augmenter rapidement partout aux États-Unis. En 2012, le pourcentage de diplômées de premier cycle qui ont l’intention de se spécialiser en informatique a commencé à augmenter à des taux jamais vus depuis 35 ans. Il y a également eu un boom des groupes et organisations qui forment et encouragent des cohortes sous-représentées, comme Black Girls Code et Code Newbie. Le codage en est venu à être considéré, en termes purement économiques, comme un bastion du travail bien rémunéré et engageant.

L’article complet et original : The Secret History of Women in Coding – The New York Times

Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Comment amener les enfants au code – 10 mythes et réalités

18 février 2019 by Lyonel Kaufmann

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L’une des principales raisons pour lesquelles les enfants ne s’intéressent pas au codage, c’est à cause des idées fausses que l’on se fait sur ce que signifie être un codeur. Dans la culture populaire, le codage est associé aux nerds, aux hommes et aux garçons antisociaux qui sont obsessivement attirés par les mathématiques et l’informatique. Cela vaut la peine de creuser un peu. Non seulement c’est injuste pour les gens qui sont déjà profondément dans le codage, mais cela détourne aussi les jeunes qui ne s’identifient pas à ce stéréotype. Comment pouvons-nous faire entrer les enfants dans le système de codage ? Mimi Ito, professeure, anthropologue et connaisseuse de la culture geek et de l’apprentissage, reprend cinq mythes populaires au sujet du codage et les confrontent à la réalité du travail de codage.

1° Mythe : Le codage, c’est pour les nerds VS La réalité : Coder, c’est être soi-même

Pour les enfants qui ne correspondent pas au stéréotype du nerd, nous devons leur envoyer le message qu’ils n’ont pas besoin de garer leur identité à la porte du laboratoire informatique. Ils n’ont pas à se conformer à la culture informatique existante. Le codage peut faire partie de ce qu’ils sont.

Mon équipe au Connected Learning Lab de l’UC Irvine a travaillé avec le groupe Lifelong Kindergarten du MIT sur un projet financé par la NSF pour développer des programmes de codage qui fonctionnent contre les stéréotypes. Nous avons commencé par des tutoriels où les enfants pouvaient animer des images sur de la musique hip hop.

2° Mythe : Le codage est solitaire VS La réalité : Le codage est social

En réalité, le codage est presque toujours une activité sociale. Un des mouvements qui balaie le monde du codage est la programmation par paire, où deux codeurs travaillent ensemble en temps réel. Même dans les premiers jours du Homebrew Computer Club, les amateurs apprenaient les uns des autres. En fait, l’une des caractéristiques déterminantes de la culture de codage est l’apprentissage par les pairs.

3° Mythe : Le codage est intense VS La réalité : Le codage peut être occasionnel

À l’époque où les ordinateurs étaient un passe-temps de niche, cette vision du codage comme intense et consommatrice aurait pu avoir du mérite. Mais de nos jours, les ordinateurs et le code font partie de presque tous les aspects de notre vie. Le codage est devenu une chose quotidienne depuis que les adolescents ont commencé à modifier leur profil MySpace ou à tricher avec les codes de triche dans les jeux vidéo. Vous n’avez pas besoin d’être un passionné intense ou un informaticien pour vous amuser avec le code. C’est comme si vous n’aviez pas besoin d’être romancier pour écrire un courriel.

4° Mythe : Le codage est mathématique VS La réalité : Le codage est dans tous les domaines

Aujourd’hui, le codage est plus une façon de penser et de résoudre des problèmes qu’une simple frappe folle au clavier. Les environnements de programmation comme Scratch permettent aux enfants de glisser-déposer des blocs plutôt que d’avoir à taper une ligne de commande. Dans nos programmes d’ingénierie Minecraft, les enfants travaillent avec des matériaux comme la pierre rouge pour expérimenter des concepts comme les séquences et les boucles  » si, alors « . L’éducation au codage d’aujourd’hui met l’accent sur ces concepts sous-jacents et ces façons de penser plutôt que sur les langages de programmation en tant que tels.

