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Histoire Lyonel Kaufmann

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Robert Paxton : “L’idée que la France de Vichy a essayé de protéger les Juifs est absurde”

14 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann


Son grand livre, “Vichy et les juifs”, reparaît aujourd’hui, dans une version revue et augmentée. Télérama a rencontré  le grand historien américain Robert Paxton.

Robert Paxton, professeur d’histoire émérite à Columbia University (New York), est l’auteur de La France de Vichy, paru aux éditions du Seuil en 1973, et de Vichy et les Juifs, paru en 1981 aux éditions Calmann-Lévy. C’est ce dernier livre que Robert Paxton réédite aujourd’hui (avec Michaël R. Marrus), dans une version enrichie et complétée qui tient compte des travaux parus depuis trente ans. Une somme qui fait litière de toutes les formes de révisionnisme qui ne cessent de ressurgir ici ou là. Extrait.

Avez-vous l’impression, pour reprendre l’expression de Henry Rousso et Eric Conan, que Vichy reste un « passé qui ne passe pas » ?

Bien sûr. C’est comme l’esclavage ou le sort des Indiens aux Etats-Unis. C’est là, ça fait partie du passé, et dès qu’on cherche à enseigner une histoire du pays, on doit faire face à la question : va-t-on expliquer aux enfants qu’on a eu des périodes sombres dans notre histoire ou doit-on privilégier une image édulcorée de cette histoire ? Dans les périodes de crise, on est plutôt à la recherche d’une histoire positive, mais la cicatrice de l’Occupation a du mal à se refermer.

Le reste de cette entretien (version abrégée) : Robert Paxton : “L’idée que la France de Vichy a essayé de protéger les Juifs est absurde”

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Revue de presse : Benoît Mouchart, éditeur : “Nous avons ressuscité Corto Maltese parce qu’il relève du mythe” – Livres – Télérama.fr

12 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Longtemps directeur artistique du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, Benoît Mouchart est devenu depuis mars 2013 le directeur éditorial de Casterman.Très attaché aux personnages et aux séries qui constituent selon lui, « l’ADN » de cette grande maison, ce jeune quadra a beaucoup œuvré à la renaissance de Corto Maltese.

Pourquoi avoir ressuscité Corto Maltese ?

Parce que Corto, lui, relève du mythe. C’est un personnage romantique qui ne peut vivre que dans une époque trouble, où tout peut arriver. Il peut revivre aujourd’hui car la situation actuelle n’est pas très éloignée de celle des années 1919-36. Corto se place du côté de l’humain, pas de celui de l’idéologie. Il n’y a pas eu de cahier des charges pour sa reprise, Juan DÍaz Canales et Rubén Pellejero n’ont pas reçu de directive, sinon de réinterpréter le personnage à leur manière. Ils ont eu la délicatesse de ne pas calquer le trait de Pratt, qui d’ailleurs n’a quasiment jamais dessiné le même Corto. Ils ont tenté de retrouver le charme du personnage, de capter ce qu’il a de mythique.

L’entier de l’interview : Benoît Mouchart, éditeur : “Nous avons ressuscité Corto Maltese parce qu’il relève du mythe” – Livres – Télérama.fr

Classé sous :Opinions&Réflexions Balisé avec :blogcafé, Feedly, for, Histoire, Later, littérature, Saved

Livre : La Suisse et la Guerre de 1914-1918

11 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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ACTES DU COLLOQUE TENU DU 10 AU 12 SEPTEMBRE 2014 AU CHÂTEAU DE PENTHES. SOUS LA DIRECTION DE CHRISTOPHE VUILLEUMIER

Présentation de l’éditeur :

Le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale a été l’occasion pour la Suisse de revenir sur cette période qui, durant des décennies, n’a guère suscité l’intérêt des chercheurs, jusqu’à ces dernières années. Peut-être fallait-il digérer l’épisode douloureux pour la fierté nationale de la publication, à la fin des années 90, des conclusions du « rapport Bergier » sur l’attitude de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d’aborder l’autre guerre, celle des poilus français et des Landsers prussiens, des trains de réfugiés sillonnant le pays en tous sens et des dragons montant la garde aux frontières. Le colloque international, tenu du 10 au 12 septembre 2014 au sein du Château de Penthes à Genève, en présence de nombreuses personnalités officielles, a vu se succéder plusieurs dizaines de conférences, sur des sujets parfois inédits, et réunis dans cet ouvrage. Sont abordés ainsi la scission linguistique de la Suisse, la propagande des pays en guerre, le rôle de l’armée suisse, la présence des révolutionnaires sur le territoire, l’action du CICR bien évidemment et les blessés accueillis dans les cantons, mais également les Suisses engagés dans les armées étrangères, le rapatriement de 500 000 réfugiés français de Bâle à Genève, ignorés des historiens jusqu’à il y a peu de temps, les évolutions des partis politiques ou les plans suisses d’invasion de l’Italie du Nord. La Première Guerre mondiale allait influencer le destin de la Suisse de manière durable et entraîner l’établissement sur son territoire de la Société des Nations, dont l’Organisation des Nations Unies prit le relais en 1945.

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Tables des matières: 
– François Jequier: pourquoi commémorer
Suisse humanitaire
– Chantal Antier: Louise de Bettignies, prisonnière des allemands 1915-1918 : ses appels à l’intervention des organismes suisses.
– Jean-Luc Blondel: L’action du CICR pendant la première guerre mondiale. les archives de l’agence internationale des prisonniers de guerre.
– Roger Durand: Gustave Ador à la tête de l’agence l’agence internationale des prisonniers de guerre.
– Patrick Bondallaz: Les liens belgo-suisses issus de la grande guerre : la part des humanitaires.
– Chantal de Schoulepnikoff: Madeleine Pachoud, une infirmière suisse au chevet des soldats blessés (1914-1915).
– Stéphane Garcia: Henriette Rémi, une suissesse face au visage inhumain de la guerre.
– Françoise Breuillaud-Sottas: Le rapatriement de 500 000 civils français par la suisse. Un épisode méconnu de la Grande Guerre.
– Cora Tremmel: Les prisonniers français du palatinat à travers la Suisse.
– Marianne Walle: Les prisonniers français internés en suisse 1916-1919.

Suisse tourmentée
– Olivier Meuwly: De l’union sacrée à la guerre ouverte. les partis politiques suisses entre 1914 et 1918. la fin des illusions ?
– Nicolas Gex: Louis Dumur ou un regard critique sur la suisse durant la première guerre mondiale.
– François Jacob: Une écriture suisse de la guerre ? L’exemple de la figure de Guillaume II dans quelques romans helvétiques.
– Landry Charrier: Le pacifisme allemand face à la grande guerre : trajectoires et postérités.
– Alain-Jacques Tornare: Fribourg sur le front linguistique durant la guerre 14-18.
– David Auberson: la Suisse : « terre bénie des espions ».
– Georges Andrey: L’identité romande et son évolution de 1914 à 1918.
– Marc Perrenoud: La population juive dans le canton de Neuchâtel pendant la première guerre mondiale.
– Luc Weibel: les « mots sublimes » de Noëlle Roger.
– Jean-Charles Giroud: La Première Guerre mondiale et l’affiche suisse. Foi, doute, propagande.
– Jean-François Fayet: Les révolutionnaires russes et polonais installés en Suisse pendant la Première Guerre mondiale.
– Stéphanie Leu: Passer la frontière en temps de guerre : hommes et marchandises. l’exemple de la frontière franco-suisse.