L’autre réalité importante de l’informatique d’aujourd’hui est qu’elle fait partie de tous les domaines, pas seulement de la science et de la technologie. Que vous soyez dans le commerce de détail, l’agriculture ou l’art, les ordinateurs et Internet sont partout. La recherche a montré que s’ils ne s’identifient pas au stéréotype du nerd, la façon d’amener les enfants à coder est de commencer par un autre domaine d’intérêt, comme les arts. Ne menez pas avec la technologie.

5° Mythe : Le codage, c’est l’amour de l’ordinateur VS La réalité : Le codage consiste à résoudre des problèmes

En réalité, la plupart des gens voient le codage comme un moyen d’atteindre un but plutôt qu’une obsession personnelle. Pour certains enfants, résoudre des problèmes de calcul est amusant. Mais il est plus probable que votre enfant sera motivé par un problème dans le monde, qu’il s’agisse de créer un GIF amusant à partager avec un ami, de modifier son jeu Minecraft, de trouver comment calculer sa moyenne générale ou de créer un site de fans Harry Potter. Nous pouvons amener les enfants à coder avec des problèmes du monde réel qui peuvent être résolus par le calcul et le codage.

Article complet et original en anglais : How to Get Kids Into Coding — 10 Myths and Realities

Crédit photo : Photo by Mimi Thian on Unsplash

Classé sous :Opinions&Réflexions, sur le web

Histoire visuelle de l’Holocauste – Calenda

17 février 2019 by Lyonel Kaufmann

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Comment conserver numériquement des documents cinématographiques qui témoignent du chapitre le plus sombre de l’histoire européenne récente ? Un consortium composé de 13 instituts de recherche et de conservation d’archives d’Autriche, d’Allemagne, d’Israël et de France, de musées, de sites commémoratifs et de développeurs informatiques, ainsi que de partenaires états-uniens, développera des modèles et des applications pour répondre à ce défi.

« Histoire visuelle de la Shoah : Repenser la conservation à l’ère numérique » est coordonné par l’Institut Ludwig Boltzmann pour l’histoire et de société (Vienne), en étroite collaboration avec le Musée autrichien du film (Vienne). Il explorera les potentiels et les limites des technologies numériques dans les domaines de la préservation, de l’analyse et de la diffusion des preuves historiques de la Shoah, en particulier des documents audiovisuels. 

Le programme « Histoire visuelle de la Shoah » comprendra l’élaboration d’un logiciel spécifique, basé sur des technologies émergentes, notamment de numérisation avancée, d’analyse automatisée des images et des textes, d’annotation temporelle et géographique. De nouvelles stratégies de diffusion seront élaborées au profit de sites commémoratifs, de musées et d’établissements d’enseignement.

Le projet a débuté en janvier 2019 et durera quatre ans.

Site du projet : http://www.vhh-project.eu/

Référence et informations complémentaires : « Histoire visuelle de l’Holocauste », Informations diverses, Calenda, Publié le vendredi 15 février 2019, https://calenda.org/568771

Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies

L’acteur suisse Bruno Ganz est décédé samedi à Zurich

16 février 2019 by Lyonel Kaufmann

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Le Zurichois, mort des suites d’un cancer, était l’un des plus importants acteurs suisses de langue allemande. Maintes fois primé, il avait joué dans d’innombrables productions internationales, à l’écran comme au théâtre.

Le rôle d’Hitler dans « La Chute »

Il avait marqué les esprits en incarnant Adolf Hitler dans « La chute » en 2004. Sa prestation d’acteur exceptionnelle lui avait également valu une nomination au Prix du cinéma européen en 2004 avant de remporter en 2010 le European Film Academy Lifetime Achievement Award.

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Bruno Ganz interprétant Hitler dans « La chute ». [AP Photo/Constantin Film – Keystone]
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Archéologie. Les mégalithes d’Europe seraient tous issus d’une même civilisation

13 février 2019 by Lyonel Kaufmann

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Une nouvelle étude suggère que tous les cercles de pierres et les sites mégalithiques d’Europe et de Méditerranée pourraient provenir d’une unique civilisation de chasseurs-cueilleurs venue de Bretagne.