Suisse engagée
– Jean-Jacques Langendorf: l’armée suisse au fil de la guerre.
– Alexandre Vautravers: La politique d’armement de la Suisse.
– Hervé de Weck: La Suisse craint ses voisins… aménagement de positions fortifiées dans les alpes et au nord-ouest du plateau (1850-1918).
– Christophe Vuilleumier: Les Suisses dans les armées étrangères.
– Sébastien Farré: Commémorer les morts de la première guerre mondiale en terre de paix.
– François Bugnion: L’affaire Grimm-Hoffmann et l’élection de Gustave Ador au Conseil Fédéral : naufrage et restauration de la neutralité suisse.
– Isabelle Montani, Éric G. Sapin, Christophe Champod: Rodolphe Archibald Reiss, un criminaliste – criminologue au milieu de la guerre.
– Corinne de Tscharner-Hentsch: Une réponse de la société civile à la guerre : la nouvelle société helvétique.
– Maurizio Binaghi: Quelle neutralité pour la Confédération pendant la Grande Guerre? Le Tessin entre plans offensifs suisses et irrédentisme italien (1905 – 1918).

Christophe Vuilleumier (éd), La Suisse et la guerre de 1914-1918. Actes du colloque tenu du 10 au 12 septembre 2014 au Château de Penthes, Genève, Editions Slatkine, Société d’Histoire de la Suisse Romande, Fondation pour l’histoire des Suisses dans le Monde, 2015.

Source : LA SUISSE ET LA GUERRE DE 1914-1918

Classé sous :Histoire savante, Publications Balisé avec :14-18, Suisse

Minecraft : le paradigme du Lego | InternetActu.net

11 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Dans Apprendre à apprendre (4/4) : y’a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? « InternetActu.net, Rémi Sussan s’intéresse aux technologies expérimentales et leur apport dans l’éducation. Sa présentation du jeu Minecraft.

Le paradigme du Lego

Une autre innovation technologique dans le domaine de l’apprentissage nous vient du jeu vidéo avec Minecraft. Ce jeu de “Lego virtuel”s’est révélé particulièrement précieux en matière d’enseignement, au point de se retrouver distribué dans les écoles en Irlande du Nord.

On peut tout faire avec Minecraft. Des châteaux, des paysages, mais également des automates cellulaires (vidéo), voire des ordinateurs…
Dans Boing Boing, Mimi Ito explique pourquoi, à son avis, Minecraft va révolutionner l’éducation. Ce n’est certes pas le premier jeu à révéler un potentiel, explique-t-elle. Sim City par exemple, a déjà démontré sa valeur dans ce domaine il y a des années. Et, bien sûr, il y a des outils comme Scratch destiné particulièrement aux enfants.

Mais Minecraft diffère de ses prestigieux prédécesseurs sur plusieurs points importants. Premièrement, c’est le jeu à potentiel éducatif le plus massivement répandu, bien davantage que Civilization ou Sim City. Minecraft connaît le même succès que Super Mario ou Bejeweled (l’ancêtre des jeux à “séries de 3″) ?

Ensuite poursuit Mimi Ito, les enfants peuvent construire ensemble en ligne. Sur ce point, continue-t-elle, Minecraft est plus proche d’un système comme le Logo de Seymour Papert (ou Scratch) que d’un jeu éducatif traditionnel, qui se concentre sur un domaine particulier comme l’histoire ou les langues. Autrement dit, c’est plutôt une espèce de système de programmation.

De plus, ses possibilités d’évolution sont infinies. Les plus jeunes, dès quatre ou cinq ans, peuvent en grandissant élaborer des systèmes de plus en plus complexes. Enfin, et c’est un aspect important, les serveurs sont tenus par les joueurs eux-mêmes. Sur cet aspect, Minecraft se différencie grandement des mondes virtuels en ligne, comme Second Life, où les joueurs peuvent aussi bâtir des choses, mais restent prisonniers d’une plate-forme tenue entièrement par un opérateur extérieur.

Mimi Ito cite des initiatives destinées à utiliser Minecraft dans différents domaines, par exemple en histoire. Ainsi, le ” designer éducatif” Randy Fujimoto a-t-il créé, avec ses étudiants, un atelier reconstituant, pour les collégiens et lycéens, la tragédie des nippo-américains enfermés dans des camps aux Etats-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale.

A l’école Quest to Learn, un professeur a élaboré un modèle Minecraft de la cellule vivante. Avec toutes les interactions possibles au sein de la cellule correctement représentées et sur laquelle les élèves peuvent interagir et effectuer des expériences.

Du reste, Mimi Ito a monté une startup en compagnie de Katie Salen, à l’origine de Quest to Learn, et de Tara Tiger Brown, cofondatrice du Makerspace de Los Angeles, afin de développer spécifiquement ces aspects éducatifs de Minecraft.

Mais Minecraft, n’est rien d’autre,on l’a vu, qu’une forme de Lego “virtuelle”. Rappelons d’ailleurs que la version Mindstorms du jeu suédois a été élaborée d’après une idée de Mitchel Resnick du “Lifelong Kindergarden” au MIT, un labo du Medialab consacré à l’éducation (également à l’origine de Scratch, dont l’interface est d’ailleurs très proche d’un jeu de Lego). Le Monde nous apprend du reste que le Lego va bientôt faire son apparition dans les programmes de la prestigieuse université de Cambridge.

Source : Apprendre à apprendre (4/4) : y’a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? « InternetActu.net

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Lecture : Pourquoi enseigner l’histoire ?

6 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Telle est la question posée par le dernier numéro de la revue internationale d’éducation de Sèvres. Jean-Clément Martin, professeur émérite d’histoire à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, coordonnateur de ce numéro, nous en dit plus.

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Le numéro a été ainsi bâti autour de cette question pour réfléchir sur les conditions pratiques de cet enseignement dans différents exemples alors que les débats sont vifs sur le sujet, mais qu’ils se placent volontiers sur le plan de la philosophie de l’histoire ou de la politique nationale. Il s’agissait ici de voir comment, concrètement, des pays appartenant à des traditions et des espaces variés mettaient en place cet enseignement. Avec cette question, ce numéro montre que, quelles que soient les pratiques et les politiques d’enseignement les mêmes problèmes se posent partout à peu près dans les mêmes termes, sans qu’un pays puisse se prévaloir d’avoir trouvé une solution.

via Pourquoi enseigner l’histoire ? » VousNousIls.

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Belgique : Jeu éducatif sur la Première Guerre mondiale

6 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale n’a pas échappé au Musée temporaire de la Banque nationale. A partir du mois de novembre 2015, les élèves de 5e et 6e année secondaire vont pouvoir se plonger dans la vie quotidienne bruxelloise en temps de guerre.

La classe sera répartie en quatre familles qui devront essayer de survivre tant bien que mal à la guerre en faisant parfois face à des choix difficiles. Les familles réussiront-elles à acheter assez de produits sur le marché pour nourrir les leurs ? Devront-elles passer par l’aide du Comité National de Secours et d’Alimentation ? Pour leurs achats, les élèves utiliseront les billets de nécessité qui ont réellement circulé lors de la guerre afin d’atténuer la grave pénurie de billets.

via Jeu éducatif sur la Première Guerre mondiale — Musée de la Banque nationale de Belgique.

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Outils enseignement

Compte-rendu : « Le Long Remords de la Conquête » | Le Monde des Livres

2 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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blankUNE HISTOIRE. « Le Long Remords de la Conquête », de Romain Bertrand

Un jeune enfant possédé par les démons, deux servantes indiennes qui lui introduisent un petit canard d’étain dans le nez, un gouverneur espagnol qui frôle le sadisme, des conquistadors corrompus, des frères de l’ordre de Saint-Augustin prompts à tout pardonner et des populations philippines assujetties par les armes. Voilà les personnages du nouveau livre de Romain Bertrand, un portrait dense et captivant des Philippines dans les années 1570, où s’entrechoquent ces « mondes » si différents de la Conquête, l’expansion espagnole, au-delà du Pacifique. L’historien avait marqué les esprits avec son précédent essai, L’Histoire à parts égales (Seuil, 2011). A nouveau, dans ce livre, ce n’est pas la rencontre victorieuse entre Occident et Orient qui anime ses réflexions, mais le fonctionnement de ce monde nouveau, marqué par l’héritage des relations de pouvoir importées d’Espagne et les pratiques autochtones. L’ouvrage s’inscrit ainsi dans la perspective des histoires connectées qui élargissent leur propos à l’échelle du monde, mais revendiquent également une approche au ras du sol. Les « plantes, plumes, pelages, résines, racines » dont usent Inès et Beatriz, par exemple, sont-ils des substances de guérisseuse ou des poisons du diable, un élixir d’amour ou un breuvage du malin ? Sorcellerie ou médecine, possession ou folie, idolâtrie ou croyance, tout est affaire de catégories. L’enquête de Romain Bertrand se nourrit d’une prose personnelle et forte, qui donne vie à cette société hispanique des Philippines, laborieuse dans sa gestation et encore mal connue.