Stonehenge, ce célèbre monument mégalithique d’Angleterre n’est que l’un des milliers de sites où l’on peut voir des roches curieusement arrangées en Europe et sur le bassin méditerranéen. Une étude parue le 11 février dans Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS) suggère que tous ces sites n’ont pas été conçus indépendamment les uns des autres mais qu’ils remonteraient à une seule et même civilisation, apparue il y a environ 7 000 ans dans ce qui est aujourd’hui la Bretagne.

-Lire la suite : Archéologie. Les mégalithes d’Europe seraient tous issus d’une même civilisation

Crédit image : Stonehenge. Pixabay License. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

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Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

Tirés de nos archives

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Des incroyables cartes et infographies du XIXe siècle

12 février 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Entre 1849 et 1851, l’illustrateur topographique et graveur Emslie et l’éditeur Reynolds conçurent des diagrammes scientifiques représentant dans un grand livre de douze pages intitulé Geological Diagrams. A l’époque, les illustrateurs et cartographes contribuaient beaucoup au développement de l’accessibilité et de la visibilité de la recherche scientifique en créant des cartes, des illustrations et diagrammes […]

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Traverser les Alpes au cours du néolithique | Découvertes archéologiques

12 mars 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les découvertes des archéologues concernant le site d’habitation palafittique de Riedmatt, dans le canton de Zoug, intéresseront les enseignants romands de 5e/6e Harmos concernant le thème des transports au néolithique (Atelier de l’histoire 5e/6e – Thème 4 : Au Néolithique – Vie quotidienne). Ces découvertes indiquent bien que nos connaissances de la périodes et les hypothèses […]

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La première carte routière de la Grande-Bretagne | Strange Maps

10 août 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le toujours remarquable et spectaculaire blog Strange Maps, nous offre ici une remarquable réalisation avec cette première carte routière datant de 1675, réalisée par John Ogilby (1600-1676) qui produisit à la fin d’une vie tumultueuse (voir l’article de Strange Maps) ce Britannnia Atlas considéré comme le premier atlas routier de Grande-Bretagne. Détail de The Road From […]

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Plus de 3000 photos d’Annemarie Schwarzenbach en libre accès

18 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pionnière du reportage, Annemarie Schwarzenbach a mené une vie hors du commun pour son époque. A l’occasion du 75e anniversaire de sa mort, les Archives littéraires suisses mettent en ligne gratuitement quelques 3000 photos prises au cours de ses voyages. Une excellente initiative ! On la connaissait davantage en tant qu’auteure littéraire qu’en tant que […]

Rends l’argent Le jour où l’argent est enfin devenu une question de femmes

27 octobre 2020 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Saviez-vous qu’il a fallu attendre 1965 pour qu’en France (oui, en France), les femmes mariées aient le droit d’ouvrir un compte en banque? Que la première femme à entrer dans la Bourse l’a fait en 1967? Que pendant longtemps, le mariage a surtout été une question d’argent? Dans ce deuxième épisode de Rends l’argent, Titiou interroge sa […]

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Commémoration du bombardement d'Hiroshima : une mémoire sous contrôle national | Histoire, Mémoire et Société

12 août 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

50 000 : c’est le nombre de japonnais qui se sont rendus à la cérémonie commémorative du bombardement d’Hiroshima le 6 août 2013, 68 ans après la catastrophe. Ils étaient déjà 50 000 en 2012 et plusieurs dizaines de milliers en 2011, quelques mois seulement après le drame de Fukushima. Il s’agit donc aujourd’hui d’une des cérémonies […]

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Intelligence artificielle, éthique et société | The International Review of Information Ethics (IRIE)

11 juillet 2020 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La Revue internationale de l’éthique de l’information (IRIE) (The International Review of Information Ethics (IRIE)) vient de publier le volume 28 qui rassemble des articles sur l’intelligence artificielle, l’éthique et la société. Ce numéro est issu de la conférence AI, Ethics and Society conference que le Kule Institute for Advanced Study (KIAS) a organisée. Ce […]

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