Le Long Remords de la Conquête. Manille-Mexico-Madrid. L’affaire Diego de Avila (1577-1580), de Romain Bertrand, Seuil, « L’univers historique », 576 p., 25 €.

Source : La sélection du « Monde des livres »

Classé sous :Publications, sur le web

Serious Game Project | L’aventure de la création d’un serious game historique

1 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Grâce à Sarah Lachise, professeure d’histoire-géographie, et Pascal Fautero, professeur de maths et développeur, vous pouvez suivre la genèse et la réalisation de leur jeux sérieux (serious game) ayant la Renaissance pour toile de fond.

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Jouer est depuis notre plus jeune âge notre meilleur moyen d’apprentissage. À l’heure où les serious game progressent en entreprise et font parler d’eux dans les médias, nous avons trouvé intéressant de nous pencher sur les serious game dans l’éducation. Et quoi de mieux pour en comprendre le principe que d’essayer d’en créer un nous-mêmes.

Mais qui sommes-nous ? Un prof de maths développeur, gamer à ses heures et un peu pirate, et une prof d’histoire-géo, super curieuse et motivée, chargée de mission pour le numérique éducatif. Nous travaillons tous les deux pour la Délégation académique au numérique éducatif de l’académie de Versailles et nous nous engageons avec ce projet sur certains axes prioritaires de cette année scolaire 2015-2016 comme favoriser l’utilisation et la production de ressources ou de services numériques, développer des projets numériques éducatifs, former aux services et aux outils numériques, favoriser les échanges professionnels.

Vous trouverez sur ce blog notre journal de bord : les différentes étapes, galères, réflexions, remises en question, joies, déceptions liées à notre projet… et j’espère que vous en verrez l’aboutissement.

Prêts ? Partez !

A suivre donc… et avec intérêt.

Source : Serious Game Project | L’aventure de la création dun serious game

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, sur le web

Comptes-rendus : « Filmer la guerre (1944-1946). Les Soviétiques face à la Shoah »

29 septembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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L’exposition et son catalogue ouvrent des perspectives passionnantes sur la construction d’une mémoire soviétique isolée des représentations occidentales. Rendue plus complexe encore par les déplacements de frontières d’après-guerre brouillant la notion de juifs « soviétiques », « hongrois » ou « polonais », puis par la Guerre froide, elle évolue vers une reconnaissance ambiguë de la Shoah dans les années 1960. L’ignorance internationale de ces images, à l’exception de celles qui ont été utilisées lors des procès de Nuremberg, sera durable. Sans négliger la volonté parallèle des États-Unis de ne pas mettre en exergue, au moment de la libération de l’Europe, la spécificité de l’extermination des juifs, le silence autour des images soviétiques s’explique surtout d’un côté par la censure et le secret qui étaient de mise en URSS, de l’autre par la méfiance occidentale envers la propagande soviétique. Méfiance qui fut exacerbée à juste titre par l’affaire de Katyn et le film soviétique falsifié attribuant aux nazis le meurtre des officiers polonais perpétré par le NKVD en 1940. L’exposition contribue ainsi à expliciter tant la compréhension tardive de l’importance d’Auschwitz que la longue méconnaissance occidentale de la « Shoah par balles » perpétrée à l’Est et, a contrario, à avancer sur le chemin d’une mémoire européenne partagée.

Notes : Valérie Pozner, Alexandre Sumpf, Vanessa Voisin (dir.), Filmer la guerre (1944-1946). Les Soviétiques face à la Shoah, Paris, Éditions du Mémorial de la Shoah, 2015, 128 p.

via Histoire@Politique : comptes-rendus : « Filmer la guerre (1944-1946). Les Soviétiques face à la Shoah ».

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

Pour un bilan de #Ludovia12

11 septembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Cette édition de Ludovia a été plus que remplie me concernant. En plus de mon rôle de blogueur invité qui a notamment débouché sur la synthèse de la table ronde consacrée à la formation des enseignants au numérique, j’ai réalisé un ExplorCamp (Et si on enseignait l’histoire avec YouTube?) et j’ai coordonné la présence de la HEP Vaud à Ludovia. Une édition fort prenante.

Pour cette année, je vous propose un bilan agrémenté de petites vidéos, réalisées avec Animoto.

Tout d’abord, la vidéo suivante regroupe les photos accompagnant certains de mes tweets à Ludovia.

Pour une synthèse de la présence de la HEP Vaud à Ludovia, La HEP Vaud à #Ludovia12 regroupe les différentes photos prises par journée sur les interventions des membres de la délégation :

Cette vidéo permet de constater la richesse et la diversité des contributions faites par les personnes représentants la HEP Vaud. Nous sommes intervenus lors des tables rondes, dans les ExplorCamp et les FabCamp et enfin dans le colloque scientifique. En outre, Anne Andrist est intervenue avec sa classe, via Skype.

Jamais la question de la formation des enseignants au numérique n’a autant été présente à Ludovia. La HEP Vaud est même à l’origine de la première table ronde consacrée à cette thématique à Ludovia. J’espère que cette démarche se poursuive lors des prochaines éditions.

Concernant la HEP Vaud, je conclurai avec cette vidéo présentant les membres de la délégation :

Trois UER étaient ainsi représentées, accompagnées par notre recteur. Les échanges ont été riches entre membres d’une même UER, entre membres de différentes UER et avec les participants de Ludovia. Des projets pourraient ainsi naître et se développer tant au sein de la HEP Vaud qu’avec l’étranger.

Pour ma part, j’ai apprécié que le regard de mes collègues sur la manifestation corresponde à celui que j’avais eu lors de ma première participation. Le sentiment d’un bouillonnement permanent et de cette qualité fondamentale d’un dialogue horizontal entre les participants. Le tout dans un climat décontracté que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Certains reviendront…

Je ne saurai conclure ce bilan sans un regard sur la compagnie des blogueurs :

Deux personnes manquaient à l’appel au dernier moment. Nous avons donc dû cravacher ferme. Avec notre rôle de fournir des synthèses des différentes activités de Ludovia, nous avons quelque peu perdu de notre impertinence. C’est un peu dommage. Est-ce la rançon du succès tant de Ludovia à Ax-les-Thermes que de son développement en ligne ? C’est néanmoins toujours que du bonheur que de donner un coup de main à Aurélie, Eric et Laurence… mais promis je remettrai du poil à gratter l’année prochaine.

Au final, plus que jamais, c’est l’image d’une ruche toujours plus foisonnante qui s’impose autour du numérique en éducation en participant à Ludovia. Beaucoup d’enseignants ont ainsi l’occasion de sortir de l’isolement qu’ils rencontrent au sein de leur établissement. D’autre, comme Marie Soulié, ont depuis l’année dernière trouvé d’autres collègues au sein de leur établissement pour développer leurs pratiques pédagogiques autour du numérique.

Pédagogie avec le numérique ? C’est aussi un mouvement et un courant qui se développe plutôt que les questions centrées autour de l’outil, de sa fascination et de son utilisation pour lui-même. C’est heureux. C’est gage probablement que les outils du numérique en éducation arrivent à un stade de maturité avancé. Il faut s’en réjouir et souhaiter que la prochaine édition de Ludovia s’attèle à laisser, ainsi qu’à la question de la formation au numérique, encore plus de place à la question pédagogique (et didactique).

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Restera encore un jour à travailler autour de la problématique « numérique, pédagogie et motocyclisme ». Toujours est-il que l’aller comme le retour ont été fort agréable 😉

A l’année prochaine !

Classé sous :Didactique, Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :#HEPVaud, #ludovia12

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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